N°955, 11 mars 2024
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La Revue de Presse du lundi
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Rachetée partiellement par Air France-KLM, SAS devrait basculer vers SkyTeam dès le deuxième trimestre 2024
(source Air Journal) 5 mars 2024 - La compagnie nationale
scandinave, fondatrice de Star Alliance en 1997 avec quatre autres
compagnies, va bientôt changer d’alliance après son rachat
par Air France-KLM. Air France-KLM poursuit les négociations pour
prendre une participation majoritaire dans la compagnie aérienne
scandinave SAS, sous protection du chapitre 11 contre les faillites
depuis juillet 2022, et il est prévu que SAS change d’alliance
aérienne au deuxième trimestre 2024 pour rejoindre SkyTeam dont fait
partie Air France-KLM.
Cette décision changera fondamentalement la
dynamique des alliances aériennes, puisque SAS a fondé Star Alliance
le 12 mai 1997, en collaboration avec Air Canada, Lufthansa, Thai
Airways International et United Airlines. Et en regardant les
liaisons transatlantiques, SkyTeam comprend notamment Delta Airlines
et Virgin Atlantic. (...)
>
IAG affiche de solides résultats pour 2023 et se montre optimiste pour 2024
(source Investing) 3 mars 2024 - International Airlines Group
(IAG), la société mère de British Airways, Iberia et d'autres
compagnies aériennes, a fait état d'une solide performance
financière pour l'ensemble de l'année 2023. Le PDG Luis Gallego
a
annoncé un bénéfice d'exploitation de 3,5 milliards d'euros pour
l'ensemble de l'année, ce qui représente une augmentation
significative par rapport aux 1,2 milliard d'euros de 2022 et
dépasse la barre des 3,3 milliards d'euros de 2019.
La marge
d'exploitation a atteint 11,9 %, presque au niveau d'avant la
pandémie. Les initiatives stratégiques d'IAG, notamment la
croissance des capacités et les efforts de transformation, ont
contribué à ce succès. Les marques espagnoles, en particulier Iberia
et Vueling, ainsi que le programme de fidélisation d'IAG, ont
enregistré de bons résultats. La compagnie a également
réalisé des avancées notables en matière de développement durable,
en réduisant l'intensité carbone et en obtenant un contrat de
carburant aviation durable. À l'horizon 2024, IAG est confiant dans
sa capacité à générer un flux de trésorerie disponible substantiel
et à maintenir un bilan fortifié, soutenu par un programme de
transformation complet et des investissements centrés sur le client.
>
Grande première pour Lufthansa : toutes les compagnies du groupe sont désormais rentables
(source La Tribune avec AFP) 7 mars 2024 - C'est une belle année
qui s'est achevée pour le groupe Lufthansa. Le géant du transport
aérien allemand a dévoilé, ce jeudi, des résultats faisant état d'un
bénéfice opérationnel de 2,7 milliards d'euros pour 2023, contre 1,5
l'année précédente. De ce fait, la marge opérationnelle ajustée
s'est améliorée jusqu'à atteindre 7,6% (4,9% l'année précédente).
