N°939, 20 novembre 2023
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Pas de rétrécissement de Schiphol en 2024 ni après : Bruxelles veut d'abord des alternatives
(source Luchtvaart nieuws, traduit avec Deepl) 15 novembre -
La
Commission européenne rejettera très probablement aussi la
notification du ministère de l'Infrastructure et de Gestion de l'Eau
(I&W) sur la procédure d'approche
équilibrée à la fin de cette année. Cette procédure est nécessaire
pour que Schiphol puisse réduire son trafic à un maximum de 452.000
mouvements d'avions à partir de 2025.
C'est ce qu'ont déclaré des
initiés à Bruxelles à Aviation News mercredi, en marge de la
conférence de l'IATA à Amsterdam. L'approche équilibrée signifie que
tous les autres moyens de réduire le bruit et les nuisances pour les
riverains de Schiphol doivent d'abord être utilisés avant que des
réductions forcées de créneaux horaires puissent être mises en œuvre
pour des raisons environnementales. KLM, entre autres, a expliqué
comment cela pourrait être fait, par exemple en investissant dans
une flotte moderne et plus silencieuse, des procédures d'approche et
de départ plus intelligentes, une utilisation optimale des pistes,
des ajustements opérationnels et en épargnant la nuit autant que
possible. Cela permettrait également de réduire les nuisances
sonores de 20 % dans les années à venir, objectif fixé par le
ministre des Transports sortant, Mark Harbers. Avec
cette nouvelle procédure d'approche équilibrée, le ministre
de l'Infrastructure et de Gestion de l'Eau (I&W) va à nouveau faire des siennes à
Bruxelles après avoir annulé son projet expérimental controversé
pour le premier rétrécissement en 2024 sous la pression massive de
la Commission européenne et du ministère américain des Transports.
Ce dernier avait menacé de prendre des mesures de rétorsion à
l'encontre de KLM aux États-Unis pour avoir annulé des créneaux
horaires américains historiques à Schiphol et interdit le nouveau
venu JetBlue en violation de l'accord "Ciel ouvert". "Cela a
déclenché des tensions que le gouvernement néerlandais a
sous-estimées", a déclaré une source politique qui a souhaité garder
l'anonymat. (...) Le lendemain de la réunion de
l'IATA, on a entendu partout : "Une honte pour les Pays-Bas". Selon
les juristes de l'aviation présents, les gens oublient souvent que
la limite supérieure actuelle de 500.000 décollages et atterrissages
à Schiphol a été approuvée par trois gouvernements et parlements et
qu'elle est considérée comme la législation en vigueur à Bruxelles.
"Il n'est donc pas possible de s'en débarrasser aussi facilement
d'un point de vue politique. L'industrie aéronautique est à la fois satisfaite et
fâchée de la réponse de Schiphol. La direction de Schiphol se dit déçue par le report du
rétrécissement, les résidents locaux n'étant pas les grands gagnants
de l'affaire. "Beaucoup de choses sont désormais floues et
incertaines, alors qu'il est vraiment nécessaire que les nuisances
pour les riverains diminuent. La nécessité d'une fermeture nocturne
est plus grande que jamais", a déclaré l'aéroport. L'aéroport, dont les compagnies aériennes sont clientes, devrait au
moins mentionner les efforts et les milliards d'investissements de
l'industrie pour voler plus proprement, plus silencieusement et plus
économiquement et réduire le bruit et la pollution. (...)
>
L’appétit d’Air France-KLM pour la compagnie portugaise TAP contrarié
...
(source Le Figaro) 17 novembre - Air France-KLM va devoir
patienter encore quelques mois pour savoir si sa candidature pour le
rachat de la compagnie portugaise TAP répond aux exigences des
autorités. Une crise politique secoue le pays, qui avait
officiellement lancé fin septembre le processus de privatisation de
51 % de la compagnie nationale, suscitant l’intérêt des trois grands
groupes européens : Air France-KLM, Lufthansa et le groupe IAG
(British Airways, Iberia…). Le premier ministre portugais a
démissionné le 7 novembre en raison de soupçons de malversation et
de corruption. Aucune décision concernant TAP ne sera donc prise
avant la formation du nouveau gouvernement, qui fera suite aux
élections législatives anticipées prévues pour dans quatre mois.
