N°964, 13 mai 2024
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La Revue de Presse du lundi
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Série noire de Boeing : un deuxième vol Air France dérouté en trois jours pour «une odeur de chaud»
(source Le Figaro) 10 mai 2024 - (...) Deuxième
frayeur pour Air France en l’espace de quelques jours. Un Boeing
777-200 reliant Los Angeles à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle a
dû atterrir d’urgence jeudi soir. La compagnie aérienne explique que
l’avion «s’est posé à Montréal au bout de quatre heures de vol»
après qu’une «odeur de chaud» s’est fait sentir à bord de
l’appareil. La compagnie française assure que l’atterrissage et la
prise en charge des passagers se sont déroulés conformément «à la
procédure du constructeur, aux instructions d’Air France ainsi qu’au
principe de précaution». Sur X (ex-Twitter), des images montrent la
présence des pompiers sur le tarmac. Mardi dernier, un Boeing
787-900 de la compagnie française - ralliant initialement Paris à
Seattle (États-Unis) - s'était déjà posé d'urgence à Iqaluit, au
Canada, pour la même raison, avant d'être inspecté par des
mécaniciens. (...) L'Agence américaine de l'aviation
civile (FAA) a notamment annoncé lundi l'ouverture d'une enquête à
l'encontre de Boeing afin de déterminer si l'avionneur avait bien
effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 «Dreamliner».
Air France n’est pas la seule compagnie à avoir souffert des
incidents sur la flotte du constructeur américain Boeing cette
semaine. Mercredi 8 mai, à Istanbul, un avion-cargo opéré par FedEx
en provenance de l'aéroport Paris Charles de Gaulle, a quant à lui
été contraint d'atterrir sans roue avant, la trappe du train
d’atterrissage ne s’étant pas déployée. Pas de blessés à déplorer,
mais des images impressionnantes qui ne risquent pas d’arranger la
réputation de Boeing. Le lendemain, c’est aussi un avion de ligne
Air Sénégal, à destination du Mali, qui est sorti de piste faisant
11 blessés dont quatre graves à l’aéroport international de Diass
près de Dakar. Les autorités du Sénégal ont indiqué ce vendredi
avoir ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’incident de
ce Boeing 737-300.
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L'Italie et Lufthansa présentent de nouveaux remèdes à l'UE pour l'accord ITA
(source Reuters) 7 mai 2024 - L'Italie et Lufthansa ont présenté
de nouveaux remèdes à la Commission européenne afin d'obtenir
l'approbation antitrust pour le rapprochement entre ITA Airways et
Lufthansa, ont déclaré mardi le ministère italien de l'économie et
Lufthansa.
Le transporteur allemand cherche à acquérir une
participation de 41 % dans l'entreprise publique ITA - le successeur
d'Alitalia - mais n'a pas réussi jusqu'à présent à persuader la
Commission, l'autorité de régulation antitrust de l'UE, d'approuver
l'offre. Ni le Trésor italien ni le transporteur allemand
n'ont donné de détails sur leur dernière proposition. Le
ministère italien a déclaré qu'elle avait été présentée conformément
aux demandes des régulateurs de l'UE et dans les délais requis pour
respecter l'échéance du 13 juin, date à laquelle la Commission doit
se prononcer sur l'opération. Selon le quotidien italien La
Repubblica, Lufthansa a proposé de geler pendant deux ans toute
intégration avec l'ITA sur les vols long-courriers à destination des
États-Unis et du Canada au départ de l'aéroport de Rome Fiumicino.
Elle s'est également engagée à céder à ses concurrents, dont
Easyjet, une partie de ses vols sur les liaisons Italie-Allemagne
pendant une période de trois ans, et à abandonner davantage de
créneaux horaires à l'aéroport Linate de Milan. (...) L'Italie et
Lufthansa ont déjà présenté deux mesures correctives, qui ont été
rejetées par la Commission européenne. Le ministre italien de
l'économie, Giancarlo Giorgetti, a annoncé une troisième offre il y
a deux semaines, après avoir rencontré Margrethe Vestager,
responsable de la politique antitrust de l'UE.
