N°962, 29 avril 2024
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La Revue de Presse du lundi
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La FNAM appelle à soutenir le pavillon français
(source TourMaG) 23 avril 2024 - La FNAM avait donné rendez-vous
et Pascal de Izaguirre, son président ne s'est pas présenté seul.
Christine Ourmières-Widener, la PDG d'Air Caraïbes, ainsi que
Didier Montegut, le PDG du Groupe 3S, et Alexandre Boissy, l'actuel
secrétaire général du groupe Air France - KLM, faisaient partie des
participants. Un état major conséquent qui avait de nombreux
messages à faire passer. Pour ouvrir la réunion, le patron de
Corsair a dressé le bilan de la saison 2023. Il a souligné
que sur l'ensemble de l'année 2023, le trafic de, vers et au sein du
territoire français a atteint 94,5 % du niveau de trafic de 2019.
Décembre 2023 pourrait être le mois de la bascule vers la
normale, puisque le trafic a été équivalent à celui de... décembre
2019. Autre bonne nouvelle, alors qu'en Europe, les
compagnies n'ont toujours pas retrouvé l'activité d'avant la crise
sanitaire, les lignes internationales depuis et vers la France sont
revenues au niveau prépandémique. Une mention spéciale a été
faite pour les départements et régions d'outre-mer (DROMs), car
l'année 2023 est la nouvelle référence pour le secteur, le nombre de
passagers a dépassé celui de 2019. Cependant, "cette
croissance a été accompagnée d'une hausse des coûts, combinée à une
forte demande, ce qui s'est traduit par une augmentation du prix des
billets," nous explique Pascal de Izaguirre. Aérien : les JO
2024 une aubaine ? "Pour les perspectives de 2024, on anticipe
une continuation de la croissance du trafic, bien que l'impact des
Jeux olympiques soit complexe à évaluer," a commenté le président de
la FNAM. (...)
Alors que tous les signaux portent à croire que la saison sera
bonne, plusieurs points nécessitent une vigilance particulière.
Tout d'abord, la situation géopolitique et les fluctuations des prix
de l'énergie restent des facteurs susceptibles d'influencer le
marché. Le prix du baril est passé en l'espace d'une année de 76,05
à 88,17 dollars, de nos jours. (...) FNAM : La compétitivité du pavillon français
remise en question ? Les départements et régions d'outre-mer (DROMs)
continuent de bénéficier d'une offre de voyage conséquente, mais
les
tarifs augmentent dans un contexte de hausse généralisée des coûts.
De plus, la perturbation de la chaîne d'approvisionnement,
notamment pour les constructeurs et les fabricants d'équipements,
constitue un sujet de préoccupation. (...)
Sur le plan social, l'aérien n'est pas totalement épargné, même si
la grève des contrôleurs aériens a été levée. Par ailleurs,
l'entrée en vigueur du système européen EES (Exit Entry System) aux
frontières européennes en octobre 2024, et ses implications sur les
temps d'attente, le tout nécessite une attention particulière.
Malgré sa mise en place prévue pour le 6 octobre 2024, Pascal de
Izaguirre nous confie, qu'il y a des lacunes dans la préparation, ce
qui rend cruciale la mobilisation de tous les acteurs du secteur
pour une transition réussie. Malgré la position de la France
en tant que destination touristique de premier plan, le pavillon
français continue de perdre du terrain à l'international.
La
perte de part de marché serait d'un point par an. L'aviation
durable freinée par les politiques gouvernementales ! Le hub de
Paris-Charles de Gaulle joue "un rôle crucial en drainant un trafic
de correspondance vital, et il est impératif de préserver son
attractivité pour maintenir la compétitivité du secteur aérien
français," estime Pascal de Izaguirre. Actuellement, la part
de marché a chuté à 38%, et elle ne représente que 25% de l'offre
intra-européenne au départ de la France. Pour inverser cette
tendance, il est important "de dégager les moyens nécessaires à la
transition énergétique, en assurant une stabilité fiscale et en
garantissant un accès aux infrastructures à un prix compétitif," a
martelé le patron de Corsair. Autre point soulevé : les
distorsions de compétitivité par rapport à la concurrence.
