N°960, 15 avril 2024
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
>
Suppression des vols Air France : le ministre des Transports comprend
(source Mesinfos) 8 avril 2024 - En octobre dernier, le groupe
Air France annonçait la suppression de six lignes aériennes au
départ et à l’arrivée de l’aéroport Paris-Orly à l’horizon 2026. En
France métropolitaine, cela concerne les aéroports de Toulouse, Nice
et Marseille. Elles seront remplacées par des vols Transavia,
filiale du groupe Air France-KLM. Les élus locaux du
département des Bouches-du-Rhône n’avaient pas tardé à réagir. Les
députés Renaissance, Lionel Royer-Perraut et Didier Parakian,
avaient saisi le ministre des Transports de l’époque, Clément
Beaune. C’est son successeur, Patrice Vergriete, qui a apporté une
réponse dans une lettre adressée à Didier Parakian. Pour le
ministre, ces suppressions se justifient et des alternatives doivent
être proposées. Le
marché domestique aérien a évolué. Selon le ministre des Transports,
la société s’est transformée depuis la crise sanitaire et
fait face
à de nouvelles habitudes de travail, avec le télétravail notamment.
Ce qui provoque « une baisse du trafic aérien lié au voyage
d’affaires, en particulier sur les liaisons radicales », écrit-il.
Le trafic de la navette Orly-Marseille a, d’après lui, baissé de
68 % par rapport à 2019. « La clientèle 'd’affaires' est passée de
150.000 passagers en 2019 à 50.000 en 2023 ».
Une autre
raison expliquant ces suppressions résulte de l’offre ferroviaire
Marseille – Paris. Car cette offre « présente un meilleur bilan en
termes d’émissions de gaz à effet de serre ». Un argument non
négligeable, selon le ministre des Transports, « de plus en plus de
voyageurs le prennent en compte dans le choix de mode de
transport ». Le ministre des Transports comprend donc ce choix : « Air France
doit mettre en œuvre toutes les solutions permettant d’améliorer sa
rentabilité ». Mais Patrice Vergriete est d’accord avec Didier
Parakian : « cette évolution ne doit pas se faire au détriment des
territoires ». Pour pallier cette suppression,
Air France a
indiqué elle s’accompagnera « du renforcement des liaisons opérées
vers l'aéroport Paris – Charles de Gaulle, dont le nombre de
rotations passera à dix fréquences quotidiennes au lieu de huit
actuellement ». Transavia, filiale du groupe Air France-KLM, devrait
reprendre la liaison Orly – Marseille à hauteur de deux fréquences
quotidiennes.
>
Delta Airlines confirme ses objectifs 2024 après un bon premier trimestre
(source AFP) 10 avril 2024 - La compagnie aérienne américaine
Delta Airlines a dépassé les prévisions des analystes au premier
trimestre, marqué par un chiffre d'affaires «record» et une demande
«robuste», qui la conforte dans ses objectifs pour l'ensemble de
l'année. «Nous avons enregistré un chiffre d'affaires record grâce à
une formidable performance opérationnelle, permettant une forte
croissance du résultat», a commenté Ed Bastian, patron de la
compagnie, cité dans un communiqué de l'entreprise publié mercredi.
«Nous anticipons une poursuite de cette forte dynamique pour notre
activité et, au second trimestre, nous anticipons un record du
chiffre d'affaires, une marge opérationnelle autour de 15% et un
bénéfice par action de 2,20 à 2,50 dollars par action», a-t-il
poursuivi, faisant part de la «confiance» de la direction concernant
l'ensemble de l'année. Lors d'une audioconférence avec des
analystes, il a précisé que le deuxième trimestre devrait générer
«le chiffre d'affaires trimestriel le plus élevé de toute
l'histoire» de la compagnie. Delta prévoit un bénéfice net par
action de six à sept dollars et trois à quatre milliards de dollars
de liquidités disponibles. Sur les trois premiers mois de l'année,
la compagnie a engrangé un chiffre d'affaires de 12,56 milliards de
dollars (+6%) et un bénéfice net de 37 millions, contre une perte de
363 millions un an plus tôt. (...) À noter également au
premier trimestre : un rebond des voyages d'affaires (+14%), grâce
«au retour des grands comptes» notamment dans les secteurs
technologiques, des services aux consommateurs et des services
financiers. «La croissance est en train de se normaliser et nous
sommes dans une période d'optimisation, en nous concentrant sur nos
+hubs+ les plus rentables et en réalisant des gains de
productivité», a relevé Dan Janki, directeur financier. La compagnie
entend également se désendetter à hauteur d'«au moins 4 milliards de
dollars» en 2024. (...)
