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			 N°988, 28 octobre 2024
			 		
			
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  Je fais mienne la raison d'être du groupe Air France-KLM	
			 : 	À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
	
					
			 
			
	
	
	
			
			 La lettre du lundi
  
			Sommaire : 
			
			Taxation du secteur aérien : le secteur aérien en appelle à une 
			véritable concertation L'aide accordée à KLM pendant le Covid-19 
			était opportune AFI KLM E&M étend son support aux composants et 
			au Leap Air France-KLM explore toutes les options pour la 
			privatisation de TAP, selon des sources IndiGo affiche une perte 
			mais maintient son plan de croissance mondiale Livrer Airbus ou 
			les compagnies aériennes : le dilemme inconfortable du motoriste 
			Safran Crise chez Boeing : ces centaines d'avions qui vont 
			manquer aux compagnies aériennes Airbus juge «très prometteur» le 
			moteur CFM Rise pour son futur avion, successeur de l’A320 Avec 
			les cours du pétrole qui dévissent, Air France-KLM grimpe et 
			TotalEnergies recule 
			
	
			
			
			>  
			
			Taxation du secteur aérien : le secteur aérien en appelle à une véritable concertation 
			
			(source FNAM) 25 octobre 2024 - La proposition de hausse d’un 
			milliard d’euros par an de la fiscalité sur le transport aérien au 
			travers d’une hausse combinée du tarif de solidarité sur les billets 
			d’avion (TSBA) et d’une taxe spécifique sur « l’aviation 
			d’affaires » doit être examinée dans les prochains jours dans le 
			cadre du projet de Loi de Finances 2025.   La FNAM a alerté de 
			manière répétée le gouvernement et la représentation nationale sur 
			l’impact majeur pour les compagnies aériennes basées en France de ce 
			projet susceptible de conduire à la disparition de pans entiers du 
			transport aérien français dont l’aviation générale et d’affaires. 
			  La FNAM souligne à cet égard 
			sa consternation devant des déclarations gouvernementales présentant 
			ce projet comme « équilibré » et ayant fait l’objet d’une « large 
			concertation entre les pouvoirs publics et l’ensemble des compagnies 
			aériennes ».   
			Le poids de la taxe pèsera de manière disproportionnée sur les 
			compagnies basées en France et leurs salariés, contribuera à leur 
			affaiblissement par rapport à des compagnies concurrentes intra et 
			extra européennes bénéficiant déjà d’un cadre réglementaire et 
			fiscal plus avantageux. Elle pénalisera par ailleurs l’attractivité 
			de la destination France.   La FNAM appelle le gouvernement à 
			enfin mettre en place ce qu’il prétend avoir fait, à savoir une 
			véritable concertation avec le secteur et une étude d’impact 
			économique de la mesure proposée.   Le transport aérien ne 
			peut supporter à lui-seul plus de la moitié de la fiscalité 
			« verte » supplémentaire portant sur les entreprises dans le projet 
			de loi de Finances 2025. À l’image des autres secteurs concernés, sa 
			contribution éventuelle ne saurait être que proportionnée et limitée 
			dans le temps, afin de sauvegarder sa capacité à se décarboner[1]. 
			  La FNAM appelle par ailleurs à nouveau à ce que le fruit de la 
			taxation du transport aérien soit fléché vers la décarbonation du 
			secteur. 
			
			
			
