N°972, 8 juillet 2024
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La Revue de Presse du lundi
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La mauvaise surprise Air France-KLM
(source L'Opinion) 4 juillet 2024 - Les Parisiens ne sont pas les
seuls à vouloir éviter la capitale en prévision du grand barnum des
Jeux Olympiques. Le trafic aérien au départ et à destination de la
Ville lumière pour la période de juin à août se volatilise chez Air
France-KLM. Zone grise ou zone rouge, avec ou sans QR code – nombre
de touristes préfèrent prendre l’itinéraire bis plutôt que
s’embarrasser de subtilités administratives. Pour la compagnie
aérienne, le manque à gagner oscille entre 160 et 180 millions
d’euros.
Même si elle peut espérer en
regagner une partie à la fin de l’été, grâce à un effet report, il
s’agit d’une mauvaise surprise. Une de plus, dans cette année tout
sauf olympique pour l’action Air France-KLM. Le titre recule de 40 %
depuis le 1er janvier, dont 22 % pour le seul mois de juin. En perte
d’octobre à mars, notamment en raison de l’inflation de ses coûts
salariaux, le groupe franco-néerlandais ne s’est jamais si mal porté
en Bourse. La période estivale est davantage propice aux
performances financières, mais la situation politique française,
outre l’effet JO, assombrit ce millésime. Le risque de grèves ou
d’émeutes en cas de prise de pouvoir du Rassemblement national ne
peut être écarté. Il rejaillirait sur l’activité d’un groupe détenu
à 28 % par l’État français et au climat social notoirement éruptif.
L’hypothèque politique pourrait aussi contrarier les visées d’Air
France-KLM sur son concurrent portugais TAP, en voie de
privatisation.
>
Qatar Airways surfe sur la demande et signe des résultats record
(source La Tribune) 2 juillet 2024 - Les records de bénéfices
continuent de s'enchaîner dans le transport aérien, portés par une
forte demande à travers la planète. Après Air France-KLM, Singapore
Airlines ou Emirates ces derniers mois, c'est au tour de Qatar
Airways d'annoncer les meilleurs résultats financiers de son
histoire, ce mardi. La compagnie qatarie s'est plutôt bien
accommodée du départ de son dirigeant historique Akbar al Baker à
l'automne dernier pour signer un record de chiffre d'affaires et de
bénéfices lors de son exercice 2023-2024. Qatar Airways a
engrangé 22,2 milliards de dollars sur l'exercice qui s'est achevé
le 31 mars dernier. C'est 6% de plus que l'année précédente, où le
groupe avait pourtant déjà signé un record avec notamment l'apport
de la Coupe du monde de football 2022. Cette performance est
largement due au dynamisme de la demande de voyage : le trafic a crû
de 26% pour dépasser les 40 millions de passagers. Ce sont presque 8
millions de plus qu'avant la crise. En dépit d'une amélioration du
remplissage, les recettes unitaires se sont légèrement dégradées.
La situation est moins brillante du côté du cargo, ce qui n'est
pas sans conséquences pour le groupe qui opère une flotte de 28
Boeing 777 Freighter. Malgré un maintien de ses parts de marché, il
a subi le repli mondial de cette activité l'an dernier et a
enregistré un recul de 26% de ses revenus sur cette activité.
Cela n'a pas empêché Qatar Airways
d'améliorer ses profits opérationnels avant intérêts, impôts,
dépréciation et amortissement (Ebitda). Ceux-ci dépassent les 5
milliards de dollars avec une marge maintenue au-dessus des 23%.
Ces
performances opérationnelles se sont traduit par une réussite
financière avec un profit net record de 1,7 milliard de dollars.
(...)