>
SAF nouvelle génération : les États-Unis frappent fort en lançant la plus grosse usine du monde
(source Les Échos) 10 avril 2024 - Ce sera la plus grosse usine
de SAF nouvelle génération au monde. La start-up américaine DG Fuels
a donné les détails de sa future installation de Saint James Parish,
en Louisiane. Un pari sur l'avenir de plus de 4 milliards de
dollars, qui doit produire à pleine puissance 600.000 tonnes de SAF
(ou CAD en français, pour carburants d'aviation durables). Soit
l'équivalent de 30.000 vols transatlantiques (3 % environ du trafic
annuel sur cette route), si ce carburant est mélangé à 50 % à du
carburant traditionnel. C'est un vrai saut technologique que
propose la jeune pousse. Contrairement à la quasi-totalité des
biocarburants aujourd'hui sur le marché, qui sont produits à partir
d'huiles usagées ou de graisses animales, elle a choisi une
technologie qui allie l'usage de la biomasse et la synthétisation.
Il s'agit de la technologie Fischer-Tropsch CANS, développée
par le chimiste britannique Johnson Matthey et le pétrolier BP.
« Nous prenons des gaz synthétiques pour les transformer en
carburants liquides, que ce soit du biodiesel ou du biokérosène. Et
les gaz synthétiques peuvent être obtenus à partir de biomasse.
(...) DG Fuels se veut, de son côté, agnostique aux différentes sources de
biomasse utilisées. Pour sa première usine en Louisiane,
l'entreprise s'appuiera sur des résidus de cannes à sucre. Elle
devrait en acheter pour environ 120 millions de dollars par an, dont
le tiers à des producteurs locaux, situés autour du site. Elle en
retirera le carbone, le combinera à de l'hydrogène, pour produire le
gaz synthétique qui sera transformé ensuite en SAF. (...)
Le choix de cette
technologie devrait éviter de se heurter au problème de la
disponibilité de la biomasse, qui limite aujourd'hui l'avenir de ces
biocarburants. « Par rapport à certains autres projets utilisant de
la biomasse, nous sommes capables de produire trois à quatre fois
plus de SAF pour une même quantité donnée », ajoute Christopher
Chaput. La question de la
disponibilité et du coût de l'hydrogène ne semble pas, non plus,
hanter la jeune pousse. « Nous sommes ouverts entre l'hydrogène
vert, issu de renouvelables, et bleu, formé à partir de gaz avec
captage de carbone, explique le cofondateur de DG Fuels. En
Louisiane, il est assez simple d'accéder à du captage de carbone bon
marché. Ailleurs, j'espère que nous pourrons accéder à des sources
de renouvelables abondantes, du solaire, de l'éolien, voire de
l'hydroélectricité. » Résultat : DG Fuels s'autoproclame
déjà producteur « low-cost » de SAF. « Certains parlent de SAF qui
seraient deux à trois fois plus chers que le kérosène conventionnel.
Nous serons bien en dessous », assure Christopher Chaput, qui
affirme même qu'il sera possible de rivaliser avec le prix spot du Jet-A aux États-Unis,
si les subventions fédérales sont maintenues.
Ce modèle semble
convaincre les compagnies aériennes, qui ont des obligations
d'incorporation de carburants durables (6 % à l'horizon 2030 dans
l'Union européenne, et jusqu'à 70 % en 2050). Air France, qui veut
aller au-delà des obligations avec un objectif d'incorporation de
10 % en 2030, avait investi avec Airbus dans DG Fuels et a signé un
contrat d'approvisionnement entre 2027 et 2036 de 600.000 tonnes
avec DG Fuels, avec une option de 75.000 tonnes supplémentaires à
partir de 2029 (en plus du million de tonnes commandées chez Neste
). Outre Air France-KLM, la société américaine a déjà passé
des précontrats d'achat avec plusieurs compagnies, dont Delta.
Environ les deux tiers de la production de Louisiane auraient ainsi
déjà trouvé preneurs, alors que l'usine n'entrera pas en service
avant 2028. « Nous pourrions tout vendre si nous le voulions »,
ajoute Christopher Chaput. Restent les incertitudes liées à
l'élection présidentielle américaine et à l'avenir de l'Inflation
Reduction Act (IRA), que Donald Trump a promis de sérieusement
réduire, voire d'abroger. (...)
>
Pour pouvoir racheter Air Europa, IAG propose de céder 40% des vols à ses concurrents
(source AFP) 8 avril 2024 - Le groupe IAG, qui souhaite racheter
la compagnie aérienne espagnole Air Europa, s'est dit prêt ce lundi
8 avril à céder à la concurrence 40% des liaisons assurées par cette
société afin d'obtenir le feu vert de Bruxelles à cette acquisition,
soit «plus du double» de ce qui avait été proposé initialement.
(...)
