N°938, 13 novembre 2023
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM investit pour la première fois dans une bioraffinerie
(source Les Échos) 10 novembre - Air France-KLM franchit une
étape de plus dans ses efforts pour décarboner son activité. Pour la
première fois, le groupe de transport aérien s'apprête à investir
plusieurs millions de dollars dans une raffinerie, aux États-Unis.
Air France-KLM a en effet décidé de participer financièrement à
la réalisation de la première bioraffinerie de la start-up
américaine DG Fuels, avec laquelle il avait déjà signé, il y a un
an, un engagement d'achat pour la fourniture de 600.000 tonnes de
carburant d'aviation durable (CAD) sur la période 2027-2036.
Ce premier investissement d'Air France-KLM dans la production de
biocarburant reste toutefois modeste : de l'ordre de 4,7 millions de
dollars, destinés à financer les dernières études de faisabilité du
projet, avant la décision finale attendue début 2024. À cela
s'ajoute une option d'achat sur 75.000 tonnes de CAD par an, à
partir de 2029, qui s'additionnent aux 600.000 tonnes sur dix ans
signées en septembre 2022. L'objectif d'Air France-KLM n'est pas de générer une nouvelle source
de revenus, mais de disposer de suffisamment de carburant d'aviation
durable pour pouvoir tenir ses engagements environnementaux.
Air France et KLM se sont engagés à utiliser au moins 10 % de CAD en
2030, soit davantage que les 6 % prévus par la nouvelle
réglementation européenne à la même date. Mais pour l'heure, Air
France n'a réussi à sécuriser que 4,5 % de ces 10 % de CAD, auprès
de trois principaux fournisseurs : le finlandais Neste (pour 1
million de tonnes), TotalEnergies (pour 0,8 million de tonnes) et DG
Fuels, pour 0,6 million de tonnes, sur une période de dix ans.
D'où l'importance pour Air France-KLM de voir aboutir le projet de
DG Fuels. La jeune entreprise américaine s'est fixée pour objectif
d'inaugurer un premier site de production en Louisiane en 2026,
d'une capacité initiale de 454 millions de litres de CAD par an,
soit environ 364.000 tonnes de carburant d'aviation. C'est plus que
l'objectif de production annuel de CAD de TotalEnergies en France, à
l'horizon 2024-2025. De plus, le procédé de fabrication de DG Fuels a ceci d'intéressant
qu'il a recours à une autre matière première que les huiles
végétales et les graisses animales utilisées par la quasi-totalité
des producteurs de CAD actuels et dont les quantités disponibles
sont limitées. DG Fuels a développé un nouveau procédé, dont
elle a le brevet, qui mixe l'utilisation d'hydrogène vert, produit à
base de solaire ou d'éolien, et de cellulose de bois, issue des
déchets de l'industrie forestière et de l'agriculture. Ce type de
CAD, de la nouvelle famille des carburants de synthèse, serait non
seulement moins gourmand en biomasse mais aussi moins émetteur de
CO2 sur le cycle de production. Le projet de DG Fuels
présente également l'avantage de pouvoir bénéficier des avantages
fiscaux mis en place par le gouvernement américain pour encourager
la production de carburants d'aviation durable. Washington
s'est fixé pour objectif de produire plus 11 milliards de litres de
CAD aux États-Unis d'ici à 2030, contre environ 598 millions de
litres aujourd'hui. Pour cela, les producteurs de CAD bénéficient
d'un crédit d'impôt allant jusqu'à 1,75 dollar par gallon (3,78
litres), ce qui permet aux compagnies aériennes de payer leurs
biocarburants nettement moins chers aux États-Unis. En 2022, la
tonne de CAD coûtait environ 2.000 dollars aux États-Unis et 5.000
euros en France. Autant d'atouts qui
expliquent l'intérêt d'Air France-KLM pour DG Fuels et qui ont
également attiré l'attention d'Airbus. En septembre dernier,
l'avionneur avait annoncé un partenariat avec la start-up américaine
DG Fuels, par lequel Airbus s'engageait à acheter une partie de sa
production de carburant d'aviation, pour en faire bénéficier ses
clients. Depuis, d'autres gros investisseurs internationaux
ont rejoint le projet, parmi lesquels deux fonds d'investissement
japonais, permettant à DG Fuels d'afficher sa confiance dans sa
capacité à boucler le financement de ce projet estimé à plus de 4
milliards de dollars.
