N°941, 4 décembre 2023
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La Revue de Presse du lundi
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Feu vert pour la réforme du financement des aéroports français
(source Les Échos) 27 novembre - Pour sa seconde apparition au
congrès annuel des aéroports français, vendredi, le ministre des
Transports, Clément Beaune, avait cette fois prévu d'apporter
quelque chose d'agréable pour ses hôtes : le feu vert du
gouvernement à une refonte de la régulation aéroportuaire, qui
encadre étroitement les règles de fixation des recettes et des
dépenses des grands aéroports français. Après des mois de
concertation, les représentants des aéroports et des
compagnies aériennes sont en effet tombés d'accord
sur les grandes lignes d'une réforme visant à donner un peu plus de marge de manœuvre à des
infrastructures confrontées à une grave crise de financement depuis
la fin de la crise du Covid. Il ne manquait plus que la bénédiction
du gouvernement pour lancer les changements par décret, courant
2024. C'est chose faite.
Cette réforme devrait notamment permettre aux grands aéroports
régionaux - ceux de plus de 5 millions de passagers par an, dont
l'activité est déjà étroitement encadrée - de négocier des accords
tarifaires pluriannuels avec les compagnies aériennes, dans le cadre
de contrats de régulation économiques (CRE). Mais aussi et surtout
d'améliorer une rentabilité souvent insuffisante, en conservant une
part plus importante des bénéfices tirés de leurs activités
commerciales annexes. Pour l'heure, la quasi-totalité des
grands aéroports français, à l'exception de ceux de Paris et de
Nice, obéissent en effet au principe dit de
la « caisse unique ».
C'est-à-dire que le montant des redevances acquittées par les
compagnies aériennes est calculé sur la base de la totalité des
recettes de l'aéroport, y compris celles tirées des activités
commerciales comme les parkings, le loyer des bureaux et les
commissions sur les ventes en boutiques. Une rentabilité
insuffisante Ce système en vigueur à Marseille, Bordeaux,
Lyon, Nantes et Toulouse a ceci d'avantageux pour les compagnies
aériennes qu'il permet de faire supporter une partie du coût des
services aéroportuaires - les activités régulées - par les recettes
commerciales. Et donc, de réduire les redevances. Mais
pour les
aéroports, il n'offre aucune incitation à investir, puisque le fruit
de ses investissements sert mécaniquement à réduire les redevances,
et limite la rentabilité. « Quand j'investis 100 euros dans
les activités régulées, j'en retire un euro, résume Franck Goldnadel,
le directeur de l'aéroport de Nice. Quand je vais demander aux
banques de financer la construction d'un nouveau terminal, on me
répond que la rentabilité est insuffisante. » Un changement de
régime sous condition D'où l'idée, défendue de longue date
par l'UAF, de passer du système de la « caisse unique » à la
« caisse aménagée », comme à Roissy-CDG, Orly et Nice, où une partie
seulement des recettes commerciales va au financement des services
aux compagnies aériennes. Le reste permettant de financer des
investissements et de servir des dividendes aux actionnaires.
C'est donc ce qui pourra se faire à compter de 2024. Avec toutefois
une condition préalable. Comme l'a précisé le ministre, le passage à
la caisse aménagée, ne sera autorisé qu'après la signature d'un
contrat de régulation économique (CRE) entre l'aéroport et les
compagnies. Ce qui suppose de parvenir à un accord sur l'évolution
des tarifs et des investissements, ainsi que sur la répartition des
recettes incluses dans le périmètre régulé, pour une période d'au
moins cinq ans, voire plus. Clément Beaune s'est voulu
rassurant, en affirmant que la procédure administrative
d'élaboration des CRE, à la fois longue et complexe, serait
simplifiée. Mais outre la nécessité de s'entendre avec les
compagnies sur le montant des dépenses et les recettes, une
prévision pluriannuelle fiable nécessite aussi une stabilité
fiscale. Dans ce domaine, le gouvernement a plutôt jeté le
trouble, en sortant du chapeau une nouvelle taxe sur les
infrastructures de transports, destinée à financer la SNCF, qui
représenterait, selon le président de l'UAF, Thomas Juin, une
augmentation de 50 % de la fiscalité des grands aéroports en 2024.