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Feu vert de l'UE au rachat de l'italien ITA Airways par Lufthansa
(source Les Échos) 3 juillet 2024 - C'est l'épilogue d'un long
feuilleton : mercredi, la Commission européenne a donné son feu vert
sous conditions au rachat la compagnie italienne ITA Airways par
l'allemand Deutsche Lufthansa, une opération scrutée de près par
tout le transport aérien, attentif à la manière dont progresse la
consolidation du marché. Dans ce cadre, Lufthansa (Swiss,
Austrian Airlines et Brussels Airlines) acquiert une participation
de contrôle (41 %) d'ITA, aux côtés du gouvernement italien,
pour
325 millions d'euros, avec une option pour s'offrir le solde plus
tard. De cette façon, l'Allemand compte s'implanter un peu plus sur
l'un des marchés de l'aviation les plus importants et les plus
compétitifs d'Europe. Ce « deal » n'a pas été une mince
affaire pour le régulateur européen qui, redoutant une réduction de
la concurrence, a ouvert une enquête approfondie de plusieurs mois,
brandissant ainsi la menace d'un veto. La partie qui s'est ensuite
jouée en coulisses a connu plusieurs épisodes de tensions. Et pour
que « l'affaire » puisse être conclue, Lufthansa et le gouvernement
italien ont dû proposer un paquet de « mesures correctives » afin
d'apaiser les craintes de l'UE. (...) « Nous devions faire en sorte
d'empêcher que les passagers paient plus ou voient le nombre et la
qualité des services de transport aérien diminuer sur certaines
liaisons à l'intérieur et en dehors de l'Italie, a commenté
Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne.
L'ensemble de mesures correctives garantit qu'un niveau suffisant de
pression concurrentielle subsiste sur toutes les liaisons
concernées ». Le gouvernement de
la Première ministre Giorgia Meloni va, lui, enfin se débarrasser
d'un actif déficitaire, ce qui devrait lui permettre d'améliorer les
finances du pays. « Aujourd'hui, nous concluons enfin positivement
l'interminable dossier du transporteur national qui a été au cœur
des débats de l'opinion publique depuis 40 ans » a commenté le
ministre de l'économie italien. Giancarlo Giorgetti reconnaît « un
parcours compliqué, troublé, difficile, mais qui est couronné d'un
grand succès à la fois italien, allemand et européen. Il n'y aura
plus jamais d'aides publiques pour cette entreprise. Cela appartient
au passé. » Ce n'est toutefois pas encore le fin mot de
l'histoire, car la Commission doit encore approuver les
« bénéficiaires adéquats des mesures correctives pour chacun des
engagements » pris - dont la mise en œuvre sera par ailleurs
scrupuleusement suivie par un mandataire indépendant -, a-t-elle
prévenu. Les échanges vont donc se poursuivre dans les prochaines
semaines.
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L'aéroport de Bordeaux comble le vide laissé par Ryanair et veut ouvrir des destinations inédites
(source Actu) 2 juillet 2024 - Avec la fermeture annoncée de la
base aérienne de Ryanair à partir du 27 octobre 2024 et le départ de
la compagnie low-cost, l’aéroport de Bordeaux doit composer avec la
suppression de 39 lignes au départ de son tarmac, dont 20
destinations. Mais on le sait, la nature a horreur du vide
et d’autres compagnies se sont déjà positionnées pour remplacer les
lignes abandonnées, à l’image de Transavia, qui a annoncé ce 25 juin
l’ouverture de six nouvelles liaisons au départ de Bordeaux (dont
cinq délaissées par la compagnie irlandaise). (...)
Cette filiale low-cost du groupe Air France-KLM a récupéré ainsi des
« destinations déjà arrivées à maturité » grâce à Ryanair : Porto,
Marseille, Marrakech, Séville et Agadir. De la même manière, Volotea
a repris Marrakech et Madrid. (...) Outre le remplacement
de Ryanair, l’aéroport de Bordeaux cible de nouvelles destinations.
Des discussions sont en cours actuellement avec les compagnies Finnair et SAS pour développer
la Scandinavie où un fort potentiel
commercial a été identifié. « On essaye aussi de développer
l’Égypte, qui est assez à la mode. On regarde vers le Moyen Orient.