>
Les États-Unis répliquent aux contraintes de créneaux horaires à Schiphol
(source ch-aviation,traduit avec Deepl) 6 novembre - Le ministère
américain des Transports a riposté à la décision du gouvernement
néerlandais de restreindre les créneaux horaires à Amsterdam
Schiphol en ordonnant aux transporteurs néerlandais KLM Royal Dutch
Airlines, Martinair (Pays-Bas) et TUI fly (Pays-Bas) de soumettre
dans les sept jours les horaires de tous leurs services au départ et
à destination des États-Unis pour réexamen. L'ordonnance du
2 novembre fait suite à ce que le ministère des transports a
qualifié de "réglementation expérimentale illégale" mise en œuvre
par le gouvernement néerlandais lorsque Airport Coordination
Netherlands (ACNL), à la même date, a réduit ou refusé des créneaux
horaires à Schiphol pour la saison IATA d'été 2024 (de fin mars à
octobre 2024). En conséquence, les transporteurs membres d'Airlines
for America (A4A) ont perdu 339 créneaux historiques à Schiphol,
tandis que les compagnies aériennes sans attribution historique de
créneaux, telles que JetBlue Airways (B6, New York JFK), se sont vu
refuser la totalité des créneaux pour la saison d'été 2024.
L'ordonnance du ministère des transports approuve officiellement la
plainte déposée conjointement par les membres de l'A4A et JetBlue
contre le projet controversé du gouvernement néerlandais de
plafonner la capacité afin de réduire les nuisances sonores et les
émissions au niveau de la plate-forme européenne. Ce programme
expérimental pourrait entrer en vigueur l'année prochaine, sous
réserve de l'approbation du cabinet néerlandais et de la Commission
européenne, qui évalue actuellement s'il est conforme à l'approche
équilibrée requise par la réglementation de l'UE. À la suite
de la décision de l'ANCL, le ministère des transports a déclaré :
"Le ministère estime que, parce que les Pays-Bas n'ont pas suivi
l'approche équilibrée, les mesures de réduction de capacité de la
phase 1 entreprises à AMS constituent des activités injustifiables
et déraisonnables en vertu de l'International Air Transportation Fair Competitive Practices Act (IATFCPA), et
sont en violation de
l'accord de transport aérien entre les États-Unis et l'Union
européenne. (...) Le ministère des transports, le
gouvernement néerlandais et la Commission européenne se consulteront
sur la question le 13 novembre. En l'absence de progrès
significatifs, Washington a prévenu qu'il se tenait prêt à imposer
d'autres mesures appropriées. (...) De son côté, Delta Airlines
(DL, Atlanta Hartsfield Jackson) a confirmé à ch-aviation avoir
engagé une procédure judiciaire contre la décision de l'ACNL,
qu'elle juge contraire aux réglementations nationales, européennes
et internationales. " (...) Nous pensons qu'il est possible
d'équilibrer les priorités en matière de développement durable avec
le désir des passagers de voyager et de se connecter avec les gens à
travers le monde - ce que nous avons démontré à travers un
engagement vigoureux pour aider à décarboner nos opérations et à
réduire le bruit", a déclaré une porte-parole. (...)
KLM se retrouve dans le collimateur
du plan controversé de son propre gouvernement et risque également
de faire l'objet de sanctions de la part des différents partenaires
"ciel ouvert" des Pays-Bas. La compagnie nationale néerlandaise est
à la tête d'une campagne sectorielle contre le plan néerlandais,
soutenue par l'Association internationale du transport aérien (IATA),
entre autres. KLM, JetBlue, A4A et d'autres transporteurs et groupes
sont conjointement parties à une procédure devant la Cour suprême
des Pays-Bas visant à mettre fin au régime.
