N°975, 29 juillet 2024
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM déçu par son 2e trimestre dans un environnement de plus en plus difficile
(source Journal de l'Aviation) 25 juillet 2024 - « C'est un
trimestre décevant », « nous avions de plus hautes ambitions », a
regretté Steven Zaat, le directeur financier d'Air France-KLM. Les
indicateurs ne sont en effet pas tous en hausse sur la période et le
groupe a été contraint de prendre de nouvelles mesures d'économies
face à la hausse des coûts unitaires et de carburant, la baisse des
recettes cargo et l'impact des Jeux olympiques et paralympiques
(JOP) en France. Pourtant, tempère Steven Zaat, le deuxième
trimestre 2024 reste l'un des meilleurs de l'histoire du groupe.
Le chiffre d'affaires a augmenté sur la période de 4,3 % pour
atteindre 4,3 %. En revanche, l'EBITDA, le résultat d'exploitation
et le résultat net ont tous baissé par rapport à la même période de
2023. Le résultat net atteint 165 millions d'euros (en baisse de 447
millions d'euros), ce qui ne suffit pas à rattraper la perte
enregistrée au premier trimestre. « Le deuxième trimestre
2024 a confirmé l'émergence d'un environnement de plus en plus
difficile pour l'aviation, avec une hausse des prix du carburant et
une pression continue sur les coûts. Dans ce contexte, KLM et
Transavia ont enregistré une performance stable bien que peu
dynamique, tandis qu'Air France a été impactée par des événements
exceptionnels, notamment l'effet négatif des Jeux Olympiques en
juin. Le Groupe a déjà pris des mesures fortes pour s'adapter à
cette situation, avec notamment un gel des embauches et la réduction
de coûts supplémentaires », a commenté Benjamin Smith, le directeur
général du groupe. Peu de détails ont été donnés au sujet de
ces réductions de coûts, hormis qu'elles se feraient partout où
elles seront possibles : IT, achats, marketing, coûts
discrétionnaires, etc. Les projets de transformation seront
accélérés pour simplifier les structures, réduire les frais généraux
et créer de nouvelles synergies. Le gel des embauches concerne le
personnel administratif et non opérationnel. Le groupe prévoit une
hausse des coûts unitaires de 2 % cette année, soit dans le haut de
la fourchette initialement présentée. Les investissements dans la
flotte sont maintenus quoique « optimisés ». Ils devraient ainsi
être inférieurs au 3 milliards d'euros initialement prévus cette
année. L'augmentation de la capacité annuelle va également
être un petit peu ralentie : elle ne sera que de 4 % au lieu des 5 %
visés. Au sujet des JOP, une perte de recettes de 40
millions d'euros a déjà été enregistrée sur le deuxième trimestre,
alors que l'événement a un effet repoussoir sur les voyageurs.
L'impact sur le troisième trimestre devrait être de 150 à 170
millions d'euros.
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Turkish Airlines : nouvelle classe Affaire ; le Wifi gratuit à tous les passagers fin 2025
(source Air Journal) 24 juillet 2024 - Turkish Airlines a
présenté cette semaine sa toute nouvelle suite Crystal Business
Class au salon aéronautique international de Farnborough 2024. Elle
promet également le Wifi gratuit à tous ses passagers en 2025.
Avec la nouvelle suite Crystal Business Class, les voyageurs
effectueront leurs futurs voyages avec style. La nouvelle suite est
la première de Turkish Airlines à disposer d’une porte de suite
réglable et d’un panneau d’intimité pour plus d’intimité à bord. Les
nouveaux sièges de la Classe Affaires offrent une large largeur de
siège de 23 pouces avec un espace pour les pieds élargi. Alors que
la plupart des transporteurs font appel à des fabricants tiers pour
leurs sièges haut de gamme, les nouveaux sièges ont été développés
par TCI Aircraft Interiors, filiale de Turkish Airlines.
(...) La compagnie aérienne a également annoncé qu’elle
fournirait une connexion Wi-Fi gratuite à tous les passagers d’ici
la fin de 2025. La compagnie aérienne a signé un protocole d’accord
avec la société de satellite publique Turksat et sa filiale TCI
Aircraft Interiors pour ajouter une connectivité haut débit à sa
flotte. Les nouveaux sièges seront proposés sur les vols
transcontinentaux du transporteur. Ils seront installés sur les
Airbus A350 de la compagnie aérienne en commande, à partir de 2026.