			>  
			
			L'aide accordée à KLM pendant le Covid-19 était opportune 
			
			(source De Telegraaf, traduit avec Google) 24 octobre 2024 - 
			Selon une analyse du cabinet de conseil Ernst & Young  (EY), KLM s'est relativement 
			bien sortie de la crise coronale grâce à l'aide de 3,4 milliards 
			d'euros sous forme de prêts et de garanties. La situation financière 
			de KLM n'a pas encore atteint les niveaux d'avant la pandémie, mais 
			les prêts et les dons ont aidé la compagnie à faire face aux effets 
			de la pandémie.   Cela dit, EY émet également des réserves sur la manière dont le 
			gouvernement a soutenu KLM. Par exemple, en annonçant très tôt que 
			le ministère des finances soutiendrait de toute façon KLM. Cela a 
			permis aux actionnaires ou aux fournisseurs, par exemple, de rester 
			les bras croisés sans avoir à contribuer. Le rapport dénonce 
			également la réduction des conditions de travail du personnel de 
			KLM, l'une des conditions de l'aide, sans impliquer les syndicats. 
			  EY s'interroge 
			également sur le fait qu'aucune conséquence financière ne puisse 
			être attachée au non-respect des conditions de l'aide par KLM. Ce 
			dernier point est l'un des conseils que M. Heinen prend à cœur. 
			"Avant tout, lorsqu'une aide est accordée avec l'argent des 
			contribuables, il faut s'assurer que l'entreprise respecte les 
			conditions", a déclaré le ministre des finances. "À l'avenir, les 
			conditions d'octroi des aides devraient être formulées plus 
			clairement et des outils d'exécution plus puissants devraient être 
			mis en place pour intervenir".   KLM "souscrit à la principale 
			conclusion de l'évaluation selon laquelle l'aide accordée à KLM a 
			été suffisamment efficace" : "KLM a remboursé le prêt beaucoup plus 
			rapidement que prévu - en juin 2022 - y compris les intérêts de 80 
			millions d'euros. Nous sommes profondément redevables au 
			gouvernement néerlandais pour ce soutien pendant une période 
			difficile sans précédent." 
			
			
			
			>  
			
			AFI KLM E&M étend son support aux composants et au Leap 
			
			(source Aviationweek, traduit avec Deepl) 25 octobre 2024 - 
			AFI 
			KLM E&M a signé plusieurs nouveaux contrats clients lors du salon 
			MRO Europe cette année, développant son travail de support des 
			composants et des moteurs.   Le prestataire de services de 
			maintenance et de réparation a signé un accord à long terme avec la 
			compagnie espagnole Air Europa pour le support des composants de sa 
			flotte de Boeing 787. L'accord prévoit la mise en place d'un kit de 
			base principal à Madrid dédié à la flotte 787 de la compagnie 
			aérienne. 
			  AFI KLM E&M a également signé un nouveau contrat de support de 
			composants d'Airbus A320 avec Air Corsica, en remplacement d'un 
			accord existant signé en 2013. Le nouveau contrat, qui court jusqu'à 
			fin 2035, comprend des services tels que la mise en commun de 
			composants, les réparations et le positionnement d'un kit de base 
			principal à la base principale d'Air Corsica à Ajaccio, en France. 
			  Afin de renforcer ses activités sur le marché des moteurs Leap 
			de CFM International, AFI KLM E&M a également établi un partenariat 
			avec LOT Polish Airlines pour assurer le support rapide de ses 
			moteurs Leap 1B. Outre le renforcement de la relation avec LOT, qui 
			comprend déjà le support des composants des 737 et 787 de la 
			compagnie, ce partenariat s'inscrit dans le cadre des plans d'AFI 
			KLM E&M visant à développer l'expertise Leap. (...)   
			«  Nous avons déjà effectué plus de 70 tours rapides sur le 
			Leap, et nous passons maintenant aux visites d'ateliers de 
			restauration des performances », a déclaré Marcel Kuijn, 
			vice-président des ventes pour l'Europe et les grands comptes d'AFI 
			KLM E&M, en marge de MRO Europe. « Normalement, nous nous 
			spécialisons dans un certain type de moteur dans une certaine 
			installation. Pour Amsterdam et Paris, étant donné la taille du 
			marché Leap, nous avons décidé d'investir des deux côtés afin que 
			les deux ateliers soient pleinement capables. C'est pour nous un cas 
			unique, mais cela montre aussi le grand potentiel de ce marché et 
			les besoins de nos clients.   Au cours de l'année écoulée, AFI 
			KLM E&M a signé plus de 20 nouveaux contrats dans la région 
			européenne. « D'autres contrats sont à venir. Nous travaillons sur 
			un grand nombre de nouvelles opportunités, et il est clair que pour 
			nous, le Leap est un domaine d'intérêt important », a déclaré M. 
			Kuijn. 
			
