N°973, 15 juillet 2024
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Éditorial
La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM et SAS signent des accords de partage de codes et de commercialisation
(source AGEFI) 12 juillet 2024 - Le transporteur aérien Air
France-KLM a annoncé jeudi soir des accords de partage de codes et
de commercialisation interline avec la compagnie aérienne scandinave
SAS. Selon ces accords, "les clients d'Air France et de KLM
auront accès à 33 destinations en Europe du Nord via les hubs de SAS
à Copenhague, Oslo et Stockholm", tandis que "les clients de SAS
auront accès à 33 destinations en Europe via les hubs d'Air France
et de KLM à Paris Charles de Gaulle et d'Amsterdam Schiphol", a
indiqué Air France-KLM dans un communiqué. Air France et KLM
assurent jusqu'à 200 vols par semaine entre leurs hubs
(Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol) et ceux de SAS à
Copenhague, Oslo et Stockholm. SAS assure actuellement jusqu'à 44
vols par semaine vers Paris-Charles de Gaulle au départ de
Copenhague, Oslo et Stockholm, et 65 vers l'aéroport
d'Amsterdam-Schiphol. Ces accords, dont la valeur n'a pas
été dévoilée, prévoient également la réciprocité des avantages liés
aux programmes de fidélité. Ils entreront en vigueur le 1er
septembre 2024, date à laquelle SAS rejoindra officiellement
l'alliance SkyTeam, dont Air France-KLM est membre fondateur.
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La Commission européenne autorise les aides gouvernementales à Air France et KLM
(source Journal de l'Aviation) 10 juillet 2024 - La Commission
européenne confirme son premier jugement. Selon son analyse, les
aides accordées à Air France et KLM par les gouvernements français
et néerlandais en 2020, dans le cadre de la crise sanitaire, sont
conformes aux réglementations européennes - elles consistent en une
garantie sur les prêts bancaires de 4 milliards d'euros et en un
prêt de 3 milliards d'euros, côté français, et en une garantie sur
les prêts bancaires de 2,4 milliards d'euros et en un prêt d'un
milliard d'euros côté néerlandais. Elle avait déjà approuvé
les mesures prises en 2020 mais la Cour de justice les avait
annulées en décembre 2023 et février 2024. La Commission a réévalué
les mesures en tenant compte du groupe Air France-KLM (et non les
seules deux compagnies) comme bénéficiaire de ses mesures, et
considère les aides comme compatibles dans ce cas de figure
également.
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La Cour suprême des Pays-Bas déclare que le gouvernement doit suivre la procédure de l'UE pour réduire le nombre de vols à l'aéroport de Schiphol
(source Reuters) 10 juillet 2024 - La Cour suprême des Pays-Bas
déclare que le gouvernement doit suivre la procédure de l'UE pour
réduire le nombre de vols à l'aéroport de Schiphol.
Le
gouvernement néerlandais doit suivre une procédure spéciale en vertu
des règles européennes et ne peut pas simplement décider de réduire
le nombre de vols à l'aéroport de Schiphol, l'une des plates-formes
les plus fréquentées d'Europe, a déclaré la Cour suprême
néerlandaise vendredi.
POURQUOI C'EST IMPORTANT ? Même si
le gouvernement précédent avait déjà suspendu le plan visant à
limiter le nombre de vols à Schiphol à 460.000 par an, cette
décision est importante pour les compagnies aériennes concernées,
car elle élimine toute incertitude pour les voyageurs et le secteur.
Elle annule également un jugement antérieur rendu par un
tribunal d'Amsterdam, selon lequel l'État néerlandais était autorisé
à mettre en œuvre deux mesures proposées pour réduire les nuisances
sonores à Schiphol. CITATIONS CLÉS "La décision de
la Cour d'appel d'Amsterdam selon laquelle l'État néerlandais était
autorisé à mettre en œuvre deux mesures proposées pour réduire la
pollution sonore à Schiphol ne sera pas confirmée. Sur la base des
règles européennes, une procédure d'approche équilibrée doit être
suivie (pour mettre en œuvre) les mesures", a déclaré la Cour
suprême dans son communiqué. "KLM est d'accord avec la
décision clairement motivée de la Cour suprême", a déclaré KLM, la
branche néerlandaise d'Air France, dans un communiqué
vendredi.
