N°958, 1er avril 2024
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France et KLM inaugurent un nouveau terminal Air&Rail à Bruxelles-Midi
(source Les Échos) 27 mars 2024 - Air France et KLM ont inauguré
aujourd’hui leur nouveau Terminal Air&Rail dans la capitale belge.
Le salon, situé à la gare de Bruxelles-Midi, a été entièrement
rénové et offre de nouveaux espaces dans une atmosphère élégante.
Cet investissement témoigne de l'engagement des deux compagnies
aériennes à améliorer l'expérience des passagers utilisant le train
pour rejoindre les hubs de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam
Schiphol. (...) Depuis plus de 20 ans, Air France et KLM
proposent à leurs clients voyageant de et vers la Belgique un
service permettant de combiner dans une même réservation des trajets
en train et en avion. Grâce à l'offre Air&Rail, les clients
disposent d'une seule réservation pour l'ensemble de leur voyage et
d'un siège garanti sur le prochain vol ou train disponible, sans
frais supplémentaire, en cas de retard de leur vol ou de leur train.
Des équipes dédiées assistent les clients dans les gares. Les
membres de Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France et de
KLM, bénéficient de tous les avantages associés à leur statut :
accumulation de Miles, accès prioritaire aux comptoirs
d'enregistrement grâce au service SkyPriority, accès au salon
Eurostar à la gare de Bruxelles-Midi, franchise bagages
supplémentaire et accès gratuit aux options de siège à bord de leur
vol. (...)
>
Lufthansa : Le rachat d'ITA remis en cause par l'Europe ?
(source TourMag) 25 mars 2024 - C'est une véritable saga qui se
tient dans le ciel européen, avec ses rebondissements et peut-être
ses rétropédalages. En mai 2023, le
gouvernement italien donnait son accord pour une prise de
participation de 41 % de Lufthansa dans la société ITA Airways.
(...) Sauf que depuis maintenant près d'un an,
la transaction est soumise à l'approbation de la Commission
européenne. Et l'instance fait trainer sa décision, à tel point que
la compagnie aérienne allemande a menacé d'abandonner le rachat.
(...) Une nouvelle étape a été franchie, ce lundi 25
mars 2024, puisque la Commission a publié ses griefs sur la
transaction. (...) Pour l'instance, le rachat
entrainera de fait une réduction de la concurrence sur les lignes
court-courriers reliant l'Italie aux pays d'Europe centrale. En
effet, les deux compagnies seront opposées aussi bien sur des vols
directs, qu'indirects. (...) Ce n'est
pas tout, car la concurrence serait aussi mise à mal sur certaines
lignes long-courriers entre l'Italie et les États-Unis, le Canada et
le Japon. (...) La balle est désormais dans le camp
de Lufthansa et du ministère italien de l'Économie et des Finances
qui pourront répondre et demander une audition. Il leur sera
possible de pouvoir déposer un recours jusqu'au 26 avril 2024.
>
TAP Air Portugal affiche un bénéfice record en 2023
(source AFP) 27 mars 2024 - TAP Air Portugal a dégagé en 2023 un
bénéfice record de 177,3 millions d'euros, contre 65,6 millions en 2022, mais a plongé dans
le rouge au quatrième trimestre, a annoncé mercredi la compagnie
aérienne publique. Au quatrième trimestre, TAP a essuyé une
perte de 26,2 millions d'euros, contre un bénéfice de 156,4 millions
d'euros sur la même période de l'année précédente. (...) Sur l'ensemble de l'année, il s'agit du
"bénéfice net le plus important" enregistré par TAP, dont "le
chiffre d'affaires a franchi pour la première fois les 4 milliards
d'euros", a souligné le transporteur dans un communiqué.
"Les bons résultats de 2023 confirment la reprise de TAP" et "sa
solidité financière", estime le directeur général du groupe aérien
Luis Rodrigues, ajoutant que pour cette année l'objectif est "de
transformer TAP en l'une des compagnies les plus attractives".