Les sièges avancés seront également installés sur sa flotte d’avions
Boeing 777. (...) Turkish Airlines, qui est sur
le point de passer une commande d’avions Boeing, ne devrait pas
annoncer quoi que ce soit lors du salon aéronautique de Farnborough
de cette année.
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Iberia prête à céder 52% de l'activité d’Air Europa
(source Business travel) 24 juillet 2024 - Afin de convaincre
Bruxelles de lui autoriser le rachat d’Air Europa, Iberia est prête
à faire de concessions... La compagnie s’est dite prête à
céder 52 % de l’activité d’Air Europa. En 2023, selon l’Aena,
Air Europa a effectué 103.279 vols note El Preferente. Ainsi en
appliquant le pourcentage de 52 %, Air Europa pourrait céder 53.705
vols. Plusieurs compagnies se sont portées candidates comme Avianca, World2Fly et Iberojet pour les vols long-courriers et
Binter, Ryanair et Volotea pour les vols européens. Si l’on
regarde dans le détail, la grande majorité soit 2/3 des vols d’Air
Europa ont été effectué sur le réseau domestiques soit 72.052 contre
31.227 vols pour le réseau domestique. En appliquant le pourcentage
de 52 %, Air Europa serait prête à céder 37.467 vols domestiques à
ses concurrents et 16.238 vols internationaux. La Commission
Européenne devrait donner sa réponse d’ici au 20 août 2024. Le
rachat d'Air Europa signifie que la compagnie quittera sans doute
Skyteam pour rejoindre Oneworld l'alliance d'Iberia et British
Airways. (...) Cette longue saga a commencé en 2019 lorsque
IAG a dévoilé son intention d'acquérir le transporteur basé à Madrid
pour 1 milliard d'euros. Un paysage aéronautique très
modifié en raison de la pandémie de Covid-19 a par la suite
entraîné
la réduction de moitié du prix d'achat à seulement 500 millions
d'euros en janvier 2021. Puis, l'Autorité de la concurrence
et des marchés a par la suite lancé une enquête sur le projet de
rachat et, en décembre 2021, IAG a annoncé que les discussions
étaient à un stade avancé pour mettre fin à l'accord. Un rachat qui
est à nouveau d'actualité depuis 2023...
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Corsair limite son partenariat avec la République du Congo
(source Journal de l'Aviation) 26 juillet 2024 - La République du
Congo a décidé de limiter son partenariat avec Corsair à une
coopération commerciale et opérationnelle pour l'ouverture d'une
liaison entre Paris et Brazzaville, un projet que la compagnie
française compte mener à bien. Le pays souhaite se
concentrer sur le développement de sa propre compagnie nationale sur
le réseau intérieur et régional, et bénéficiera encore du soutien de
Corsair pour cela. En parallèle, Corsair indique que ses
actionnaires ont déjà identifié un nouvel actionnaire privé d'un
groupe français. Son arrivée ne devrait pas modifier le plan
d'affaires présenté à la Commission européenne. Celui-ci, modifié en
septembre dernier, est actuellement à l'étude à Bruxelles.
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EasyJet remporte une manche contre Ryanair
(source Les Échos) 24 juillet 2024 - EasyJet fait mieux que le
maillot jaune Ryanair. La deuxième compagnie aérienne low-cost
européenne a enregistré un bénéfice avant impôt de 280 millions
d'euros au troisième trimestre clos fin juin, ce qui représente une
augmentation de 16 % par rapport à la même période l'année dernière.
À l'inverse, son grand rival irlandais a connu une baisse de
46 % de son bénéfice avant impôt ce trimestre, selon les résultats
publiés lundi par la compagnie. Pour ne pas faire voler des avions
non remplis, Ryanair a été contraint de baisser les prix de ses
billets, de l'ordre de 15 % sur un an. De son côté, EasyJet affirme
maintenir ses tarifs et génère toujours 69 euros en moyenne par
billet vendu. Ce trou d'air n'est
pas spécifique à Ryanair. Lufthansa, Air Canada, Delta et Qatar
Airways ont aussi constaté un coup de mou chez les clients.
Alors que les compagnies aériennes réalisent la majorité de leurs
bénéfices pendant l'été en raison des départs en vacances, cette
année les consommateurs se sont montrés moins disposés que l'année
dernière à dépenser pour des billets d'avion. Le Britannique
easyJet a toutefois réussi à tirer son épingle du jeu, bien aidé par
sa nouvelle activité : la vente séjours à l'étranger clés en main.