D'autres questions restent encore
sans réponse, comme le financement des contrôles de sûreté,
théoriquement du ressort des missions régaliennes de l'État, mais
qui sont supportées par une taxe sur le prix de billet.
Durant la pandémie, le gouvernement a reporté, faute de passagers,
le paiement de cette taxe, qui représente aujourd'hui une dette de
700 millions d'euros pour les aéroports français, à laquelle
s'ajoute un déficit de 300 millions d'euros pour 2023. Incapables de
rembourser tout en supportant le coût des contrôles actuels, les
aéroports demandent à l'État d'effacer sa créance. Sans réponse
claire jusqu'à présent.
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Le ministre néerlandais M. Jetten plaide en faveur d'une taxe sur le kérosène lors du sommet sur le climat à Dubaï
(source ANP, traduit avec Deepl) 30 novembre - Le ministre
néerlandais sortant Rob Jetten (Climat et énergie) profite du sommet
sur le climat à Dubaï pour réduire les " avantages fiscaux " sur
l'utilisation du pétrole et du gaz, comme l'exonération fiscale du
kérosène. C'est ce qu'il a déclaré lors d'un entretien avec
l'AD. Lors de ce sommet, qui débute aujourd'hui, M. Jetten a
lancé un groupe de pays qui souhaite se débarrasser du pétrole et du
gaz. Avec "sa" coalition, Jetten veut notamment faire une percée
dans les secteurs de l'aviation et du transport maritime. À
l'échelle mondiale, il faut mettre fin à l'exonération fiscale dont
bénéficient actuellement le kérosène et le mazout. Les
grands consommateurs de gaz devront également renoncer
progressivement à l'exonération de la taxe sur la consommation
d'énergie, déclare le ministre D66. "Les subventions aux énergies
fossiles n'ont pas leur place dans une économie propre", a-t-il
déclaré. (...)
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Lufthansa Technik restera la propriété exclusive de Lufthansa
(source Reuters) 30 novembre - Lufthansa va rester
l'unique actionnaire de son activité de maintenance aéronautique
Lufthansa Technik après plus d'un an de délibérations sur
un éventuel désinvestissement, a annoncé jeudi le groupe aérien
allemand.
Dans le cadre de la publication du programme de
croissance Ambition 2030 de sa filiale, le directoire de Lufthansa a
annoncé qu'il avait décidé de ne pas poursuivre son projet de vente
d'une participation minoritaire dans Lufthansa Technik.
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Air Corsica : Comment repenser le modèle actuel ?
(source France Bleu) 1er décembre - Air Corsica a remporté ce
jeudi 30 novembre le marché du bord à bord. Sans surprise,
l'Assemblée de Corse a voté comme un seul homme en faveur de la
compagnie régionale pour qu'elle assure les rotations entre la
Corse, Marseille et Nice jusqu'en 2027. Dans son rapport, présenté
en début d'après-midi, la Conseillère exécutive en charge des
transports, Flora Mattei, s'est longuement exprimée sur les raisons
qui ont amené la majorité à se prononcer pour Air Corsica plutôt que
pour Volotea, autre compagnie en lice dans cette délégation de
service public aérienne. C'est rare qu'un sujet fasse autant
l'unanimité, le soutien ferme à Air Corsica a mis tout le monde
d'accord mais les élus d'opposition ont insisté sur la nécessité,
pour l'exécutif en place, de repenser le modèle actuel.
Marie-Hélène Casanova-Servas, la présidente du Conseil de
surveillance d’Air Corsica, le concède également. « Il est vrai et,
encore une fois, dans le strict respect de la procédure qui régit
l’appel d’offre, qu’il faut repenser le modèle puisque tous les
quatre ans il y a cette épée de Damoclès, mais ça nous n’y pouvons
rien, c’est la loi, c’est l’Europe, elles s’imposent à nous. Nous
savons que tous les quatre ans, nous devons revenir et candidater »
explique-t-elle.