Tel Aviv était une destination qu’on recherchait activement mais on
a laissé tomber vu la conjoncture actuelle. Dans les années à venir,
on aimerait proposer Dubaï ou Doha », développe Cyrielle Clément.
Aussi, la réussite commerciale de la liaison vers Montréal a
donné des idées à l’aéroport de Bordeaux, qui rêve d’un direct vers
New York. « Il y a une demande très importante dans les deux sens,
note la responsable. Les Américains sont très friands de Bordeaux et
de notre vin. Il y a peu de doutes qu’ils viendraient. »
Les retards de livraison pris par
Airbus sur un modèle d’avion idoine pour ce genre de liaisons
obligent un peu à temporiser. Dans le même esprit, Shanghai est une
piste étudiée à l’horizon des trois-quatre prochaines années.
À partir du 2 juillet, Shanghai Airlines ouvre une ligne entre la
ville chinoise et Marseille. L’aéroport de Bordeaux suivra les
débuts commerciaux de près. « Après, c’est évolutif. On s’adapte
très vite. Tout dépend de la géopolitique, des pandémies, des aléas
économiques… Les élections actuelles peuvent avoir une grosse
influence aussi, par exemple. »
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Norwegian Air avertit, le titre plonge
(source Boursier) 4 juillet 2024 - Nouveau message de prudence
dans le ciel européen. Norwegian Air a abaissé ce matin ses
prévisions de bénéfices pour 2024 en raison d'une demande plus
faible au cours du deuxième trimestre, d'un accord salarial plus
élevé que prévu pour les pilotes, de retards de livraison d'avions
Boeing et de vents contraires liés aux taux de change.
Le
groupe scandinave table ainsi désormais sur un Ebit annuel compris
entre 2,5 et 3,2 milliards de couronnes contre 2,5 à 3,2 MdsC
précédemment. Les prévisions précédentes n'incluaient aucune
contribution de Wideroe, le transporteur régional acquis en janvier,
mais ont été prises en compte dans la nouvelle guidance. Le titre
Norwegian décroche de plus de 16% à Oslo.
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TourMaG Faut-il s'inquiéter de la situation de Norse Atlantic Airways ?
(source Journal) 2 juillet 2024 - Le low-cost a révolutionné le
voyage sur les courtes et moyennes distances. Après avoir
totalement rebattu les cartes et permis à des millions d'Européens
de pouvoir partir en vacances à faible coût, diverses initiatives
ont été lancées sur des trajets nettement plus longs.
Ces
projets qui ont bien souvent été des flops, excepté les
contre-exemples JetBlue et French bee. L'échec le plus
cuisant a été celui de Norwegian, contraint de fermer ses lignes
transatlantiques et de mettre en liquidation sa filiale française.
Norwegian a malgré tout fait des émules, avec Norse Atlantic
Airways. Cette compagnie a été lancée en février 2021, par
le cofondateur et ex-PDG de Norwegian Air Shuttle, Bjorn Kjos. Elle
a repris les codes, les tarifs et les créneaux laissés vacants par
sa devancière. "Tout juste bénéficiaire au dernier trimestre
pour la première fois de sa courte existence, Norse aura cependant
perdu de l’argent en 2023," annonçait notre spécialiste de l'aérien,
Christophe Hardin dans un précédent article. Des pertes qui
devaient laisser place à un exercice 2024 bénéficiaire. Sauf
qu'après plus de 6 mois d'activité cette année, la compagnie se
retrouve en difficulté à court terme. (...) Norse : "un impact
négatif sur la liquidité et la trésorerie à court terme"
(...)
Sauf que l'absence de new money pourrait avoir des conséquences sur
l'avenir du transporteur et assez rapidement. (...)
Son cours de bourse est passé de 8 dollars à son
introduction en septembre 2021 à 0,37 dollar, le 3 juillet, son plus
bas niveau. (...) Norse : un modèle en question ?
