N°953, 26 février 2024
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La Revue de Presse du lundi
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Bâle-Mulhouse: une première liaison intercontinentale en vue
(source Voyages d'Affaires) 21 février 2024 - Voici bientôt un
aéroport de plus relié à l’intercontinental au départ de France et
de Suisse. Fort du potentiel économique de sa zone de chalandise
(Alsace, Bade-Wurtemberg et région de Bâle), l’Euroairport
Bâle-Mulhouse ne propose pourtant aucune ligne intercontinentale
depuis plus de deux décennies. L’aéroport affiche un trafic annuel
de plus de 8 millions de passagers. C’est la bonne nouvelle
pour les hommes d’affaires du Grand Est. À partir du 2 août 2024,
flydubai lancera des vols réguliers depuis l’Euroairport vers son
hub de Dubaï. Dans un premier temps, la ligne sera
desservie quatre fois par semaine (les lundis, mercredis, vendredis
et dimanches, en milieu de journée). (...) L’avion mis en
service est un modèle à couloir unique. Il s’agit du Boeing 737 Max
8 équipé de 156 places en classe économique et de 10 sièges en
classe affaires. (...)
La ligne Euroairport-Dubaï bénéficiera d’un code-share avec
Emirates. Cette dernière est de fait actionnaire du transporteur
low-cost. Ce partage de code ouvre donc toutes les destinations des
deux transporteurs depuis le hub de Dubaï. Il permet un accès vers
le reste du Moyen-Orient, toute l’Afrique et surtout toute l’Asie.
(...)
>
Delta demande l'annulation du plan américain visant à supprimer le partenariat entre la compagnie aérienne et Aeromexico
(source Reuters) 230 février 2024 - Delta Airlines a demandé
vendredi à l'administration Biden de revenir sur son projet de
supprimer l'immunité antitrust dont bénéficie la compagnie aérienne
dans le cadre de son partenariat avec Aeromexico, en invoquant
d'importants impacts économiques.
Delta a déclaré que si le
partenariat était annulé, "près de deux douzaines de liaisons entre
les États-Unis et le Mexique risqueraient d'être annulées", et qu'au
moins dix autres liaisons pourraient être desservies par des avions
plus petits et moins de sièges. Delta a déclaré que les
tarifs augmenteraient et que "800 millions de dollars de bénéfices
annuels pour les consommateurs s'évaporeraient". Des emplois
seraient supprimés des deux côtés de la frontière. (Reportage de
David Shepardson ; édition de Jonathan Oatis)
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Gros coup de balai au sein du directoire de Lufthansa
(source Les Échos) 23 février 2024 - Coup de tonnerre chez
Lufthansa. La compagnie aérienne allemande a annoncé jeudi soir une
remise à plat radicale de son équipe de direction. Quatre des
membres du directoire vont quitter l'entreprise. Seuls le président
du directoire, Carsten Spohr, et le responsable des ressources
humaines, Michael Niggemann, restent à bord, ce dernier assurant la
direction des finances à titre provisoire. « Les défis
auxquels notre secteur et notre entreprise sont confrontés sont
différents de ceux des années précédentes, mais ils restent
immenses. Nous voulons les aborder avec un nouvel élan et une équipe
modifiée, qui allie encore davantage d'expériences internationales
et de perspectives multiples », a expliqué le président du conseil
de surveillance du groupe, Karl-Ludwig Kley. Dans le même
temps, le groupe a annoncé l'arrivée de Dieter Vranckx, l'actuel
patron de Swiss Airlines, une filiale de Lufthansa, et de la
responsable Technologie du fabricant de moteur d'avions Rolls-Royce,
Grazia Vittadini. Le premier aura en charge les « marchés
mondiaux et la gestion du réseau » tandis que la seconde est nommée
Chief Technical Officer. Grazia Vittadini avait déjà été CTO
d'Airbus, avant d'être sortie par Guillaume Faury, le patron du
constructeur aéronautique, lorsqu'il était arrivé aux manettes et
d'atterrir chez Rolls-Royce. Pourquoi
un tel coup d'éclat ? Le conseil estime visiblement que les
différents managers ne travaillaient pas assez ensemble et peut-être
trop les uns contre les autres. (...) Pour le patron du géant
européen, Carsten Spohr, c'est un message à prendre en compte
sérieusement s'il entend conserver son poste dans les années à
venir. Carsten Spohr, dont le contrat court jusqu'en 2028, incarne
le groupe Lufthansa mais aucun successeur potentiel ne semble en vue
aujourd'hui. Le conseil met aussi en avant la nécessité de
se doter d'une plus grande expérience à l'international alors que le
groupe aérien doit faire face au défi de la digitalisation
croissante et de l'arrivée de nouveaux concurrents dans le ciel.
