N°943, 18 décembre 2023
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM se redonne des objectifs de rentabilité élevés
(source Les Échos) 14 décembre - Air France-KLM ne va pas se
reposer sur ses lauriers, ces prochaines années. Après avoir pédalé
dur pour éponger ses pertes et revenir dans le vert, le groupe
ambitionne d'améliorer significativement sa rentabilité d'ici à
2028, en générant 2 milliards d'euros de bénéfices additionnels
d'ici à 2028. C'est l'objectif du nouveau plan stratégique à cinq
ans, dévoilé dans ses grandes lignes ce jeudi, à l'occasion d'une
journée investisseurs. Air France-KLM prévoit précisément de
porter sa marge d'exploitation de 7 % à 8 % sur la période
2024-2026, contre environ 4 % en 2019, et à plus de 8 % entre 2026
et 2028. Ce qui représenterait, en moyenne, quelque 400 millions
d'euros de bénéfices supplémentaires par an. Et ce, tout en
poursuivant le renouvellement de sa flotte, l'expansion de sa
filiale low-cost Transavia, une croissance de son offre de 4 % à 5 %
par an et la réduction de son empreinte carbone.
Le précédent plan lancé par
Benjamin Smith en 2019, visait déjà un quasi-doublement de la
rentabilité d'Air France-KLM d'ici à 2024, avec une marge
d'exploitation qui devait atteindre 7 % ou 8 % en 2024. Ce qui
supposait déjà d'augmenter le bénéfice d'exploitation de 1,350
milliard d'euros de 2019 à 2024, dont 900 millions rien que pour Air
France. « Malgré de forts vents contraires,
ces engagements
ont été tenus », s'est félicité Ben Smith. Après avoir renoué avec
les bénéfices en 2022, Air France-KLM affichait une marge
opérationnelle de 7,8 % sur les neuf premiers mois de l'année. Le
groupe devrait terminer l'exercice 2023 avec un résultat
d'exploitation d'environ 2 milliards d'euros, selon les estimations
des analystes, pour un chiffre d'affaires de plus de 30 milliards.
Une progression
spectaculaire, générée principalement par une optimisation de la
flotte et du réseau, une meilleure productivité couplée à des
réductions d'effectifs, la résorption des pertes du réseau
domestique et du cargo… Sans oublier l'absence de grève majeure.
Ajoutées au soutien massif de l'État pendant le Covid et au rebond
spectaculaire du trafic et des prix, ces améliorations structurelles
ont permis à Air France-KLM de dégager de meilleurs résultats que
Lufthansa et IAG en 2022. Mais en 2023, IAG et Lufthansa ont
comblé leur retard et sont tout deux repassés devant Air France-KLM
en termes de rentabilité. Sur les 9 premiers mois de l'année, IAG
dégageait 13,5 % de marge et le groupe Lufthansa, 8,5 %. D'où la
nécessité pour Air France-KLM de poursuivre ses efforts, pour ne pas
se laisser distancer. Le nouveau plan stratégique reprend donc les mêmes
ingrédients, en poursuivant ce qui a été commencé. À commencer par
les réductions de coûts et les gains de productivité. À elle seule,
la modernisation de la flotte, avec 178 avions en commande, devrait
générer 430 millions d'euros de bénéfice d'exploitation additionnel
à l'horizon 2028, grâce à une réduction des coûts de 10 % à 15 %.
Air France-KLM investira 3 à 3,8 milliards d'euros par an dans
l'achat d'avions de 2024 à 2028, l'objectif étant d'avoir 81 %
d'avions de dernière génération en 2030, contre 21 % en 2023 et 5 %
en 2019. Ajouté à 10 % de carburant d'aviation durable en 2030, Air
France-KLM espère ainsi réduire ses émissions de CO2 par passager de
30 % d'ici à 2030, comparé à 2019. Le
transfert des créneaux d'Orly à Transavia devrait permettre de
résorber le dernier foyer de pertes sur le réseau domestique, estimé
à 80 millions d'euros par an. L'expansion de Transavia, qui devrait croître de 6 % par an contre 4 % pour Air France,
devrait générer à
elle seule, 400 millions d'euros de bénéfices supplémentaires par
an, d'ici à 2028. « Nous transformons une source de pertes - Orly -
en atout », a souligné Ben Smith. Comparé au précédent, le
nouveau plan met toutefois davantage l'accent sur les opérations de
croissance externe, comme l'acquisition en cours de 19 % de SAS.