« Pour la première fois, toutes les compagnies aériennes ont
rapporté un bénéfice opérationnel », a indiqué le groupe, qui compte
à côté de Lufthansa, les compagnies Austrian, Swiss, Eurowings et
Brussels Airlines, dans un communiqué. En comparaison, pour
Air France-KLM, qui a dévoilé ses résultats le 29 février dernier,
il était de 1,7 milliard d'euros en 2023. Un chiffre néanmoins en
hausse de plus d'un demi-milliard d'euros par rapport à 2022 et qui
constitue surtout un nouveau record, surpassant celui atteint en
2017. Quant au groupe aérien britannique, IAG, il a, lui,
fait état d'un bénéfice opérationnel ayant grimpé de 1,3 milliard
d'euros en 2022 à 3,5 milliards l'année passée. Côté
Lufthansa, la compagnie a, en outre,
vu son bénéfice net plus que doubler (+112% sur un an)
atteignant
1,7 milliard d'euros contre 790 millions en 2022, ce qui en fait
« le troisième meilleur résultat de l'histoire », selon le
communiqué. Le chiffre d'affaires a, lui aussi, augmenté à 35,4
milliards d'euros (30,9 milliards en 2022). En revanche, le
résultat est légèrement inférieur aux estimations de l'outil
financier Factset qui tablait sur un bénéfice net de 1,82 milliard
d'euros. Si le premier
groupe aérien européen affiche de tels résultats, c'est qu'il
peut
compter sur une demande qui a continué de croître depuis la fin de
la pandémie. Elle a, en effet, fortement augmenté, avec un nombre de
passagers en hausse de 20% sur un an à 123 millions, se rapprochant
du record de 145 millions de passagers datant d'avant le Covid, en
2019. D'autant que le groupe explique avoir augmenté le prix de ses
billets de 6% sur un an, ce qui lui a permis de dégager une telle
marge opérationnelle globale. Et pour 2024, il s'attend à ce
que les revenus de son activité passagers restent stables ou
diminuent légèrement à cause de la normalisation de la demande.
Côté fret, la demande qui s'était envolée durant le Covid, aidant à
maintenir le groupe à flot, « s'est largement normalisée en 2023 ».
L'activité cargo a généré un résultat opérationnel de 219 millions
d'euros l'an dernier. En
conséquence, Lufthansa a annoncé le retour au versement de
dividendes pour la première fois depuis la pandémie. Un dividende de
0,30 euro par action sera proposé lors de l'assemblée générale le 7
mai. (...)
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Les autorités antitrust de l'UE interrompent pour l'instant leur enquête sur l'offre de rachat d'Air Europa par IAG
(source Reuters) 4 mars 2024 - Le mois dernier, les autorités
antitrust de l'UE ont temporairement interrompu leur enquête sur
l'offre de rachat d'Air Europa par IAG, propriétaire de British
Airways, pour un montant de 400 millions d'euros (434,28 millions de
dollars), selon une mise à jour de la Commission européenne publiée
sur son site lundi.
L'autorité européenne de la concurrence
s'apprêtait à adresser à IAG un avertissement antitrust concernant
l'opération, signe qu'elle souhaitait que le transporteur renforce
les mesures correctives qu'il avait soumises le mois dernier, ont
déclaré des sources à l'agence Reuters. "Nous pouvons
confirmer que le 1er mars 2024, la Commission a arrêté son enquête
sur l'acquisition d'Air Europa par IAG, avec effet au 9 février 2024
", a déclaré un porte-parole de la Commission, ajoutant que
l'autorité de contrôle avait demandé certaines données. "Une
fois que les informations manquantes sont fournies par les parties,
l'horloge est redémarrée et le délai légal pour la décision de la
Commission est alors ajusté en conséquence." Le précédent
délai fixé par la Commission pour statuer sur l'opération était le 7
juin. IAG et Air Europa ont renoncé à un précédent accord en
2021, les mesures correctives proposées n'ayant pas permis de
répondre aux préoccupations de l'UE en matière de concurrence.
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Turkish Airlines en discussion pour offrir l’Internet gratuit
((source Business Travel) 5 mars 2024 - Turkish Airlines discute
avec plusieurs sociétés dont Inmarsat, la société commune entre
Turkcell et Satelio ainsi que Starlink d’Elon Musk.
L’objectif pour Turkish Airlines serait d’offrir l’Internet d’ici un
an selon les propos du président du Conseil le Professeur Ahmet Bolat cité par Executive Traveller lors d’une interview à Melbourne.
Aujourd’hui les voyageurs en Business disposent d’un Go de
données (illimité pour les membres Elite ou Elite Plus) contre la
messagerie illimitée en classe économique et entre 400 MO et l’accès
internet illimité en fonction du statut du programme de fidélité.
La compagnie a lancé récemment un appareil de traduction
automatique pour la communication entre son personnel et les
voyageurs. Une centaine d’appareils ont été installés dans les
comptoirs de Turkish Airlines.