			
			
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			Air France-KLM explore toutes les options pour la privatisation de TAP, selon des sources 
			
			(source Reuters) 25 octobre 2024 - Air France-KLM souhaite 
			participer à la privatisation de la compagnie aérienne portugaise 
			TAP et envisage diverses options que Lisbonne pourrait proposer, y 
			compris l'achat d'une participation minoritaire, a indiqué une 
			source proche du dossier à Reuters.   Le gouvernement 
			minoritaire portugais s'apprête à achever un tour de consultations 
			avec les acquéreurs potentiels de TAP, parmi lesquels figurent 
			également Lufthansa et IAG, propriétaire de British Airways, afin de 
			recueillir leurs avis avant de formuler un plan de privatisation. 
			  Le Premier ministre portugais Luis Montenegro, qui avait 
			précédemment insisté sur une privatisation totale, a signalé le 9 
			octobre qu'une vente partielle était désormais envisageable.   
			La privatisation devra être approuvée par le Parlement où les 
			socialistes, qui mènent l'opposition au gouvernement, ont promis de 
			voter contre la vente d'une participation majoritaire. (...) 
			
						 
			  
	
			
			
			
			>  
			
			IndiGo affiche une perte mais maintient son plan de croissance mondiale 
			
			(source Skift) 25 octobre 2024 - La compagnie aérienne à bas prix 
			IndiGo a annoncé vendredi une perte de 9,9 milliards de roupies 
			indiennes (118 millions de dollars) pour le dernier trimestre - un 
			revirement après sept rapports bénéficiaires consécutifs pour la 
			plus grande compagnie aérienne de l'Inde.   Lors de la 
			présentation des résultats vendredi, le PDG d'IndiGo, Pieter Elbers, 
			a mis en cause la hausse des prix du carburant et 
			l'immobilisation 
			de plus de 70 avions en raison de problèmes liés à certains moteurs 
			Pratt & Whitney. Il a également déclaré que la demande commençait à 
			ralentir par rapport aux niveaux élevés de l'année dernière. 
			(...) Elbers a 
			toujours dit que le projet d'IndiGo était de devenir une compagnie 
			aérienne mondiale.
  D'ici la fin de l'année, IndiGo prévoit 
			d'étendre son réseau international à 40 destinations. « Notre part 
			de capacité sur les marchés internationaux a atteint 28 %. Grâce à 
			ces ajouts, notre part de capacité internationale devrait atteindre 
			les niveaux visés de 30 % », a-t-il déclaré.   Il est 
			également en train de développer le produit. IndiGo devrait bientôt 
			proposer une classe affaires sur la liaison Delhi-Mumbai. D'ici à la 
			fin de 2025, elle proposera la classe affaires sur 12 itinéraires 
			métropolitains à bord de 40 appareils. (...)  
			M. Elbers a déclaré que 
			la compagnie aérienne se préparait à « une nouvelle croissance 
			significative », mais il a souligné le travail nécessaire pour 
			saisir cette croissance.   « La croissance devrait se faire à 
			un rythme tel que nous devrons également nous adapter à 
			l'infrastructure, tant au sol que dans les airs. Alors qu'une grande 
			partie des efforts sont faits pour s'assurer que l'infrastructure 
			est renforcée, l'infrastructure de quelques grands centres tels que 
			Delhi et Mumbai prendra du temps pour s'adapter à cette 
			croissance », a-t-il déclaré.   C'est peut-être la raison pour 
			laquelle IndiGo est la première compagnie aérienne partenaire du 
			futur aéroport international de Noida, près de Delhi.   
			La compagnie s'attend également à une 
			concurrence intense. 
			« Actuellement, alors que certains marchés sont encore mal 
			desservis, d'autres, en particulier les marchés internationaux, 
			connaissent une intensité concurrentielle accrue », a déclaré le 
			PDG.
  Les compagnies aériennes internationales rivalisent avec 
			les compagnies indiennes pour s'emparer de ce marché en pleine 
			expansion. Les transporteurs du Moyen-Orient, de Singapour, 
			d'Indonésie et de Malaisie ont demandé l'octroi de droits de vol 
			supplémentaires afin d'augmenter le nombre de vols au départ et à 
			destination de l'Inde. 
			