Miguel Frasquilho, économiste et ancien président de la
compagnie portugaise, estime que ce report va profiter à la
valorisation de la compagnie. « La restructuration sévère imposée
pour rendre la société rentable et durable porte désormais ses
fruits, et le gouvernement ne devrait pas précipiter sa
privatisation », a-t-il déclaré. TAP, en grande difficulté,
est revenu dans le vert au troisième trimestre. Il a dégagé un
bénéfice record de 180,5 millions d’euros, en hausse de 62,2% par
rapport à la même période de l’année dernière. (...)
>
... Soutien de l’État français
(source Le Figaro, suite de l'article précédent) 17 novembre -
Air France-KLM, qui avait accumulé 10 milliards
d’euros de pertes en 2020 et 2021, avait été largement soutenu par
l’État français et contraint de rembourser ses prêts, encadrés par
la Commission européenne, pour pouvoir de nouveau participer à la
consolidation du marché en Europe. C’est chose faite. L’État, par la
voix de l’Agence des participations de l’État (APE), a rappelé et
précisé les conditions dans lesquelles le débouclage a été mené.
Pendant la crise du Covid, l’État actionnaire - qui détient
28,6 % du capital d’Air France-KLM - a mené trois ou quatre
opérations pour se porter au secours du groupe. « Nous avons
participé à deux augmentations de capital, en 2021 et en 2022,
rappelle Alexis Zajdenweber, à la tête de l’Agence des
participations de l’État (APE). La première pour environ 600
millions d’euros et une deuxième de l’ordre de 650 millions d’euros
en 2022. Soit 1,250 milliard d’euros au total. À ce jour, ces
investissements demeurent en moins-value d’environ 35 % par rapport
au prix auquel nous avons souscrit. Ce n’est pas en soi un problème,
nous sommes un investisseur de long terme, mais on ne peut pas dire
qu’on a réalisé une rapide et forte plus-value sur ces opérations. »
Par ailleurs, un prêt garanti par l’État (PGE) de 4 milliards
d’euros a été accordé en mars 2020 et remboursé en 2023. « Nous
n’avons pas touché d’intérêts, précise le patron de l’APE, irrité
par les informations selon lesquelles l’État aurait profité des
mesures mises en place en faveur de la compagnie nationale pendant
la crise. Les établissements bancaires prêtaient et ont perçu le
remboursement et les intérêts. La rémunération de l’État s’est
limitée à une commission de garantie, conformément au cadre
temporaire pour les aides d’État de la Commission européenne, et
destinée à rémunérer le fait que l’État portait 90 % du risque de
pertes. » En cas de défaut, 90 % de la somme revenait à la charge de
l’État. « À ce titre-là, l’État a touché 180 millions d’euros entre
l’octroi du PGE et son remboursement en mars 2023 », précise Alexis
Zajdenweber. Ensuite, en mai 2020, l’État a accordé une
avance d’actionnaire de 3 milliards d’euros au groupe. « Nous avons
tâché de respecter les critères fixés par Bruxelles à chaque étape.
Cela justifiait un certain niveau de rémunération, proportionné au
niveau de risque », souligne le patron de l’APE. Cette avance
d’actionnaire a été convertie en avril 2021 en titres « super
subordonnés », plus risqués que des obligations. « Sur les trois
années pendant lesquelles le dispositif a été mis en place, nous
avons touché 392 millions d’euros. La Commission a exigé un niveau
de rémunération qui reflète le risque élevé associé à ces
instruments », insiste le haut fonctionnaire.