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Delta Air Lines : bas les masques
(source Les Échos) 10 juillet 2024 - En Bourse comme aux cieux,
les compagnies aériennes peuvent se retrouver brutalement secouées
par le climat. Pour Delta Air Lines, c'est celui des affaires qui a
collé au plafond ses actionnaires par une chute de 10 % du titre en
début de séance, juste après le signal d'attachement des ceintures
causé par un trou d'air dans les profits de la saison d'été. Le
rétablissement imparfait du titre (-5,4 % en milieu de séance),
malgré une altitude toujours plus basse d'un quart par rapport à
l'avant-Covid, est allé bien au-delà de ce qu'aurait supposé l'orage
imprévu sur le trafic estival. Ni le revenu au siège, en
baisse de 2 % au second trimestre après des fortes hausses à deux
chiffres dans l'après-pandémie, ni le ralentissement de la
croissance du chiffre d'affaires prévu de juillet à septembre,
restant quand même de 4 %, ne justifiaient de faire tomber les
masques à oxygène. Au lieu de mettre les transporteurs sur un nuage,
les Jeux
Olympiques font fuir une partie des touristes qui se détournent des
liaisons transatlantiques et laissent s'envoler des avions loin
d'être pleins, comme pour son partenaire Air France-KLM.
Ce
petit grain de sable dans une mécanique aérienne tendue n'aurait
peut-être pas eu d'autant effet si le patron de Delta n'avait pas
prononcé les deux mots qui créent, en général, la panique dans la
cabine boursière : « surcapacités » et « rabais tarifaires ».
Les premières sont d'à peine 3 % à 4 %, et les revenus des classes
avant des appareils sont en hausse de 10 %. Les voyages d'affaires,
eux, progressent à deux chiffres depuis six mois. Le maintien de ses
objectifs annuels par Delta Airlines demeure loin de l'avis de
tempête…
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Ce trou d'air surprise qui oblige Lufthansa à préparer un « plan de redressement »
(source Les Échos) 10 juillet 2024 - C'est un coup dur pour la
grande compagnie aérienne allemande. Lufthansa a annoncé ce vendredi
avoir revu à la baisse ses prévisions de résultats pour 2024 : le
groupe prévoit un résultat d'exploitation annuel compris entre 1,4
et 1,8 milliard d'euros, contre 2,2 milliards initialement.
Dans la foulée, le premier groupe aérien européen a annoncé un plan
de « redressement » dans son activité transport de passagers, sans
donner davantage de précisions. En
début de semaine, la compagnie aérienne a averti ses employés dans
une lettre qu'elle allait réduire davantage les coûts en raison de
ce qu'elle a appelé « la nouvelle réalité » : la forte concurrence
tirant les prix vers le bas et le faible rebond des voyages
d'affaires. L'activité passagers a essuyé au deuxième
trimestre une perte de 427 millions d'euros, alors que l'année
dernière à la même période le groupe avait engrangé 149 millions
d'euros de bénéfice sur cette activité. Le résultat opérationnel du
groupe s'est élevé quant à lui à 686 millions d'euros au deuxième
trimestre, contre 1,1 milliard un an plus tôt. Ce recul de
près de 40 % s'explique par la « baisse du chiffre d'affaires
moyen » par passager dans toutes les régions, « en particulier en
Asie », selon la compagnie. L'action de Lufthansa perdait 2,31 % en
début d'après-midi à la Bourse de Francfort. Ces mauvais résultats sont une surprise, alors que
Lufthansa a obtenu la semaine dernière le feu vert de la Commission
européenne pour le rachat de la compagnie italienne ITA Airways.
