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				 N°952, 19 février 2024
				 		
				
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				Éditorial 
		
		
		
				
				
				
		
				
				
				 La Revue de Presse du lundi 
				
	
		
				
		
				
				
				>  
				
				Bruxelles durcit sa doctrine et menace le mariage entre Lufthansa et ITA 
				
				(source Le Figaro) 19 février 2024 - En Europe, de grandes 
				opérations de consolidation dans le transport aérien sont en 
				préparation. Mais pourront-elles seulement arriver à leur 
				terme ? Alors que les prix des billets ont explosé, 
				les agences 
				de voyages, les voyagistes et les aéroports ont tiré l’alarme, 
				affirmant que « les opérations en cours impliquant ITA, Air 
				Europa, Sas et TAP amèneront les cinq plus grands groupes (Lufthansa, Air France-KLM, IAG, Ryanair et easyJet) 
				à contrôler 
				73,5 % du marché contre 47 % il y a près de vingt ans. Cela 
				limitera considérablement la concurrence sur des milliers de 
				liaisons aériennes. »     Cet avertissement est lancé à un 
				moment bien choisi, celui où la Direction générale de la 
				concurrence de la Commission européenne, qui étudie plusieurs 
				dossiers, est en train de durcir ses exigences. Et ce non 
				seulement sur les grosses opérations, comme sur le rachat d’Air 
				Europa par IAG, mais aussi sur les plus petites, comme sur la 
				reprise de l’Italien ITA par Lufthansa, à 41 % dans un premier 
				temps, avant de monter d’ici deux ans à 100 %. Et pour cette 
				opération, malgré les propositions de la compagnie allemande de 
				libérer des créneaux de décollage et d’atterrissage (ou 
				« slots »), l’Union européenne (UE) a jugé nécessaire d’ouvrir 
				une enquête approfondie.    La compagnie italienne ITA 
				(créée en 2020 après la disparition d’Alitalia) est un petit 
				opérateur, avec 20 % des vols intérieurs de la péninsule en 
				2022, mais seulement 3,5 % des vols intra-européens et 7,1 % des 
				vols internationaux au départ de l’Italie. Il fait face à 
				l’écrasante domination de Ryanair, qui contrôle 50 % des vols 
				intérieurs (78 % pour toutes les low-cost), et 37,5 % des vols 
				de l’Italie avec l’Europe. « Dans aucun autre pays européen, le 
				transporteur national historique ne détient une part de marché 
				aussi faible et la plus grande compagnie à bas prix une part de 
				marché aussi élevée », fait remarquer Ugo Arrigo, 
				ex-administrateur d’ITA. Il s’étonne même de l’ouverture d’une 
				enquête de phase 2 sur le rapprochement avec Lufthansa.    
				Mais Bruxelles ne raisonne pas en segment de marché, mais ligne 
				à ligne. Sur l’Europe centrale, elle pointe la constitution de 
				monopoles sachant que le groupe Lufthansa plus ITA contrôlerait 
				66 % des « slots » de Linate, l’aéroport le plus proche de 
				Milan. En particulier sur les liaisons Linate-Francfort-Bruxelles, 
				mais aussi à partir de Fiumicino pour les lignes Rome-Francfort, 
				Rome-Munich et Rome-Zurich. Lufthansa avait bien proposé de 
				libérer des créneaux à Linate. Mais considérant que « la seule 
				libération des “slots” ne suffit plus », Bruxelles demande que 
				Lufthansa renonce à certaines liaisons. Dans les vols 
				intercontinentaux, l’UE considère que « l’opération pourrait 
				réduire la concurrence sur certaines liaisons entre l’Italie et 
				les États-Unis, le Canada, le Japon et l’Inde, en raison de la 
				forte concurrence entre ITA, Lufthansa ou les partenaires de 
				l’entreprise commune de Lufthansa ». United Airlines et Air 
				Canada sont partenaires de la compagnie allemande au sein de la 
				coentreprise A++.    « La Commission européenne élargit 
				son champ d’analyse, affirme Leonard Berberi, spécialiste de 
				l’aérien du Corriere della Sera. Elle prend aussi en compte les 
				routes avec escales et dont l’écart de temps ne dépasse pas 2 à 
				3 heures pour une même destination. Et elle ne s’en tient pas 
				aux lignes du nouveau groupe mais intègre les compagnies qui 
				font partie des alliances. » C’est au sein de ces alliances et 
				joint-ventures que les transporteurs se mettent d’accord sur les 
				prix, itinéraires, fréquences, horaires, et partagent les 
				revenus. Ainsi, par exemple, sur Rome- New York, ITA et A++ 
				détiendraient 54 % de l’offre de sièges en 2024.  
				  