			
			
			>  
			
			Livrer Airbus ou les compagnies aériennes : le dilemme inconfortable du motoriste Safran 
			
			((source Les Échos) 25 octobre 2024 - Safran livrera un peu moins 
			de moteurs d'avion de nouvelle génération (modèle LEAP) que prévu en 
			2024, mais gagnera quand même un peu plus d'argent. Telle est la 
			situation un rien paradoxale, qui ressort de la publication du 
			chiffre d'affaires trimestriel, ce vendredi. Le groupe 
			d'aéronautique et de défense vient pour la troisième fois cette 
			année de revoir à la baisse ses prévisions de livraison du moteur 
			LEAP, coproduit avec General Electric. (..)  Depuis le début de l'année, 
			Safran et General Electric n'ont pu 
			livrer que 1.029 LEAP, soit 12% de moins que sur la même période de 
			2023.   En cause, les 
			retards de livraisons et les problèmes de qualité de certains de ses 
			fournisseurs, qui n'ont toujours pas retrouvé leur niveau de 
			production d'avant-Covid. « La situation de la chaîne de 
			sous-traitants s'améliore lentement, mais les difficultés 
			perdureront probablement en 2025 », a indiqué le directeur général 
			de Safran, Olivier Andriès.   Le moteur LEAP équipe la 
			totalité des 737 MAX de Boeing et plus de la moitié des Airbus A320. 
			Cependant, cette baisse des livraisons devrait davantage frapper 
			Airbus que Boeing. Empêtré dans ses crises et sa grève, Boeing 
			produit bien moins de 737 Max que prévu - à peine 20 par mois avant 
			la grève - même s'il continue de prendre livraison des moteurs 
			prévus pour ses B737. En revanche, le retard des LEAP freine les 
			livraisons d'Airbus et pourrait peut-être même l'empêcher 
			d'atteindre son objectif de livraisons d'A320 cette année. (...)  
			Safran tire en effet 
			l'essentiel de ses bénéfices sur les moteurs des activités 
			d'après-vente. Lesquelles explosent. Faute d'obtenir des avions 
			neufs, les compagnies aériennes utilisent intensément leurs flottes 
			anciennes, dont les moteurs nécessitent des travaux de maintenance 
			de plus en plus lourd, au plus grand bénéfice de Safran. En 
			revanche, la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, 
			prévue dans le budget 2025, amputera le résultat de Safran de 320 à 
			340 millions d'euros en 2025 et d'environ 500 millions d'euros sur 
			deux ans.   Néanmoins, le 
			directeur général du motoriste admet que la situation de Safran 
			vis-à-vis de ses deux principaux clients, Airbus et Boeing, n'est 
			guère confortable. « Nous faisons face à un conflit de priorité, qui 
			nous oblige chaque semaine à faire des arbitrages compliqués, a-t-il 
			expliqué aux 'Échos'. Il nous faut d'un côté honorer les livraisons 
			promises à l'avionneur et de l'autre, veiller à ce que les avions 
			des compagnies aériennes dotés de nos moteurs volent en toute sûreté. » 
			  Et de souligner, que nombre de grandes compagnies ont besoin de 
			plus en plus de travaux de maintenance pour des avions qui tournent 
			en permanence. Notamment les compagnies des pays chauds, comme 
			celles du Golfe. « Les moteurs ont des temps plus court sous les 
			ailes que prévu et doivent être revisités plus tôt », explique 
			Safran. Or le goulot d'étranglement sur la production des aubes de 
			turbines à haute pression annoncé en juin par Safran n'est toujours 
			pas résolu, même si le groupe travaille sur un nouveau design de ses 
			aubes à mettre en œuvre à la fin de l'année.   Le point de 
			blocage est donc chez le sous-traitant Howmet Aerospace.  (...) 
			Malheureusement, les moteurs LEAP 1-A de l'Airbus et LEAP 1-B du 737 
			Max ne sont pas interchangeables. Car du côté de Boeing, les 
			chiffres de production de 737 Max annoncés pour 2024 n'ont jamais 
			été atteints. Et depuis un mois, la grève a stoppé toute la 
			production. Safran va ainsi revoir à la baisse ses plans de 
			production pour Boeing en 2025, ce qui risque d'être compliqué pour 
			certains sous-traitants, même si le patron de Safran s'est engagé à 
			limiter l'ampleur de ces baisses afin de ménager ses fournisseurs. 
			  Du côté d'Airbus, il sera aussi compliqué de promettre un 
			recours accru à Pratt & Whitney, qui équipe environ 40 % des avions 
			A320 neo. Des défauts de fabrication obligent actuellement certaines 
			compagnies aériennes, comme Wizz Air, Indigo ou Air France, à 
			immobiliser sur le tarmac des dizaines d'A220 et d'A320 équipés de 
			moteurs P&W pour des révisions. Un problème, qui, ajouté aux retards 
			de livraisons et à la pénurie de pièces détachées pour l'entretien 
			des flottes, pèse lourdement sur la croissance du transport aérien. 
			