(...) Le gouvernement socialiste avait annoncé fin
septembre la privatisation d'au moins 51% du capital de la compagnie
aérienne nationale, qui suscite l'intérêt de ses concurrents
européens, Air France-KLM, Lufthansa et le groupe IAG (British
Airways et Iberia). (...)
>
Ryanair à Bordeaux : pourquoi ça coince entre la compagnie low-cost et l'aéroport
(source La Tribune) 28 mars 2024 - « Il y a un vrai risque que
nous fermions notre base à Bordeaux, peut-être à la fin de la saison
d'été », a tranquillement lâché Michael O'Leary, le patron de
Ryanair, la semaine dernière. Ciblant publiquement un aéroport
français où la compagnie low-cost irlandaise a basé trois avions et
emploie 120 salariés. Un aéroport qui lui a aussi réservé un très
bon accueil depuis des années au point de tirer du low-cost,
représenté par easyJet, Ryanair et Volotea, 71 % de ses 6,6 millions
de passagers en 2023, contre 31 % dix ans plus tôt. Arrivé en 2009 à
Bordeaux, Ryanair y a ouvert une base et deux avions en 2019 puis un
troisième appareil en 2022 pour un investissement global chiffré
autour de 100 millions de dollars. Un cran en dessous d'Easyjet,
Ryanair transporte aujourd'hui environ un quart des passagers de
l'aéroport bordelais qui a perdu un million de passagers annuels
avec l'arrêt de la navette vers Orly et a, de fait, du mal à renouer
avec son trafic d'avant Covid. « Avec ce poids significatif
Ryanair
est d'une certaine manière en position de force dans les
négociations qui se déroulent actuellement et pour lesquelles il
choisit de mettre un coup de pression sur ses salariés pour viser
indirectement l'aéroport », observe Alain Falque, consultant
spécialiste du transport aérien et ancien directeur général délégué
d'Aéroport de Paris. 120 salariés à Bordeaux Car
ce sont
biens les syndicats, alertés par la direction de Ryanair, qui se
sont inquiétés les premiers du scénario d'une fermeture.
« La compagnie nous a réunis le 15 mars dernier pour nous informer
du risque d'une fermeture de la base de Bordeaux et nous inviter à
nous positionner sur des préférences géographiques en cas de
mutation. (...) Car il s'agit bien d'abord d'une
négociation commerciale autour des tarifs fixés par l'aéroport. La
plateforme bordelaise, dont les tarifs étaient historiquement
faibles, dispose de deux outils : une grille tarifaire globale et
des négociations de gré-à-gré avec chaque compagnie. (...) Mais
ce sont surtout les négociations gré-à-gré avec Ryanair qui sont au
centre de ces frictions publiques.
(...) Depuis des années, l'aéroport bordelais a massivement soutenu
l'essor du trafic low-cost avec des redevances inférieures de 30 %
au sein du terminal Billi dédié aux compagnies à bas coût et mis en
service en 2010. Comme l'explique la Cour des comptes, dans son
rapport d'octobre 2023, les contrats avec ces compagnies « prévoient
une aide financière par passager versée par l'aéroport conditionnée
à une certaine croissance de trafic ou à l'ouverture de lignes,
ainsi qu'un soutien marketing [...] L'ampleur des aides accordées
est considérable, le montant versé par passager amené (au départ)
étant sans commune mesure avec les mesures incitatives générales. »
Il est question de plusieurs millions d'euros par an, jusqu'à
représenter 55 % de l'excédent brut d'exploitation de la plateforme
en 2021, selon la Cour des comptes qui alertait à l'époque sur « le
caractère non transparent, potentiellement discriminatoire et
disproportionné des aides incitatives perçues par certaines
compagnies dans le cadre des contrats spéciaux ». Si des modifications juridiques ont été
apportées depuis, les magistrats notent que ces contrats, qui
fondent leur rentabilité sur de très fortes croissances du trafic,
ne correspondent plus au contexte du transport aérien post-Covid et
à l'urgence climatique. (...) Et c'est bien le montant des
redevances facturées à Ryanair qui semble être dans le collimateur.