"Il est impératif de prendre des mesures pour soutenir le pavillon
français et lui permettre de rivaliser efficacement sur le marché
mondial," exprime Pascal de Izaguirre. Parallèlement, la
transition énergétique des opérations au sol reste un enjeu crucial
à consolider. Bien que le mouvement vers des pratiques plus
durables soit en cours, il est freiné par certaines politiques
gouvernementales. (...) Dans le même temps,
le
nombre de projets de production de carburants alternatifs durables
(SAF) et de e-fuels en France reste limité, bien en deçà de ce que
l'on observe en Allemagne ou aux États-Unis. Le récent vote
en faveur de la mise en place du ciel unique européen est un premier
pas, mais il est nécessaire de veiller à l'équité des conditions de
concurrence.
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Bas Brouns nommé directeur financier de KLM
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 25 avril 2024 -
Lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires à Amstelveen,
Bas Brouns a été nommé mercredi directeur financier (CFO) de KLM.
Brouns succède à Erik Swelheim, dont le mandat est expiré.
Bas Brouns (52 ans), auparavant vice-président senior du Corporate
Controller, travaille chez KLM depuis plus de 28 ans et a occupé
diverses fonctions financières. "Je suis très heureux de la
nomination de Bas Brouns comme successeur d'Erik", a déclaré Marjan
Rintel, PDG de KLM. "Il travaille chez KLM depuis 28 ans et grâce à
ses connaissances et compétences approfondies, nous, en tant que
direction, pouvons créer une KLM à l'épreuve du temps."
Deux
nouveaux membres du Conseil de Surveillance ont également été nommés
lors de l'assemblée générale de KLM. Cees 't Hart se retire après
dix ans au conseil de surveillance de KLM, dont celui de président
depuis 2019. Il sera remplacé par Wiebe Draijer. Pierre-François
Riolacci est remplacé par Frédéric Gagey. (...)
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Plus de liaisons intercontinentales depuis les régions françaises avec Transavia
(source Voyages d'Affaires) 24 avril 2024 - Dubaï était déjà
relié à Marseille par Transavia. Dès l’hiver, ce sera également le
cas de Toulouse. La compagnie proposera deux vols par semaine (mardi
et samedi) depuis la métropole occitane vers l’Émirat à partir du 29
octobre. Dakar ajoutera à son réseau français les villes de Lille et
Nice. Transavia proposera deux fréquences hebdomadaires depuis Lille
chaque mercredi et samedi. Nice bénéficiera d’une fréquence par
semaine, chaque dimanche. Les deux lignes de la compagnie
commenceront à la fin octobre. Dakar sera ainsi relié à 7 villes
françaises par Transavia. Sur Sal, au Cap Vert, Transavia
propose un vol hebdomadaire chaque dimanche au départ de Lyon et
chaque samedi au départ de Marseille. Les vols débuteront à la
mi-décembre. À Paris, Transavia n’annonce -pour le moment-
qu’une seule ligne, Orly-Kittilä en Laponie finlandaise. La
compagnie débutera la ligne le 14 décembre avec une fréquence par
semaine, le samedi. Par ailleurs, Transavia a menacé de
quitter l’aéroport d’Amsterdam, sa plateforme historique, si les
autorités décident d’interdire tous les vols de nuit. Une affaire à
suivre…
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Paris-Orly : Vueling veut consolider sa position
(source TourMag ) 22 avril 2024 - Vueling, compagnie du groupe
IAG, c’est l’autre compagnie espagnole qui s’est développée au
départ de la France. Alors que Volotea joue sur le maillage
des capitales régionales et des petites et moyennes villes
européennes, Vueling quant à elle, occupe le terrain à Paris Orly
Elle y représente le 2e opérateur aérien derrière le groupe Air
France-KLM et sa filiale Transavia France. TourMaG a échangé
avec Jordi Pla Pintre, le directeur de la stratégie réseau chez
Vueling. Interview. TourMaG - Vueling vole déjà au départ de
Paris vers Londres Gatwick. Quelles sont les raisons qui vous ont
poussée à ouvrir une ligne de Paris Orly vers Londres Heathrow ?