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ITA-Lufthansa : un mariage de plus en plus lointain
(source Avionews, traduit avec Deepl) 22 février 2024 - D'ici le
6 juin 2024, la Commission européenne de la concurrence devra se
prononcer sur l'accord entre le groupe aéronautique allemand
Lufthansa et le ministère italien de l'Économie et des Finances
(MEF) pour privatiser 41% du capital social de la compagnie aérienne
nationale ITA Airways. Les tensions électorales pour le
renouvellement du Parlement européen, les lobbies industriels et le
budget déficitaire d'ITA compliquent ce feu vert. C'est la
raison qui, selon divers experts du secteur, a retardé et compliqué
le feu vert de la Commission européenne de la concurrence, présidée
par Margrethe Vestager. L'autorité antitrust devra indiquer si et
dans quelles conditions l'opération peut être réalisée. Toutefois,
étant donné qu'après les élections, la composition de la commission
de la concurrence de l'UE pourrait également changer, ce qui devrait
refléter l'équilibre politique qui s'est dégagé lors de la
compétition électorale, il est probable que la décision soit à
nouveau reportée. Peut-être en juillet ? Peut-être août ?
Septembre ? Qui sait ? Car outre le changement possible à la tête de
la commission de la concurrence, autour du mariage ITA-Lufthansa, il
y a un jeu croisé de lobbying entre les compagnies aériennes
concurrentes et leurs gouvernements, qui pourrait faire peser sur
Bruxelles des pouvoirs d'influence présumés. Dans tout cela, la
direction de la compagnie aérienne publique italienne, que le
ministère de l'économie contrôle actuellement à 100 %, tente de se
protéger de la pire façon qui soit : en cachant les bilans de la
compagnie aux contribuables. Qui mettra fin à la situation
économique désastreuse d'ITA Airways ? Pourquoi les dirigeants de la
compagnie aérienne ont-ils caché les documents officiels du budget
annuel 2023, ainsi que les deux derniers rapports trimestriels
(juillet-septembre et septembre-décembre 2023) ? Les dirigeants
d'ITA vont-ils également garder dans un tiroir les documents
relatifs aux performances de la compagnie au cours des trois
premiers mois de l'année 2024 ? Peut-être la direction d'ITA
tentera-t-elle de détourner l'attention du public sur les remèdes
"trop durs" exigés par Bruxelles pour autoriser le mariage avec
Lufthansa. À condition que les Allemands ne se lassent pas des
atermoiements de Bruxelles, mais surtout qu'ils ne perdent pas
confiance dans le fonctionnement d'ITA, alors qu'en 2023 le
président de la compagnie, Antonino Turicchi, avait promis un budget
équilibré (break-even). Au lieu de cela, il est presque certain que
les comptes sont dans le rouge. Et si les concurrents (Air
France-KLM et IAG Group) font la course à la privatisation, il est à
craindre que, plus que la concurrence, les lobbies français,
britannique et allemand à Bruxelles ne pèsent dans la balance.
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Crise du 737 MAX : Boeing se sépare d'un dirigeant
(source Les Échos) 20 février 2024 - Il fallait qu'une tête
tombe, après l'accident du 737 MAX sur Alaska Airlines. Le
responsable du programme de fabrication de cette ligne d'avions, Ed
Clarke, a été remercié par Boeing, après dix-huit ans de loyaux
services chez l'avionneur américain. Ce départ a été révélé
mercredi via un mémo interne rédigé par Stanley Deal, le directeur
commercial. Ed Clark a été immédiatement remplacé par Katie Ringgold,
qui était en charge des livraisons de 737. Elle supervise donc
l'usine de Renton. Par ailleurs, Elizabeth Lund,
précédemment en charge de l'ingénierie et de la production de
l'ensemble des avions commerciaux, a été nommée pour superviser la
qualité à l'échelle du groupe. Ce poste n'existait pas jusqu'à
présent. Il va être crucial, au moment où Boeing est sous le feu des
accusations de négligence. En
janvier, un vol Alaska Airlines a failli tourner à la catastrophe à
la suite de l'arrachement en plein ciel d'un pan de carlingue. Il
s'agissait d'un 737 MAX de facture récente. Ce modèle d'avion a déjà
été à l'origine de graves accidents avant l'épidémie de Covid.
L'enquête du National Transportation Safety Board a révélé que cette
fois, le 737 MAX n'avait pas souffert d'un problème de conception,
mais de qualité des processus industriels. L'avion a apparemment
quitté l'usine avec quatre boulons manquants. (...) Tous les yeux
sont rivés sur le PDG David Calhoun, arrivé aux manettes en 2020
précisément pour améliorer la sécurité des avions. Le cours de
Boeing a perdu 23 % depuis le début de l'année. Les régulateurs, les
compagnies aériennes, Washington, attendent du dirigeant qu'il
redresse la barre.
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Airbus et TotalEnergies partenaires pour le développement des SAF
(source Journal de l’Aviation) 22 février 2024 - Airbus et TotalEnergies ont signé un partenariat stratégique, qui organise
l'approvisionnement d'Airbus en carburant durable d'aviation (SAF)
et la poursuite des recherches dans le domaine. L'accord
prévoit notamment la couverture de plus de la moitié des besoins en
SAF d'Airbus pour ses activités en Europe.
Le volet
Recherche et Innovation se concentre sur un programme de
développement de carburants 100 % durables, pouvant être utilisés
dans les aéronefs actuels et futurs, et leur impact sur la réduction
de tous types d'émissions et sur la formation de traînées de
condensation. (...)