>
IAG en pourparlers pour répondre aux inquiétudes concernant l'offre d'Air Europa
(source Reuters) 10 mai 2024 - Le propriétaire de British
Airways, IAG, a déclaré vendredi qu'il était en pourparlers avec
d'autres compagnies aériennes au sujet de la cession de liaisons
afin de répondre aux préoccupations des régulateurs de l'UE qui
craignent que son offre pour Air Europa ne réduise la concurrence et
ne conduise à des augmentations de prix.
IAG, qui possède
également le transporteur espagnol Iberia, vise à obtenir le
contrôle total d'Air Europa, mais la Commission européenne a mis en
garde le mois dernier contre l'impact sur les liaisons intérieures
espagnoles ainsi que sur les liaisons long-courriers. "En ce
qui concerne l'acquisition d'Air Europa, nous continuons à
progresser avec la Commission européenne et nous avons déjà partagé
avec elle les compagnies aériennes potentielles qui reprendraient
les liaisons auxquelles elle a renoncé dans le cadre du paquet de
mesures correctives", a déclaré IAG dans un communiqué lors d'un
appel avec les médias espagnols. Il a ajouté que "comme nous
l'avons déjà dit, nous avons reçu beaucoup d'intérêt de la part de
différents transporteurs et nous travaillons avec Avianca, Binter,
Iberojet, Ryanair, Volotea et World2Fly en tant que repreneurs
potentiels pour les liaisons long-courrier et court-courrier".
IAG a jusqu'au 10 juin pour soumettre des mesures correctives.
En février 2023, IAG a déclaré avoir accepté de payer 400
millions d'euros (430,84 millions de dollars) à la société de
tourisme espagnole Globalia pour les 80 % d'Air Europa qu'elle ne
possédait pas encore, dans le but d'améliorer sa part de marché en
Amérique latine, de s'étendre en Asie et de permettre à son hub de
Madrid de rivaliser avec d'autres grands aéroports en Europe.
Le directeur général d'IAG, Luis Gallego, a déclaré aux analystes
vendredi, après avoir publié les résultats du premier trimestre, que
le groupe pourrait mettre fin à son offre pour Air Europa si les
conditions exigées par les régulateurs s'avéraient trop lourdes,
mais il a précisé qu'IAG n'en était pas encore à ce stade. (1 $ =
0,9284 euros) (Reportage de Foo Yun Chee, rédaction de Geert De
Clercq, édition de Susan Fenton)
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Porté par la reprise des voyages, IAG (British Airways-Iberia) réduit considérablement sa perte au premier trimestre
(source La Tribune) 10 mai 2024 - L'appétence pour les voyages
profite à IAG. La maison-mère de British Airways et d'Iberia a
publié une perte nette de 4 millions d'euros pour les trois premiers
mois de l'année, contre 87 millions d'euros un an plus tôt. Son
chiffre d'affaires a progressé de 9,2%, à 6,4 milliards d'euros.
Si le groupe a renoué avec les bénéfices annuels depuis 2022,
déjà grâce à la reprise des voyages en avion après les restrictions
pendant la pandémie de Covid-19, il est cependant toujours dans le
rouge au premier trimestre, au cours d'une période
traditionnellement creuse pour le secteur. « La forte
demande de voyages a contribué à la réalisation d'un très bon
premier trimestre et nous sommes bien positionnés pour l'été », a
néanmoins fait valoir IAG dans un communiqué ce vendredi. « Nous
nous attendons à une demande de voyages positive et durable à long
terme », a ajouté le groupe, également propriétaire de la compagnie
à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus.
IAG avait annoncé en février avoir multiplié par six son bénéfice
annuel en 2023. Il a retrouvé l'an dernier une capacité de transport
de passagers de 95,7% des niveaux de 2019 (avant la pandémie).