Il rappelle que,
depuis 2008, Air France-KLM n’a pas versé de dividende à ses
actionnaires, donc pas non plus à l’État, actionnaire de long terme,
qui ne s’en plaint pas.
>
Emirates va construire une nouvelle installation MRO à Dubai World Central
(source Flightglobal, traduit avec Deepl) 14 novembre - La
compagnie aérienne du Golfe Emirates va construire une nouvelle
installation d'ingénierie de 950 millions de dollars à l'aéroport
World Central de Dubaï, afin de répondre aux besoins de sa flotte et
de ses opérations pour les 20 prochaines années au moins.
L'installation offrira une gamme complète de services d'ingénierie,
notamment des programmes de maintenance légère et lourde, la
réparation et l'essai des moteurs, l'aménagement complet de
l'intérieur des cabines et la conversion des avions. (...) En
plus de répondre aux besoins de la flotte d'Emirates jusqu'aux
années 2040, l'installation pourra également fournir des capacités
de réserve à d'autres compagnies aériennes. Les travaux de
construction de la première phase du projet devraient commencer
l'année prochaine et s'achever en 2027. Cette phase comprendra huit
hangars de maintenance et un hangar de peinture, capables
d'accueillir des avions commerciaux, notamment des Airbus A380.
Ali Mubarak Al Soori, vice-président exécutif de la gestion des
installations et des projets du groupe Emirates, déclare : "Des
dispositions ont été prises pour une expansion ultérieure, doublant
potentiellement la capacité dans la phase 2, conformément à la
croissance de la flotte d'Emirates et aux exigences
opérationnelles."
Le centre d'ingénierie existant
d'Emirates à l'aéroport international de Dubaï continuera à soutenir
les opérations de la compagnie aérienne, le nouveau complexe du DWC
s'occupant dans un premier temps des travaux de débordement et des
programmes de maintenance lourde avec un temps d'immobilisation au
sol des avions plus long.
>
Non-respect du couvre-feu à l’aéroport de Nantes : le montant des amendes pour les compagnies pourrait s’envoler
(source Le Figaro) 14 novembre - Les compagnies aériennes
pourraient payer encore plus cher leurs retards et le non-respect
des couvre-feux en vigueur dans plusieurs aéroports de France à
l’instar de ceux de Nantes, Orly ou Charles-de-Gaulle. Vendredi,
dans le cadre de l’examen du budget 2024 par l’Assemblée nationale,
un amendement - proposé par le groupe écologiste - a été voté en ce
sens. Il prévoit le doublement des plafonds des amendes que
l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) peut
prononcer. Ceux-ci n’avaient plus connu de modifications depuis
2012. Selon Julie Laernoes, députée écologiste de
Loire-Atlantique, l’amendement voté « vise à renforcer la lutte
contre les nuisances aéroportuaires ». Si les montants peuvent
jusque-là s’élever à 40.000 euros au maximum, la Direction générale
de l’aviation civile (DGAC) a précisé que, pour l’heure, la moyenne
des amendes infligées se situe autour de 15.000 euros. « Il était
urgent de doter l'Acnusa d'un plus grand pouvoir dissuasif, et de
relever le plafond des amendes pour inciter les compagnies aériennes
à respecter la loi, au lieu de faire passer leurs intérêts
économiques avant le respect des règles environnementales »,
souligne la députée. Avec Paris-Orly, l’aéroport de Nantes est l’un des plus
concernés par le non-respect de la législation en vigueur. À tel
point, qu’en juin dernier, l’Acnusa a publié un communiqué pour
dénoncer une forme « d’accoutumance » des compagnies aériennes en la
matière. Peu après, à la mi-août, l’autorité avait également
critiqué les rotations intensives de certaines compagnies et leur
avait demandé de revoir leur programmation de vol prenant en compte
les « contraintes d’exploitation » d’une infrastructure vouée à
compenser l’abandon du projet à Notre-Dame-des-Landes. Des
mises au point restées sans véritable effet. En effet, en vigueur
entre minuit et six heures du matin, le couvre-feu de l’aéroport de
Nantes a encore connu de nombreuses infractions ces derniers mois.