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Boeing prêt à racheter son sous-traitant Spirit pour tenter de mettre fin aux déboires du 737 MAX
((source La Tribune) 2 mars 2024 - Réinternaliser la production
pour éviter les déboires. Quitte à faire un grand mouvement en
arrière et reprendre la main sur une activité qui avait été
externalisée il y a près de vingt ans. C'est ce que tente de faire
Boeing avec Spirit Aerosystems, son plus gros sous-traitant dont
l'activité de production de fuselages d'avions faisait partie du
périmètre de Boeing avant qu'elle ne soit cédée en 2005 dans le
cadre d'une nouvelle stratégie mise en place avec le lancement du
B-787. Ces discussions interviennent
alors que le Boeing 737 MAX traverse une énième vague de turbulences
en raison des difficultés rencontrées par Spirit AeroSystems, mis en
cause sur plusieurs problèmes de production observés ces derniers
mois sur l'avion. (...) Selon Boeing, « la réunification (...)
des opérations de production
renforcerait davantage la sécurité de l'aviation, améliorerait la
qualité et servirait les intérêts de nos clients, employés et
actionnaires ». Spirit AeroSystems est sous surveillance
depuis un incident survenu le 5 janvier, lorsqu'une porte-bouchon de
la carlingue d'un Boeing 737 MAX 9 d'Alaska Airlines s'est décrochée
en plein vol. Dans la foulée, les pratiques industrielles de Boeing
et de son sous-traitant ont été remises en question, l'agence
américaine de régulation de l'aviation (FAA) lançant une enquête sur
les contrôles de qualité mis en place par le constructeur. Boeing a
également fait état, au fil de 2023, de problèmes de production,
dont certains affectaient le fuselage, qui ont réduit sa cadence de
production et ses livraisons. En avril 2023, l'avionneur
avait en effet signalé des défauts sur des pièces fournies par
Spirit pour « la partie arrière du fuselage » de certains 737.
Quelques mois plus tard, le groupe avait justifié des retards de
livraison du 737 MAX par un problème sur une cloison étanche. Fin
décembre, il avait aussi évoqué un risque de « boulon desserré » sur
le système de contrôle du gouvernail. (...) Boeing est de loin le plus important client de Spirit, dont les
revenus provenaient à 60% de l'avionneur américain en 2022.
Ce n'est pas la première fois que Boeing remet en cause son modèle
industriel. Dès 2008, alors que le 787 accumulait lui aussi les
déboires, la direction avait reconnu être allée un peu loin dans
l'externalisation de la production.
Pour rappel, en lançant son B787
en 2004, Boeing a mis en place un nouveau système industriel pour
répondre à ses difficultés de l'époque. L'américain avait choisi de
se concentrer sur le design, la vente et l'assemblage des avions, et
d'externaliser le reste.
Ainsi, 70 % du 787 avait été « outsourcée »
à une multitude de sous-traitants qui prenaient à leur charge une
grande partie des coûts de développement (et dont le retour sur
investissement dépend du succès de l'avion). Le WSJ avançait
également que Spirit AeroSystems étudiait aussi l'opportunité de
céder des activités en Irlande, qui fournissent Airbus, le grand
rival européen de Boeing.
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Ciel unique européen : vers un aérien moins émetteur de CO² ?
((source TourMaG) 6 mars 2024 - (...) Le Parlement européen, le Conseil et la Commission
européenne ont enfin trouvé un accord sur le ciel unique européen.
Il aura fallu pas moins de 10 ans, pour que les 3 entités
s'entendent. (...) L'enjeu du ciel unique est (...) de sortir des frontières
nationales, pour avoir une vision et une gestion d'ensemble du
trafic. (...) L'harmonisation des flux aériens européens permet de dézoomer,
de prendre une carte plus globale, de ne pas dessiner le ciel
seulement en fonction du territoire national, mais européen,"
tente-t-on de résumer du côté de Bruxelles. Le texte adopté
par les trois instances européennes prévoit l'introduction de plans
de performance pour les services de navigation aérienne afin
d'améliorer la gestion du réseau de l'espace aérien de l'UE.