Les bons résultats dévoilés ce vendredi ont été salués par les
investisseurs, et le titre d'IAG à la Bourse de Londres progressait
de 1,42% à 185,40 pence vers 08H10 GMT (10H10 heure de Paris) tandis
que le FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres,
progressait de 0,51%. Pour autant, si la demande a été
soutenue en Europe et sur les vols transatlantiques, la situation
est « plus difficile » sur le reste du monde, a toutefois prévenu
IAG, notamment dans la région Afrique, Moyen-Orient et Asie du Sud.
(...) Reprise générale Au-delà du cas d'IAG, toutes
les grandes compagnies profitent de la reprise. La fréquentation des
avions a atteint au quatrième trimestre de l'année dernière 98,4%
des niveaux de la période correspondante quatre ans plus tôt,
soulignait fin janvier l'Association internationale du transport
aérien (IATA), qui raisonne en passagers-kilomètres payants (RPK,
son sigle en anglais), l'un des indices de référence du secteur.
Les liaisons internationales n'ont toutefois pas encore refait
le plein, évoluant en 2023 à 88,6% de l'activité de 2019 malgré une
forte croissance sur un an (+41,6%). Les rotations de et vers
l'Asie-Pacifique ont pesé sur la tendance, à 72,7% des niveaux
d'activité de 2019, les compagnies aériennes peinant à reconstruire
des réseaux annihilés pendant le Covid-19. Malgré tout,
après un mois de décembre 2023 en hausse de 10,8% par rapport à la
même période de 2022, IATA évoquait alors une « base solide pour
réussir » l'année 2024.
>
TAP Air Portugal creuse ses pertes au premier trimestre
(source AFP) 10 mai 2024 - TAP Air Portugal a alourdi ses pertes
à 71,9 millions d'euros au premier trimestre, en raison notamment de
la fin des coupes salariales liées à son plan de restructuration, a
annoncé vendredi la compagnie aérienne publique. «Le premier
trimestre est traditionnellement le plus mauvais», a expliqué TAP
dans un communiqué, en rappelant avoir enregistré une perte de 57,4
millions à la même période de l'an dernier. Le transporteur
portugais avait déjà essuyé une perte de 26,2 millions d'euros au
quatrième trimestre 2023 mais, sur l'ensemble de l'année, il a
dégagé un bénéfice record de 177,3 millions d'euros. Le
résultat du premier trimestre s'explique notamment par la fin des
coupes salariales appliquées pour permettre à TAP de se redresser
après la pandémie de Covid-19. «Cela a un impact direct dans le
résultat», a expliqué le directeur général du groupe aérien, Luis
Rodrigues, se félicitant toutefois d'une «hausse du chiffre
d'affaires» grâce à la progression du nombre de passagers
transportés et au meilleur taux d'occupation de ses appareils sur
les premiers mois de l'année. La compagnie a transporté au premier
trimestre 3,5 millions de passagers, soit une légère hausse de 0,6%
sur un an. Renationalisée dans l'urgence en 2020, à la suite
de la crise sanitaire, TAP a bénéficié d'une injection de 3,2
milliards d'euros de fonds publics assortie d'un plan de
restructuration négocié avec la Commission européenne, en vigueur
jusqu'en 2025.
L'objectif est de «faire de la TAP une entreprise
durablement rentable et l'une des sociétés les plus attractives du
secteur», a souligné son président. Les perspectives pour cette
année sont positives grâce «à une demande qui reste forte» et une
hausse de l'offre vers le Brésil et l'Amérique du nord, a indiqué
TAP. Le nouveau gouvernement portugais de droite modérée
s'est engagé à reprendre le processus de privatisation de TAP lancé
par le précédent exécutif socialiste. La compagnie suscite l'intérêt
de plusieurs de ses concurrents européens: Air France-KLM, Lufthansa
et le groupe IAG (British Airways et Iberia).