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Comment l'aéroport d'Orly veut devenir un modèle de développement sans croissance
(source Les Échos) 21 février 2024 - Concevoir un avenir sans
croissance : tel est l'exercice complexe et inédit auquel s'est
attelé ADP pour élaborer le plan stratégique de l'aéroport d'Orly à
l'horizon 2035. Le gestionnaire des aéroports parisiens a en dévoilé
les principaux axes ce mercredi, quelques jours avant le démarrage
de la phase de concertation publique. Si le trafic aérien ne doit
pas augmenter, ADP ambitionne de faire d'Orly un « modèle pour toute
l'Europe », selon son PDG, Augustin de Romanet. En
commençant par la décarbonation. ADP veut faire d'Orly, un modèle du
genre, avec l'objectif ambitieux pour un aéroport de 32,3 millions
de passagers, d'atteindre le « net zéro émissions de CO2 » dès 2030.
Contre 2050 pour l'ensemble du secteur. Ce qui passera notamment par
une réduction drastique de la place de la voiture, grâce à l'arrivée
tant attendue de la ligne 14 du métro en juin prochain, suivie de la
ligne 18 en 2027. En 2030, les voitures des particuliers se verront
interdire l'accès aux terminaux d'Orly, au profit de nouveaux
parkings plus éloignés que les parkings actuels, desservis par des
transports en commun. L'interdiction ne sera pas totale. Les taxis,
les VTC, les voitures de handicapés pourront toujours arriver aux
portes des terminaux. Le parking P3 restera également accessible
pour les stationnements de longue durée, réservés à l'avance. Mais
pour l'immense majorité des voyageurs, dont 70 % arrivent
aujourd'hui en voiture, il faudra emprunter les transports en
commun, depuis Paris ou depuis les parkings. Une mesure
destinée non seulement à réduire la pollution des voitures, qui
représentent plus de 40 % des émissions de CO2 au sol de l'aéroport,
mais aussi à éviter un engorgement complet des voies d'accès, déjà
saturées aux heures de pointe. Elle permettra, en outre, à ADP de
récupérer les terrains des parkings actuels pour y bâtir des
immeubles de bureaux, dont les loyers permettront de compenser la
baisse de recette des parkings. Le groupe estime à 80 hectares, la
surface de terrains potentiellement constructibles autour d'Orly.
« Nous visons un doublement du
nombre de voyageurs et un quadruplement du nombre de salariés de la
plateforme qui emprunteront les transports en commun », souligne
Justine Coutard, la directrice de l'aéroport d'Orly, même si
plusieurs points restent resteront perfectibles. Ainsi, la RATP n'a
pas prévu de wagon aménagé pour les valises des voyageurs. Le nombre
de rames se rendant à Orly sera également limité, dans un premier
temps, à 83 par jour. Et il n'est pas non plus prévu
d'avancer l'heure du premier métro, alors qu'un tiers des salariés
d'Orly travaillent en horaires décalés et doivent arriver, pour
certains, entre 4h et 5h du matin. Ceux qui habitent à proximité de
l'aéroport pourront éventuellement se rabattre sur les 6 km de
pistes cyclables qui rejoindront Orly d'ici à 2030. D'autres
projets devraient également contribuer à faire d'Orly, un aéroport
vertueux en matière environnemental, parmi lesquels celui de faire
d'Orly un fournisseur d'énergie bas carbone pour les riverains,
d'origine solaire, géothermique ou par méthanisation. Sans oublier
les compagnies aériennes, avec la construction d'une station de
distribution d'hydrogène et de biocarburants. ADP s'engage aussi à
protéger la biodiversité, en préserver 30 % de prairies sur son
territoire. Cependant, le plan Paris-Orly 2035 n'oublie pas totalement la
croissance, même si le mot est rarement prononcé, par crainte
d'alarmer les riverains. Le trafic d'Orly en 2035 devrait rester au
niveau de 2018, soit en dessous du plafond de 250.000 mouvements,
qui n'est pas remis en cause. Le bruit des avions devrait même
fortement se réduire. Néanmoins, la fréquentation de Paris-Orly
devrait avoir augmenté de 16 % en 2035, du fait de l'utilisation
d'avions plus gros et de meilleurs taux de remplissage.
Soit
quelque 5 millions de passagers supplémentaires, qu'il faudra bien
caser. Cela passera par la construction d'une nouvelle salle
d'embarquement. Elle sera reliée à la zone Orly 2 par une
spectaculaire passerelle aérienne, sur le modèle du « skybridge » de
Londres-Gatwick, sous laquelle circuleront les avions au roulage.
Soixante-trois ans après son inauguration par le général de Gaulle,
l'aéroport d'Orly n'a donc pas fini de grandir.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,264 euros en clôture
vendredi 23 février. Elle est en hausse cette semaine de +2,10%.
Depuis
le début de l'année, le cours de l'action Air France-KLM a perdu 17%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 16,33 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -2$ à 111$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 82$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la
CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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