Lufthansa acquiert ainsi une participation de contrôle (41 %) aux
côtés du gouvernement italien pour 325 millions d'euros. Le
transport aérien fait face depuis deux ans à une demande record : le
trafic mondial devrait approcher les 5 milliards de passagers cette
année. Avec ce retour en masse des passagers, les tarifs aériens et
les bénéfices des compagnies se sont envolés ces dernières années.
Les compagnies sont toutefois confrontées à un problème d'offre pour
satisfaire cette demande : elles manquent d'avions neufs, de pièces
détachées pour la maintenance et de créneaux dans les aéroports.
(...) Les
retards des avions sont devenus un véritable casse-tête pour
l'industrie du transport aérien, Boeing et Airbus ayant du mal à
augmenter leur production et à livrer leurs appareils. Airbus a
prévenu à la fin du mois dernier qu'il n'atteindrait pas ses
objectifs de livraison cette année et que l'augmentation de la
cadence de production prévue pour le modèle A320 serait plus lente
que prévu.
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Air Austral : aucun compromis trouvé entre les syndicats et la direction
(source L’info la Réunion) 11 juillet 2024 - Touchée par une
panne de moteur d’ampleur mondiale, la compagnie aérienne Air
Austral voit deux de ses avions cloués au sol. Ce jeudi, la réunion
extraordinaire s’est terminée aux alentours de 18h mais aucune
solution n’a été trouvée entre les syndicats et la compagnie.
Après des heures de discussions, aucun compromis n’a été trouvé
entre les syndicats, élus du comité et la direction à l’issue de ce
rendez-vous exceptionnel. En cause, un manque d’informations
notamment sur le salaire des pilotes en cas d’activité partielle.
(...) Des vérifications juridiques et de rémunérations
sont donc à prévoir. Air Austral n’a pas souhaité communiquer. La
direction dispose d’un délai d’un mois pour transmettre les
informations nécessaires. Si cette mesure est amenée à voir le jour,
elle devrait concerner une vingtaine de pilotes.
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Crashs des 737 MAX : Boeing reçoit « une tape sur la main » et évite un procès embarrassant
(source Les Échos) 8 juillet 2024 - Voilà un « deal » qui va
faire parler de lui. Boeing a plaidé coupable et signé un accord
avec le ministère de la Justice américain dans le dossier pénal lié
aux deux accidents de 737 MAX en 2018 et 2019 - deux crashs en
Indonésie et en Éthiopie ayant causé la mort de 346 personnes.
« Nous avons conclu un accord de principe sur les termes d'une
résolution avec le ministère de la Justice », indique Boeing, qui
évite ainsi la tenue d'un procès criminel dans une période noire
pour lui. Dans ce cadre, Boeing a
accepté d'installer des auditeurs indépendants dans ses locaux -
choisis par les pouvoirs publics -, et d'investir au moins 455
millions de dollars en trois ans pour améliorer les programmes de
qualité et de conformité. Le groupe sera par ailleurs
contraint de régler une amende de 487 millions de dollars, la somme
maximum selon la loi américaine pour ce type d'affaires. Un juge
texan devrait trancher le montant exact, sachant que Boeing a déjà
versé 244 millions aux autorités dans ce dossier. En
revanche, le texte, qui doit encore être validé par ce juge, ne
donne pas d'immunité aux salariés ou aux dirigeants du groupe, et
n'efface pas les affaires qui ont pu avoir lieu avant ou après les
deux accidents, y compris l'affaire d'Alaska Airlines.
(...) L'accord signé
aujourd'hui avec le gouvernement pourrait l'empêcher de répondre à
certains appels d'offres publics, mais le groupe, à la recherche de
son futur patron, peut demander des exemptions. Le dossier 737 MAX et de son système antidécrochage
cauchemardesque perturbe Boeing depuis de longues années. Fin 2019,
il avait provoqué la démission de Dennis Muilenburg, le prédécesseur
de Dave Calhoun au volant du groupe, qui a provisionné pas moins de
8 milliards de dollars pour cette affaire. En 2021, en
pleine pandémie, le constructeur aéronautique avait signé un accord
mettant un terme aux poursuites. Le groupe avait reconnu une fraude,
versé 2,5 milliards de dollars (dont 1,77 milliard pour les
compagnies aériennes et 500 millions pour les familles) et promis de
réviser ses pratiques internes pour garantir une parfaite
transparence de ses procédures de contrôle de la sécurité.