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Des pilotes d'Air Austral acceptent de perdre une partie de leurs revenus pour sauver leurs emplois
(source Radiofrance) 10 mai 2024 - Les pilotes de la compagnie
aérienne Air Austral, une compagnie aérienne réunionnaise,
viennent
de signer un accord qui diminuera momentanément une partie de leurs
revenus, pour éviter des licenciements. Air Austral est une
compagnie aérienne réunionnaise essentiellement active dans le
sud-ouest de l'océan Indien. Depuis une dizaine d'années, la société
est dans une situation financière de plus en plus fragile. En
novembre 2021, Olivier Dussopt, ministre des Comptes publics, a même
envisagé la fusion entre Air Austral et Corsair afin de sauver la
compagnie. Après la validation d'un plan de restructuration en 2023,
99 % du capital est repris par des investisseurs régionaux et une
partie de la dette est effacée. Pour autant, ces mesures devaient
s'accompagner d'un effort de l'entreprise. Ce sont les pilotes qui
en ont fait les frais. "Un accord de performance collective"
Leur syndicat de pilote, le SNPL, vient de signer avec la direction
"un accord de performance collective", dans lequel ils acceptent,
pendant deux ans, de renoncer à leur 13e mois et à 6 jours de
congés. Ils acceptent aussi que le seuil des déclenchements
des heures supplémentaires soit relevé, ce qui revient
potentiellement à leur faire perdre des compléments de salaire. Pour
résumer, ils acceptent de travailler plus pour gagner moins, et ils
ne cachent pas leur amertume. En contrepartie, la direction,
s’engage à ne pas licencier, car ces mesures devraient permettre à
Air Austral d’économiser plus de cinq millions d’euros. Selon la
direction de la compagnie, c’est indispensable pour assurer sa
survie. Très endettée depuis le Covid, Air Austral ne s’en
sort pas malgré les nombreuses aides publiques. C’est pourtant un
acteur aérien important puisqu’il assure les liaisons entre la
Réunion et la métropole, mais dessert aussi plusieurs destinations
de l’océan Indien, dont Mayotte. À la Réunion, c’est aussi un gros
employeur local avec plus de 800 salariés. En mars 2023, les
actionnaires avaient accepté d’injecter 10 millions d’euros
supplémentaires au capital, à condition toutefois que le personnel
fasse des efforts. C’est donc chose faite. Le plan de redressement
d'Air Austral sera présenté très prochainement à l'État.
Des
accords du genre assez courants dans l’aérien Une baisse de
rémunération contre un maintien des postes, c’est aussi ce qu’a fait
Ryanair en 2020. Les personnels navigants ont accepté de baisser
leur rémunération pendant cinq ans. Ces dispositifs sont vécus comme
un chantage au licenciement par les syndicats, qui sont souvent
réticents à les signer. Mais il y a fort à parier que ce type
d’accords se multiplie dans le secteur aérien, en proie aux
turbulences. En témoignent les nombreux mouvements sociaux,
notamment chez les compagnies low-cost. Vueling, par exemple, est
justement en grève ce week-end du 10 mai. (...)
>
Boeing visé par une nouvelle enquête du régulateur de l’aviation aux États-Unis
(source AFP) 7 mai 2024 - L’Agence américaine de
régulation de l’aviation civile (FAA) a ouvert une nouvelle enquête
sur Boeing pour savoir si l’avionneur a correctement mené les
inspections obligatoires quant à la jonction des ailes au fuselage
« sur certains avions 787 Dreamliner », a-t-elle fait savoir dans un
courrier électronique, lundi 6 mai. L’agence précise qu’elle
« enquête pour savoir si Boeing a effectué les inspections et si des
employés de l’entreprise ont pu falsifier les documents liés à
l’avion ». Cette enquête a été ouverte après que Boeing eut
informé la FAA en avril qu’il « n’avait peut-être pas effectué les
inspections requises ». Le constructeur aéronautique « réinspecte
tous les appareils 787 encore en production et doit également
élaborer un plan pour s’occuper de la flotte en service », ajoute la
FAA, qui ne précise pas si les avions en service doivent être
rappelés pour inspection. L’agence a donné trois mois à l’entreprise
pour présenter un plan visant à résoudre « les problèmes
systématiques de contrôle de qualité ». Le 787 Dreamliner et
le 737 MAX ont subi moult problèmes de production depuis 2023, qui
ont freiné les livraisons de l’avionneur. Cela a contraint plusieurs
compagnies aériennes à modifier leurs plannings de vol pour 2024.