Le groupe enregistre ce trimestre un bénéfice avant impôt de 73
millions de livres (86,9 millions d'euros) sur son activité de
tour-opérateur, easyJet Holidays. Cela représente une augmentation
de 33 % par rapport au troisième trimestre 2023. Ces bons résultats
permettent à easyJet de relever ses prévisions annuelles pour cette
division. (...) Le transporteur indique par ailleurs
avoir vendu 1,5 million de sièges supplémentaires cet été par
rapport à la période estivale l'année dernière. « Nous
restons en bonne voie pour réaliser un nouvel été record, nous
rapprochant ainsi de nos objectifs à moyen terme », s'est réjoui le
PDG, Johan Lundgren, qui quittera ses fonctions début 2025. Après
l'annonce de ces résultats, le cours d'easyJet bondissait de 5,3 % à
la Bourse de Londres en début d'après-midi. (...)
>
Les avionneurs croulent sous les commandes, mais peinent à livrer
(source Le Monde) 22 juillet 2024 - C’est un Salon international de l’aéronautique un peu
particulier qui ouvre ses portes, du lundi 22 au vendredi 26 juillet
à Farnborough, dans la grande banlieue de Londres, au Royaume-Uni.
D’un côté, les carnets de commandes d’avions débordent ; de l’autre,
les constructeurs peinent à maintenir les cadences de production,
confrontés à une série d’écueils. Pour cette édition 2024, les deux
grands avionneurs, Airbus et Boeing, devraient donc faire profil
bas, se concentrant sur les commandes en cours et mettant en
sourdine leur traditionnelle rivalité. Près de 75 000
visiteurs professionnels et quelque 1 200 exposants se croiseront
pendant cinq jours à l’aéroport du sud-ouest de Londres pour ce
salon bisannuel, l’un des plus importants au monde, qui a lieu alors
que le trafic aérien mondial devrait atteindre 4,96 milliards de
passagers en 2024, selon l’Association internationale du transport
aérien − soit plus qu’avant la pandémie de Covid-19.
Une
perspective florissante, dont Boeing ne devrait pourtant guère se
targuer. Et pour cause : le constructeur américain est sous le feu
des critiques des régulateurs pour la mauvaise qualité et les
défauts récurrents de ses productions. S’ajoutent à cela des
incidents à répétition dont sont victimes plusieurs de ses
appareils. (...) La relative discrétion affichée à Farnborough
par l’américain sera également partagée par Airbus. Contrairement à
ses habitudes, le numéro un mondial de l’aéronautique n’a pas
dévoilé, à grand renfort de communication, ses prévisions à vingt
ans, toujours orientées à la hausse. Il s’est contenté de les
détailler dans un communiqué discret, publié lundi 15 juillet.
Ainsi, il prévoit que les compagnies aériennes de la planète auront
besoin de 42 430 nouveaux appareils commerciaux de plus de 100
places et cargo d’ici à 2043 − une hausse de 3,9 % par rapport aux
projections pour 2042 publiées en 2023. La flotte mondiale pourrait
donc doubler au cours des vingt prochaines années, avec 48 230
appareils au total en 2043, contre 24 260 fin 2023. Et les ventes
devraient générer des revenus de plus de 8 000 milliards de dollars
(environ 7 325 milliards d’euros). L’Asie-Pacifique
représentera une grosse part du marché, avec 19 510 appareils (dont
9 520 pour la Chine) sur les 42 430 appareils qui seraient livrés
entre 2024 et 2043, selon Airbus. L’Europe, elle, en commanderait 8
050 et l’Amérique du Nord, 7 100. « La Chine et l’Inde, et plus
généralement l’Asie-Pacifique dans son ensemble, nourriront la
croissance, déplaçant davantage le centre de gravité du secteur
aérien vers l’Asie », affirme l’avionneur. Celui-ci va sans
doute continuer à se tailler la part du lion. Les ventes de
moyen-courriers devraient en effet représenter 75 % des avions
neufs, soit 33 510 exemplaires. Or, Airbus pèse 60 % de part de
marché sur ce segment, alors que Boeing est dans la tourmente depuis
les deux accidents de son 737 MAX en 2018 et en 2019, qui avaient
causé au total la mort de 346 passagers et membres d’équipage.
(...) Seulement voilà : les ventes
s’envolent peut-être, mais les livraisons patinent et les compagnies
s’impatientent, car les avionneurs peinent à tenir la cadence de
production. Si le carnet de commandes d’Airbus et de Boeing a grimpé
de 18 % sur un an, pour atteindre près de 15 000 appareils, les
livraisons, elles, n’ont augmenté que de 11 % dans l’intervalle.