				Mais le changement d’approche le plus 
				radical de l’UE est ailleurs. Elle demande que les repreneurs 
				des « slots » libérés soient aidés logistiquement par 
				Lufthansa-ITA pendant 3 à 5 ans, le temps que le repreneur 
				trouve son équilibre financier. C’est ce qu’elle a déjà fait 
				pour donner son feu vert à l’opération Korean Air-Asiana le 13 
				février, sur son activité cargo. Cette fois encore, selon 
				Leonard Berberi, elle demande à ITA de signer des accords de 
				partage de code avec le repreneur de ses lignes, quel qu’il 
				soit, mais aussi de lui fournir, à ses frais, des services de 
				manutention, à raison de 20 à 25 euros par client embarqué, de 
				lui permettre d’adhérer au programme de fidélité, d’accueillir 
				ses clients dans les lounges d’ITA. Alors qu’ITA n’a pas de 
				société de maintenance, la Commission demande que Lufthansa cède 
				des parts de Technik, sa très profitable société de maintenance 
				d’avions. « Elle considère que la reprise d’ITA à qui elle 
				fournira les services de maintenance procurera un avantage 
				anticoncurrentiel à Lufthansa », explique Leonard Berberi. En 
				clair, La Commission s’en prend aux synergies même, au cœur des 
				opérations de consolidation. Inadmissible pour Lufthansa.  
				  Autant de demandes qui suscitent beaucoup d’agacement, pour 
				ne pas dire d’incompréhension, côté italien où l’on sait qu’ITA 
				est une compagnie trop petite pour rester indépendante. 
				L’alliance avec Lufthansa est la seule qui lui assure un avenir. 
				« Compte tenu de la taille d’ITA, les demandes de l’Union 
				européenne paraissent excessives, pour ne pas dire 
				invraisemblables », explique Andrea Giuricin, consultant dans le 
				transport aérien. Onze syndicats d’ITA et de Lufthansa ont même 
				écrit à Margrethe Vestager, pour défendre le rapprochement. « Si 
				l’Union arrive à la conclusion que la consolidation n’est pas 
				possible pour des raisons de manque de concurrence dans les hubs 
				européens, analyse Ugo Arrigo, alors ITA ne pourra se rapprocher 
				d’aucune compagnie et aucun transporteur ne pourra fusionner à 
				l’avenir avec ceux qui dominent leurs hubs. Car, en vertu des 
				“droits de grand-père” qui ont permis aux transporteurs 
				dominants de conserver leurs “slots”, la concurrence est de 
				facto très réduite dans tous les hubs européens. » 
				
				
							 
				
				>  
				
				Schiphol dit mettre tout en œuvre pour disposer de suffisamment de personnel cet été 
				
				(source Belga) 16 février 2024 - Selon Robert Carsouw, 
				directeur financier de Schiphol Group, l'entreprise qui exploite 
				les lieux, de nombreux agents de sécurité ont été embauchés 
				récemment pour éviter le chaos de l'été 2022. À l'époque, de 
				longues files d'attente s'étaient formées à l'aéroport en raison 
				d'un manque de personnel de sécurité.   L'été dernier 
				s'est, lui, déroulé de manière plus fluide. Les voyageurs 
				étaient en effet mieux préparés, par exemple en préparant leurs 
				bagages à main de manière plus efficace. Au final, 95% des 
				passagers en partance ont ainsi passé les contrôles de sécurité 
				en moins de huit minutes. Et, sur l'ensemble de l'année, 93% des 
				passagers ont mis moins de 10 minutes pour ce faire, indique 
				Schiphol dans ses résultats annuels. Le temps d'attente moyen 
				était de trois minutes l'année dernière.   
				Le nombre de 
				départs au sein du personnel de sécurité est actuellement 
				légèrement supérieur à celui des arrivées, a situé vendredi Ruud Sondag, le patron de Schiphol, qui quittera ses fonctions à la 
				fin du mois. Mais, pour combler ce déficit, l'aéroport recrute 
				donc de nouveaux collaborateurs et, dans cet objectif, tente 
				d'améliorer les conditions de travail. Les agents de sécurité 
				ont également droit à une indemnité supplémentaire cette année. 
				Celle-ci s'élèvera à 1,40 euro de l'heure jusqu'en septembre, 
				puis à 70 centimes de l'heure les mois suivants.   
				Schiphol a embauché près de 2.000 nouveaux agents de sécurité 
				l'année dernière. 
				
				
							 
				
				>  
				
				DSP aérienne : les raisons du choix Air France et Air Corsica pour les lignes Paris-Corse par le Conseil exécutif 
				
				(source France Télévisions) 15 février 2024 - L'incertitude a 
				plané plusieurs mois durant, mais le conseil exécutif de Corse a 
				désormais fait son choix : le groupement Air Corsica et Air 
				France devraient continuer d'assurer l'ensemble des liaisons de 
				service public entre la Corse et l'aéroport de Paris-Orly. 
				  