« Irrégularité dans un test de conformité » Scott Stocker,
responsable du programme 787, a envoyé le 29 avril un courriel à ses
employés de Boeing en Caroline du Sud, où sont fabriqués ces
appareils, les informant qu’un « coéquipier a vu ce qui semblait
être une irrégularité dans un test de conformité requis au niveau de
la jonction du corps de l’aile ». « Il en a parlé à son
manager, qui l’a porté à l’attention de la haute direction », a-t-il
ajouté. « Nous avons rapidement examiné l’affaire et avons appris
que plusieurs personnes avaient enfreint les politiques de
l’entreprise en n’effectuant pas un test requis, mais en
enregistrant le travail comme étant terminé », a encore écrit Scott
Stocker. Il a assuré que l’» équipe d’ingénieurs [de Boeing] a[vait]
évalué que cette faute n’avait pas créé de problème immédiat quant à
la sécurité des vols ». Boeing traverse une passe difficile
à la suite de plusieurs incidents. Trois des quatre modèles d’avions
commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain sont
officiellement visés par une enquête de la FAA. Le régulateur
supervise étroitement le 737, fétiche de Boeing, depuis janvier ; il
enquête aussi sur le 777 et sur le 787 Dreamliner, dont l’intégrité
des structures avait été remise en cause par un précédent lanceur
d’alerte. (...) Le directeur général de
Boeing va quitter ses fonctions Le 17 avril, quatre lanceurs
d’alerte, dont un ingénieur et d’anciens employés de Boeing, ont par
ailleurs témoigné devant une commission d’enquête du Sénat américain
pour prévenir de « graves problèmes » dans la production des avions
Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777. Un des lanceurs
d’alerte y a dit avoir fait l’objet de représailles lorsqu’il avait
soulevé des questions concernant les processus de fabrication du
787, qui, selon lui, menaçaient la sécurité des avions. Ces déboires
ont conduit à l’annonce du départ du directeur général de Boeing,
Dave Calhoun, lequel devra quitter ses fonctions à la fin de
l’année. La semaine dernière, Glass Lewis, la société de
conseil aux actionnaires institutionnels de Boeing, a enjoint à
ceux-ci de voter contre la réélection de trois anciens membres du
conseil d’administration, dont Dave Calhoun.
Revue de presse boursière
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Air France-KLM : Oddo BHF relève sa cible
(source Cercle Finance) 6 mai 2024 - Oddo BHF réitère son opinion
'sous-performance' sur Air France-KLM, mais relève son objectif de
cours de neuf à 9,5 euros, 'afin de refléter une moins forte
consommation de cash qu'anticipé précédemment porté par le dynamisme
des réservations'.
'U'Un upside existe certainement au niveau
du yield sur l'exercice 2024, mais nous pensons que la reprise en
main du CASK (coût unitaire) devra être visible avant de pouvoir
revenir sur le titre', prévient toutefois l'analyste.
'Air
France-KLM se traite sur des multiples peu attrayants par rapport à
ses pairs majors avec un VE/EBITDA 2025 de 3,9 fois contre trois
fois pour Lufthansa et 2,8 fois pour IAG', ajoute Oddo BHF, qui
privilégie toujours les compagnies aériennes à bas coûts.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,520 euros en clôture
vendredi 10 mai. Elle est en hausse cette semaine de
+5,52%.
Comme d'autres entreprises du secteur de l'aérien,
Air France KLM a dû faire face à des perturbations de vols en raison
des attaques de l'Iran contre Israël.
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 15,09 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 9 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse de +2$ à 104$. Il était à 94$
fin juin, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -1$ à 83$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
Représentait les salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la
CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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