Un porte-parole de
KLM a déclaré que la compagnie était déçue par le nombre de créneaux
horaires alloués pour l'horaire d'été. "Cela représente environ 17
vols (étapes) de moins par jour qu'avant la crise de Covid. KLM se
concentre sur le recours en cassation pour montrer que la procédure
suivie n'est pas conforme aux lois et règlements. En outre, la
procédure d'approche équilibrée de l'UE est actuellement en cours,
dans le cadre de laquelle KLM démontre, avec son plan "plus propre,
plus silencieux, plus efficace", qu'il est possible de réduire les
nuisances sonores sans procéder à des réductions drastiques des
mouvements de vol.
>
Le marché MRO va peser plus de 134,07 Milliards de Dollars d'ici 2030
(source Air & Cosmos) 7 novembre - Selon The Insight Partners, le
marché mondial de la maintenance, réparation et révision
aéronautique (MRO) devrait passer de 91,15 milliards de dollars US
en 2022 à 134,07 milliards de dollars US en 2030, avec un taux de
croissance annuel composé de 4,9% de 2022 à 2030. Les acteurs clés
du marché MRO pour avions étudiées dans cette analyse comprennent
AAR, Barnes Group Inc, Collins Aerospace, Delta TechOps, FL Technics,
UAB, GE Aviation, Lufthansa Technik, Rolls-Royce plc, Singapore
Technologies Engineering Ltd, et Turkish Technic Inc. En 2023, ST
Engineering a annoncé que son activité Aéronautique Commerciale
avait obtenu des contrats pluriannuels pour fournir à Japan Airlines
ses solutions de Maintenance-By-the-Hour (MBH), renforçant une
relation de longue date avec la compagnie aérienne dans le support
intégré MRO. La présence croissante de fournisseurs de
services MRO dans les économies émergentes stimule la croissance du
Marché MRO pour avions. Les économies émergentes, comme celles de
l'Asie-Pacifique,
sont fortement concentrées sur l'extension des services MRO aux
entreprises commerciales ainsi qu’aux entreprises militaires
d'avions. D'importants acteurs MRO pour avions en Asie-Pacifique incluent
Guangzhou Aircraft Maintenance Engineering Co, Ltd (GAMECO), La
Chine; MTU Maintenance; et ExecuJet Haite Aviation Services China
Co, Ltd. Des dépenses importantes en infrastructures aéronautiques,
une croissance économique et une augmentation du nombre de passagers
sont les facteurs propulsant l'adoption des services de maintenance
d'avions. De plus, le nombre croissant de voyageurs de la classe
moyenne, surtout dans les pays de l'Asie-Pacifique tels que la Chine,
Singapour et l'Inde, est le principal facteur qui contribue à la
croissance du trafic aérien, ce qui augmente par conséquent le
besoin de services de maintenance d'avions dans la région. (...)
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ITA-Lufthansa : La liaison toxique ITA-Alitalia
(source Avionews, traduit avec Deepl) 10 novembre - L'évaluation
par Bruxelles des négociations entre le ministère de l'économie et
des finances (MEF) et le groupe aéronautique allemand Lufthansa
concernant la privatisation de la compagnie aérienne nationale
italienne ITA Airways est au point mort. Bruxelles continue de
demander de nouveaux documents afin de déterminer si l'offre menace
la libre concurrence sur le marché européen. Il se peut que les
relations entre ITA et Alitalia soient comme un voile négatif sur
cette opération. Le ralentissement est également dû au fait
que Margrethe Vestager a laissé la barre de la Commission à Didier
Reynders, pour un poste pro-tempore, mais que les dossiers sont en
fait entre les mains du directeur général français Olivier Guersent.
Une situation qui allonge les délais et multiplie les possibilités
de manœuvres politiques en coulisses : la France est en effet
hostile à des concessions sur le transport aérien vers l'Allemagne.
Cela dit, le groupe allemand n'a pas formellement notifié à la
Commission européenne l'accord signé en juin avec le MEF. Pourquoi ?