Dans le cadre des discussions avec la Commission européenne, «nous
avons analysé chaque liaison» aérienne «pour détecter tout problème
de concurrence», assure le responsable d'IAG. «Nous garantissons
qu'après la clôture de cette transaction, il n'y aura pas une seule
liaison où Iberia et Air Europa opèreront de façon exclusive : il y
aura toujours un concurrent», ajoute Luis Gallego. (...)
Ce projet reste cependant soumis au feu vert de
Bruxelles, qui a ouvert fin janvier une «enquête approfondie» sur
cette opération, redoutant qu'elle ne réduise la concurrence sur
plusieurs liaisons. Bruxelles s'alarme notamment des conditions de
la concurrence sur les liaisons intérieures espagnoles,
particulièrement entre la péninsule et les îles Baléares et
Canaries, et sur les liaisons entre Madrid et plusieurs villes
européennes. Les liaisons long-courrier entre Madrid et l'Amérique
du Nord et l'Amérique latine sont également concernées par
l'enquête.
>
Boeing : la crise s'étend aux avions long-courriers après l'apparition d'un lanceur d'alerte
(source Les Échos) 10 avril 2024 - Encore une mauvaise nouvelle
potentiellement lourde de conséquences pour Boeing. L'autorité
américaine de l'aviation civile (FAA) a annoncé mardi soir
l'ouverture d'une nouvelle enquête, à la suite des déclarations d'un
ingénieur de Boeing sur de nouveaux problèmes de qualité touchant
cette fois les appareils long-courriers. Dans une interview
au « New York Times », Sam Salehpour, un ingénieur travaillant
depuis dix ans chez Boeing dans le domaine des contrôles de qualité,
affirme que l'avionneur aurait ignoré ses mises en garde concernant
des défauts de qualité dans le processus d'assemblage des 787 et des
777, les deux principales familles d'avions long-courriers de
Boeing. Selon lui,
les tronçons de fuselage en fibre de carbone des 787, qui arrivent
déjà préfabriqués sur la chaîne d'assemblage de Charleston, en
Caroline du Sud, ne seraient pas correctement assemblés les uns aux
autres « et pourraient se dissocier en plein vol après avoir
effectué des milliers de vols ». De minuscules débris de
forage seraient en effet susceptibles de s'être glissés entre les
sections avant et arrière du fuselage, explique-t-il dans un
courrier adressé à la FAA. L'ingénieur accuse également Boeing
d'avoir pris des mesures de rétorsion contre lui après ses alertes
sur ce qu'il qualifie de problèmes affectant potentiellement
l'intégrité structurelle des appareils. Dans un communiqué,
Boeing réfute ses accusations, qualifiant ces affirmations
« d'inexactes », et affirmant que les fuselages de 787 avaient été
conçus et testés pour pouvoir supporter jusqu'à 44.000 cycles de
pressurisation, soit l'équivalent de soixante-dix ans
d'exploitation. Depuis son entrée en
service en 2011, aucun des quelque 1.200 B787 en service dans le
monde n'a connu d'accident grave en vol, les deux seuls appareils
détruits ayant été victimes d'incendies au sol. Même chose pour les
B777, entrés en service en 1995, et dont la méthode de production
n'est pas la même que celle du B787. Cependant, des problèmes
d'assemblage des tronçons de fuselage avaient bien été détectés en
2007 sur les premiers exemplaires de B787, avant même leur entrée en
service. Ces défauts avaient conduit Boeing à retarder de plusieurs
années la livraison des premiers exemplaires. En 2020, la
découverte par des ingénieurs de Boeing d'autres défauts de
fabrication sur des tronçons de fuselage et sur les fixations de
l'empennage d'un certain nombre de B787 avait aussi contraint
l'avionneur, en accord avec la FAA, à stopper les livraisons de B787
pendant près d'une année. « Les problèmes soulevés ont été soumis à un examen
technique rigoureux sous la supervision de la FAA, précise Boeing
dans un communiqué. Cette analyse a validé que ces problèmes ne
présentent aucun problème de sécurité et que l'avion maintiendra sa
durée de vie sur plusieurs décennies. Nous continuons de surveiller
ces problèmes dans le cadre des protocoles réglementaires établis et
encourageons tous les employés à s'exprimer lorsque des problèmes
surviennent. Les représailles sont strictement interdites chez
Boeing », assure l'avionneur. Les affirmations de Boeing
n'ont toutefois pas dissuadé la FAA de mener sa propre enquête sur
les faits dénoncés dans l'interview. L'ingénieur a également
été invité à témoigner la semaine prochaine devant une commission
d'enquête sénatoriale consacrée aux problèmes de Boeing. L'avionneur
n'a donc pas fini de souffrir.
