N°974, 22 juillet 2024
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La Revue de Presse du lundi
>
Le transport mondial touché par la panne, la France relativement épargnée
(source La Tribune) 19 juillet 2024 - Dans le maelström créé par
la panne informatique qui a touché les outils Windows à travers le
monde, les transports se sont retrouvés au cœur du tourbillon. Tout
au long de la matinée, de nombreuses compagnies aériennes ont
annoncé avoir été touchées de façon plus ou moins importante, tout
comme de nombreux aéroports ou encore des opérateurs ferroviaires.
Ces problèmes ne touchent pas les systèmes critiques pour la
sécurité des vols ou des circulations, et semblent affecter
essentiellement des systèmes au sol tels que ceux d'enregistrement
ou de réservation. Mais cela suffit à perturber largement les
opérations à l'échelle mondiale. Dans ce désordre général, la France
semble bien s'en tirer pour le moment. Certaines compagnies
semblent en mesure de redémarrer leurs systèmes et de contourner le
problème par la mise à jour de contenu déployé par l'entreprise de
cybersécurité CrowdStrike pour les systèmes Windows. La mise en
place d'un correctif pourrait aussi améliorer les choses. En
attendant, certaines compagnies mettent en place des procédures
manuelles, pour l'enregistrement des passagers notamment, afin
d'amortir les perturbations. Mais cela génère nécessairement des
retards importants et de longues files d'attente se sont formées
dans les aéroports à travers le monde. D'autres compagnies sont
contraintes de suspendre tout bonnement leurs opérations. Ce qui est
sûr, c'est que la note sera salée pour tout le monde. La Direction générale de
l'aviation civile (DGAC) a affirmé à La Tribune que les outils du
contrôle aérien français n'avaient pas été affectés. (...) Du côté des opérationnels, Air
France semble avoir réussi à mitiger les risques. À midi, la
compagnie indiquait que ses opérations « restent proches de la
normale malgré la crise informatique mondiale en cours ». « À ce
stade, seuls les vols vers Amsterdam et Berlin sont perturbés. Les
autres vols partent et arrivent normalement », ajoutait-elle sans
exclure néanmoins pas des retards sur la journée. Il a ensuite
annoncé un retour à la normale à 15h. Aucun système opérationnel ne
semble ainsi avoir été affecté pour Air France, même si la compagnie
indiquait plus tôt ce matin subir tout de même des perturbations
« dans certaines escales ». La situation a été plus
compliquée pour sa filiale Transavia France, qui a été contrainte
d'annuler près de 40 vols en pleine période de pointe estivale, en
raison de la perturbation de ses opérations. Paris Aéroports
(groupe ADP) a indiqué ne pas être touché par la panne, mais que
plusieurs compagnies sur les plateformes d'Orly et Roissy sont
affectées avec comme conséquences un « ralentissement des
enregistrements, des retards et la suspension temporaire de certains
programmes de vols ». De la même manière, d'autres aéroports
français sont touchés a priori indirectement. Les États-Unis semblent en revanche
particulièrement touchés. L'Administration fédérale
américaine de l'aviation (FAA) a indiqué que « plusieurs compagnies
aériennes (lui) ont demandé de les aider avec des immobilisations au
sol jusqu'à ce que le problème soit résolu ». Les trois géants
américains du transport aérien que sont Delta Airlines, United
Airlines et American Airlines, ont ainsi suspendu temporairement
leurs opérations et actuellement six aéroports internationaux sont
fermés à travers le pays, dont Boston ou Las Vegas. (...)
En Europe, Ryanair, ITA Airways et KLM ont notamment fait part
de leurs difficultés. La low-cost irlandaise demande à ses passagers
d'arriver avec trois heures d'avance à l'aéroport afin de pouvoir
s'enregistrer sur place. (...) Un grand nombre
d'aéroports ont d'ailleurs annoncé des perturbations et la formation
de longues files d'attente en plein pic de trafic estival, à
l'instar de Sydney en Australie, Singapour, ou encore Hong Kong,
mais aussi les aéroports du Royaume-Uni et d'Espagne, selon les
autorités de l'aviation civile de ces deux pays. Ces aéroports n'ont
pas précisé s'ils étaient directement touchés ou s'ils subissaient
les difficultés rencontrées par les compagnies aériennes. (...)