« La redevance-passager au terminal Billi est inférieure
d'environ un tiers à celle des terminaux classiques, 3,71 € contre
5,53 €. C'est possiblement autour de ce sujet que les discussions
achoppent et vu le contexte et les risques de distorsion de
concurrence, c'est logique que les deux parties ne s'expriment pas
publiquement sur cette question », commente Alain Falque. Le
consultant juge néanmoins « le risque réel de fermeture de la base
relativement faible car Ryanair n'a pas vraiment d'alternative
pertinente en France. » (...)
>
Airbus et l’aéronautique civile sont des « machines à cash », estime Bank of America
(source Les Échos) 25 mars 2024 - « L’aéronautique civile devient
une machine à cash » et le secteur européen de la défense, « un
marché en croissance structurelle », estime aujourd’hui Bank of
America, au sortir d’une conférence sectorielle qu’elle a organisé
la semaine dernière. (...) Airbus tout comme
son concurrent américains Boeing ont enregistré, en 2023, des
commandes record. La demande est forte même si la fringale
de voyages commence à se normaliser après le boom de l’après-Covid.
Les compagnies aériennes s’équipent d’appareils de nouvelle
génération, plus performants, notamment moins gourmands en kérosène.
(...)
Les
commandes pleuvent mais, depuis trois ans, les constructeurs
d’avions, que ce soit celui basé à Toulouse ou celui de Seattle,
peinent à les honorer. Les cadences de production sont freinées par
les pénuries d’approvisionnement, en pièces ou en matériaux (comme
le titane, extrait de Russie et d’Ukraine). Les tensions
devraient s’atténuer tout au long de cette année, selon Airbus et
Rolls-Royce, et « la chaîne d'approvisionnement devrait être
entièrement rétablie à partir de 2025, ce qui devrait permettre une
forte génération de liquidités », écrit Bank of America dans une
note à ses clients investisseurs, sachant que les avionneurs
touchent la plus grosse partie du produit de la vente au moment de
la livraison. Et plus ils gagnent de l’argent, plus les actionnaires
sont gratifiés, via des dividendes ou des rachats d’actions.
(...)
L’avionneur européen gagne plus de 20% en Bourse depuis le début de
l’année. Ses actions, à 170,62 euros, s’échangent aujourd’hui à
quelques centimes de leur record de vendredi (170,88 euros), tandis
que, dans le même secteur, le fabricant de moteurs d’avions Safran
ainsi que Thales poussent à des nouveaux sommets sur le Cac 40.
Thales, fabricant d’armes (ses actions sont également recherchées
après l'attentat terroriste à Moscou) et fournisseur de l’avionique
des Rafale, équipe aussi les cockpits des A320 d’Airbus (systèmes de
communication, aide à la navigation). Ses actions progressent de 19%
depuis le début de l’année. La meilleure performance au sein du Cac
40 sur les premières semaines de 2024 revient à Safran (+31%),
motoriste avec General Electric à la fois pour Airbus, Boeing et
Comac avec son Leap, successeur du CFM56, le moteur le plus vendu au
monde.
>
Boeing : les questions qui restent posées après le changement de pilotes
(source Les Échos) 25 mars 2024 - Avec l'annonce du départ de
PDG, Dave Calhoun, à la fin de l'année et de celle, immédiate,
du
directeur de la branche aviation commerciale (BCA), Dan Steal,
remplacé au pied levé par Stephanie Pope, Boeing a abattu les deux
derniers atouts qu'il lui restait dans sa manche pour tenter
d'apaiser l'inquiétude grandissante du marché et de ses clients.
(...) La
première question est de savoir si ce remaniement au sommet de
l'équipe dirigeante est de nature à restaurer la confiance. Le
premier élément de réponse serait plutôt positif. Outre le petit
rebond en Bourse, le changement de tête chez Boeing a été
immédiatement salué par l'un de ses plus gros clients, Ryanair.
(...) Si les clients de Boeing attendent leurs livraisons,
les actionnaires du groupe espèrent un retour aux bénéfices, après
cinq années dans le rouge. Mais si 2023 marquait une certaine
amélioration, 2024 se présente plutôt mal, du fait de l'impact de
l'affaire Alaska Airlines et le ralentissement de la production.