Des objectifs contraignants et des incitations pour rendre les vols
plus efficaces et plus respectueux de l'environnement seront aussi
ajoutés. (...) Pour mener
à bien cette harmonisation, tout n'a pas été simple, même au dernier
moment. "Les États membres se sont montrés très réfractaires
face à cette avancée européenne, je regrette en particulier le
manque d’ambition de la France qui souhaitait à tout prix garder ses
prérogatives nationales," a poursuivi Karima Delli.
Concrètement, pour les passagers le ciel unique européen doit
améliorer nettement la ponctualité des vols, mais ce n'est pas tout.
(...) En supprimant les frontières nationales, les
vols pourront tirer tout droit et ne plus faire de détour.
"Selon la Commission européenne, l’achèvement du ciel unique
européen entrainerait une réduction de 10% des émissions de CO2,
c’est peut-être un peu surestimé, mais cela reste non négligeable
quand on connaît les difficultés auquel le secteur aérien fait
aujourd’hui face pour se décarboner. (...)
Revue de presse boursière
>
Pourquoi le cours de l'action IAG ne remonte-t-il pas ?
(source fool.co, Jon Smith, traduit avec Deepl) 5 mars 2024 - Le secteur du
transport aérien profite maintenant de la sortie de la pandémie et
les réservations de voyages ont augmenté. International Consolidated
Airlines Group en a bénéficié et est passé d'une situation
de pertes à une situation de bénéfices. Pourtant, le cours de
l'action IAG a baissé de 6 % au cours de l'année écoulée et n'a pas
d'étincelle. Voici ce que je [Jon Smith] pense qu'il se passe. Les
récents résultats incitent à la prudence Même si les résultats de
l'exercice 2023 ont été excellents, je pense que l'on hésite encore
à croire que la compagnie aérienne est complètement sortie
d'affaire. Même si la capacité est revenue aux niveaux d'avant la
pandémie, l'impact de la pandémie est toujours visible sur le plan
financier. Par exemple, le passif total pour l'année
dernière s'élevait à 34,4 milliards d'euros. Pourtant, dans les
résultats de 2019 (la dernière année complète avant la pandémie), le
même chiffre était de 28,6 milliards d'euros. Il est donc clair que
les mesures prises pour soutenir l'entreprise pendant les périodes
difficiles sont toujours d'actualité. L'autre facteur à
prendre en compte est la hausse des coûts. L'inflation des salaires
a entraîné une hausse des coûts salariaux de 16,7 % en 2023 par
rapport à 2022. Les coûts des carburants et du pétrole ont également
augmenté de 23,5 % d'une année sur l'autre. L'entreprise doit
veiller à maîtriser ces coûts, faute de quoi la rentabilité future
pourrait être rapidement anéantie. (...)
Article Bonus
>
Aéroports, compagnies aériennes : les enjeux olympiques de Paris 2024
((source TourMaG) 6 mars 2024 - Sans vouloir offenser ce cher
Baron Pierre de Coubertin, pour les responsables des infrastructures
parisiennes, les aéroports et les compagnies aériennes, notamment
Air France, l’important ne sera pas seulement de participer, mais
bien de remporter l’épreuve que constitue l’arrivée et le
déplacement de 15 millions de personnes attendues pendant la période
des Jeux olympiques 2024. (...)
Pour les acteurs de l’aérien, l’heure n’est pas aux réjouissances,
mais bien sûr à l’effort à fournir. (...)
Cependant, avec habituellement de bons remplissages à cette époque
de l’année, les compagnies françaises ne constatent pas de pointe
spécifique pour cette période des jeux. Récemment, Pascal de
Izaguirre, le président de la FNAM, estimait qu’il fallait certes
considérer le nombre de voyages générés par l'événement, mais aussi
celui des voyages qui ne se feront pas ou qui seront reportés du
fait de la tenue des jeux. Tout juste une petite hausse, à ce jour,
signalée par Frenchbee concernant les vols depuis les États-Unis.