Le pacte prévoit plusieurs étapes : la vente de 41% de la compagnie
italienne (325 millions d'euros), puis une option pour aller jusqu'à
100% avec une mise de fonds totale de 829 millions d'euros. Dès le
départ, Lufthansa savait que Bruxelles lui demanderait de réduire
ses vols long-courriers et de renoncer à certains créneaux
aéroportuaires afin d'assurer la libre concurrence dans le transport
aérien européen. Selon certains experts du secteur,
le PDG
de Lufthansa, Carsten Spohr, ne serait pas intéressé par la
conclusion de l'accord, quelles que soient les conditions exigées
par Bruxelles. Toutefois, son attitude ferme n'est pas uniquement
liée à l'abandon des créneaux aéroportuaires et des vols
long-courriers rentables. En effet, les Allemands ne veulent pas
payer de leur poche la réembauche de plus de 1.000 anciens employés
d'Alitalia qui ont intenté une action en justice contre ITA Airways,
exigeant d'être réembauchés dans la nouvelle compagnie aérienne
nationale. La relation Alitalia-ITA est comme une
liaison
toxique qui fait obstacle à la privatisation. Si la Commission
européenne de la concurrence ne se prononce pas, Lufthansa pourrait
se retirer à tout moment. C'est pourquoi le gouvernement Meloni a
demandé ces derniers mois à la famille Aponte, qui dirige le groupe
Mediterranean Shipping Company (Msc), spécialisé dans le transport
et la logistique, un éventuel "engagement dans l'intérêt national".
>
Plus de Bretons dans les avions ? Volotea va quadriller le ciel du Finistère
(source Le Figaro) 10 novembre - Plus rien ne semble arrêter
Volotea. Fondée il y a tout juste dix ans, l'Espagnole Volotea,
devenue cette année la première compagnie aérienne du marché
domestique français en termes de lignes - devançant les mastodontes
Air France-KLM et EasyJet -, affiche clairement ses ambitions avec
l'annonce de sa vingtième base en Europe, et sa neuvième en France.
Alors que l’Espagnole vient de célébrer ses 10 ans d'exploitation
dans la région bretonne et confirme son positionnement de compagnie
leader à l'Aéroport Brest Bretagne, elle promet pour 2024 près de
400.000 sièges et l'introduction de 13 nouvelles routes européennes.
Délaissant les longs courriers, la low-cost a préféré
miser sur les lignes dites «transversales», celles reliant les
villes de province sans passer par les aéroports parisiens. Et cela
fonctionne, la France constitue son plus gros marché, avec
près de 6 millions de sièges. (...) Depuis son
arrivée à Brest en 2013, la compagnie a transporté plus de 660.000
passagers et a connu une augmentation significative de sa capacité,
avec près de 126.000 sièges proposés en 2023. Son taux de
remplissage moyen de 95 % témoigne de la pertinence de ses routes et
de la confiance des voyageurs. (...)
Rien pour
l'heure ne semble arrêter Volotea, qui ambitionne d'ouvrir 800
nouvelles lignes européennes à l'horizon 2028. Ses comptes dans le
vert - la compagnie table sur un chiffre d'affaires proche de 700
millions d'euros cette année - devraient l'y aider. Cependant, elle
n'est pas à l'abri des critiques.
L'expansion rapide pose la
question de son impact écologique dans un contexte de
sensibilisation croissante aux enjeux environnementaux. Les
engagements de la compagnie en matière de durabilité suffiront-ils à
compenser l'augmentation de son empreinte carbone ? Et si oui, à
quels prix pour les voyageurs ?