Son business
modèle repose sur des vols réguliers long-courriers l'été, puis
quand vient l'hiver, la réduction du réseau serait compensée par des
vols charters et de la location d'avion. (...)
Autant d'informations qui questionnent sur la
pertinence du modèle, même si JetBlue ou French bee ont réussi.
D'après OAG, les compagnies à bas prix ne représentent que 5,3 % des
fréquences cet été, pour 7 300 vols entre l'Amérique du Nord et
l'Europe de l'Ouest. "La réussite à long terme des services
low-cost long-courriers est toujours une question et leur part de
marché fragile les rend vulnérables aux pressions concurrentielles
lorsque la demande du marché faiblit et que le prix du pétrole se
durcit. (...)
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CCrashs mortels de deux avions 737 max: vers un plaider coupable de Boeing
(source BFM Business) 1er juillet 2024 - tempête en vue pour
Boeing? Selon CNBC, le ministère américain de la Justice (DoJ)
prévoit de demander au constructeur de plaider coupable pour les
accidents mortels du 737 Max. Ces deux crashs ayant eu lieu en 2018
et 2019 ont causé la mort de 346 personnes. (...) Rappelons qu'en mai dernier, le DoJ a
notifié dans une lettre à un juge fédéral que Boeing n'avait pas
respecté certaines conditions d'un accord qui lui évitait d'être
poursuivi au pénal pour ces deux accidents. Pour rappel, Boeing a conclu le 7 janvier
2021 un accord avec les autorités américaines pour un montant de 2,5
milliards de dollars. Par cet accord, le constructeur avait reconnu
avoir commis une fraude (en induisant en erreur les régulateurs qui
avaient approuvé le 737 Max), en échange de l'abandon par le
ministère de la Justice de certaines des poursuites le visant depuis
les deux accidents mortels. "Boeing est passible de
poursuites" dans ce dossier, annonçait le ministère de la Justice.
"Nous estimons avoir honoré les conditions de cet accord", avait
alors réagi Boeing, disant se tenir prêt à "répondre" sur ce dossier
géré par un juge fédéral au Texas. Les autorités fédérales
"ont déterminé que Boeing a violé ses obligations" de l'accord
"faute d'avoir prévu, mis en place et fait respecter un programme"
visant à se conformer aux lois américaines "sur l'ensemble de ses
opérations", relève la lettre du ministère. Les familles des
victimes veulent un procès Les autorités ont en fait réexaminé
l’accord après la perte en vol d'une porte bouchon le 5 janvier sur
un 737 Max neuf d'Alaska Airlines en janvier, déclenchant une
nouvelle crise de sécurité et de contrôle de la qualité chez Boeing.
Outre une amende supplémentaire d'environ 247 millions de
dollars, ce plaider-coupable pourrait entraîner des conséquences
commerciales néfastes pour le constructeur en tant que contractant
fédéral. Boeing est un important sous-traitant du Pentagone et de la
NASA. Mais cette option ne semble pas satisfaire les
familles des victimes qui entendaient bénéficier d'un procès pénal
en bonne et due forme. Dans ce cadre, Boeing serait passible d'une
amende bien plus importante: 24,8 milliards de dollars, et sa
responsabilité confirmée. "L’aspect scandaleux sous-jacent
de cet accord est qu’il ne reconnaît pas que le crime de Boeing a
tué 346 personnes", dénonce ainsi Paul Cassell, l’un des avocats des
familles des victimes, cité par l'agence AP. "Boeing ne sera pas
tenu responsable de cela, et ils ne vont pas admettre que cela s’est
produit."
Reste que selon les familles, les procureurs du DoJ
ont déclaré que si Boeing rejetait l’offre de plaider-coupable, le
ministère de la Justice demanderait un procès dans cette affaire.