Pour remédier à cette situation sur une mauvaise pente, Julie
Laernoes souhaite une législation encore plus restrictive : « La
priorité reste bien évidemment la réécriture du couvre-feu ainsi que
son extension pour rendre réellement applicable la restriction des
vols de nuit sur l'aéroport de Nantes Atlantique. »
(...)
>
Clément Beaune annonce la réécriture et la relance de l'appel d'offres pour la concession de Nantes Atlantique
(source Journal de l'Aviation) 17 novembre - Un mois et demi
après l'abandon de la procédure d'appel d'offres pour la remise en
concession de l'aéroport Nantes Atlantique, le ministre chargé des
Transports Clément Beaune est retourné à Nantes le 16 novembre pour
exposer les prochaines évolutions du dossier. Il a annoncé la
relance d'un nouvel appel d'offres avec une redéfinition du cahier
des charges d'ici la fin de l'année et une réécriture de l'arrêté de
couvre-feu. Défini en octobre 2019, l'appel d'offres
précédent n'avait pas réussi à susciter suffisamment d'intérêt pour
une mise en concurrence. Ses conditions avaient en effet été rendues
caduques par la crise sanitaire, son impact sur le trafic et le
renforcement des exigences environnementales. Le gouvernement se
laisse six semaines pour relancer une procédure, avec un cahier des
charges qui sera élaboré en tenant compte du nouvel environnement et
qui associera les collectivités à sa rédaction. Une chose est sûre :
le projet d'allongement de la piste de 400 mètres vers le sud est
définitivement abandonné. L'objectif est de susciter et
étudier des propositions de reprise de concession en 2024 et 2025,
pour attribuer le nouveau contrat en 2026 et engager le
réaménagement de l'aéroport. En attendant, l'État a demandé
à Vinci Airports, le concessionnaire actuel, de lancer un programme
de travaux d'urgence pour améliorer la qualité de service sur la
plateforme. Il souhaite par ailleurs réécrire l'arrêté de
couvre-feu mis en place en avril 2022, afin d'accélérer les délais
d'instruction et l'application des sanctions lorsqu'il y a
manquement et que les dossiers soient réglés en moins d'un mois. Le
couvre-feu interdit de programmer des vols entre minuit et 6 h du
matin, mais tolère des dépassements lorsqu'ils sont liés à des
raisons indépendantes de la volonté du transporteur. Depuis sa mise
en place, 49 % des nuits se passent sans aucun vol sur la période du
couvre-feu, contre 2 % en 2019, mais 75 % des dépassements sont
considérés comme des manquements et font l'objet de sanctions.
Enfin, une étude indépendante sera engagée d'ici la fin de l'année
pour analyser les enjeux de santé liés à l'activité aéroportuaire.
>
Airbus sauve les meubles à Dubaï avec une commande d'Emirates pour 15 A350 de plus
(source Les Échos) 16 novembre - Bien que distancé par Boeing
dans la course aux commandes, Airbus termine le salon aéronautique
de Dubaï sur une bonne nouvelle : une commande de 15 A350-900
supplémentaires par Emirates. Ils s'ajoutent aux 50 A350-900 déjà
commandés par Emirates, pour une valeur estimée de plus de 13
milliards de dollars. Cependant, ce lot de consolation
n'efface pas pour autant la déconvenue essuyée par Airbus à Dubaï.