Les
mêmes disparités se retrouvent du côté ferroviaire, même si l'impact
semble bien moins généralisé pour des réseaux essentiellement
nationaux avec moins d'opérateurs. En France, le groupe SNCF dans
ses différentes composantes comme la RATP ne sont pas touchés par le
phénomène. Ce n'est pas le cas des compagnies ferroviaires
du groupe britannique Govia Thameslink Railway. Le principal
opérateur ferroviaire du pays a ainsi indiqué ce matin « connaître
actuellement des problèmes informatiques étendus sur (son) réseau »,
comme le rapporte l'AFP. Et il met en garde contre de potentielles
annulations de dernières minutes. Le domaine maritime ne
semble pas impacté, même si l'agence de presse néerlandaise ANP
rapporte que l'autorité portuaire de Rotterdam enquêtait de son côté
sur des « signaux » indiquant que des perturbations pourraient
également causer des problèmes dans le port.
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Air France-KLM : ligne de crédit renouvelable liée au développement durable à 1,4 milliard d’euros
(source AOF) 19 juillet 2024 - Air France-KLM et Air France
annoncent avoir renégocié avec succès leur ligne de crédit
renouvelable liée au développement durable, portée à 1,4 milliard
d’euros, avec une extension de son échéance à juillet 2028. En mars
2023 Air France-KLM et Air France, en qualité de co-emprunteurs, ont
signé une ligne de crédit renouvelable (RCF) liée au développement
durable de 1,2 milliard d'euros. Cette ligne de crédit dont
l'échéance initiale était en 2026, était assortie de deux options
d'extension d'un an à la discrétion des prêteurs, et prévoyait une
option d'augmentation en accordéon de 100 millions d'euros, là
encore à la discrétion des prêteurs. La première option d'extension
et la première option en accordéon avaient été activées en avril
2024. L'accord amendé prévoit une extension de l'échéance à
juillet 2028 avec une option d'extension d'un an à la discrétion des
prêteurs, ainsi qu'une augmentation du montant de la ligne de crédit
à 1,4 milliard d'euros avec des conditions financières optimisées.
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Air Calédonie a perdu 70% de son trafic et va baisser ses effectifs d'un tiers
(source Journal de l'Aviation) 17 juillet 2024 - Air Calédonie
lance à son tour un plan de transformation d'urgence. Alors que la
situation économique de la Nouvelle-Calédonie est au plus mal et que
le tourisme s'est effondré, la compagnie intérieure a annoncé
qu'elle allait prendre plusieurs mesures d'urgence pour assurer sa
pérennité. Alors que la crise sanitaire l'avait déjà
affaiblie, les tensions sociales, les blocages et les violences du
mois de mai ont « dramatiquement dégradé » sa situation : « la
situation est extrêmement critique et la transformation de la
compagnie doit s'opérer d'urgence pour maintenir une offre de
transport aérien domestique adaptée et durable », indique-t-elle
dans un communiqué. Elle a en effet perdu 70 % de son trafic et
s'attend certes à une amélioration progressive au cours des
prochains mois mais vise 300.000 passagers annuels en 2025, soit
35 % de moins que ce qu'elle avait initialement prévu.
Ainsi, Air Calédonie annonce qu'elle va réduire d'un tiers ses
effectifs. Elle va par ailleurs engager des mesures d'amélioration
de la productivité dans tous les domaines. Elle espère également
pouvoir suspendre certaines charges récurrentes et obtenir des
soutiens financiers, notamment de l'État. Elle est en négociations
très avancée avec une autre compagnie aérienne pour lui louer l'un
de ses quatre ATR 72-600. Enfin, elle va explorer toutes les
synergies possibles avec Aircalin, dans la même situation qu'elle.
Air Calédonie explique qu'elle ne s'attend pas à un
redressement rapide de la situation car la Nouvelle-Calédonie aura
fort à faire pour rassurer les potentiels futurs touristes. Elle ne
pourra pas se reposer sur les voyages d'affaires pour soutenir ses
activités puisque le secteur économique est « dévasté » et les
administrations n'ont plus de financement. Les Calédoniens ont aussi
vu leur pouvoir d'achat fortement baisser à cause des baisses
d'activité et des nombreuses pertes d'emplois.
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L'Airbus A321XLR décroche sa certification EASA
(source Journal de l'Aviation) 19 juillet 2024 - Florian
Guillermet, le directeur de l'EASA, avait promis en juin une
certification imminente, elle est désormais réelle. L'agence
européenne pour la sécurité aérienne et Airbus ont annoncé le 19
juillet que l'A321XLR, motorisé par le LEAP-1A de CFM International,
avait obtenu sa certification de type, permettant de planifier son
entrée en service auprès d'Iberia avant la fin de l'année. (...) La certification de type avec les
GTF de Pratt & Whitney devrait quant à elle être octroyée avant la
fin de l'année. Si l'EASA indique travailler depuis plus de
cinq ans sur cette certification, le vol inaugural du premier
A321XLR a eu lieu en juin 2022. L'appareil est conçu pour réaliser
des missions long-courriers avec les performances économiques d'un
avion monocouloir, le rendant complémentaire des gros-porteurs en
permettant d'explorer de nouvelles destinations ou d'adapter l'offre
sur celles où la demande est variable. Cela a été rendu possible
principalement par l'ajout d'un réservoir central arrière de
carburant (RCT), dont la conception originale et les implications de
son intégration sur la structure de l'appareil ont imposé un
processus plus poussé de certification. À ce jour, l'A321XLR
a été commandé à plus de 500 exemplaires.