Jordi Pla Pintre : Dans notre stratégie, Paris Orly est notre
plus grosse base à l’étranger. Seule Barcelone, où nous sommes
basés, est plus importante. Nous avons 9 avions basés à Orly.
Londres est un hub important. Nous avons effectivement déjà 3 vols
par jour vers Gatwick, mais nous avons également réalisé que la
liaison entre Paris Orly et Heathrow n’existait pas. Paris
et Londres sont les marchés les plus importants en Europe, et nous
souhaitons contribuer à la connectivité entre ces deux points.
De plus, nous pensons qu’en cette saison été 2024 qui commence, avec
les Jeux olympiques de Paris, c’est une fantastique opportunité, un
excellent timing. (...) TourMaG - Au sujet de cette liaison entre Paris et Londres,
vous communiquez beaucoup sur vos actions envers l’environnement et
la durabilité. Le train marche bien entre Paris et Londres, ne
craignez-vous pas d’être critiqué ? Jordi Pla Pintre : Non
je ne pense pas au vu des très grands efforts déployés par le groupe
IAG qui a été le premier groupe aéronautique au monde à s’engager
vers zéro émission nette pour 2050. 2050 c’est vrai c’est
loin, mais nous avons également décidé de voler avec 10% de
carburant durable d’aviation (SAF) des 2030, deux fois plus que ce
que la règlementation européenne va exiger. Train et avions
doivent être complémentaires. Heathrow par exemple est une
plate-forme principalement dédiée aux longs courriers. Les
connexions par trains sont moins pratiques que celles où vous
arrivez directement par avion. (...) TourMaG - Avec Amman, vous vous êtes
lancés sur des vols longue distance. Avez-vous d’autres projets de
la sorte ? On a vu par exemple, Transavia se lancer sur des vols
vers Dubaï... Seriez-vous intéressés vous aussi ? Jordi Pla
Pintre : Pour être honnête avec vous, ce n’est pas une partie du
monde que nous regardons et pour laquelle nous avons des projets.
Il ne faut jamais dire jamais, mais nous regardons plutôt des
lignes où nos avions et nos équipages reviennent dans la foulée à
leur base, ce que nous ne pourrions pas faire avec une destination
comme Dubaï. (...) Paris, une priorité
pour Vueling TourMaG - D’autres compagnies espagnoles présentes
en France ont une stratégie d’implantation de bases en France.
Est-ce une option pour vous ? Jordi Pla Pintre : Une fois de
plus, il ne faut jamais dire jamais. Nous considèrerons
toutes les opportunités, mais pour l’instant, nous restons
concentrés sur la production au départ de Paris. Nous avons une
grosse base à Orly, mais nous volons également au départ de Charles
de Gaulle. Paris reste donc notre priorité.
(...)
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Émissions de l’aviation en 2023 : l’inquiétant rebond des compagnies low-cost
(source Transport & Environment) 23 avril 2024 - Des compagnies
comme Transavia ou Ryanair ont largement dépassé leurs niveaux
d’émissions de 2019. Transport & Environment alerte en outre sur les
prix ridiculement bas payés par les compagnies aériennes pour leurs
émissions CO2, liés à un marché carbone européen trop restrictif.
En 2023, plusieurs compagnies aériennes low-cost
opérant en France ont émis encore plus de CO2 qu’avant le Covid,
montrant ainsi que l’aviation peine à intégrer une trajectoire de
modération de la demande et de réduction des émissions. Transport &
Environment (T&E), qui a analysé les données de 2023 pour l’ensemble
des vols au départ de la France [1], note que ces derniers ont
augmenté de 10% l’année dernière par rapport à 2022, ce qui
représente 700.000 décollages, soit près de 2.000 décollages par
jour, et 20,3 millions de tonnes de CO2 émises (+12,5% par rapport à
2022). « Ce rebond de l’aérien est accaparé par les
compagnies low-cost, qui ont augmenté leurs nombres de vols de 13%
l’année dernière, explique Jo Dardenne, directrice Aviation à
Transport & Environment. Par rapport à 2019, Transavia a quasiment
doublé ses émissions de CO2 pour les avions au départ de la France.
On note également de fortes augmentations chez Ryanair et Corsair.