« Un gain important pour Air France-KLM et l'alliance Skyteam », a
estimé Ben Smith. Air France-KLM veut aussi développer davantage ses
activités annexes, dans le cargo, avec CMA-CGM, dans la maintenance,
ainsi que par la valorisation de sa base de clients fidèles membres
du programme Flying Blue, qui générerait déjà un milliard d'euros
par an de recettes incrémentales. Tout cela sera-t-il
suffisant pour séduire les investisseurs et financer quelque 15
milliards d'euros d'investissements et de nouvelles acquisitions ?
Ce soir, la réponse de la Bourse était plutôt positive, avec un
titre AF en hausse de près de 9 % à la clôture. Néanmoins,
certains
concurrents d'Air France-KLM offrent des perspectives plus
alléchantes aux investisseurs. Le groupe IAG vise pour sa part 12 %
à 15 % et Lufthansa, 8 % dès 2024.
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Air France-KLM confirme son engagement de 10% de carburants durables en 2030
(source AOF) 13 décembre - En 2023, les compagnies du Groupe Air
France-KLM auront incorporé environ 80.000 tonnes de SAF (carburants
d’aviation durables) soit "près du double du volume incorporé en
2022", faisant du groupe "le premier utilisateur mondial de SAF pour
la deuxième année consécutive". Tout au long de l'année, le groupe a
poursuivi son travail de "sécurisation de volumes futurs" de SAF, en
vue d'atteindre son objectif d'incorporer d’au moins 10 % de SAF
d'ici 2030. Air France-KLM a signé des contrats d'approvisionnement
et des protocoles d’accords (MoU) avec des producteurs de SAF du
monde entier. Air France-KLM a également investi directement
dans des unités de production, confirmant son engagement à soutenir
l'émergence d'une filière de carburant d'aviation durable en Europe
et dans le monde.
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Les compagnies aériennes africaines pourront-elles voler normalement en 2024 ?
((source Jeune Afrique) 12 décembre - C’est un pavé dans la mare
qu’a lancé Kenya Airways, le 8 décembre : à l’approche de la période
des fêtes de fin d’année, traditionnellement chargée pour les
transporteurs, le pavillon kényan a indiqué qu’ « en raison des
difficultés rencontrées dans la chaîne d’approvisionnement mondiale
en pièces détachées », son programme de vol « pourrait connaître des
perturbations ». Et pour cause : cette pénurie engendre une
immobilisation des avions du groupe kényan pour maintenance. Cette
tension sur la chaîne d’approvisionnement ne concerne pas seulement
Kenya Airways mais toutes les compagnies. (...) Pour
IATA, cette situation « terrible » soulève à la fois les
problématiques d’accès aux pièces et de coût de ces dernières. La
question n’est pas nouvelle : « Le secteur s’est tendu dans les
années 2019-2020, et la situation n’a fait que s’aggraver dans le
contexte de reprise post-Covid », décrypte Jean Adadevi, consultant
chez Lufthansa Systems. Selon lui, les géants du secteur – notamment
Lufthansa Technik et Air France KLM Industries – sont confrontés à
des manques de personnels qui les poussent à revoir leurs cadences…
et à se concentrer sur les plus gros acteurs, ce que ne sont pas les
compagnies africaines. Olivier Andries, directeur général de Safran, premier fournisseur
mondial de pièces détachées avec General Electric, pointe également
des difficultés liées à l’approvisionnement en titane et en acier,
mais affirme avoir mis en place des protocoles pour augmenter la
production. Malgré tout, les chaînes d’approvisionnement vont rester
tendues « largement encore en 2024 », déclarait-il à l’AJPAE,
l’association française des journalistes de l’aéronautique et de
l’espace, en septembre. (...) Sur le continent, seul Ethiopian Airlines –
et, par
ricochet, Asky qui lui délègue la maintenance de ses avions –
sont
relativement épargnés, du fait des capacités locales de production
du transporteur éthiopien.
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IAG demande l'autorisation antitrust de l'UE pour l'acquisition d'Air Europa
(source Reuters) 11 décembre - IAG, qui possède British Airways
et Iberia, a déclaré qu'il était prêt à offrir un ensemble ambitieux
et large de mesures correctives pour répondre aux préoccupations de
la Commission européenne concernant l'opération, et qu'il
s'engageait à conclure la transaction le plus rapidement possible en
2024. "Nous avons notifié aujourd'hui à la Commission
européenne notre projet d'acquisition d'Air Europa. L'opération sera
bénéfique pour les consommateurs et l'économie espagnole au sens
large, et améliorera la compétitivité de Madrid par rapport à
d'autres plates-formes européennes", a déclaré Luis Gallego,
directeur général d'IAG, dans un communiqué. En février, IAG
a déclaré qu'elle avait accepté de payer 400 millions d'euros
(429,80 millions de dollars) à la société espagnole Globalia pour
les 80 % d'Air Europa qu'elle ne possédait pas encore.