« Pour les lignes de Paris de cette prochaine DSP,
on ne sait pas ce qu'il en sera et c'est la raison pour laquelle il
faut repenser le modèle. Moi je ne dis pas qu'il faut changer de
modèle puisqu’Air Corsica démontre depuis plus de 30 ans que son
cœur de métier, c'est le service public et qu’elle l'exerce avec
fierté et -je le dis- parfaitement bien, mais aujourd'hui, ça ne
suffira plus, peut-être en 2027, donc demain alors c'est la raison
pour laquelle il faut peut-être se diversifier un peu et développer
davantage une dimension européenne. Ce qui correspond à la volonté
de l'actionnaire majoritaire qui demande de placer la Corse au
centre de l'Europe. Je pense que nous avons toutes les cartes en
main. À nous d'être inventifs et de le faire. Mais j'ai une entière
confiance dans le personnel de la compagnie que je remercie encore
et je sais que tous ensemble nous y arriverons ».
Parmi les pistes
évoquées par Marie-Hélène Casanova-Servas, la possibilité de
« s'adosser par exemple à d'autres compagnies nationales », ce
permettrait, dit-elle, « un partage de code et qui permettrait
également de travailler avec ces compagnies-là pour aller se poser
dans des hubs pour que les Corses puissent se déplacer de point à
point et de manière également aussi à faire connaître la Corse pour
d'autres régions qui aujourd'hui ne sont pas très bien desservies et
pour d'autres personnes qui rencontrent des difficultés pour venir
avec quelquefois des heures et des journées de voyage ». Et
d’ajouter que charge à l'équipe commerciale de la compagnie
régionale de « proposer ce que nous pourrions faire aussi en accord
justement avec l'Agence de tourisme de la Corse. Et en coordonnant
et en conjuguant tous ces éléments, je n'ai aucun doute, pour la
suite et nous y arriverons » indique la présidente du Conseil de
surveillance d’Air Corsica.
Autre question mise en perspective
lors des échanges autour de l’attribution des lots de bord à bord à
Air Corsica, celle relative aux ressources humaines. Core in Fronte
a proposé notamment "la création d'un espace public qui reprendrait
les salariés d'Air France", salariés qui ont par ailleurs manifesté
de vives inquiétudes autour de cette DSP. « Pour l'instant,
je ne vais pas me prononcer sur ce qui sera fait dans trois mois.
Ce
que je sais, c'est que lorsque nous parlons des enjeux sociaux, il
est évident que nous pensons aux salariés et aux familles. Air Corsica, c’est 700, mais nous pensons également aux 300 salariés
d'Air France, 300 familles corses, ça fait donc 1.000 familles en
tout » poursuit Marie-Hélène Casanova-Servas.
À noter que
pour les liaisons de et vers Paris-Orly, pour lesquelles le
groupement Air Corsica/Air France est candidat face à Volotea, un
nouveau rapport sera présenté fin décembre à l'Assemblée de Corse
pour prolonger la délégation en cours jusqu'au 24 mars, au maximum ;
date limite d'attribution totale de cette future DSP.
Dans un communiqué,
Volotea, candidate à la
délégation de service public pour l'exploitation de services aériens
réguliers entre les aéroports corses et le continent, a indiqué
qu'elle "prenait acte" de la décision de l'Assemblée de Corse "dans
l’attente de sa notification officielle". La compagnie catalane
précise également qu'elle poursuivra "les négociations concernant
les lignes en lien avec l'aéroport de Paris-Orly". Volotea a par
ailleurs souhaité rappeler que "ces dix dernières années la
compagnie a joué un rôle déterminant dans l'expansion de la
connectivité de la Corse. Elle a lancé plus de 40 nouvelles liaisons
et transporté près de 6,5 millions de passagers vers et depuis
l'île, elle a accompli cela sans faire appel à des financements
publics. Volotea est fermement convaincue que son expérience sur
l'île, la qualité de ses services et son modèle économique en font
un partenaire solide pour l'avenir du transport aérien en Corse",
conclut le communiqué.