Cette tendance est en contradiction avec la nécessaire modération de
la demande pour atteindre les objectifs climatiques du secteur et la
France a raté l’occasion d’y apporter une réponse, le dernier
relèvement fiscal acté en 2023 excluant un aéroport comme Beauvais,
fief du low-cost ». En incluant toutes les compagnies
aériennes, les émissions CO2 de 2023 représentent 89% du niveau
d’avant-Covid. Air France, qui représente 38% des émissions du
secteur en France, reste toujours en-deçà de son niveau de 2019
(-13%). [2] En outre, qu’il s’agisse de la compagnie
historique ou des compagnies low-cost, les lacunes du marché carbone
(ETS) empêchent la bonne application du principe pollueur-payeur.
Les compagnies qui exploitent principalement des lignes
long-courriers, comme Air France, profitent du fait que les vols
extra-européens échappent à la taxation des émissions. En
2023, Air France n’a donc payé que 46 millions d’euros de taxe
carbone, alors qu’elle aurait dû régler 700 millions d’euros si tous
les vols au départ de l’Europe avaient été taxés. Au global, les
revenus de l’ETS se montent à 2,9 milliards d’euros, alors qu’ils
pourraient atteindre plus de 13 milliards d’euros. Pour T&E, cela
contribue à cacher l’impact climatique réel des vols, ce qui booste
la demande.
« Les gros pollueurs comme Air France, Lufthansa
ou British Airways ainsi que les low-costs payent un prix
ridiculement bas pour leurs émissions en raison des exonérations du
marché carbone, affirme Jo Dardenne. La France doit freiner
l’expansion du modèle low-cost en introduisant des mesures fiscales
et opérationnelles, comme le relèvement de la taxe sur les billets
et la mise en place de plafonds d’émissions aux aéroports ».
Note aux éditeurs [1] Y compris les vols au départ de
l’Outre-mer, qui représentent environ 5,5% des vols comptabilisés et
7.3% des émissions au départ de la France. [2] Les données
de Corsair sont en cours de vérification et pourraient faire l’objet
d’une correction.
>
Airbus cherche la parade au rachat de son équipementier Spirit Aerosystems par Boeing
(source La Tribune) 26 avril 2024 - Si les difficultés de Spirit Aerosystems pèsent essentiellement sur Boeing, Airbus est tout de
même concerné. L'équipementier américain est aussi sous-traitant de
l'avionneur européen sur deux programmes d'avions commerciaux. Or,
le rachat à venir de Spirit Aerosystems par Boeing va venir
chambouler la situation. Comme l'a déclaré Guillaume Faury,
président exécutif d'Airbus, à l'occasion des résultats trimestriels
jeudi : « Nous ne voulons pas que des lots de travail importants
soient fournis par notre principal - et seul concurrent. »
Le patron d'Airbus fait ainsi référence à l'usine de panneaux en
composites pour les A350 de Kinston aux États-Unis et celle pour les
voilures en composites des A220 à Belfast en Irlande du Nord, qui
sont stratégiques pour le constructeur. « Nous regardons de
près la situation de Spirit étant donné la décision de Boeing »,
a-t-il ainsi déclaré, conscient de la nécessité de sécuriser
rapidement ses sources d'approvisionnement alors que les
négociations préliminaires entre Spirit et Boeing ont débuté le mois
dernier. « Nous sommes au début du processus. Nous sommes
entrés en discussions avec Spirit sur les solutions potentielles » a
indiqué Guillaume Faury, refusant d'en dire plus sur les solutions
en question ou sur le calendrier des négociations. Un rachat des
activités réalisées par Spirit pour Airbus semble évidemment une
possibilité, mais le constructeur européen veut étudier toutes les
options. Des garde-fous sur la qualité Interrogé sur les
soucis de qualité de Spirit Aerosystems, Guillaume Faury a quelque
peu botté en touche. « Je ne peux pas commenter pour Spirit en
général. Comme vous le savez, nous avons deux lots de travail
principaux confiés à Spirit, qui viennent de sites quasiment dédiés
à Airbus », explique ainsi le patron d'Airbus. « Nous suivons ces
sujets avec Spirit depuis des années, nous les soutenons avec des
équipes sur sites assez importantes pour s'assurer que le travail
qu'ils font pour nous correspond à toutes nos attentes, que les
problèmes identifiés sont corrigés et qu'il y a des boucles
vertueuses pour apprendre de ces situations. Ils font eux-mêmes face
à des difficultés sur les chaînes d'approvisionnement comme nous
pouvons les connaître. Le niveau de compréhension et de partenariat
que nous avons avec Spirit est bon, voire très bon pour gérer leur
situation complexe », a tout de même ajouté Guillaume Faury.