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Virgin Atlantic en voie de réaliser un premier vol transatlantique historique 100% SAF
(source Air & Cosmos ) 8 novembre - "Flight100". C'est le nom du
vol transatlantique 100% SAF que Virgin Atlantic envisage
d'effectuer entre Londres-Heathrow et New York JFK le 28 novembre
prochain. Pour ce vol historique, la compagnie britannique vient
d'obtenir un feu vert de la Civil Aviation Authority (Autorité de
l'Aviation Civile) britannique. L'obtention de cette autorisation
est un grand pas franchi pour pouvoir opérer le vol, mais Virgin
Atlantic va devoir obtenir des autorisations de survol de la FAA (Federal
Aviation Administration) américaine, de l'Irish Aviation Authority
et de Transports Canada. Rappelons que pour l'instant la limite
d'emport autorisé de biocarburant sur un avion de ligne commercial
est de 50%, et nécessite donc un mélange avec du carburant
classique. Le SAF ("sustainable aviation fuel" ou carburant
d'aviation durable) est capable de réduire, sur l'ensemble de son
cycle de vie, de 70 à 80% les émissions de gaz à effet de serre par
rapport à du kérosène fossile.
L'autorisation délivrée par la Civil Aviation Authority suit un
programme d'examens techniques effectués par le régulateur, qui a
analysé différents aspects du projet de vol, incluant notamment un
test réalisé au sol avec Rolls Royce en faisant fonctionner un
moteur Trent 1000 avec 100% de SAF. La préparation du vol, menée par
Virgin Atlantic, mobilise un consortium de compagnies incluant
Boeing, Rolls-Royce, et BP notamment, qui vise à renforcer le SAF
comme une vraie alternative pour le carburant fossile.
La Civil
Aviation Authority a travaillé très étroitement avec les compagnies
du consortium et va continuer à travailler avec l'industrie du
transport aérien pour en apprendre plus sur la performance et
l'impact des SAF. (...)
>
Le Danemark veut aussi introduire une taxe sur les vols
(source ANP) 9 novembre - Le Danemark prévoit également
d'introduire une taxe d'aviation à partir de 2025. Les recettes, qui
augmenteront progressivement une fois introduites, sont destinées à
aider l'aviation à passer à des carburants plus propres, selon le
gouvernement. Une partie de ces recettes ira également aux petits
aéroports danois qui devraient souffrir de la taxe sur les billets
d'avion. Lors de son introduction en 2025, la redevance
moyenne sera de 70 DKK (9 €), mais d'ici 2030, elle devrait passer à
100 DKK (13 €) en moyenne. Cette taxe devrait alors générer un
revenu annuel de 160 millions d'euros. La taxe sur les vols
intra-européens sera d'environ 8 euros en 2030. Sur les vols
moyen-courriers, les Danois prélèveront alors une taxe de 32 euros
et les vols long-courriers vers des destinations telles que Bangkok
rapporteront 52 euros au fisc. Lors de l'annonce de ces
projets, le ministre du climat, Lars Aagaard, a fait référence à des
taxes similaires dans d'autres pays européens. Les Pays-Bas
appliquent eux aussi une taxe sur les vols pour tous les passagers
partant d'un aéroport néerlandais depuis 2021. Cette taxe a
fortement augmenté au début de l'année, passant d'un peu moins de 8
euros à plus de 26 euros.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,158 euros en clôture lundi
13 novembre. Elle est en hausse cette semaine de
+3,16%.
En
deux semaines, le cours de l'action Air France-KLM a monté de plus de
11%.
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 18,16 euros (elle était à 15,0 euros début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 11,0 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
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Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -8$ à 113$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
baisse de -4$ à 82$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
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Air France-KLM, l'opération d'actionnariat salarié
débute
Air France-KLM a annoncé son intention de lancer 'Partners for
the future', Il s'agit d'une opération d'actionnariat salarié proposée à environ
75.000 salariés éligibles dans 20 pays, pour renforcer le lien entre
le groupe et ses collaborateurs.
Environ 95% des effectifs du
transporteur aérien ont la possibilité d'y participer. Les
actions proposées sont émises dans le cadre d'une augmentation de
capital, portant sur un maximum de 3% du capital social d'Air
France-KLM.
Selon le calendrier indicatif de l'opération, la
date de la décision fixant le prix de souscription est prévue le 7
novembre, la période de souscription se déroulera du 13 au 24
novembre et l'augmentation de capital aura lieu le 21 décembre 2023.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
ex Administrateur Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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