				Leur offre a ainsi été jugée plus satisfaisante que celle portée 
				par la société Volotea, qui avait candidaté pour la première 
				fois pour remporter le marché des lignes Bastia - Paris Orly et 
				Ajaccio - Paris Orly. (...)  Dans un rapport encore confidentiel, mais que 
				France 3 Corse ViaStella a pu consulter, le conseil exécutif de 
				Corse détaille les raisons de cette proposition.   
				Les deux candidatures étaient ainsi étudiées sous 
				le prisme de trois critères, dévoile le rapport : le montant de 
				la compensation financière sollicitée (c’est-à-dire le versement 
				par les autorités publiques aux concessionnaires de 
				compensations permettant d’assurer l’équilibre financier du 
				contrat, dès lors que le coût du service ne repose pas 
				uniquement sur les usagers) ; la qualité du service ; et la 
				robustesse financière et juridique de l'offre.   Pour 
				chacun de ces points, une note, allant d'un (très insuffisant) à 
				six (très satisfaisant, des engagements au-delà des attentes) 
				était attribuée.   Pour le premier critère, celui de la 
				compensation financière, c'est la compagnie espagnole Volotea 
				qui remporte la meilleure notation. Ses offres sont jugées 
				satisfaisantes (5), contre correctes (4) pour le groupement Air 
				Corsica - Air France.   Pour la liaison Ajaccio - Paris 
				Orly, Volotea proposait ainsi une compensation financière à 
				hauteur de 19,7 millions d'euros annuellement, (73,9 millions 
				d'euros sur les quatre années de la DSP). Un montant 13% 
				moins 
				élevé que celui demandé par le groupement Air Corsica - Air 
				France, de 22,3 millions d'euros annuellement (83,8 millions 
				d'euros au total, soit 9,9 millions d'euros supplémentaires). 
				  Pour la liaison Bastia - Paris Orly, Volotea proposait une 
				compensation financière à hauteur de 22,7 millions d'euros 
				annuellement, (85,3 millions d'euros sur les quatre années de la 
				DSP). Un montant 12,4% moins élevé que celui demandé par le 
				groupement Air Corsica - Air France, de 25,6 millions d'euros 
				annuellement (95,9 millions d'euros au total, soit 10,6 millions 
				d'euros supplémentaires).   Un avantage que ne conserve 
				pas la compagnie espagnole au regard des deux autres critères : 
				sa qualité de service est jugée correcte (4) contre 
				satisfaisante pour le groupement Air Corsica - Air France (5). 
				Enfin, la robustesse financière et juridique du dossier est 
				jugée correcte pour Volotea (4) contre très satisfaisante pour 
				le groupement (6).   Une note globale en faveur, donc, 
				d'Air Corsica et d'Air France, qui incite le conseil exécutif de 
				Corse à proposer l'attribution des conventions de DSP au 
				groupement. (...)  À 
				noter que pour les liaisons Calvi - Paris Orly et Figari - Paris 
				Orly, - lignes sans concurrence - le groupement Air Corsica - 
				Air France a demandé des compensations financières de 9,7 
				millions d'euros et 7,4 millions d'euros par an, respectivement. (...) 
				Ce document du conseil exécutif de Corse aborde également la 
				question du tarif résident. Une "nécessité" défendue par la CdC, 
				est-il indiqué, qui a été entendue par la Commission européenne 
				en vue de l'instruction du dossier DSP Corse 2024-2027.   
				Les tarifs résident pour les quatre années de ces diverses 
				liaisons sont établis à 111,6 euros TTC l'aller-retour entre la 
				Corse et Marseille, 109,4 euros TTC l'aller-retour entre la 
				Corse et Nice, et 215 euros TTC l'aller-retour entre la Corse et 
				Paris. (...) 
				
				
							 