			
			
			>  
			
			Crise chez Boeing : ces centaines d'avions qui vont manquer aux compagnies aériennes 
			
			((source Les Échos) 25 octobre 2024 - La poursuite de la grève 
			chez Boeing est une nouvelle douche froide pour les compagnies 
			aériennes, qui attendent parfois depuis des mois leurs nouveaux 
			avions. Si l'avionneur était parvenu à livrer 33 avions en 
			septembre, malgré le lancement de la grève le 13 septembre, les 
			livraisons d'avions commerciaux de Boeing se sont presque totalement 
			taries depuis, avec seulement un B737 monocouloir et un B787 livrés 
			sur les 15 premiers jours d'octobre. Deux appareils assemblés avant 
			la grève, qui n'attendaient plus que d'être réceptionnés par leurs 
			acheteurs.   Autant dire presque rien comparé aux livraisons 
			de Boeing avant la grève, qui avaient atteint 44 appareils en juin, 
			dont 34 B737 Max. Ce qui était déjà très insuffisant pour répondre 
			aux attentes des compagnies aériennes. Le mois dernier, l'un des 
			plus fidèles clients de Boeing, Ryanair, se plaignait de n'avoir 
			reçu que 30 B737 sur les 50 attendus cette année. Ce qui l'avait 
			obligé à annuler des vols cet été. « Nous ne ferons pas la même 
			erreur pour 2025 et nous reverrons nos prévisions de croissance à la 
			baisse », déclarait récemment son directeur général, Michael O'Leary. 
			  Paradoxalement, cette grève 
			qui s'éternise n'est pas la première responsable du fossé qui s'est 
			creusé entre les attentes des clients de Boeing et les capacités de 
			production de l'avionneur. La situation paroxystique actuelle est le 
			résultat d'une longue descente aux enfers. Pour en mesurer la 
			profondeur, il suffit de se rappeler qu'en 2018, dernière année 
			« normale » de Boeing avant la crise du 737 Max et l'épidémie de 
			Covid, l'avionneur avait livré 806 appareils, dont 580 B737.   
			Boeing avait alors le vent en poupe et ambitionnait de porter sa 
			production à un millier d'avions par an avant la fin de la décennie. 
			Mais les deux crashs de 737 Max, en 2018 et 2019, ont brisé net cet 
			élan, en obligeant l'avionneur à stopper ses livraisons de 
			monocouloirs, qui représentent l'essentiel de ses ventes, pendant 
			plus d'un an. (...) La grève n'a fait qu'aggraver une situation déjà 
			très dégradée. Comparé à la situation à fin août, qui s'est soldé 
			par 40 livraisons, et compte tenu des 33 livraisons de septembre, 
			l'impact de la grève à fin octobre ne représentera donc environ 
			qu'une cinquantaine d'avions non livrés. Mais comparé au niveau de 
			production de 2018, l'écart entre les promesses de Boeing et ses 
			capacités de livraison réelles en 2024, serait plutôt de l'ordre de 
			400 à 450 avions.
  Autant d'avions que les compagnies 
			aériennes ne verront pas arriver de sitôt et dont l'absence risque 
			de freiner la croissance du trafic, ainsi que le renouvellement de 
			la flotte mondiale et la réduction des émissions de CO2. Et Boeing 
			n'est malheureusement pas le seul à décevoir les attentes de ses 
			clients. Malgré une situation incomparablement plus enviable, Airbus 
			n'a pas non plus retrouvé son niveau de production d'avant-Covid. 
			L'avionneur européen espère livrer au moins 770 appareils cette 
			année… contre 863 en 2019. 
			