Les clients d’Airbus doivent attendre en moyenne sept ans (donc
pas avant 2030) avant d’être livrés. Motif : les chaînes de
sous-traitants, mises à mal pendant la crise sanitaire et affectées
par des difficultés de recrutement, peinent à suivre le rythme.
Preuve de ses tracas, Airbus a repoussé d’une année son objectif de
75 moyen-courriers sortis des chaînes d’assemblage chaque mois.
Initialement prévue en 2026, cette cadence de production ne devrait
pas être atteinte avant 2027. Boeing souffre des mêmes maux
que son concurrent européen. Il est empêtré depuis de longs mois
dans des problèmes de production et de qualité sur ses trois avions
commerciaux (737, 787 et 777), qui ont entraîné plusieurs enquêtes.
Le groupe, qui attend de connaître, d’ici à la fin de 2024, le nom
de son futur patron − en remplacement de Dave Calhoun −,
n’envisagera pas de remontée en cadence avant que ces problèmes
soient réglés. D’autant qu’il est également confronté à la menace
d’une grève des ouvriers si les négociations salariales en cours
n’aboutissent pas. (...)
>
Les compagnies aériennes exhortent les gouvernements à sauver l'industrie du kérosène vert en difficulté
(source Reuters, traduit avec Deepl) 24 juillet 2024 - Une
initiative britannique visant à promouvoir le kérosène vert devra
être reprise dans le monde entier - et développée - si l'on veut que
cette technologie ait une chance de tenir ses promesses de vols
radicalement plus propres, ont averti des dirigeants de compagnies
aériennes lors du salon aéronautique de Farnborough. La
semaine dernière, le nouveau gouvernement travailliste britannique a
annoncé son intention d'introduire une garantie de prix pour le
carburant aviation durable (SAF) afin d'inciter les producteurs à
ouvrir davantage d'usines et à construire les infrastructures
nécessaires à l'augmentation de la production de ce carburant.
Vingt ans après que les compagnies aériennes se sont engagées à
passer aux biocarburants, le SAF ne représente que 0,2 % du marché
des carburéacteurs. L'industrie aéronautique affirme que cette part
devra atteindre 65 % d'ici à 2050 si elle veut parvenir à des
émissions de carbone « nettes zéro » d'ici là. Depuis des
années, les compagnies aériennes et les producteurs de SAF sont pris
dans un jeu de reproches paralysant. Les compagnies aériennes disent
qu'elles veulent plus de carburant vert, tandis que les producteurs
de SAF disent qu'ils ne peuvent pas en produire davantage tant que
les compagnies aériennes n'acceptent pas de payer le prix du marché.
Les FAS coûtent actuellement jusqu'à cinq fois plus cher que le
kérosène traditionnel. Julie Kitcher, responsable du
développement durable chez Airbus, a déclaré que des plans
d'investissement plus solides et un financement plus audacieux de la
part de l'ensemble du secteur permettraient de faire évoluer
l'industrie et de stimuler l'offre. Le soutien politique,
tel que le mécanisme britannique ou la taxe SAF de Singapour, peut
alléger le fardeau des coûts pour les compagnies aériennes, s'il est
conçu de manière constructive, ont déclaré Mme Kitcher et d'autres
dirigeants. (...) Pourtant,
les compagnies aériennes déplorent une pénurie de SAF malgré les
mandats et les incitations, arguant que les producteurs, en
particulier les compagnies pétrolières très rentables, n'en
produisent pas assez. « Si nous ne réduisons pas le prix des
SAF, les vols seront beaucoup plus chers », a déclaré Luis Gallego,
directeur général d'IAG, propriétaire de British Airways, lors d'une
table ronde au salon aéronautique, après avoir salué la décision du
Royaume-Uni. (...) Lors du salon aéronautique, les compagnies aériennes
et les constructeurs ont indiqué que la prochaine génération
d'avions plus économes en énergie permettrait de réduire les
émissions. Mais de nombreux défenseurs de l'environnement
estiment que la croissance de l'industrie est fondamentalement
incompatible avec le développement durable. (...) Même avec la sécurité des revenus, il
faudrait beaucoup plus d'investissements pour que le secteur de
l'aviation atteigne ses objectifs, a déclaré Shai Weiss, directeur
général de Virgin Atlantic, à l'agence Reuters. « Ce
mécanisme ne suffit pas à lui seul », a-t-il déclaré. Au
début du mois, Shell a annoncé qu'elle suspendait la construction
d'une installation SAF à Rotterdam, ce qui a alarmé les défenseurs
de l'environnement. Même avec un soutien gouvernemental plus
fort, il faudrait encore des années pour construire de nouvelles
usines, sans parler de commencer à produire des quantités
suffisantes de SAF. Les dirigeants des compagnies aériennes
ont déclaré que la décision du Royaume-Uni était un pas dans la
bonne direction, mais que c'était aux législateurs d'en faire plus,
et non aux compagnies aériennes. « Nous savons que la
décarbonisation sera très coûteuse. Elle coûtera des milliers de
milliards », a déclaré M. Gallego d'IAG. Les dirigeants
soulignent l'étroitesse des marges bénéficiaires dans le secteur de
l'aviation, qui laisse peu de place à l'investissement dans le
développement durable. « C'est là que le gouvernement doit
intensifier la production de carburant pour que nous puissions
l'utiliser », a déclaré Ghaith al-Ghaith, directeur général de
flydubai.