				
				>  
				
				Volotea condamné à une lourde amende : le personnel naviguait trop 
				
				(source Capital) 15 février 2024 - Le ciel s’assombrit 
				au-dessus de Volotea. La compagnie low-cost espagnole 
				vient de 
				voir sa condamnation confirmée par la cour d’appel de Rennes, 
				rapporte Ouest-France. En juin 2022, elle avait été condamnée 
				par le tribunal de police de Nantes pour non-respect du temps de 
				vol de son personnel de bord, à savoir les pilotes, les stewards 
				et les hôtesses. Que lui était-il reproché ? Essentiellement 
				d’avoir fait travailler son personnel un nombre d’heures plus 
				important que ce qu’autorise la loi française, mais en se basant 
				sur la législation européenne.   Par exemple, les pilotes 
				pouvaient travailler jusqu’à 106 heures par mois alors qu’ils ne 
				devaient pas dépasser 90 heures. Le tribunal a fait état au 
				total de 165 infractions en six mois, entre avril et septembre 
				2018. Des infractions relatives au temps de travail, mais 
				également au temps de repos obligatoire après un vol. Une amende 
				de 247.450 euros a été prononcée à l’encontre de la compagnie 
				low-cost qui emploie 700 salariés dans l’Hexagone. En 2022, 
				l’ancien responsable des ressources humaines en France de la 
				compagnie aérienne avait contesté ces faits et plaidé la bonne 
				foi. (...)  Aussi sanctionné, 
				l’ancien directeur des ressources humaines a vu sa peine de 
				60.000 euros d’amende transformée partiellement en sursis. Il 
				est aujourd’hui au chômage. Sale temps donc pour Volotea, 
				accusée déjà d’enfreindre le couvre-feu relatif aux horaires 
				d’atterrissage et de décollage à Nantes. Mercredi 14 février, la 
				compagnie s’est engagée à avancer ses derniers atterrissages à 
				22 h 30 (au lieu de 23 heures) dès le 31 mars prochain. Affaire 
				à suivre. 
				
				
							 
				
				>  
				
				Airbus : le chiffre d'affaires s'envole, le bénéfice recule 
				
				(source Les Échos) 15 février 2024 - 2023 aura été une bonne 
				année pour Airbus, mais pas la meilleure. Malgré un chiffre 
				d'affaires en hausse de 11 %, à 65,446 milliards d'euros, et un 
				résultat brut d'exploitation de 5,838 milliards (+ 4 %), le 
				groupe d'aéronautique affiche un bénéfice net en baisse de 11 %, 
				à 3,789 milliards d'euros. Le résultat d'exploitation reporté 
				est aussi en recul de 14 %, à 4,6 milliards d'euros.   
				Un 
				tableau contrasté malgré un nombre record de prises de commandes 
				d'avions commerciaux (2.319 avant annulations et 2.094 commandes 
				nettes), pour une valeur totale de 186,5 milliards d'euros, qui 
				ont porté la part de marché d'Airbus à près de 60 % des 
				commandes mondiales d'avions.   « Nous avons atteint nos objectifs dans un contexte qui reste 
				complexe et difficile », a estimé le PDG d'Airbus, Guillaume 
				Faury, qui a également annoncé le versement d'un dividende 
				spécial de 1 euro par action.   Ces résultats ont été 
				plutôt bien accueillis par les investisseurs. « Les résultats de 
				2023 ont été globalement conformes à nos attentes, bien que le 
				flux de trésorerie disponible ait été supérieur à nos 
				prévisions, indique Tom Chruszcz, directeur senior chez Fitch 
				Ratings. Le dividende spécial de 1 euro par action est un signe 
				positif de la confiance de la direction dans la force 
				sous-jacente du marché et dans l'attente d'une amélioration de 
				la génération de liquidités ».   Le recul des bénéfices est dû à des 
				dépréciations et des charges exceptionnelles pour un total de 
				1,235 milliard d'euros, dues pour l'essentiel à une réévaluation 
				à la baisse de la valeur des commandes à terminaison. 
							 
				  
		