IAG
va probablement sonder divers rivaux, européens ou non, pour voir
s'ils sont intéressés par les mesures correctives. Les fusions de
compagnies aériennes impliquent généralement l'abandon de créneaux
aéroportuaires pour répondre aux problèmes de concurrence, ainsi que
l'accès à des programmes de fidélisation.
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La privatisation de TAP Air Portugal risque de prendre du retard
(source AFP) 16 décembre - Lancé dans un processus de
privatisation de la compagnie TAP Air, le gouvernement portugais va
avoir du mal à tenir ses engagements. Le calendrier
initialement prévu pour la privatisation de la compagnie aérienne
publique TAP Air Portugal risque de prendre du retard en raison de
la crise politique au Portugal qui a conduit à la convocation de
législatives anticipées en mars, a indiqué vendredi le directeur
général de TAP Luis Rodrigues. La privatisation, lancée par
le gouvernement portugais en septembre, "est possible en 2024 mais
ce sera difficile (...) le calendrier semble compliqué", a estimé le
responsable de TAP en marge d'une rencontre avec la presse étrangère
au siège de la compagnie à Lisbonne. Le Portugal a plongé
dans la crise politique après la démission du Premier ministre
socialiste Antonio Costa, qui a vu son nom impliqué dans une affaire
de trafic d'influence, conduisant à la convocation d'élections
législatives anticipées le 10 mars prochain. "Nous n'aurons
pas de nouveau gouvernement avant fin avril ou mai" alors une
privatisation en 2024 "ce n'est pas impossible mais je ne parierai
pas là-dessus", a dit à l'AFP M. Rodrigues. (...)
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En lançant son tour-opérateur en France, EasyJet veut confirmer son redécollage
(source Challenges) 14 décembre - Chaque hiver, c’est le même
rituel anti-déprime : des milliers de Français se ruent sur Internet
pour réserver leur prochaine escapade au soleil. Cette année, ils
découvriront un nouveau tour-opérateur… EasyJet Holidays. Le 13
décembre, la compagnie aérienne low-cost a annoncé l’arrivée dans
l’Hexagone de son service de voyage tout compris. À la clé, des
packages avion + transfert + hôtel au départ de 16 aéroports
français vers 3.000 hébergements, à partir de 399 euros les sept
nuits. C’est le PDG d’EasyJet lui-même, Johan Lundgren, qui
a eu cette idée, peu après sa nomination fin 2017. Pas étonnant : il
venait du géant du tourisme TUI. « J’ai découvert qu’environ 20
millions de nos passagers annuels, soit un quart du total,
réservaient un hôtel en plus du vol, raconte le Suédois. C’est comme
si nous avions sur la table un tas d’argent que nous ignorions. »
D’où l’idée de lancer un tour-opérateur. Lancé en 2019 au
Royaume-Uni mais stoppé par la pandémie, c’est en 2022 que le
service est vraiment inauguré… et que le « tas d’argent » devient
palpable : le 28 novembre, les résultats annuels ont révélé qu’en un
an, EasyJet Holidays a généré 142 millions d’euros de profits. Soit
un quart du bénéfice annuel avant impôt de la compagnie aérienne, de
530 millions. Mieux : pour la première fois après trois ans de
pertes, EasyJet gagne à nouveau de l’argent, tandis que son chiffre
d’affaires bondit de 42 %, à 9,51 milliards d’euros.
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Turkish Airlines commande 220 Airbus fermes dont 70 A350
(source Journal de l'Aviation) 15 décembre - La première partie
de la commande géante de Turkish Airlines est tombée. Attendue
depuis le printemps, elle concerne la future flotte d'Airbus de la
compagnie. Elle s'est ainsi engagée de façon ferme sur l'acquisition
de 220 appareils de l'avionneur européen, répartis entre 70
appareils de la famille A350 et 150 A321neo. Dans le détail,
Turkish Airlines a signé une commande ferme pour 50 A350-900 (qui
viennent s'ajouter aux quatre commandés en juillet et aux dix
commandés en septembre), quinze A350-1000 et cinq A350F. À cela
s'ajoutent des droits d'achat assurés sur vingt A350-900 et cinq
A350F supplémentaires. La compagnie précise qu'elle a signé
en parallèle des accords avec Rolls-Royce pour la maintenance et la
fourniture de moteurs de rechange pour la flotte. L'accord
portant sur l'acquisition des A321neo s'accompagne lui aussi de
droit d'achat, sur une centaine d'appareils supplémentaires.
Ces contrats portent le carnet de commandes de Turkish Airlines
auprès d'Airbus à 504 appareils, dont 212 ont été livrés.
