N°957, 25 mars 2024
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La Revue de Presse du lundi
>
Les compagnies aériennes dénoncent les incohérences et les faux-semblants de l'Europe
(source Les Échos) 20 mars 2024 - Les périodes préélectorales
sont toujours l'occasion de faire des lettres au Père Noël. À onze
semaines des élections européennes, les dirigeants des principales
compagnies aériennes n'ont pas failli à la tradition. Réunis ce
mercredi à Bruxelles dans le cadre de leur association Airlines for
Europe (A4E), les patrons d'Air France-KLM, Lufthansa, IAG, easyJet
et Ryanair, ont adressé aux futurs représentants européens la liste
de leurs attentes. Cette liste n'a guère changé depuis les
précédentes élections de 2019. Les principaux acteurs du ciel
européen réclament toujours une véritable réforme du contrôle du
trafic aérien en Europe, dont le morcellement reste une énorme
source de gaspillage, ainsi qu'un meilleur encadrement des grèves de
contrôleurs aériens. Mais aussi des mesures incitatives pour
augmenter la production de carburants d'aviation durable, dont
l'offre reste largement inférieure à la demande. Et par-dessous
tout, pas de nouvelle taxe environnementale, dont le produit ne va
jamais à la transition énergétique. Autant de vœux restés lettre morte durant la
précédente mandature, qui a laissé un goût amer aux responsables du
secteur. Notamment avec le cas du « prétendu accord » sur
le projet
de « ciel unique européen » entre le Conseil de l'Union et le
Parlement européen, annoncé en fanfare le 6 mars dernier. Ce
projet de règlement, qui doit encore être voté par les députés
européens, était censé s'attaquer au morcellement du ciel européen,
qui allonge la durée des vols, augmente la consommation de carburant
et les émissions de CO2 et génère d'importants retards. Mais
à l'exception du ministre belge des Transports, Georges Gilkinet,
qui a contribué à cet accord, personne ne semble satisfait de ce
texte de compromis, qui ne remet pas en cause la gestion des
différents espaces aériens nationaux par les aviations civiles
nationales. L'idée initiale d'une autorité européenne
supranationale dotée d'un pouvoir de sanction en cas de mauvaise
performance des services de navigation nationaux, est passée à la
trappe, notamment du fait de l'opposition de la France et de
l'Allemagne. (...) Même la représentante de la
Commission européenne aux transports, a préféré botter en touche.
« La Commission avait une grande ambition au sujet du ciel unique,
mais le sujet est de la compétence des États-membres », rappelle
Rachel Smit. (...) Par ailleurs, l'obligation d'utiliser un pourcentage
croissant de carburants d'aviation durable d'ici à 2050 - un
règlement unique au monde, soutenue par l'ensemble des compagnies
aériennes européennes -, se heurte toujours au manque de CAD
disponible en Europe. Pour le patron d'Air France-KLM,
Benjamin Smith, c'est aussi une question de compétitivité du
transport aérien européen. « Si les compagnies aériennes européennes
n'ont pas la possibilité de jouer à armes égales avec leurs
concurrents extra-européens, c'est la souveraineté des pays
européens qui risque d'en pâtir », souligne-t-il. « Chez
Lufthansa, nous ne pouvons couvrir que 0,2 % de nos besoins avec du
CAD », explique Carsten Spohr. L'Europe n'a pas prévu de quoi
stimuler la production de CAD. « Résultat, aujourd'hui,
90 %
carburants d'aviation durable sont produits aux États-Unis, grâce
aux incitations fiscales du gouvernement américain », ajoute le
patron d'IAG, Luis Gallego. L'exemple américain semble faire l'unanimité, y compris
dans les instances européennes. « Il faudrait effectivement prévoir
une carotte, en plus du bâton, reconnaît la représentante de la DG
Move. Mais là encore, c'est aux États-membres d'agir car la
Commission n'a pas le budget nécessaire. » (...)