				
				Le carnet de commandes d'Airbus est en effet si rempli, avec 
				8.598 appareils à livrer au 31 décembre, que la valeur finale 
				d'une partie d'entre elles doit être réactualisée, le plus 
				souvent à la baisse, entre la date de signature du contrat et la 
				date prévue de livraison, plusieurs années plus tard.   
				Mais l'avionneur a également dû prendre une nouvelle provision 
				de 600 millions d'euros liée à des surcoûts sur ses activités 
				spatiales, de 41 millions d'euros sur le programme A400M et de 
				81 millions pour la restructuration de sa branche aérostructures, 
				qui a amputé le résultat d'exploitation.   Malgré ce bilan 
				plus qu'honorable, Airbus n'est pas non plus revenu à son niveau 
				d'activité de 2019, quand le groupe avait dépassé les 70 
				milliards d'euros de chiffre d'affaires, avec 768 livraisons 
				d'avions commerciaux, contre 735 l'an dernier.   
				La 
				branche avions commerciaux reste même nettement en dessous du 
				niveau d'avant-Covid, avec un chiffre d'affaires de 47,7 
				milliards d'euros, contre 54,7 milliards en 2019 et un ebit de 
				3,61 milliards, en baisse de 25 % comparé à 2022. 
				Des 
				performances à comparer aux 33,9 milliards de dollars de chiffre 
				d'affaires pour 1,635 milliard de dollars de perte de la branche 
				« avion commerciaux » de Boeing en 2023.   En revanche, Airbus devrait retrouver 
				et même dépasser son niveau d'avant-Covid en 2024, puisque le 
				groupe vise environ 800 livraisons d'avions commerciaux (contre 
				768 en 2019) et un excédent brut d'exploitation compris entre 
				6,5 et 7 milliards d'euros.   Le groupe a également 
				confirmé la poursuite de la montée en cadence au-delà de cette 
				année, avec un objectif de 75 A320 (contre 57 aujourd'hui), 14 
				A220 et 10 A350 par mois en 2026. Pour ce faire, Airbus a déjà 
				ajouté une chaîne d'assemblage d'A321 à Toulouse et a lancé la 
				construction de chaînes d'assemblage supplémentaires à Tianjin 
				(Chine) et Mobile (États-Unis). « Nous sommes en bonne voie pour 
				atteindre cet objectif », a assuré le PDG.   Et 
				ce malgré 
				la persistance de difficultés de la chaîne de fournisseurs, qui 
				continuent de générer des retards de production. « Nous nous 
				efforçons de trouver le meilleur compromis entre la forte 
				demande d'avions et les nombreux problèmes de la chaîne 
				d'approvisionnement », a expliqué Guillaume Faury.   
				L'avionneur a aussi confirmé l'entrée en service du très attendu 
				A321 XLR cette année, mais avec un léger décalage, la première 
				livraison, initialement prévue au deuxième trimestre, étant 
				repoussée au troisième trimestre.   « Nous sommes entrés 
				dans la phase finale de la certification et le premier A321 XLR 
				est entré en production fin 2023 », a précisé le patron 
				d'Airbus. Autre événement attendu cette année : le premier tir 
				du nouveau lanceur Ariane 6, qui permettra à l'Europe de 
				retrouver un accès à l'espace.   Pour le reste, Airbus Helicopters 
				et Airbus Defence and Space ont déjà dépassé leur niveau 
				d'avant-crise, avec respectivement 7,33 milliards d'euros et 
				11,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Airbus Helicopters 
				a également amélioré son résultat d'exploitation de 12 % comparé 
				à 2022 (717 millions d'euros), tandis qu'Airbus D&S est redevenu 
				bénéficiaire l'an dernier (220 millions d'euros).   La 
				branche Defence and Space devra néanmoins poursuivre ses efforts 
				de restructuration cette année, afin de revenir à un niveau de 
				rentabilité satisfaisant. Une nouvelle organisation est entrée 
				en vigueur au 1er janvier, qui devrait y contribuer.   
				Guillaume Faury a aussi 
				confirmé la poursuite des discussions avec Atos, pour un 
				éventuel rachat de leur division BDS, malgré la nomination d'un 
				mandataire ad hoc chez l'entreprise de services du numérique. 
				« La situation générale d'Atos rend l'aboutissement [de ces 
				discussions, NDLR] un peu plus difficile, mais nous continuons à 
				discuter ». 
							 
				  
		
				
				
							 
				