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Avions commerciaux : la part du leasing atteint un nouveau record
(source Journal de l'Aviation) 25 avril 2024 - Steven Udvar Hazy,
le célèbre fondateur d'Air Lease (et d'ILFC à une autre époque) et
Aengus Kelly, le PDG d'AerCap, ne s'étaient décidément pas trompés
alors que l'on était encore au tout début de la pandémie en 2020.
La
part des loueurs dans la flotte mondiale d'avions commerciaux a bien
continué à croître ces quatre dernières années, portée par de
multiples opérations de « sale and lease-back ».
Elles sont
même quasiment devenues la norme pour les compagnies aériennes,
après des années financièrement très difficiles, et alors que les
besoins en capacité et en renouvellement de flotte n'ont jamais été
aussi importants. Ces opérations financières ont aussi permis aux
opérateurs de se désendetter, en particulier pour celles qui ont
profité des aides gouvernementales pour pouvoir survivre.
La
bascule des 50% est ainsi intervenue quelques mois après le
déclenchement de la pandémie en 2021 et les choses se sont
considérablement accélérées avec la reprise plus massive des
livraisons d'avions de nouvelle génération, même si les deux grands
avionneurs ont aussi été freinés dans leurs cadences par des
problèmes de supply chain, voire par des problèmes de production
chez Boeing. Un récent document de l'IATA (Association du
transport aérien international) indique que la flotte mondiale
d'avions commerciaux flirte désormais avec 60% (58% plus
précisément) d'appareils loués, une répartition qui semble désormais
se stabiliser et qui serait « optimale » pour l'ensemble des
acteurs. Mais la répartition entre avions loués et avions en pleine
propriété restent néanmoins disparate en fonction des régions
géographiques, le crédit-bail étant particulièrement privilégiés en
Amérique Latine (73%), en Asie-Pacifique (70%) et en Europe (68%).
L'Amérique du Nord est à l'inverse celle qui privilégie
davantage l'achat des appareils par les opérateurs (achat direct ou
par financement), avec une part d'avions loués de seulement 40%, en
constante diminution depuis 1994 (pic de 55%). C'est pourtant bien
aux États-Unis qu'est né le modèle économique du leasing d'avions
commerciaux, une activité qui a commencé à se développer avec la
déréglementation de son transport aérien en 1978. Les
premiers grands loueurs américains (ILFC, GATX, Guinness Peat...)
avaient pourtant commencé à apparaître au début des années 70 mais
la part des avions loués au niveau mondial ne représentait que 2% à
la fin de cette même décennie, soit quelques centaines d'appareils.
Cette diminution constante depuis 30 ans peut s'expliquer par
un meilleur accès aux marchés des capitaux et à des options de
financement alternatives relativement bon marché et par les
performances financières plus solides des grandes compagnies
aériennes nord-américaines par rapport à d'autres régions du monde.
Évidemment, les grands transporteurs nord-américains sont aussi
connus pour garder les appareils de leur flotte un peu plus
longtemps, ce qui n'est pas pour favoriser le crédit-bail lors de la
fin de vie opérationnelle de leurs avions. Selon le cabinet
britannique IBA, les loueurs vont d'ailleurs être particulièrement
occupés avec une estimation à quelque 4.000 transactions d'avions
qui seront réalisées cette année, contre moins de 3 500 en 2023.
Cette forte activité sera alimentée à la fois par les fusions et
acquisitions des loueurs et par l'augmentation des échanges d'avions
en leasing. Les compagnies aériennes vont ainsi continuer à
prolonger leurs baux existants, voire racheter des appareils en fin
de bail, ce qui aura un impact sur le nombre d'avions disponibles
sur le marché secondaire. Les tarifs de location devraient ainsi
continuer à fortement augmenter cette année, que ce soit pour les
monocouloirs ou pour les gros-porteurs.