Cependant, pour l'heure, la
FAA n'a pas demandé à Boeing de stopper ni de ralentir les
livraisons de 787 et de 777, contrairement à ce qui a été fait pour
les 737 MAX monocouloirs. Ce qui semble indiquer que l'autorité
américaine ne décèle pas, dans les accusations de l'ingénieur, un
risque immédiat pour la sécurité. Sans quoi elle aurait probablement
cloué au sol les 787, comme c'est arrivé en 2013, même si l'appareil
représente aujourd'hui l'une des rares sources de profit de
l'avionneur.
>
Production d'avions : Airbus redresse la barre, Boeing s'écroule
(source La Tribune) 9 avril 2024 - L'écart continue de se creuser
entre Airbus et Boeing. Alors que l'avionneur européen, porté par
ses objectifs de montée en cadence, accélère à nouveau ses
livraisons au premier trimestre par rapport à la même période
l'année précédente, son concurrent américain subit les conséquences
de ses problèmes de qualité à répétition. Airbus a livré 142 appareils au cours des
trois premiers mois de l'année, contre 127 au premier trimestre
2023. Cette hausse de l'activité a été porté essentiellement par la
famille A320 NEO, avec 116 avions livrés, soit 11,5 % de croissance.
Cela s'inscrit dans le cadre de la montée en cadence de la famille
phare du constructeur, qui vise une moyenne de 75 appareils par mois
à l'horizon 2026. Deux A350 de plus ont aussi été livrés.
Cette réussite industrielle est néanmoins à nuancer. Airbus avait
déjà réussi à livrer 142 appareils au premier trimestre 2022 avant
de connaître un début d'année 2023 compliqué, notamment en raison de
goulets d'étranglements encore importants sur la chaîne
d'approvisionnement. Ainsi, il bénéficie ici d'un effet rebond. Cela
n'avait pas empêché l'avionneur de réussir ses objectifs en 2023...
et de les rater en 2022. Quoi qu'il en
soit, la dynamique reste positive par rapport à Boeing. Le
constructeur américain a dû se contenter de 83 appareils livrés
depuis le début de l'année, contre 130 l'an passé à la même période.
Les livraisons de 737 MAX sont presque divisées par deux et chutent
à 66 exemplaires, tandis que les 787 progressent à peine. Cela
devrait se retranscrire par une baisse importante du chiffre
d'affaires dans les résultats du premier trimestre, et probablement
de la rentabilité. Cela illustre surtout les difficultés de
Boeing à redresser la barre en termes de qualité de production,
après des problèmes en série dont la perte d'un bouchon de porte sur
un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines en janvier dernier. De fait, Dave
Calhoun, directeur général du groupe américain qui partira en fin
d'année, a renoncé temporairement à augmenter les cadences du 737
MAX et s'est refusé à présenter des objectifs de livraisons sur
l'année. Sur le plan des commandes, Airbus est là aussi en
progression avec 170 commandes brutes (et aucune annulation pour le
moment). Boeing continue tout de même de bien vendre avec 131
commandes brutes, soit plus que l'an dernier.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,432 euros en clôture
vendredi 12 avril. Elle est en baisse cette semaine de
-1,50%.
Depuis
le début de l'année, suite à l'annonce de résultats mitigés pour
le quatrième trimestre 2023, le cours de l'action Air France-KLM a perdu
30%.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 16,04 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 9 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -2$ à 112$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -1$ à 90$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
Bon à savoir,
spécial Prime de Participation 2023
>
Date limite de réponse pour les salariés : 17 avril 2024
Les salariés d'Air France ont reçu l'information qu'une prime de participation aux résultats de
l'entreprise leur serait versée en avril.
Le
versement de cette prime peut prendre plusieurs formes :
. un versement total ou partiel sur compte bancaire (dans ce cas,
il est soumis à l’impôt sur le revenu), . et/ou d’une épargne
sur un fonds d’un plan d’entreprise (dans ce cas, il est exonéré
d’impôt sur le revenu) : o PEE (Plan d’Epargne
Entreprise) bloqué durant 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé
prévus par la loi) o PERCOL (Plan d’Epargne Retraite
d’entreprise Collectif) ou PERO (Plan d’Epargne Retraite
d’entreprise Obligatoire) bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas de
déblocage anticipé prévus par la loi) Les
salariés doivent se connecter au site du gérant avant le 17 avril
17:00
pour formuler leur choix d’affectation (versement et/ou épargne).
ATTENTION : si vous ne faites rien, votre prime
de participation sera affectée : . 50% sur
le FCPE Monétaire du PEE (Natixis ES Monétaire), bloqué
durant 5 ans (sauf cas de déblocage anticipé prévus par la loi),
. 50% sur la grille pilotée Equilibre du PERCOL,
bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage anticipé prévus
par la loi).
Vous trouverez sur mon site
navigaction les modalités d'accès au site
du gérant.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentant des salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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