				>  
				
				Pourquoi Safran et GE sont « piégés » par l'immense succès d'un moteur d'avion 
				
				(source Les Échos) 18 février 2024 - Safran a des problèmes 
				de riches. Parmi eux figure, paradoxalement, l'incroyable succès 
				du moteur d'avion Leap.   Fabriqué en partenariat avec 
				l'américain GE, le Leap équipe déjà tous les Boeing 737 Max 
				(dont il est l'unique motorisation). Mais il est aussi en passe 
				de marginaliser son unique concurrent sur l'Airbus A320, 
				l'américain Pratt & Whitney. Ce qui pourrait passer pour une 
				bonne nouvelle si Safran et GE n'avaient déjà trop à faire pour 
				prendre des parts de marché supplémentaires.   En 2023, le 
				Leap de Safran et GE a remporté 75 % des commandes face au 
				PW1100 GTF de Pratt & Whitney, contre 70 % en 2022. 
				À fin 
				décembre, le « best-seller » du groupe totalisait ainsi 10.675 
				commandes, dont plus de 2.500 gagnées l'an dernier, soit plus de 
				six années de production au rythme actuel.   Le directeur 
				général de Safran, Olivier Andriès, l'a encore répété ce 
				vendredi, à l'occasion de la présentation des résultats annuels. 
				« Notre objectif n'est pas d'atteindre une part de marché aussi 
				élevée, a-t-il réaffirmé. Parce que derrière, il faut pouvoir 
				produire et livrer. Depuis le début du programme Leap, nous 
				sommes plutôt à 60 %, ce qui est déjà beaucoup, sachant que sur 
				le CFM56 [le prédécesseur du Leap, NDLR], nous étions plutôt 
				entre 50 % et 60 %. »   Mais 
				Safran et GE ont beau freiner 
				les ardeurs de leur filiale conjointe CFM, chargée de la 
				commercialisation du Leap, les problèmes techniques du GTF de 
				Pratt & Whitney suffisent à pousser la majorité des clients de 
				l'A320 NEO dans les bras du Leap.   « Beaucoup de 
				compagnies aériennes se tournent vers nous, reconnaît Olivier 
				Andriès. Y compris des compagnies déjà clientes du GTF et qui 
				voudraient changer pour le Leap, comme l'ont fait Indigo et 
				Qatar Airways. »   De l'aveu même de Pratt & Whitney, les inspections 
				et réparations à effectuer sur les quelque 3.000 moteurs GTF 
				défectueux se traduiront, en moyenne, par l'immobilisation de 
				quelque 350 A320 par mois durant toute l'année 2024, avec un pic 
				à 650 appareils au printemps. Mais en dépit des sollicitations, 
				Safran et GE n'ont ni le désir, ni les moyens de se substituer à 
				Pratt & Whitney.   Et pour cause ! Tous deux peinent 
				encore à retrouver leur niveau de production d'avant Covid et 
				même à respecter leurs engagements. L'an dernier, leur filiale 
				conjointe CFM n'a ainsi pu livrer que 1.570 Leap. Soit 434 de 
				plus qu'en 2022, mais 130 de moins que prévu en début d'année et 
				166 de moins qu'en 2019.    « Nous retrouverons notre 
				niveau de production de 2019 en 2024, assure Olivier Andriès. 
				Mais notre capacité de production reste celle d'avant le Covid. 
				Soit de quoi répondre à une cadence de 65 A320 par mois chez 
				Airbus et de plus de 50 Max par mois chez Boeing, même si les 
				avionneurs ont aujourd'hui des objectifs plus élevés. »   
				« Cela nous amènera à engager des capacités supplémentaires, le 
				temps venu, poursuit le patron de Safran. Pour 2024, c'est déjà 
				joué. Toute augmentation de la production nécessite près de 
				dix-huit mois de préparation. Et pour l'heure, nous sommes 
				encore en discussion avec Airbus pour les livraisons de 2025 », 
				souligne-t-il.   Les derniers malheurs de Boeing, avec son 737 Max 9, ne 
				profiteront pas non aux clients d'Airbus. Si l'aviation civile 
				américaine a contraint Boeing à suspendre sa remontée en cadence 
				pour la durée de l'enquête, l'avionneur n'a pas pour autant 
				renoncé à son objectif de plus de 50 monocouloirs par mois en 
				2025.   De plus, les moteurs Leap-1B, qui équipent les 
				Boeing, ne peuvent pas aller sur des Airbus A320. Ils ont aussi 
				très peu de pièces communes avec le modèle Leap-1A des Airbus et 
				des fournisseurs différents.   À cette absence de marge de 
				manœuvre industrielle à court terme s'ajoute un autre facteur 
				limitant pour Safran et GE : celui de l'après-vente. « Il ne 
				suffit pas de livrer un moteur, il faut aussi pouvoir répondre 
				aux besoins de maintenance », explique Olivier Andriès. Or là 
				aussi, Safran et GE sont loin de pouvoir répondre seuls à la 
				demande.   Comme pour le 
				CFM56, les deux motoristes estiment ne pas pouvoir assurer plus 
				de 40 % à 50 % des besoins de maintenance du Leap. Les 50 % à 
				60 % restant seront donc confiés à des entreprises de 
				maintenance aéronautique, indépendantes ou filiales de 
				compagnies aériennes.   Pour l'heure, Safran et GE n'ont 
				signé que cinq accords de licence pour l'entretien du Leap (dont 
				un avec Air France Industries). Si, comme c'est probable, les 30 
				partenaires agrées du CFM56 ont vocation à passer au Leap, il 
				reste donc du travail à faire.   Une raison de plus pour 
				ne pas vouloir faire grossir trop vite et trop fort le carnet de 
				commandes du Leap, à laquelle s'ajoute une donnée de base 
				fondamentale. Les moteurs neufs dits de « première monte » sont 
				toujours vendus à perte, y compris le Leap, les motoristes 
				réalisant leurs profits plus tard, sur la vente de pièces 
				détachées. Dans l'immédiat, plus Safran vend des moteurs Leap et 
				plus il perd de l'argent. Mieux vaut donc ne pas avoir les yeux 
				plus gros que le ventre. 
				
				
							 
				
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				Des résultats 2023 en forte hausse pour le groupe ADP 
				