Lors de la présentation des résultats annuels 2023 en février
dernier, Dave Calhoun avait déjà refusé d'avancer la moindre
prévision pour 2024. Mais il y a quelques jours, le directeur
financier de Boeing, Brian West, a commencé à dévoiler l'ampleur des
dégâts. Lors d'une conférence d'analystes, il a indiqué que
le groupe consommerait 4 à 4,5 milliards de dollars de cash sur ce
premier trimestre. La marge de la branche aviation commerciale sera
négative de 20 %, a-t-il précisé. Des déclarations qui ont confirmé
les pires craintes des investisseurs. Depuis le début de l'année,
Boeing a perdu un quart de sa valeur en Bourse. À ce
premier impact immédiat de l'affaire Alaska Airlines s'ajoutent
d'autres risques à moyen et long terme, difficiles à chiffrer. Le
premier est commercial, avec le danger de perdre des contrats ou des
clients clés. (...) Le second risque est juridique. Dans un pays
où tous les avocats sont partis à la chasse aux plaignants, la
perspective de devoir faire face à une vague de procès et de
demandes d'indemnisation n'est pas à prendre à la légère.
(...) Les malheurs de Boeing vont-ils profiter à Airbus ?
Airbus n'aime pas en parler, mais cela fait déjà longtemps que
l'avionneur européen bénéficie des difficultés de son concurrent
américain. Au moins depuis 2019 et l'assignation au sol de tous les
Boeing 737 MAX. Ce bénéfice peut être évalué, a minima, à environ 10
points de part de marché sur le segment des monocouloirs
moyen-courriers, soit l'écart entre les livraisons d'A320 et de B737
en 2023. Un écart qui se retrouve également dans le carnet
de commandes des deux avionneurs et dans leurs résultats financiers.
En 2023, la branche avions commerciaux d'Airbus a généré un chiffre
d'affaires de 47,7 milliards d'euros, contre 33,9 milliards de
dollars pour celle de Boeing, avec un résultat d'exploitation
positif de 3,61 milliards d'euros chez Airbus, contre 1,635 milliard
de pertes pour Boeing. Cependant, la possibilité pour Airbus
de profiter davantage des problèmes de Boeing reste limitée par ses
propres difficultés de production et à sa capacité à monter en
cadence. Malgré ses efforts, l'avionneur européen n'est même pas
encore revenu à son niveau de production d'avant-Covid. (...)
>
L'aéroport de Toulouse confronté à la baisse du trafic domestique
(source Les Échos) 28 mars 2024 - L'aéroport de Toulouse-Blagnac
ne fait pas encore de la décroissance mais il s'en approche. Le
trafic de la plateforme a bien augmenté de 11 % en 2023 à 7,8
millions de passagers mais reste nettement inférieur aux 9,6
millions de passagers enregistrés en 2019 avant la crise du Covid.
L'année 2023 a été marquée par les changements de
comportements. Le trafic international, en hausse de 27 %, a dépassé
pour la première fois le trafic domestique en formant 57 % de la
fréquentation. En revanche, le trafic national a diminué de 5 % l'an
dernier. « Ce phénomène ne touche pas que Toulouse » : le trafic
domestique n'atteint que 70 % du niveau de 2019, exactement comme à
Lyon », relève Philippe Crébassa, président du directoire de
l'aéroport détenu à 49,99 % par Eiffage. (...) La
diminution de l'offre d'Air France sur Paris expliquerait en partie
ce phénomène, selon lui. La navette Toulouse-Orly, pendant longtemps
la première ligne d'Europe, est passée de 23 à 16 vols par jour à
l'été 2023 à cause de la baisse de la fréquentation.