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La cour estime que KLM avait induit les consommateurs en erreur avec des « publicités vertes »
(source ANP, traduit avec Deepl) 20 mars 2024 - KLM avait trompé
les consommateurs avec plusieurs affirmations vertes dans des
publicités, a jugé le tribunal d'Amsterdam. Selon les juges, la
compagnie aérienne a, par le passé, brossé un tableau "trop rose"
des effets bénéfiques, par exemple, des projets forestiers et de
l'utilisation de carburéacteur plus durable. Ces mesures
"ne réduisent que marginalement les aspects environnementaux
négatifs et donnent faussement l'impression que voler avec KLM est
durable", indique l'arrêt. L'affaire concernant l'écoblanchiment
de KLM avait été introduite par le club anti-aviation Fossielvrij
NL. L'organisation militante était mécontente que la compagnie donne
l'impression qu'il est possible de prendre l'avion sans aggraver la
crise climatique. (...) KLM ne
semble pas choquée par cette décision. "Le juge a estimé que 15 des
19 expressions de durabilité (qui faisaient l'objet de l'affaire,
ndlr) étaient trompeuses. Comme KLM n'utilise plus ces expressions
depuis longtemps, elle n'a pas à les rectifier. KLM est également
autorisée à communiquer sur ses initiatives en matière de
développement durable, mais elle doit donner une image honnête de la
situation", a déclaré la compagnie dans une communication interne à
laquelle Aviation News a eu accès. KLM se dit "très
heureuse" que le tribunal ait décidé qu'elle pouvait continuer à
communiquer avec ses clients et ses partenaires sur son approche du
développement durable. "Notre communication sur le développement
durable doit être honnête et transparente. Nous apprenons sans cesse
comment faire comprendre à nos consommateurs l'importance du
développement durable dans le secteur de l'aviation. C'est pourquoi
nous avons déjà pris des mesures importantes dans notre politique de
communication et n'utilisons plus depuis un certain temps les 19
expressions qui étaient au centre de cette affaire." Il est
essentiel pour KLM de sensibiliser et de communiquer sur ses
objectifs, ses activités et ses dilemmes en matière de développement
durable. "Ce faisant, nous touchons les gouvernements, les
fournisseurs de carburant, les instituts de recherche, les ONG, les
constructeurs d'avions et les clients, toutes les parties qui
doivent faire en sorte que l'aviation soit moins polluante. KLM se
réjouit également que le tribunal nous donne plus de clarté sur ce
qui est possible et sur la manière dont nous pouvons continuer à
communiquer de manière transparente et honnête sur notre approche et
nos activités".
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Cette usine près d’Angers va alléger les sièges des avions de la compagnie
HOP!
(source Ouest-France) 21 mars 2024 - Une belle envolée pour
Expliseat. La société, créée en 2011 et spécialisée dans la
construction aéronautique et spatiale, va être chargée de concevoir
et produire, sur son site d’Avrillé, près d’Angers (Maine-et-Loire),
les futurs sièges des Embraer 190 de la compagnie aérienne HOP!. Cette dernière l’a annoncé
dans un communiqué, diffusé ce jeudi 21 mars 2024, dans le cadre du
renouvellement complet des cabines de ses appareils. Objectif :
poursuivre « la montée en gamme de son offre de produits et services
sur son réseau court et moyen-courrier ». Plus de confort, donc, pour plus de légèreté. Et moins d’impact sur
l’environnement. C’est la spécialité d’Expliseat, dont le siège -
social, celui-là -, est situé à Paris. En 2023, la société,
dirigée par Amaury Barberot, a implanté un site de production de
6.000 m² en terres angevines, pour en sortir des fauteuils innovants
et ultralégers à destination de l’aviation régionale et sur le
segment des moyen-courriers.
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Transavia Pays-Bas loue des airbus a321neo supplémentaires
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 21 mars 2024 -
Transavia loue deux
Airbus A321neo supplémentaires auprès d'Air Lease Corporation, pour
un total de neuf appareils. Ces appareils s'ajoutent à ceux que
possède la compagnie. Les deux A321neos supplémentaires rejoindront
la flotte fin 2025 et début 2026. Air France-KLM a commandé
à Airbus un total de 100 appareils de la famille A320neo, mais des
appareils sont également loués. KLM, par exemple, louera également
des A321neo à CDB Aviation. Au total, il y aura donc bien plus de
100 avions. Air Lease Corporation (ALC), l'une des plus
grandes sociétés de leasing d'avions au monde, avait déjà conclu des
accords avec Transavia pour la location de sept A321neo. Deux
nouveaux appareils viendront donc s'y ajouter. Le premier A321neo en
service chez Transavia, le PH-YHZ, appartient également à ALC.
(...)
Le deuxième avion en leasing et le premier avion en propriété seront
livrés dans un avenir proche. Transavia prévoit d'ajouter un total
de sept A321neo à sa flotte cette année, avec 232 sièges. Aucun
A320neo plus petit ne viendra aux Pays-Bas en 2024.
La
compagnie aérienne néerlandaise utilise les Airbus, plus économes en
carburant et plus silencieux, pour remplacer les Boeing 737-800. Dix
de ces derniers appareils sont également loués à ALC.