Revue de presse boursière
>
Voici pourquoi les cours des actions EasyJet et IAG chutent
(source MSN) 23 juillet 2024 - Les actions des compagnies
aériennes cotées à la Bourse de Londres (LSE) ont chuté cette
semaine. Les actions d’International Consolidated Airline
(IAG) et d’easyJet se sont effondrées à leurs plus bas
niveaux depuis des semaines. IAG est entré dans une correction
technique puisqu’il a chuté de 12 % par rapport à son plus haut
niveau de cette année. Il oscille à son plus bas niveau depuis le 2
juin. Pendant ce temps, l’action d’easyJet a chuté à 425
pence, son plus bas niveau depuis novembre 2023. Contrairement à
IAG, easyJet est entré dans un marché baissier puisqu’il a chuté de plus
de 24 % par rapport à son point le plus haut de cette année. Les
actions d’autres compagnies aériennes comme Wizz Air et Ryanair ont
également chuté.
La
principale raison pour laquelle ces actions se sont effondrées est
que plusieurs compagnies aériennes ont publié de mauvais résultats
financiers alors que la saison des résultats commence.
Delta
Air Lines, la plus grande compagnie aérienne des États-Unis,
a
déclaré que son bénéfice s’est élevé à 1,31 milliard de dollars au
deuxième trimestre, en baisse de 29 % par rapport à la même période
en 2023. Son bénéfice par action de 2,36 dollars était pire que
prévu. (...) Les cours des actions
easyJet et IAG ont poursuivi leur tendance à la baisse après que
Ryanair, le plus grand transporteur régional du secteur, ait annoncé
de faibles résultats financiers. Son coefficient d’occupation a
légèrement baissé à 94% au premier trimestre. (...)
Comme Delta, la société a prévenu que ses réservations estivales
étaient relativement plus faibles que prévu, ce qui explique
pourquoi le titre a chuté de 11% lundi. Ryanair s’attend néanmoins à
ce que ses activités maintiennent leur dynamisme à mesure que les
compagnies continuent d’utiliser les moteurs Pratt & Whitney de
leurs A320. (...) Par
conséquent, les cours des actions d’IAG et d’easyJet ont plongé
parce que les investisseurs s’attendent à ce qu’ils soient eux aussi
touchés. EasyJet, en particulier, est exposé aux défis de l’Airbus
A320 qui pourraient affecter son activité cette année. Les
résultats les plus récents ont montré qu’easyJet avait enregistré
une perte de 320 millions de livres sterling au premier semestre
[d'octobre 2023 à mars 2024].
Elle s’attend à ce que ses prochains résultats, prévus mercredi
cette semaine, montrent que les revenus ont augmenté au cours du
dernier trimestre. Il s’attend à réaliser un bénéfice avant impôts
de plus d’un milliard de livres sterling. IAG pourrait être
plus à l’abri des malheurs de Delta et de Ryanair en raison de sa
dépendance aux voyages d’affaires et transatlantiques qui se sont
bien comportés ces derniers mois. IAG publiera ses prochains
résultats financiers le 2 août.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,332 euros en clôture
vendredi 26 juillet. Elle est en hausse cette semaine
(+1,93%).
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 13,79 euros, en baisse d'un euro en dix jours (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 23,00 euros, le plus
bas à 8 euros. Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures à
l'augmentation de capital de mai 2022.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse de -3$ à 100$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse de -2$ à 81$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Représentait les salariés et anciens salariés
PS et PNC actionnaires d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
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CFDT et de l'UNPNC Cette revue de presse traite de sujets
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