Selon le ministère américain de la Justice, cette dernière condition
n'a pas été respectée, ce qui a conduit à rouvrir la procédure en
mai dernier, menant au « plaider coupable » d'aujourd'hui.
Ces derniers mois, Boeing a tout fait pour rassurer les autorités,
quitte à réduire sa cadence de production. Au grand désarroi des
compagnies aériennes qui manquent d'avions neufs, Airbus ne pouvant
répondre à la demande. (...) De leur côté, les familles des victimes de ces deux
catastrophes aériennes s'affirment « très déçues » par l'accord,
selon un avocat du cabinet Clifford Law les représentant. « Beaucoup
plus de preuves ont été présentées au cours des cinq dernières
années qui démontrent que la culture de Boeing privilégiant les
profits à la sécurité n'a pas changé », martèle Robert A. Clifford.
« Cet accord n'est qu'une tape sur la main qui ne conduit à
aucun changement majeur dans l'entreprise », dénonce Erin Applebaum,
chez Kreindler & Kreindler LLP. Certaines familles devraient
demander au juge texan O'Connor, qui doit valider le « deal » passé
entre le ministère et Boeing, de ne pas le faire afin d'organiser un
procès public et « de dévoiler les faits ».
À Wall Street,
l'action Boeing a gagné près de 3 % dans la foulée de l'annonce de
l'accord.
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Coup de froid chez Airbus : les embauches pourraient être gelées dans la branche avions civils
(source Les Échos) 12 juillet 2024 - Coup de froid chez Airbus.
Ne parvenant pas à monter sa cadence de production, l'avionneur
européen semble avoir décidé de s'ajuster à cette donne. Selon
Reuters, la direction du groupe a décidé un plan de réduction des
coûts comprenant un gel des embauches dans la division aviation
commerciale. Une note a été envoyée au personnel. Certains
emplois pourraient être supprimés et le nombre total de postes sera
plafonné mais l'avionneur européen ne prévoit pas de plan de
licenciement formel, explique le directeur général de la division
d'aviation commerciale, Christian Scherer, dans cette missive, selon
l'agence. Les coûts seront examinés « sans tabou » mais la stratégie
reste inchangée, a ajouté le dirigeant. « Nous avons bien lancé un programme
d'amélioration interne, pour répondre à la situation économique
complexe et la pression constante sur notre chaîne
d'approvisionnement », confirme-t-on chez Airbus, où l'on précise
que plusieurs « initiatives » sont mises en route, d'autres étant à
venir. Dont « des mobilités internes vers les activités cruciales,
et une revue des recrutements pour synchroniser nos effectifs avec
les montées en cadence. Ce n'est donc pas un plan social ».
Ce programme, baptisé « Lead ! », a déjà été lancé. « Nous allons
nous concentrer sur les fondamentaux et notre cœur de métier, pour
sécuriser nos livraisons, les augmentations de cadence, et notre
capacité à investir dans les futurs programmes, sans compromis sur
la sécurité, qualité et conformité », détaille-t-on à la direction
du groupe.
Fin juin, Airbus a abaissé son objectif total de
livraisons d'avions en 2024 à quelque 770, contre environ 800
précédemment, en raison de difficultés dans ses chaînes
d'approvisionnement. Le groupe, qui prévoyait un bénéfice
opérationnel ajusté pour 2024 compris « entre 6,5 et 7 milliards
d'euros », ne table plus que sur 5,5 milliards d'euros.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,046 euros en clôture
vendredi 12 juillet. Elle est en baisse cette semaine
(-3,73%).
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 13,79 euros, en baisse d'un euro en dix jours (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 8 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
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Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -4$ à 105$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 85$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentait les salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la
CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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