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Spécial Aviation durable
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COP28 : 60 présidents de grandes entreprises françaises appellent à accélérer la transition écologique
(source tribune collective) 26 novembre - La COP28 va s'ouvrir,
les travaux préparatoires confirment la diversité des trajectoires
nationales de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de
transition écologique. L'Europe et la France ont pris des
engagements ambitieux, parmi les plus ambitieux de la planète. Ils
consistent, en ligne avec l'accord de Paris et celui de
Kunming-Montréal, à atteindre la neutralité carbone et à restaurer
la biodiversité en 2050 sans peser davantage sur les ressources du
reste du monde, à faire notre part pour préserver les conditions
d'habitabilité de notre planète. Les scientifiques,
ainsi que le Haut Conseil pour le climat, indiquent que nous ne
sommes pas sur une trajectoire d'émissions compatible avec ces
engagements. Il est indispensable d'accélérer encore les
investissements de transition, déjà considérables, faits par les
pouvoirs publics, les Français et nos entreprises pour réduire nos
émissions, changer d'énergie et investir rapidement dans un modèle
de production et consommation décarboné, nous adapter, former les
acteurs. Ce sera le sujet de l'étude ÉTÉ 2030 de
l'association Entreprises pour l'Environnement qui sera publiée en
décembre avec des priorités pour 2030. Nous devons aussi intégrer
les efforts d'adaptation au changement climatique et de régénération
de la nature à celui de la réduction de nos émissions.
Nous avons déjà prouvé ensemble l'an dernier qu'une sobriété
est possible. Le plan collectif de l'hiver 2022 a permis
d'économiser 12 % de gaz et d'électricité combinés. Nous devons
maintenant investir davantage pour renforcer et inscrire ces
économies d'énergie dans la durée. Nous pensons possible de
construire ensemble une nouvelle prospérité compatible avec les
limites de notre planète ; nous proposons de la fonder sur des
innovations et des investissements qui développent la circularité,
cette sobriété structurelle, et une nouvelle relation au vivant.
Nous croyons qu'elle sera créatrice d'emplois, riche de sens, source
de santé et de mieux-vivre. C'est pourquoi nous lançons cet
appel commun. Cette transformation se fera avec tous : acteurs
économiques (nous avons des solutions et une capacité d'innovation,
d'entraînement, de financement et d'actions collectives) ; pouvoirs
publics, car la transition exige un accompagnement par des cadres et
dispositifs clairs et une équité de l'effort ; citoyens et
habitants, consommateurs, élus, dirigeants, collaborateurs ou
actionnaires... Nous pouvons tous choisir de jouer un rôle actif et
d'adopter les nouveaux modes de vie proposés.
Nous appelons à avancer tous concrètement sur deux priorités. La
première est de tous réallouer nos dépenses et notre temps,
réinventer et réinvestir dans nos outils de production, de
distribution et de services, nos logements, nos transports, nos
modes de consommation pour décarboner, limiter les déchets,
recycler, régénérer la nature. Une économie de long terme en
énergie, en matériaux, en sols est indispensable pour réduire les
pressions sur la planète et nos vulnérabilités. Nous croyons
possible de combiner accroissement du bien-être et allègement de
notre empreinte matérielle. Nous devrions mieux vivre, dans une
nouvelle prospérité économique, si nous décidons ensemble de
consommer autrement : une alimentation et un environnement meilleurs
pour notre santé, des logements confortables et des services
accessibles. L'autre priorité est de réinventer ensemble
notre modèle de société : nos entreprises s'activent et investissent
pour renforcer nos impacts positifs et limiter nos impacts négatifs.