			
			
			>  
			
			Airbus juge «très prometteur» le moteur CFM Rise pour son futur avion, successeur de l’A320 
			
			(source L'Usine nouvelle) 21 octobre 2024 - Airbus ne l’a pas 
			encore sélectionné, mais semble déjà l’adouber. L’avionneur européen 
			vient de confirmer qu’un candidat sérieux était en bonne position 
			pour motoriser son futur monocouloir, le remplaçant annoncé de 
			l’A320 qui devrait entrer en service au plus tôt en 2035. «L’open 
			fan est très prometteur», a affirmé Christian Scherer, le directeur 
			général de l’activité avions commerciaux d’Airbus. Une marque 
			d’intérêt effectuée à l’occasion d’une rencontre organisée vendredi 
			11 octobre par l’association des journalistes de l’aéronautique 
			(AJPAE). Une bonne nouvelle pour Safran et General Electric, même si 
			la partie n’est pas encore gagnée.   L’«open fan» ? Il s’agit 
			d’une architecture de moteur en rupture avec celle aujourd’hui 
			employée dans l’aviation commerciale. À savoir : une soufflante non 
			carénée, autrement dit un système propulsif dépourvu de la nacelle 
			entourant habituellement les pales. Une alternative technologique 
			aventureuse dont CFM International, société commune entre Safran et 
			General Electric, se fait le chantre. Sur la base de travaux 
			réalisés dans les années 2010, les deux motoristes ont lancé le 
			démonstrateur CFM Rise en 2021, dont une maquette à l'échelle 1/5ème 
			a déjà été testée dans les souffleries du centre français de 
			recherche aérospatiale (Onera). Une hybridation électrique du moteur 
			est aussi envisagée.   Derrière ce changement de paradigme technologique, une promesse 
			alléchante : la réduction d’environ 20% de la consommation 
			énergétique. D’autant plus séduisante que l’architecture actuelle 
			des moteurs d’avions n’offre plus que des gains asymptotiques, tant 
			elle a été poussée dans ses retranchements. «Reste que l’open fan 
			doit encore répondre à un certain nombre de questions», nuance 
			Christian Scherer. Quid des nuisances sonores, en raison de 
			l’absence de nacelles ? «Il y a quinze ans, lorsque l’on regardait 
			l’open fan, nous avions trébuché sur l’écueil du bruit, mais depuis, 
			beaucoup de progrès ont été réalisés», a confié Christian Scherer. 
			Un bon point, alors que les réglementations aéroportuaires en la 
			matière promettent de se durcir.   Une autre problématique 
			promet de donner davantage de fil à retordre à Airbus et CFM 
			International, qui travaillent de concert sur cette architecture de 
			moteur non caréné : celle de l’intégration de ce type de système 
			propulsif avec le reste de l’avion. Où faut-il placer cet «open fan» 
			pour profiter au mieux son efficacité, sachant que le diamètre de la 
			soufflante du CFM Rise est de 4 mètres, soit deux fois plus que 
			celle de l’A320 actuel ? Les options sont ouvertes, au niveau de la 
			voilure et de la queue de l’appareil.   «L’enjeu concerne aussi la sécurité, a relevé 
			Christian Scherer. L’avion doit résister au détachement d’une hélice 
			qui percuterait le fuselage. Faut-il répondre à cette contrainte réglementaire ou peut-on démontrer de manière analytique que ce cas 
			de figure ne peut de toute façon pas se produire ?» Des matériaux 