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Y aura-t-il un vol direct Milan Linate-New York ? La proposition du patron d'Air France-KLM
(source Corriere della Sera, traduit avec Deepl) 24 mars 2024 -
Air France-KLM souhaite que le
décret réglementant l'aéroport de Linate soit modifié en supprimant
la limite de distance des vols autorisés afin de permettre la mise
en place de liaisons directes entre l'aéroport de la ville de Milan
et New York. C'est ce qu'a confié Benjamin Smith, directeur général
du groupe franco-néerlandais, au Corriere della Sera en marge d'un
sommet organisé à Bruxelles par l'association Airlines for Europe.
Une fois cette contrainte levée, nous aimerions opérer la ligne avec
l'Airbus A321neo", ajoute le PDG, en référence à l'avion
monocouloir. M. Smith ne cache pas son intérêt pour Linate, un aéroport situé à
quelques kilomètres du centre de Milan et accessible par le métro.
Mais son projet se heurte à une réglementation qui limite non
seulement le nombre de mouvements horaires à 18 (entre départs et
arrivées), mais aussi la distance des correspondances : pas plus de
1 500 kilomètres, comme le prévoit le dernier amendement autorisé
par la Commission européenne. Le décret précédent n'autorisait que
les vols vers les aéroports de l'UE. Mais avec le Brexit - la sortie
du Royaume-Uni de l'UE - il est devenu nécessaire d'intervenir pour
éviter l'arrêt des liaisons entre Linate et Londres.
L'A321neo est déjà utilisé par la compagnie française
La Compagnie entre Malpensa et Newark, l'autre aéroport de référence
de New York (il ne dispose que de 74 sièges, tous en classe
affaires, sur une moyenne de 220). (...) Air France n'a pas commandé
d'A321neo pour le moment, tandis que KLM en a déjà obtenu 100 (entre
A320neo et A321neo), qui seront toutefois utilisés pour renouveler
la flotte du groupe low-cost Transavia. L'accord prévoit une option
pour d'autres A321neo, mais cette option n'a pas encore été retenue.
Les seuls avions autorisés à Linate - également en raison de la
longueur de la piste - sont des avions monocouloirs.
(...) Des sources
institutionnelles italiennes et européennes expliquent qu'il n'y a -
pour l'instant - aucune discussion sur une éventuelle modification
du décret Linate. Notamment pour ne pas nuire au hub
intercontinental du nord de l'Italie qu'est Malpensa. Par ailleurs,
on ne voit pas comment Air France-KLM pourrait exploiter la liaison
transatlantique directe en ayant un modèle d'exploitation "hub and
spoke" basé sur les flux de transit entre l'Europe et l'Amérique du
Nord à partir de ses bases de Paris et d'Amsterdam. Sans oublier les
accords de coentreprise avec British Virgin Atlantic (Londres) et US
Delta Airlines. Mais les propos de Smith font écho aux positions de
La Compagnie et confirment l'existence d'une réflexion en coulisses
sur l'hypothèse d'un vol direct entre l'aéroport de la ville de
Milan et New York. On ne sait pas si cette hypothèse sera mise sur
la table des négociations de l'UE pour le feu vert au mariage Ita
Airways-Lufthansa. Les initiés soulignent que, techniquement, des
changements sont possibles puisqu'il s'agit d'utiliser des avions de
dernière génération, plus silencieux que les autres et dont l'impact
sur l'environnement est réduit.
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L'avenir d'Air Austral de nouveau suspendu à la présentation d'un plan de sauvetage
(source Les Échos) 19 mars 2024 - Un an après son dernier plan de sauvetage,
l'avenir d'Air Austral
reste toujours aussi incertain. Malgré l'effacement d'une centaine
de millions d'euros d'aides publiques fin 2022, la situation de la
compagnie de l'île de La Réunion semble toujours aussi précaire. À
tel point qu'une réunion interministérielle s'est tenue ce mardi
matin à Paris, afin d'ouvrir la voie à un nouveau plan de sauvetage.
À l'issue de cette réunion, les représentants des différents
ministères concernés - Outre-mer, Transports et Économie - ont
confirmé leur soutien à une poursuite de l'activité d'Air Austral,
qui représente un enjeu important pour l'emploi local, ainsi que le
seul lien aérien avec l'île de Mayotte. Cependant,
ce soutien de l'État est désormais
étroitement limité par l'impossibilité de procéder à de nouvelles
aides directes sans l'accord de la Commission européenne. Dans
l'immédiat, il se limitera donc à la décision de ne pas réclamer à
Air Austral le remboursement de quelque 65 millions de dettes
arrivant à échéance cette année. De plus, ce soutien du
gouvernement est conditionné à la présentation par les actionnaires
d'Air Austral, au premier rang desquels le groupe réunionnais
Deleflie qui contrôle la majorité du capital, d'un plan de
retournement sur trois ans, d'ici fin avril, réalisé par un « tiers
indépendant » et assorti d'une nouvelle injection de fonds privés.