>
Jeudi noir pour le trafic aérien français, des milliers de vols annulés
(source France 24, avec AFP) 23 avril 2024 - Les aéroports
français sont vidés, jeudi 25 avril, d'une partie de leurs passagers
habituels et des centaines d'avions sont restés cloués au sol en
raison d'une grève d'une partie des contrôleurs aériens, indignant
une nouvelle fois les compagnies aériennes. Les annulations
de vols concernent en priorité les vols court et moyen-courriers. À
Roissy-Charles-de-Gaulle, de nombreux passagers naviguent dans les
terminaux pour leurs vols internationaux, faisant oublier les
milliers de passagers forcés de rester chez eux et reprogrammer
leurs vols, en pleines vacances scolaires françaises.
Quelque 2 300 vols au départ ou à l'arrivée d'un aéroport français
sont prévus pour la journée, contre près de 5 200 mercredi, selon le
tableau de bord de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC)
consulté par l'AFP. Plus de 2.000 vols en Europe ont été
supprimés et 1.000 risquent de devoir se dérouter pour éviter
l'espace aérien français, selon la principale association de
compagnies aériennes du Vieux Continent, Airlines for Europe.
Pour mettre en adéquation les effectifs disponibles et le trafic,
l'aviation civile française avait demandé aux compagnies de
supprimer trois vols sur quatre au départ ou à l'arrivée de
Paris-Orly, le deuxième aéroport français ; 55 % à
Roissy-Charles-de-Gaulle, le premier ; 65 % à Marseille-Provence
(sud) et 45 % sur toutes les autres plateformes de France
métropolitaine. La plupart des liaisons long-courriers
échappe en revanche aux annulations, la demande de la DGAC ne
s'appliquant qu'aux avions effectuant "trois mouvements ou plus"
dans la journée. (...) Ces annulations, d'une ampleur sans précédent
"depuis une vingtaine d'années" selon le patron des aéroports
parisiens Augustin de Romanet, ont été imposées par la DGAC au vu du
nombre de grévistes déclarés parmi les indispensables contrôleurs
aériens. Accord trouvé la veille Pourtant, l'annonce
mercredi matin d'un accord de fin de crise par le principal
syndicat, le SNCTA, avait laissé espérer un allègement des
contraintes pesant sur les compagnies aériennes. Trop tard pour
éviter les perturbations, d'autant que les trois autres syndicats
d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-ICNA, l'Usac-CGT et le Spac-CFDT ont
maintenu leur préavis. Le SNCTA, qui a rassemblé 60 % des
voix des contrôleurs aériens aux dernières élections, protestait
contre les mesures d'accompagnement de cette réforme, notamment
salariales, et réclamait entre autres 25 % d'augmentation des
rémunérations étalées sur cinq ans. (...) Ce mouvement social français a
des conséquences sur les vols amenés à survoler le territoire
français, l'activité de cinq centres en route de la navigation
aérienne (CRNA), qui gèrent les trajectoires des appareils survolant
le territoire, étant elle aussi affectée. Les compagnies
low-cost qui multiplient les rotations dans l'espace européen sont
les plus touchées. Ryanair a annulé à lui seul "plus de 300 vols"
jeudi, easyJet et Transavia 200 chacune. (...) Dans un communiqué, le PDG de Ryanair Michael O'Leary a à
nouveau fustigé les autorités françaises et exhorté la Commission
européenne à "prendre des mesures pour protéger les survols, ce qui
permettrait d'éliminer plus de 90 % de ces annulations".
L'Association internationale du transport aérien (Iata), qui
rassemble plus de 300 compagnies captant 83 % du trafic mondial, a
de son côté accusé les contrôleurs aériens français de "chantage"
avec leurs "exigences exorbitantes". (...)
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,72 euros en clôture
vendredi 26 avril. Elle est en baisse cette semaine de
-2,37%.
Comme d'autres entreprises du secteur de l'aérien,
Air France KLM a dû faire face à des perturbations de vols en raison
des attaques de l'Iran contre Israël.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 15,45 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 9 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse de +1$ à 107$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de +2$ à 89$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentait les salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
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CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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