Ces Airbus permettront à Turkish Airlines d'augmenter sa flotte,
alors qu'elle vise à doubler ses capacités d'ici 2033 et dépasser
les 800 appareils en service. En avril, elle indiquait qu'elle
comptait commander 600 appareils, répartis entre 200 gros-porteurs
et 400 monocouloirs. D'autres contrats sont donc à venir et les
Boeing 737 MAX et 787 sont toujours en lice.
Spécial Aviation durable
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Moins de traînées de condensation durables en modifiant l'altitude des avions
(source DPA) 11 décembre - Les traînées de condensation durables
des avions peuvent souvent être évitées en modifiant légèrement
l'altitude de vol. C'est ce qu'ont démontré des collaborateurs du
Centre aérospatial allemand (DLR) à Koln et du Maastricht Upper Area
Control Centre (MUAC) d'Eurocontrol en réalisant une expérience
pendant la pandémie Corona. Il s'agit d'une étape importante pour
réduire considérablement l'impact climatique du trafic aérien à long
terme, ont fait savoir le DLR et le MUAC. Pour leurs
recherches, les chercheurs ont utilisé la situation pendant la
pandémie de 2021, lorsqu'il y avait moins de trafic aérien. Durant
cette période, ils ont étudié la formation de traînées de
condensation dans l'espace aérien supérieur au-dessus du nord-ouest
de l'Allemagne et des pays du Benelux. Selon le DLR, les
traînées de condensation se forment lorsque les moteurs d'avion
rejettent des particules de suie qui, à des altitudes typiques de
vol, agissent souvent comme des germes de condensation pour de
petites gouttes d'eau. Celles-ci se congèlent ensuite en cristaux de
glace, visibles dans le ciel sous forme de traînées de condensation
blanches. Selon les auteurs de l'étude, le fait que cela se produise
ou non, et dans quelle mesure, dépend entre autres de la température
et de l'humidité de l'air sur la route du vol. Lorsque les
prévisions météorologiques laissaient présager la présence de
traînées de condensation durables à l'altitude de vol habituelle,
l'itinéraire a été maintenu certains jours, tandis que d'autres
jours, une "procédure d'évitement" a été mise en œuvre.
Concrètement, l'altitude de vol des avions était alors modifiée
d'environ 660 mètres vers le haut ou vers le bas. Les
chercheurs ont utilisé des images satellites pour vérifier si des
traînées de condensation durables s'étaient formées ou non. Les vols
effectués les jours où le trafic aérien n'était pas perturbé ont
servi de référence. Le résultat a montré que les traînées de
condensation durables étaient effectivement moins fréquentes lorsque
l'altitude de vol était modifiée, rapporte l'équipe de Robert Sausen
de l'Institut de physique de l'atmosphère du DLR et de Rüdiger
Ehrmanntraut du MUAC dans la "Meteorologische Zeitschrift".
Toutefois, la modification des itinéraires de vol entraîne
généralement une augmentation des émissions de CO2. Les itinéraires
doivent donc être choisis de manière à réduire l'impact climatique
global du vol concerné, écrit le DLR. Il faut en outre garantir que
l'ensemble du trafic aérien puisse continuer à se dérouler en toute
sécurité
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Carburants d'aviation durables: nouvel appel à projets doté de 200 millions d'euros
(source AOF) 15 décembre - "Soutenir des projets de production
industrielle de carburants d’aviation durables en France". C’est
l’objectif du nouvel appel à projets lancé ce vendredi par les
ministres Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Roland
Lescure (Industrie), Clément Beaune (Transports), avec Bruno Bonnell,
secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030.
Doté d’une enveloppe prévisionnelle pouvant aller jusqu’à 200
millions d'euros, ce dispositif fait suite à l’annonce du président
de la République au Salon du Bourget en juin 2023. Emmanuel
Macron a alors promis le soutien de l'État pour le développement
d'une filière nationale capable de produire 500.000 tonnes par an à
l'horizon 2030. Selon l'exécutif, l'objectif est de
"permettre au secteur aérien d'atteindre ses objectifs de réduction
des émissions de gaz à effet de serre et de décarbonation en 2050",
tout en préservant l'indépendance énergétique du pays et en créant
des emplois dans les territoires en lien avec nos filières agricoles
et de déchets. Les carburants durables, biocarburants issus
de biomasse ou carburants de synthèse (e-fuels), peuvent permettre
des gains d'émissions de gaz à effets de serre de 70% à 95% sur
l'ensemble de leur cycle de vie par rapport au kérosène fossile.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 13,35 euros en clôture lundi
18 décembre. Elle est en hausse cette semaine de
+9,27%.
Depuis début novembre, le cours de l'action Air France-KLM a monté de plus
de 22%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 17,19 euros (elle était à 15,0 euros début janvier). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse de +2$ à 107$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de +1$ à 77$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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