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L'hydrogène : l'avenir du transport aérien propre et durable
(source Aérocontact) 19 juillet 2024 - Ce 18 juillet 2024,
Airbus
a annoncé s’être associé à Londres Gatwick, easyJet et Air Products,
le plus grand fournisseur mondial d'hydrogène, pour développer les
infrastructures hydrogène au Royaume-Uni, alors que le constructeur
se rapproche de son objectif d'obtenir un avion propulsé à
l'hydrogène d’ici 2035. Dans le cadre des Hydrogen Hubs at
Airports d’Airbus, l’ensemble des travaux couvre l’approvisionnement
et le stockage d’hydrogène liquide à l’aéroport, le ravitaillement
et l’assistance au sol des avions à hydrogène, ainsi que
l’exploration d’autres opportunités à court terme pour l’utilisation
de l’hydrogène à Londres Gatwick. Étant donné que les
premiers avions à hydrogène se concentreront initialement sur les
liaisons court et moyen-courriers, la position de Londres Gatwick en
tant que plaque tournante principale du Royaume-Uni pour ces
services, ainsi que la connaissance opérationnelle d'easyJet en tant
que transporteur court-courrier, en font le banc d'essai idéal pour
la R&D sur ces infrastructures. Glenn Llewellyn,
vice-président du projet ZEROe d'Airbus, a déclaré à ce propos :
« Notre licence d'exploitation dépend de la recherche de meilleures
façons de voler. Nous savons que l’hydrogène possède la polyvalence
nécessaire pour constituer une excellente source de carburant pour
décarboner l’industrie. Nous nous sommes fixés des objectifs
ambitieux pour voler à l’hydrogène d’ici 2035 et cette technologie
doit être soutenue par une infrastructure fiable et testée. Le
partage des connaissances et des meilleures pratiques dans les
aéroports sera essentiel pour construire le bon écosystème
d'hydrogène dans le monde et nous sommes impatients de travailler
avec tous les membres du consortium pour développer le soutien à la
technologie et à la chaîne d'approvisionnement en hydrogène de bout
en bout qui alimenteront les futurs vols. » (...) Ce partenariat s'ajoutera au
travail en cours qu'easyJet et Airbus mènent avec Hydrogen South
West, un écosystème d'infrastructures qui vise à développer
l'hydrogène au sud-ouest de l'Angleterre. Cette
collaboration entre Airbus, Londres Gatwick, easyJet et Air Products
constitue un jalon important pour faire des vols à hydrogène une
réalité d'ici 2035.
Article Bonus
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Panne informatique : « C’est peut-être la première épidémie numérique mondiale »
(source Libération) 19 juillet 2024 - Économiste à l’OFCE, dont
elle dirige le département innovation et concurrence, Sarah Guillou
souligne que la très forte concentration des acteurs du cloud
contribue à l’ampleur de la panne qui a touché les services de
Microsoft ce vendredi. Des entreprises touchées dans tous
les secteurs, sur tous les continents, avec une intensité parfois
importante… Et un retour à la normale encore difficile à
prophétiser. Tous ces éléments interrogent sur le rôle du cloud et
de leur concentration entre les mains de quelques acteurs dans
l’économie mondiale. Économiste à l’OFCE, dont elle dirige le
département innovation et concurrence, Sarah Guillou revient sur
l’importance que revêt le cloud dans les échanges économiques
mondiaux et les premières leçons que l’on peut tirer de cette panne
mondiale. Quel peut-être l’impact économique de cette
panne ? D’un point de vue économique, c’est une amplitude
jamais atteinte, en tout cas dans la mesure de la transparence qui
est révélée. C’est peut-être la première épidémie numérique
mondiale. Concrètement, si c’est juste un retard dans la vente de
billets de sports ou de départs d’avion, le coût serait faible. Mais
des entreprises en Chine ont par exemple fait partir en week-end
leurs salariés plus tôt, ce qui relève du chômage technique et cela
a un coût. Si cela dure jusqu’à lundi, cela pourrait par ailleurs
être encore plus coûteux. Un autre aspect, c’est la manière dont
l’arrêt de l’activité va avoir un impact sur la trajectoire de
croissance d’une entreprise : un retard dans un paiement, une
signature de client non réalisée… Au-delà de ces questions, on peut
observer un effet de contagion incroyable. C’est la preuve que la
mondialisation existe toujours, avec peut-être une substitution des
flux tangibles par les flux intangibles. Il y a beaucoup de discours
sur la démondialisation, le raccourcissement des chaînes de valeur,
la polarisation des échanges… Mais sur les données, on reste bel et
bien dans un réseau, une toile d’interconnexions qui n’a fait que s’accroître
ces dernières années. Et sur laquelle on a des acteurs dominants qui
sont peu nombreux. Cette concentration a aussi un effet sur la
contagion. Quels sont les risques de cette concentration ?