Selon certains
analystes, l’impact positif pourrait davantage s'expliquer par la
hausse des tarifs que par un volume augmenté. (...)
À long terme, néanmoins, l'augmentation de la
notoriété de la marque devrait favoriser l'acquisition de nouveaux
clients et les perspectives de revenus »… Si bien sûr tout se passe
bien, car Air France comme les autres compagnies aériennes, ne doit
pas se louper sur le service rendu aux voyageurs qui viendront à
Paris, et en particulier aux athlètes et aux délégations. (...) Pour le groupe ADP, la
situation est la même. Les JO seront-ils rentables ? Rien n’est
moins sûr, tant les coûts pour se préparer à cette période
hors-norme sont importants. (...) Des investissements, il en
faudra pour réussir les missions partagées avec les compagnies
aériennes de bien faire vivre les premiers instants de la fête pour
les centaines de délégations d’athlètes, les milliers de
journalistes, de spectateurs, ambassadeurs et chefs d’État venus du
monde entier. « Une grande majorité se forgera ses premiers
comme ses derniers souvenirs à nos côtés », a précisé Augustin de
Romanet qui a pris publiquement l’engagement que « les Jeux
olympiques et paralympiques de Paris 2024 démontreront à la fois
notre expertise aéroportuaire et notre sens de l’accueil. »
Au plus fort du « coup de feu », c’est 4.000
arrivées par jour de membres de délégations et de journalistes qu’il
faudra gérer, mais aussi 114.000 bagages, 47.000 équipements
sportifs parmi lesquels 17.000 hors format (4.000 par an sur une
année normale). Les bagages seront donc une préoccupation
majeure. (...) Pour les contrôles
frontières, le Groupe ADP investit dans le déploiement de sas
supplémentaires de passages automatisés : 188 sas Parafe seront
déployés à l’été 2024 contre 121 à l’été 2023 (152 à Paris-CDG et 36
à Paris-Orly). Les données actuellement disponibles
indiquent que la grande majorité des accrédités arriveront et
partiront depuis Paris-Charles de Gaulle. (...) Aussi,
pour les trois jours très « chauds » du retour en masse
des athlètes après la cérémonie de clôture le 11 août, Augustin de
Romanet rappelait récemment la construction d’un terminal éphémère,
« un terminal qui ne servira que trois jours et que nous avons
construit dans la pampa de CDG ». (...) Pour
quitter ou accéder aux aéroports, les délégations seront
privilégiées et bénéficieront d’un dispositif en partie privatisé.
Des voies réservées aux personnes accréditées seront mises en
place entre Paris et Roissy-CDG, permettant d’éviter ce que vivent
les Franciliens au quotidien : des infrastructures routières
saturées et la sempiternelle « chienlit » du RER B. Une
privatisation des voies qui, il faut le rappeler, était une exigence
dans les conditions fixées par le Comité international olympique
(CIO). Pour le commun des mortels et notamment les salariés
de l’aérien, le risque de galérer pour se rendre à Roissy reste bien
réel. Les restrictions de circulation sur l'A1, l'A13 et les deux
tiers du périphérique parisien peuvent tourner au cauchemar.
(...) Interrogé par TourMaG,
Arnaud Duplay, chargé du projet d'accueil des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris 2024 chez ADP, affirme : « Nous prenons
l’affaire des conditions routières le plus sérieusement possible.
Avec Air France, nous avons signé un courrier conjoint aux
autorités nationales pour la fluidité de l’accès aux plateformes
aéroportuaires, notamment pour l’ensemble des salariés. Nous avons
enfin obtenu que notre cas soit examiné avec la même attention que
pour les autres sites olympiques ». (...)
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,71 euros en clôture
vendredi 8 mars. Elle est en forte baisse cette semaine de
-5,04%, à la suite de l'annonce de résultats mitigés pour le quatrième
trimestre 2023.
Depuis
le début de l'année, le cours de l'action Air France-KLM a perdu
28%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 16,33 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -4$ à 105$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 82$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
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Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
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CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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