« Le sauvetage de la compagnie nécessitera des efforts de toutes les
parties », souligne-t-on de source gouvernementale.
En début d'année, les actionnaires privés d'Air
Austral avaient déjà commencé à réagir, en confiant au bureau
d'études Aérogestion, dirigé par l'ancien patron d'Air Caraïbes,
Marc Rochet, un audit complet de l'entreprise. Les détails de cet
audit n'ont pas été dévoilés, mais l'analyse de la situation aurait
clairement mis en lumière l'impossibilité pour Air Austral de
poursuivre sur la trajectoire actuelle, sans une profonde
restructuration et une nouvelle recapitalisation. Sous peine de se
retrouver au tribunal de commerce. Ce premier bilan s'était
traduit par la présentation, début mars, d'un plan de redressement,
assorti de la promesse d'une injection de 10 millions d'euros par
les actionnaires privés. Cependant, ce premier pas n'est pas
suffisant du point de vue des pouvoirs publics, pour assurer la
pérennité de l'entreprise et permettre à l'État de revenir
éventuellement devant la Commission européenne pour de nouvelles
aides publiques. D'autant que le gouvernement français doit aussi
convaincre Bruxelles d'accepter l'effacement des dettes de Corsair.
« C'est d'abord aux
actionnaires d'Air Austral d'agir », souligne-t-on de source
gouvernementale. Reste à savoir comment. Pour l'heure, les besoins
d'argent d'Air Austral pour financer ce plan à trois ans, n'auraient
pas encore été précisément chiffrés. Le coût social de sa
restructuration n'est pas non plus connu. Quant à l'arrivée
éventuelle de nouveaux actionnaires, c'est là encore l'inconnue. Et
plus l'incertitude durera, moins la clientèle sera encline à
réserver ses prochains vols sur Air Austral.
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Qatar Airways veut introduire une première classe et pourrait commander une centaine de gros-porteurs
(source Journal de l'Aviation) 18 mars 2024 - Badr Mohammed Al
Meer s'était montré plutôt discret depuis sa prise de fonction en
novembre dernier. Mais le successeur d'Akbar Al-Baker à la tête de
Qatar Airways a accordé une interview à la chaîne américaine CNBC,
dans laquelle il dévoile sa vision de l'avenir de la compagnie
aérienne. Celle-ci comprend la préparation d'une « importante »
commande d'avions gros-porteurs et une petite révolution dans le
produit de Qatar Airways, avec l'introduction d'une première classe
sur certaines routes. Cela faisait des années que Qatar
Airways affirmait ne pas avoir besoin de développer un produit de
première classe, estimant que la qualité et le luxe déployés dans sa
classe affaires portait la QSuite bien au-dessus des standards des
autres compagnies et en faisait un produit similaire à une première
classe. Cette vision semble donc avoir vécu. « Sur certains
secteurs, nous constatons une forte demande pour la première classe,
et nous avons donc décidé d'introduire une nouvelle cabine de
première classe unique à Qatar Airways », a déclaré le PDG de la
compagnie, en expliquant avoir voulu combiner l'expérience d'un vol
commercial avec celle d'un vol en jet privé pour créer une
expérience nouvelle. (...) Dans le même temps, une refonte
de la QSuite est en cours. Le résultat devrait être révélé au cours
de la prochaine édition du salon de Farnborough (qui a lieu en
juillet prochain).
Badr Mohammed Al Meer a également annoncé avoir
lancé des appels d'offres auprès d'Airbus et de Boeing en vue d'une
« importante » commande de gros-porteurs, entre 100 et 150
selon les
informations de l'agence Bloomberg. Une décision rapide est
toutefois à exclure : « avec une commande de cette importance, nous
devons prendre notre temps ». Il affirme toutefois avoir une
confiance totale en la qualité des appareils produits par Airbus et
Boeing et en la capacité des deux avionneurs à surmonter leurs
difficultés. Les appareils auront vocation à renouveler la
flotte et à en augmenter les capacités, notamment pour développer
davantage les liaisons vers la Chine, l'Inde, l'Australie, le Japon
et la Corée du Sud. D'ici là, Qatar Airways recevra ses premiers
Boeing 777X, attendus à partir de la fin de l'année 2025. La
compagnie compte 74 appareils en commande, ainsi que 25 737 MAX et
treize 787-9 chez Boeing, et 50 A321neo (dont des LR) et 24
A350-1000 chez Airbus. Alors que la demande des passagers reste très
importante et que la chaîne d'approvisionnement continue de ralentir
les montées en cadences de production, Badr Mohammed Al Meer a
également mis un terme au projet de son prédécesseur de retirer
rapidement la flotte d'A380 du service.