Au-delà, des règles de vie collective sont nécessaires pour gérer
durablement et équitablement la rareté des ressources, accompagner
les plus vulnérables dans cette transformation qui les protègera et
renforcer notre résilience pour anticiper les crises de toute
nature. Pour que les Français adhèrent à cette dynamique de
transformation, il est aussi nécessaire qu'elle soit perçue comme
conduisant à plus d'équité. L'adhésion de la majorité à
cette transformation est une condition de son succès. Nous y
adhérons nous-mêmes. Nous sommes convaincus qu'elle constitue une
voie réaliste de prospérité, de santé et de mieux-vivre. L'enjeu en
vaut la peine : il y a urgence, et il y a besoin de tous et de
toutes les solutions pour relever un défi inédit dans l'histoire de
l'humanité. Nous sommes mobilisés et à votre écoute, montrons
ensemble que c'est possible.
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Le secteur européen de l'aviation et l'IATA se réjouissent de l'adoption de l'objectif intermédiaire de décarbonation
(source Air & Cosmos) 24 novembre - Dans le cadre de la troisième
"Conférence sur les carburants d'aviation alternatifs" (CAAF/3)
réunie récemment à Dubaï, les États membres de l'OACI (Organisation
de l'Aviation Civile Internationale) ont adopté une résolution
imposant que les carburants d'aviation émettent 5% de moins que les
carburants fossiles à l'horizon 2030. Cette étape intermédiaire est
nécessaire pour atteindre le "LTAG" (Long Term Aspirational Goal")
adopté durant la dernière Assemblée Générale de l'OACI et qui vise
l'objectif de 2050 pour que le secteur de l'aviation internationale
atteigne le "0% émissions" par différent moyens. Suite à cette adoption, les cinq associations
principales européennes représentant les compagnies aériennes, les
aéroports et les fournisseurs de services pour la navigation
aérienne et l'industrie aéronautique se sont réjouies, en saluant
une étape importante. Il s'agit des associations A4E (Airlines For
Europe), ACI Europe (la branche européenne du Conseil international
des Aéroports), ASD (Association européenne des industries de
l'Aérospatial, la Sécurité et de Défense), CANSO Europe
(Organisation des Services de la Navigation aérienne civile), ERA
(Association des compagnies régionales européennes). Les
conclusions de la CAAF/3 ont aussi été saluées par l'IATA
(Association internationale de Transport Aérien). "Les gouvernements
ont compris le rôle critique des SAF pour l'atteinte de l'objectif
d'élimination des émissions nettes de l'aviation d'ici 2050. Les
résultats de la CAAF/3 ajoutent une vision ambitieuse pour un
horizon plus rapproché de 2030", a déclaré Willie Walsh, directeur
général de l'IATA. "Il n'y pas de temps à perdre. L'IATA attend
maintenant des gouvernements qu'ils mettent en place les politiques
les plus fortes possibles pour libérer le plein potentiel d'un
marché mondial des SAF, avec une augmentation exponentielle de la
production", a-t-il ajouté.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,482 euros en clôture lundi
4 décembre. Elle est en hausse cette semaine de
+4,34%.
En
quatre semaines, le cours de l'action Air France-KLM a monté de plus
de 9%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 18,16 euros (elle était à 15,0 euros début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 11,0 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -6$ à 111$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
stable à 79$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
>
Air France-KLM, l'opération d'actionnariat salarié
se termine
Air France-KLM a lancé 'Partners for
the future', Il s'agit d'une opération d'actionnariat salarié proposée à environ
75.000 salariés éligibles dans 20 pays, pour renforcer le lien entre
le groupe et ses collaborateurs.
Environ 95% des effectifs du
transporteur aérien avaient la possibilité d'y participer. Les
actions proposées étaient émises dans le cadre d'une augmentation de
capital, portant sur un maximum de 3% du capital social d'Air
France-KLM.
Le prix de souscription a été fixé à 8,06 euros.
La période de souscription s'est terminée le vendredi 24
novembre et l'augmentation de capital aura lieu le 21 décembre 2023.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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