(...) « Les low-cost sont l'avenir de l'aéroport car les compagnies
traditionnelles regroupent leurs forces pour alimenter leur hub de
vols long courrier », constate Philippe Crébassa. L'augmentation des
tarifs d'Air France, « de 15 % en 2023 selon la DGAC », aurait aussi
contribué à diminuer le trafic domestique. Mais il y a un
autre phénomène : les entreprises sont plus sensibles au
développement durable. Alors que le transport aérien est montré du
doigt pour ses émissions de gaz à effet de serre, les cadres
préfèrent faire des visioconférences ou aller à Paris en train. « On
estime que la future ligne de TGV qui mettra Toulouse à 3 heures et
quart de Paris en 2030 prendra 30 % du trafic aérien, dit Philippe Crébassa. Avec la modification de l'offre de la navette d'Air
France, ça va arriver plus tôt que prévu. »
L'aéroport mise donc sur l'international. Depuis l'été
2023, il propose deux lignes long-courrier qui rencontrent le
succès : Air Canada a ouvert une liaison avec Montréal et Qatar
Airways vers Doha. La plateforme affiche aussi six nouvelles
destinations de vacances dans le programme été (Berlin, Zadar,
Copenhague, Venise…) parmi 90 lignes. Critiqué pour les
nuisances sonores, l'aéroport a signé la semaine dernière un « pacte
gagnant-gagnant » avec les collectivités locales et les associations
sous l'égide de la préfecture, qui prévoit une diminution des vols
de nuit. « Le programme été 2024 n'a aucun vol de passagers
programmé entre minuit et 6 heures et aucun départ programmé après
23 heures », assure Philippe Crébassa. Mais pour éviter les vols
nocturnes, il faudra que les compagnies n'accumulent pas de retard
dans la journée. Face aux critiques du transport
aérien, l'aéroport multiplie les initiatives écologiques
et propose depuis le 4 mars du carburant d'aviation durable
(SAF) à base de végétaux. (...) La
plateforme mise aussi sur l'hydrogène. Une station de production et
de distribution d'hydrogène vert construite par Engie et la région
Occitanie alimente depuis la fin 2023 cinq autobus de desserte des
parkings et des pistes. (...) L'aéroport construira aussi deux
centrales photovoltaïques sur des
parkings cette année et s'engage à réduire les émissions de CO2 du
chauffage et de ses véhicules. « L'opinion publique dessine notre
avenir », affirme Philippe Crébassa. L'aéroport a réalisé un chiffre
d'affaires de 155 millions d'euros en 2023, près des 160 millions de
2019, avec un résultat net de 19 millions.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,326 euros en clôture
vendredi 29 mars. Elle est en forte hausse cette semaine de
+5,88%.
Depuis
le début de l'année, suite à l'annonce de résultats mitigés pour
le quatrième trimestre 2023, le cours de l'action Air France-KLM a perdu
25%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 16,15 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est
à 23,00 euros, le plus bas à 9,50 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est stable à 108$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de +1$ à 87$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir,
spécial Prime de Participation 2023
>
Date limite de réponse pour les salariés : 17 avril 2024
Les salariés d'Air France ont reçu la semaine dernière
l'information qu'une prime de participation aux résultats de
l'entreprise leur serait versée en avril.
Le
versement de cette prime peut prendre plusieurs formes :
. un versement total ou partiel sur compte bancaire (dans ce cas,
il est soumis à l’impôt sur le revenu), . et/ou d’une épargne
sur un fonds d’un plan d’entreprise (dans ce cas, il est exonéré
d’impôt sur le revenu) : o PEE (Plan d’Epargne
Entreprise) bloqué durant 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé
prévus par la loi) o PERCOL (Plan d’Epargne Retraite
d’entreprise Collectif) ou PERO (Plan d’Epargne Retraite
d’entreprise Obligatoire) bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas de
déblocage anticipé prévus par la loi) Les
salariés doivent se connecter au site du gérant avant le 17 avril
pour formuler leur choix d’affectation (versement et/ou épargne).
ATTENTION : si vous ne faites rien, votre prime
de participation sera affectée : . 50% sur
le FCPE Monétaire du PEE (Natixis ES Monétaire), bloqué
durant 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la loi),
. 50% sur la grille pilotée Equilibre du PERCOL,
bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé prévus
par la loi).
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès au site
du gérant.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés
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