La méga commande de Turkish Airlines ne s'étant pas encore
concrétisée, l'avionneur européen termine le salon loin derrière
Boeing, avec 56 commandes (26 A350 long-courriers et 30 A220
moyen-courriers) contre 246 pour son rival américain (136
long-courriers et 110 moyen-courriers). Mais
surtout, le
nouveau fleuron de sa gamme, l'A350-1000, conçu pour remplacer
l'A380, s'est fait doublement rembarrer par Emirates. Non seulement
la compagnie de Dubaï n'en a toujours pas acheté le moindre
exemplaire, préférant commander 95 exemplaires supplémentaires de
son concurrent, le 777X de Boeing, mais encore, son président
exécutif, Tim Clark, a remis en cause les performances de ses
moteurs Rolls-Royce.
Lors d'une rencontre avec la presse, le président d'Emirates a
clairement annoncé qu'il ne commandera pas d'A350-1000 tant que ses
moteurs Rolls-Royce XWB-97, spécialement développés par cet avion,
n'auront pas atteint les niveaux de fiabilité et de coûts de
maintenance exigés. « Le moteur ne fait pas ce que nous voulons
qu'il fasse, donc, nous ne passerons pas commande avant qu'il le
fasse », résume Tim Clark. Le patron d'Emirates a même été
plus précis sur ses attentes. D'après lui, les moteurs Rolls-Royce
Trent XWB-97 spécialement développés pour l'A350-1000
nécessiteraient de retourner à l'atelier de maintenance toutes les
400 à 500 heures de vols, du fait de conditions d'exploitation -
fortes chaleurs et sable - plus difficiles dans la région du Golfe
qu'ailleurs. Or Emirates exige que les moteurs de ses avions
puissent fonctionner au moins 2.000 heures d'affilée avant de partir
en maintenance.
Ce n'est
pas la première fois que Tim Clark met la pression sur Airbus et
Rolls-Royce au sujet de l'A350. En 2014, Emirates avait annulé une
commande de 70 A350, jugeant insuffisantes les performances des
moteurs Rolls-Royce. Le motoriste britannique avait dû
remettre l'ouvrage sur le métier, jusqu'à parvenir à une version
améliorée du Trent XWB-84 pour l'A350-900, qui satisfait apparemment
Emirates, tout en développant une version spécifique - le Trent XWB
97 - pour l'A350-1000. Mais bien que cette dernière ait déjà
remporté 226 commandes, contre 791 pour l'A350-900, dont 42 chez
Qatar Airways et 20 chez Etihad, elle ne satisfait toujours pas
Emirates. Outre la question des coûts de maintenance, la
compagnie de Dubaï n'a jamais caché qu'elle souhaiterait une version
plus puissante de l'A350, capable d'emporter plus de passagers et de
fret que les 480 passagers de la version bi-classe actuelle. Ceci
avant d'avoir une alternative au futur Boeing 777-10 pour remplacer
ses A380 de 519 à 650 places. Mais Airbus a toujours écarté l'idée
d'un A350-1100 plus volumineux que l'actuel A350-1000, tandis que
Boeing a jusqu'à présent plutôt peiné à vendre ses 777X.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 12,402 euros en clôture lundi
20 novembre. Elle est en hausse cette semaine de
+2,01%.
En
trois semaines, le cours de l'action Air France-KLM a monté de plus de
13%.
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 18,16 euros (elle était à 15,0 euros début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 11,0 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de +3$ à 116$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
baisse de -1$ à 81$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Air France-KLM, l'opération d'actionnariat salarié
touche à sa fin
Air France-KLM a lancé 'Partners for
the future', Il s'agit d'une opération d'actionnariat salarié proposée à environ
75.000 salariés éligibles dans 20 pays, pour renforcer le lien entre
le groupe et ses collaborateurs.
Environ 95% des effectifs du
transporteur aérien ont la possibilité d'y participer. Les
actions proposées sont émises dans le cadre d'une augmentation de
capital, portant sur un maximum de 3% du capital social d'Air
France-KLM.
Le prix de souscription a été fixé à 8,06 euros.
La période de souscription se termine cette semaine, le vendredi 24
novembre et l'augmentation de capital aura lieu le 21 décembre 2023.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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