>
Airbus : carton plein en Asie avec deux contrats à plusieurs milliards
(source Les Échos) 21 mars 2024 - Airbus a réussi un joli coup
double en Asie. L'avionneur européen a annoncé deux importants
contrats ce mercredi, l'un avec Japan Airlines et l'autre avec
Korean Air, pour un total de 65 avions, d'une valeur totale estimée
de plus d'une dizaine de milliards de dollars aux véritables prix du
marché. Deux victoires commerciales remportées auprès de deux bons
clients traditionnels de Boeing, qui dépassent de loin toutes les
commandes signées par Airbus depuis le début de l'année. La
compagnie japonaise a ouvert le bal avec une commande ferme de 21
Airbus A350-900 long-courriers et de 11 A321 moyen-courriers,
offrant ainsi à Airbus sa plus belle victoire commerciale au Japon
depuis la signature historique, en 2013, de la première commande de
JAL à l'avionneur européen. Boeing doit se contenter d'un lot de
consolation, pour 10 B787-9 long-courriers supplémentaires.
« C'est une preuve de confiance
dans les appareils d'Airbus », explique un proche des négociations.
« La compagnie japonaise achète de nouveau des A350 mais va
également intégrer, pour la première fois dans sa flotte, des A321
qui se sont imposés comme les meilleurs dans leur catégorie », note
l'expert. (...) Mais l'annonce la plus importante de la journée revient à
Korean Air, avec une commande de 35 A350 long-courriers, dont 27
exemplaires du plus gros modèle, l'A350-1000. C'est la
première fois que Korean Air choisit l'A350. À l'exception de
quelques A380, Korean Air était toujours restée fidèle à Boeing pour
ses long-courriers. L'avionneur américain avait donc bon espoir de
lui vendre son nouveau fleuron, le 777X, pour renouveler sa flotte.
Mais c'est l'A350 qui l'a emporté. Contrairement à son
concurrent américain, qui n'est pas encore certifié, le gros-porteur
d'Airbus a l'avantage d'être immédiatement disponible et de figurer
déjà dans la flotte d'Asiana Airlines, l'autre compagnie en passe
d'être rachetée et absorbée par Korean Air. Si Airbus et Boeing n'ont pas fait
de commentaires sur les coulisses de ces différents contrats,
les
analystes notent que les récents déboires de l'avionneur américain
pourraient avoir inquiété certains de leurs clients traditionnels en
Asie. « Il est probable que la multiplication des affaires récentes
n'a pas joué en leur faveur dans les compagnies qui équilibrent
finement leurs prises de risque », explique l'expert. (...) Par ailleurs, contrairement aux A320 et A321 moyen-courriers
monocouloirs, dont le carnet de commandes est plein jusqu'à la fin
de la décennie, Airbus a encore des créneaux de livraisons
disponibles pour ses A350. Mais aussi davantage de capacité de
négociations commerciales. Contrairement au marché des monocouloirs, où
Airbus a distancé Boeing toujours aux prises avec les problèmes du
737 MAX, l'avionneur européen reste devancé par son rival américain
sur le marché des long-courriers. Il a donc davantage intérêt à
négocier s'il veut combler l'écart.
Boeing, en revanche, n'a pas
intérêt à brader ses 787, qui constituent sa seule source de profit
sur les avions commerciaux. Autant d'éléments qui expliquent la
double victoire d'Airbus au Japon et en Corée.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,753 euros en clôture
vendredi 22 mars. Elle est en légère hausse cette semaine de
+1,30%.
Depuis
le début de l'année, suite à l'annonce de résultats mitigés pour
le quatrième trimestre 2023, le cours de l'action Air France-KLM a perdu
30%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 16,15 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -2$ à 108$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de +1$ à 86$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir
>
Conseils pour les salariés et anciens salariés actionnaires
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès aux sites des gérants.
Pour éviter
d'oublier de changer vos coordonnées à chaque changement d'adresse
postale,
je vous conseille de renseigner une adresse mail personnelle. Elle
servira pour toute correspondance avec les organismes de gestion.
Gardez en un même endroit tous les documents afférant à vos actions
Air France-KLM : tous vos courriers reçus des différents gérants,
Natixis Interépargne, Société Générale, votre établissement financier personnel si
vous avez acheté vos actions par celui-ci.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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