			pourraient venir renforcer la structure de l’avion, mais la masse 
			supplémentaire ne doit pas contrevenir à l’efficience accrue du 
			moteur. «C’est l’équation qu’il faut résoudre», a résumé Christian 
			Scherer.   Pour l’heure, Airbus n’a pas modifié le calendrier 
			industriel de son futur monocouloir : alors que les principaux choix 
			technologiques de l’appareil vont devoir être définis pour un 
			lancement de programme prévu entre 2027 et 2028, l’avion pourrait 
			entrer en service «au milieu de la prochaine décennie ou dans sa 
			seconde moitié», comme l’a répété Christian Scherer.   Quant à 
			la performance attendue, on rappelle chez Airbus que sa consommation 
			devra être entre 20 et 25% inférieure à celle de la génération 
			actuelle. Sachant que le moteur n’est pas le seul facteur entrant en 
			compte, l’avionneur comptant jouer aussi sur l’aérodynamisme, 
			l’allègement des matériaux ou bien encore l’architecture de la 
			voilure. Et l’usage de carburant d’aviation durable pourra encore 
			réduire l’empreinte environnementale des futurs moteurs.   «Les dés ne sont pas jetés, mais j’y 
			crois beaucoup, a assuré Christian Scherer. Il faut tester cette 
			technologie et essayer de la faire fonctionner car la promesse de 
			réduction de consommation d’énergie épouse notre trajectoire.» 
			Des 
			essais au sol de CFM Rise à taille réel sont prévus fin 2026, puis 
			en vol courant jusqu’en 2027 depuis le centre d'essais d'Airbus à 
			Toulouse (Haute-Garonne) : un A380 modifié sera équipé du 
			démonstrateur de moteur, permettant d’accélérer les travaux 
			d’intégration du système propulsif avec le reste de l’appareil. Chez 
			Safran, sur son site de Villaroche (Seine-et-Marne), le bâtiment 
			dédié au moteur est en cours de construction. Les moyens d'essais 
			seront installés à partir du printemps 2025 pour les tests 
			d'ingestion et de perte d'aube, fait-on savoir au groupe.   Un 
			développement qui n’empêche pas Airbus d’espérer des offres 
			alternatives de la part des autres motoristes, l’avionneur étant 
			attaché à offrir le choix des motorisations aux compagnies 
			aériennes, comme c’est le cas avec l’A320. Les deux concurrents de 
			CFM International ne restent pas les bras croisés. L’américain Pratt 
			& Whitney (groupe RTX) mise par exemple sur des solutions 
			d’hybridation électrique de son turboréacteur à double flux, quand 
			le britannique Rolls-Royce est à l’offensive avec son UltraFan, 
			caractérisé par une transmission de puissance présentée comme hors 
			norme. Des développements qui intéressent aussi Boeing.   Quel 
			que soit le choix du ou des motoristes, ce nouvel appareil ne 
			risque-t-il pas de cannibaliser l'A320 et d'en amoindrir de facto la 
			dynamique commerciale ? «Bien sûr qu'il va cannibaliser l'A320, 
			c'est évident, a admis Christian Scherer. Mais l'A320 a déjà un 
			carnet de commandes magnifique. Et je préfère que nous soyons maître 
			de son remplacement plutôt que nous le subissions.» Pour les 
			motoristes, l'enjeu financier est immense. CFM International, pour 
			audacieuse que soit sa proposition, n’a pas encore gagné la course 
			pour équiper les monocouloirs de prochaine génération. 
			