				(source Air & Cosmos) 15 février 2024 - 
				Le trafic du groupe 
				a, comme prévu, pratiquement retrouvé son niveau d'avant-crise
				(98,7% du niveau de 2019), tandis que le trafic Paris Aéroport 
				est encore un peu en retrait, mais en voie de rétablissement 
				total (92,3% du niveau de 2019).   
				En 2023, le groupe ADP 
				a réalisé un chiffre d'affaires de 5.495 millions d'euros, en 
				croissance de 17,2% par rapport à l'année précédente, sous 
				l'effet de la progression du trafic, tant à Paris qu'à 
				l'international, et de la forte dynamique des activités 
				commerciales, avec un chiffre d'affaires par passager Extime 
				Paris (la marque ombrelle des activités commerciales du groupe 
				ADP) atteignant un niveau record de 30,6 euros (+3,2 euros vs 
				2022, +7,1 euros par rapport à 2019). Le résultat net, part du 
				groupe est en hausse de 22,2%, à  631 millions d'euros. Le 
				résultat opérationnel courant est en croissance de 32,4%, à 1.239 millions d'euros.   Le trafic total du groupe a 
				atteint en 2023 un total de 336,4 millions de passagers, soit 
				une croissance de 20,2% par rapport à 2022. Le trafic de Paris 
				Aéroport (Paris CDG+Orly) est pour sa part en croissance de 
				15,1%, à 99,7 millions de passagers. Le trafic total du groupe a 
				atteint l'année passée 98,7% du trafic 2019 d'avant crise et le 
				trafic de Paris Aéroport a atteint 92,3% du trafic 2019. Si on 
				détaille par type de trafic, le trafic domestique est encore en 
				retrait et a atteint 75,2% du niveau de 2019. En revanche, le 
				trafic vers l'outremer a quasiment retrouvé son niveau de 2019 
				(99%), ainsi que le trafic Europe (95,5%). Le reste du trafic 
				international a atteint 94,7% du niveau de 2019, avec un très 
				fort rétablissement du trafic vers l'Afrique (108,3%) et 
				l'Amérique du Nord (100%), suivis par les trafics vers le 
				Moyen-Orient (94,4% du trafic de 2019), l'Amérique Latine 
				(81,2%) et l'Asie-Pacifique (68,8%).   
				Pour les années qui viennent, le groupe ADP 
				prévoit une croissance annuelle comprise entre 3,5% et 5% pour 
				le trafic de Paris Aéroport pour 2024, et de 2,5% à 4% en 2025 
				(comparée à 2023 et 2024). À l'échelle du groupe, le trafic 
				passagers devrait être en 2024 en hausse de plus de 8% par 
				rapport à 2023. Du côté des projets à venir, c'est bien sûr à la 
				préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 
				que le groupe ADP va se consacrer dans les prochains mois. Par 
				ailleurs, dès la fin du mois de février 2024, le groupe ADP 
				entend soumettre à une concertation volontaire du public le 
				projet d'aménagement "Paris Orly 2035", concernant la plateforme 
				aéroportuaire de Paris-Orly. En ligne avec les objectifs des 
				aéroports du groupe vers un nouveau modèle aéroportuaire visés 
				dans la feuille de route stratégique "2025 Pioneers", le projet 
				"Paris Orly 2035" vise à répondre à la demande de transport 
				aérien tout en assurant durablement la transformation 
				industrielle de la plateforme aéroportuaire. Le projet s'appuie 
				sur des scénarios de référence prévoyant, pour Paris-Orly, une 
				hausse modérée de trafic. 
				
				
							 