En matière de services de cloud, on a d’abord le plus dominant,
Amazon avec AWS, puis Azure de Microsoft et Google. Et ces trois-là
ont 65 % du marché mondial, 70 % du marché européen. La conséquence
mécanique de cette concentration, c’est la concentration des clients
et donc, s’il se passe quelque chose chez un des trois grands
fournisseurs, beaucoup plus de monde est potentiellement impacté par
un seul problème. On observe la même concentration sur les
fournisseurs de logiciels de cybersécurité, comme CrowdStrike. Le
Financial Times estime que 15 compagnies font 65 % du marché, et sur
les outils plus individualisés comme les PC par exemple, trois
compagnies en font 50 %. Quel peut être l’impact de cette
panne sur Microsoft ? Cela va secouer un peu l’entreprise,
évidemment, dans le sens où elle va être questionnée sur la
fiabilité du service qu’elle propose. Peut-être que AWS d’Amazon va
récupérer des clients, jusqu’à ce qu’Amazon ait lui-même un
problème. Cette panne pose la question de la vulnérabilité de ces
grands acteurs, indépendamment de leur puissance technologique. Ils
sont dominants aussi parce qu’ils sont plus forts que les autres sur
plein d’aspects. L’ironie de l’évènement est que l’entreprise censée
vous protéger d’un problème de cybersécurité est celle qui vous
plante. En fait, la croissante complexité des technologies augmente
la vulnérabilité interne qui s’ajoute à la vulnérabilité aux
attaques externes. Est-ce que ça peut conduire ces géants à plus
internaliser leur cybersécurité ? Pour les clients touchés par la
panne, qui avaient beaucoup externalisé les fonctions IT
[technologies de l’information, ndlr], la même question peut se
poser. Des entreprises pourraient vouloir internaliser ces fonctions
afin d’être capables de résoudre plus rapidement les problèmes quand
ils surviennent. Quelle importance aujourd’hui revêt le
cloud dans l’économie mondiale ? Le cloud est indispensable
pour toutes les entreprises. Il y a un besoin croissant dans cette
technologie à la fois pour optimiser leur numérisation et pour
l’exploitation de leurs données. Car en général, quand vous avez un
service de cloud, ce n’est pas juste un serveur, vous achetez aussi
des logiciels et un service de traitement des données afin que cela
puisse créer de la valeur pour l’entreprise. Vous pouvez stocker vos
données en local mais avec un fournisseur, qui fait les choses en
grand, cela peut coûter moins cher, sans compter les services
offerts avec. Tout le problème, c’est par ailleurs de croire que la
localisation des serveurs va vous apporter une totale souveraineté
numérique. Sur la propriété des données, oui, mais cela ne vous
immunise pas de ce type d’accident, car ce n’est pas parce que le
serveur est près de chez vous que la compagnie qui vous fournit le
service de cybersécurité est exempte du problème et que la contagion
ne se fera pas. Ce qui est important dans la souveraineté, c’est
l’intentionnalité. Là, apparemment, c’est un problème technique et
la contagion vient plus de la concentration que de la nationalité du
fournisseur. Que peut changer d’autre cette panne pour la
suite ? Je pense que cette affaire peut par exemple
réorienter la loi sur la cybersécurité européenne. Il y avait
beaucoup d’oppositions entre les Européens, avec des exigences
différentes entre les États. Nous sommes dans un processus
d’apprentissage sur ces sujets, mais là, un certain nombre de leçons
seront tirées, j’ose espérer, pour induire une régulation européenne
un peu moins à la discrétion des États membres mais qui impose des
règles communes parce que même avec un cloud souverain en Europe et
des serveurs concentrés dans un État membre, la contagion aura lieu
sur le marché européen. L’intégration numérique passe par des règles
de protection intégrées.
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,174 euros en clôture
vendredi 19 juillet. Elle est en hausse cette semaine
(+1,59%).
Il était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 13,79 euros, en baisse d'un euro en dix jours (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 8 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -2$ à 103$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 83$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentait les salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Lors de mon élection, j'ai reçu le soutien de la
CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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