>
Pologne : la construction d’un méga-aéroport à Varsovie démontre l’« hypocrisie » des écologistes
((source Euractiv) 27 juin 2024 - Les objections environnementales
à la construction d’une nouvelle plateforme de transit aérien
à
Varsovie relèvent de l’« hypocrisie » selon le chef de projet Marcin
Horała, qui affirme que les projets similaires en Europe occidentale
ne font pas l’objet du même examen minutieux. Connue sous le
nom de Solidarity Transport Hub (ou CPK selon l’acronyme polonais),
la nouvelle infrastructure aéroportuaire devrait devenir la
principale plateforme de transit aérien pour l’Europe centrale et
orientale lorsqu’elle sera inaugurée à l’été 2028.
L’achèvement du projet devrait dynamiser l’économie polonaise et en
faire une destination plus attrayante pour les entreprises, selon
les promoteurs du projet. Avec un coût de quelque 8
milliards d’euros, la plateforme CPK est considérée comme le plus
grand projet de construction d’infrastructure en cours en Europe.
Le méga-aéroport sera relié aux villes environnantes par des
trains à grande vitesse et un réseau routier, dans le but d’en faire
le principal point de départ pour près de 180 millions d’habitants
d’Europe centrale et orientale. La plateforme absorbera
l’essentiel du trafic commercial des deux autres aéroports de
Varsovie, Chopin et Modlin, dont le rôle dans la connectivité
aérienne polonaise sera réduit. (...)
Des
critiques ont remis en question l’expansion des infrastructures de
transport aérien, l’un des modes de transport à la plus forte
intensité de carbone, en pleine crise climatique. Les ONG
écologistes ont demandé à l’Europe de mettre fin aux investissements
dans les aéroports et de les réorienter vers des modes de transport
à plus faible émission. La Commission européenne a soutenu
des programmes visant à encourager les voyageurs à privilégier le
train, un mode de transport relativement plus respectueux de
l’environnement, tandis que la Banque européenne d’investissement
(BEI), l’organe de financement de l’Union européenne, envisage de
mettre un terme aux investissements destinés à l’agrandissement des
aéroports. Toutefois, une telle approche serait injuste pour
les pays d’Europe centrale et orientale, qui ont eu moins de temps
pour développer leurs infrastructures de transport que les États
membres occidentaux, a expliqué M. Horała à EURACTIV.
(...) La création
d’une plaque tournante internationale dans la capitale polonaise
permettra également aux passagers d’Europe de l’Est de ne plus avoir
à prendre des vols court-courriers polluants pour se rendre dans les
aéroports d’Europe occidentale afin d’y prendre un vol
long-courrier, a fait valoir M. Horała. La construction de
la plateforme CPK comprendrait également des « technologies de
pointe », ce qui rendrait l’aéroport plus écologique que ceux
construits dans le passé, a-t-il affirmé. « Il est toujours plus
difficile de rénover ou de moderniser une infrastructure existante
que de la planifier et de la concevoir dès le départ au moyen de
technologies respectueuses de l’environnement », a déclaré M. Horała.
(...)
Revue de presse boursière
>
Air France-KLM: objectif de cours abaissé chez Oddo BHF
(source CercleFinance) 3 juillet 2024 - Oddo BHF réitère son
opinion 'sous-performance' sur Air France-KLM et abaisse son
objectif de cours de 9,5 à 8,5 euros, afin de refléter ses nouvelles
estimations et la mise à jour des paramètres du bureau d'étude.
Après un avertissement lancé par le transporteur aérien
franco-néerlandais en début de semaine, l'analyste modélise un EBIT
ajusté de 482 millions d'euros (-34,2%) pour un CA de 8,1 milliards
au deuxième trimestre. 'A nos yeux, la reprise en main du
CASK est un prérequis avant de pouvoir revenir sur le titre',
prévient Oddo BHF, pour qui Air France-KLM se traite sur des
multiples encore peu attrayants par rapport à ses pairs majors
Lufthansa et IAG.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,358 euros en clôture
vendredi 21 juin. Elle est en légère hausse cette semaine
(+1,58%).
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 13,79 euros, en baisse d'un euro en dix jours (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 8 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse de +3$ à 109$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse de +1$ à 87$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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