						 
			  
	
			
			
			  
			
			
	
			 Revue de presse boursière 
	
			
			>  
			
			Avec les cours du pétrole qui dévissent, Air France-KLM  grimpe et TotalEnergies recule 
			
			(source BFM Bourse) 28 octobre 2024 - Le pétrole recule fortement 
			ce lundi après que des frappes israéliennes ont épargné les 
			infrastructures iraniennes, écartant le risque de perturbations de 
			l'offre dans la région. Les compagnies aériennes bondissent, 
			soutenues par la chute du brut.   Si les cours du 
			pétrole avaient repris un peu d'allant ces dernières semaines, cette 
			remontée ne s'expliquait que (ou presque que) par les tensions au 
			Proche-Orient.   Le risque qu'Israël lance des 
			frappes sur les infrastructures pétrolières en Iran et perturbe 
			ainsi l'offre d'or noir dans la région a notamment porté les cours. 
			  Cette menace est désormais écartée, du moins à court terme. 
			L'attaque lancée samedi par Israël a ciblé des installations de 
			fabrication de missiles en Iran tout en épargnant les sites 
			essentiels pour la production de pétrole, a rapporté l'AFP. (...) 
			"Si les tensions s'apaisent davantage ou si les pourparlers de paix 
			gagnent inopinément du terrain, nous pourrions voir le pétrole 
			glisser jusqu'à 60 dollars le baril, les traders se concentrant à 
			nouveau sur la surabondance de l'offre en 2025, en particulier si 
			les mesures de relance économique de la Chine ne suffisent pas", 
			poursuit le spécialiste.   Consécutivement à ces annonces, les 
			prix de l'or noir dévissent. Le contrat de décembre sur le Brent de 
			mer du Nord chute de 4,6% à 72,19 dollars le baril tandis que celui 
			de novembre sur le WTI coté à New York cède 4,9% à 68,28 dollars le 
			baril.   Comme souvent, lorsque les cours du pétrole varient 
			fortement, plusieurs secteurs réagissent.  (...) Du 
			côté des compagnies aériennes, Air France-KLM grimpe de 5% à la 
			Bourse de Paris, Lufthansa prend 3% à Francfort, IAG et 
			easyJet gagnent respectivement 2,5% et 4% à Londres.   Les 
			groupes de transport aérien sont eux aussi sensibles à l'évolution 
			des cours du pétrole car la facture carburant demeure l'un des 
			principaux postes de dépenses des compagnies.   Selon le 
			document d'enregistrement universel d'Air France-KLM, cette facture 
			a représenté en 2023 un montant total de 7,13 milliards d'euros. Au 
			2 février dernier, le groupe de transport aérien chiffrait qu'une 
			hausse moyenne de 10 dollars du prix du baril de Brent conduirait à 
			un alourdissement de cette facture de 553 millions de dollars (après 
			couverture) et une baisse de même ampleur à une économie de 544 
			millions de dollars.   Dans une note publiée fin septembre, JP 
			Morgan était passée à "surpondérer" sur Air France-KLM. La banque 
			faisait valoir que le groupe franco-néerlandais restait la valeur du 
			secteur la plus sensible aux évolutions (et donc à la baisse) du 
			pétrole, bénéficiant ainsi plus fortement de la baisse récente des 
			cours. (...) 
			
			
			
			 Fin de la revue de presse 
	
	
	
	
	
	
	
	
	
			
	
	
				
			> 
			Évolution du cours de l'action Air France-KLM  
			
			
			
			L'action Air France-KLM est à 
			9,132 euros en clôture 
			vendredi 25 octobre. Sur la semaine, elle est stable (+0,40%). 
  
			Elle était à 12,53 euros 
			le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
  La moyenne (le consensus) des analystes 
			à 12 mois pour l'action AF-KLM 
			est à 10,77 euros (elle était à 15,0 euros début janvier 
			2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus 
			bas à 8 euros. 
  Je ne 
			prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er 
			juillet 2023.
  Vous pouvez retrouver sur 
			mon blog le 
			détail du consensus des analystes. 
				
			
			
			> 
			Évolution du prix du carburant cette semaine   
			
			
			Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+6$) à 93$. Il était à 94$ 
			fin juin 2023, à 79$ 
			avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
  Le baril de pétrole Brent (mer du nord) 
			est 
			en hausse (+3$) à 76$. 
  De la mi-février 
			2022 
			à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille 
			entre 75$ et 99$.  
			 
	
			> 
			Gestion des FCPE 
	
			Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air 
			France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas 
			directement d'actions. 
  Ce sont les conseils de surveillance, 
			que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds 
			et qui prennent les décisions.
  LLes fonds Partners for the 
			Future, Aeroactions, 
			Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.  
			 Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte 
			(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions 
			diverses. 
	
			
	
	
			 Précisions 
						
	
			Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
			incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. 
			Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
			information ou réflexion me permettant de mieux vous informer. 
			
			Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
			relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... 
			À bientôt. 
			Pour retrouver mes dernières lettres, c'est
			ici 
			Si vous appréciez cette lettre, faites-la 
			circuler. 
			Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
			me communiquant l'adresse 
			email de leur choix. 
			| 
			François Robardet 
			
			Je représentais les salariés et anciens salariés 
			d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon 
			compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn. 
	
			
			Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets 
			liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus 
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