				
				>  
				
				Boeing ou la financiarisation à outrance 
				
				(source Les Échos) 9 février 2024 - Les grands patrons ne 
				sont pas habitués à se répandre en excuses. Mais 
				David Calhoun 
				est désormais passé maître dans l'art du mea culpa. Après s'être 
				montré contrit devant ses employés, avoir demandé pardon à ses 
				principaux clients et s'être expliqué devant des membres du 
				Congrès, le patron de Boeing a encore passé la première partie 
				de la présentation des résultats annuels à s'excuser.   
				« Boeing est responsable de ce qu'il s'est passé », a-t-il 
				reconnu d'emblée, en référence à la perte, en plein vol, d'une 
				porte d'un 737 MAX d'Alaska Airlines début janvier. « Au cours 
				des dernières semaines, j'ai eu des conversations difficiles 
				avec nos clients, nos régulateurs, des parlementaires et 
				d'autres », a-t-il expliqué. « Nous comprenons pourquoi ils sont 
				en colère et nous travaillerons à regagner leur confiance », 
				a-t-il ajouté.   Ce 
				n'est pas un hasard si le premier pas sur le chemin de la 
				rédemption, pour Boeing, a consisté à ne pas présenter 
				d'objectifs financiers. La source des maux de Boeing a en effet 
				été identifiée de longue date, avant même le crash du 737 MAX 
				d'Ethiopian Airlines en mars 2019, qui a marqué le pic 
				d'altitude du cours de Boeing en Bourse.   Dès les années 
				2010, les déboires du 787 Dreamliner représentaient une première 
				alerte. Sa conception avait été entachée par des surcoûts et 
				retards importants, et des feux de batteries inopinés avaient 
				entraîné en 2013 l'immobilisation de la flotte par la Federal 
				Aviation Authority (la FAA). Une décision qui avait fait grand bruit, 
				puisque la FAA n'avait pas pris de telles précautions depuis 
				1979.   Depuis, le 737 MAX a lui aussi subi le même sort, 
				pendant plus d'un an après l'accident de l'Ethiopian Airlines, 
				et pour une partie des appareils de cette famille dans la foulée 
				de l'incident du vol Alaska Airlines. Loin d'être isolés, ces 
				problèmes sont le résultat d'un changement de culture chez 
				Boeing, où la maximisation des profits a pris le dessus sur 
				l'ingénierie. Le point d'inflexion ? L'acquisition de son 
				concurrent McDonnell Douglas, en 1997.    « Avant sa 
				fusion, Boeing avait une culture axée sur l'ingénierie et avait 
				l'habitude de miser sur des investissements audacieux dans de 
				nouveaux avions. McDonnell Douglas, en revanche, était peu 
				enclin à prendre des risques et se concentrait sur la réduction 
				des coûts et les performances financières, et sa culture a fini 
				par dominer l'entreprise », écrivait ainsi dès 2014 Gautam Mukunda, aujourd'hui professeur à l'université Yale, dans un 
				article de la « Harvard Business Review ».   
				Malgré les alertes, 
				Boeing a continué à préférer choyer ses actionnaires plutôt que 
				d'investir. Sur cinq ans, entre 2014 et 2018, période durant 
				laquelle il développait le 737 MAX, l'avionneur américain a 
				déboursé 39 milliards de dollars en dividendes et rachats 
				d'actions, pour moins de 11 milliards d'investissements. De quoi 
				réduire son nombre d'actions en circulation de 25 % et faire 
				tripler son cours de Bourse. Airbus, de son côté, accumulait sur 
				la même période environ 15 milliards d'investissements pour 
				moins de 6 milliards de dividendes et rachats d'actions.   
				L'impact du changement de culture chez Boeing est devenu un 
				véritable cas d'école, avec de multiples articles universitaires 
				et un documentaire à succès diffusé sur Netflix en 2022. Il est 
				notamment perceptible dans la composition de son conseil 
				d'administration. Les ingénieurs y étaient encore majoritaires 
				en 1997, alors qu'ils n'étaient plus que 23 % en 2020,
				note 
				Christine Marsal, maître de conférences à l'université de 
				Montpellier, dans un article paru l'an dernier. Dans le même 
				temps, l'emprise des financiers n'a fait que croître, passant de 
				23 % du conseil en 1997 à plus de 60 % en 2020. 
				
				
							 
		
				  Fin de la revue de presse 
		
		
		
		
		
		
		
		
		
				
				
		
		
		
		
					
		
		
					
				> 
				Évolution du cours de l'action Air France-KLM  
				
				
				L'action Air France-KLM est à 11,032 euros 
				en clôture 
				vendredi 16 février. Elle est en baisse cette semaine de 
				-2,22%. 
				
				 
   Depuis 
				le début de l'année, le cours de l'action Air France-KLM a perdu 19%.  
				
				 Il était à 12,53 euros 
				le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023, à 13,59 euros le 
				1er janvier 2024.
   
				La moyenne (le consensus) des analystes 
				à 12 mois pour l'action AF-KLM 
				est à 16,54 euros (elle était à 15,0 euros début janvier 
				2023). L'objectif de cours le plus élevé est 
				à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne 
				prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à 
				l'augmentation de capital de mai 2022.
  Vous pouvez retrouver sur 
				mon blog le détail du consensus des analystes. 
					
	
				
				
							 
	
				> 
				Évolution du prix du carburant cette semaine   
				
				
				Le baril de Jet Fuel en Europe est en 
				baisse 
				cette semaine de -7$ à 113$. Il était à 94$ 
				fin juin, à 79$ 
				avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
   
				Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
				est 
				en hausse de +2$ à 84$.   
				  De la mi-février 
				2022 
				à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille 
				entre 75$ et 99$.  
	
				 
							 
				 Bon à savoir 
							
				> 
				Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires   
				Vous trouverez sur mon site 		
				navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
  Pour éviter 
				d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse 
				postale, je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle 
				servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion. 
				 Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions 
				Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants, 
				Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si 
				vous avez acheté vos actions par celui-ci.  
		
	
				
	
				> 
				Gestion des FCPE 
		
				Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air 
				France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas 
				directement d'actions. 
  Ce sont les conseils de surveillance, 
				que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds 
				et qui prennent les décisions.
  Les fonds Aeroactions, 
				Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.  
				 Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte 
				(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions 
				diverses. 
	
				
							 
		
				 Précisions 
							
		
				Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
				incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. 
				Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
				information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
				du groupe Air France-KLM. 
				
				Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
				relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... 
				À bientôt. 
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				ex Administrateur Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon 
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				Lors de mon élection, j'ai 
				reçu le soutien de la CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets 
				liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus 
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