N°989, 4 novembre 2024
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Je fais mienne la raison d'être du groupe Air France-KLM
: À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
Éditorial
La lettre du lundi
Sommaire :
Une taxe de 9,50 euros ne déstabilise pas le secteur aérien
(François Durovray, ministre des Transports) Amsterdam-Schiphol
va augmenter ses redevances de 37 % sur trois ans pour financer sa
modernisation
Lufthansa Technik va investir plus d'un milliard
d'euros pour conquérir de nouvelles parts de marché Boeing : accord conclu pour la fin de la grève, les salariés
obtiennent une hausse de salaire de 38 % en quatre ans Airbus dans
la difficulté : plusieurs A220 qui effectuent des moyens courrier
cloués au sol Embellie pour Airbus qui maintient son cap pour
2024
Article Bonus À la
Commission européenne, le haut fonctionnaire Henrik Hololei gâté par
le Qatar mais pas inquiété par la justice
>
Une taxe de 9,50 euros ne déstabilise pas le secteur aérien (François Durovray, ministre des Transports)
(source La Tribune) 28 octobre 2024 - Le renforcement de la
taxe de solidarité sur les billets d'avions (TSBA, dite « taxe
Chirac »), a suscité de vives réactions de la part du secteur
aérien.
Y a-t-il, comme l'affirme ce dernier, un risque de
limiter la croissance du trafic, voire de faire baisser le nombre de
passagers ? FRANÇOIS DUROVRAY - Cette taxe s'explique
dans un contexte où nous devons lutter, comme l'a dit le Premier
ministre, à la fois contre la dette budgétaire et la dette
climatique. Nous avons abandonné l'idée de la TVA, qui n'aurait
touché que les compagnies aériennes françaises et aurait pénalisé
nos destinations touristiques, pour nous concentrer sur la taxe de
solidarité sur les billets d'avion en distinguant les différents
types de vol suivant les destinations et les catégories de service.
Je ne pense pas que, pour les
vols en Europe, une taxe à 9,50 euros remette en cause les
équilibres. De même que 120 euros sur un Paris-New York en classe
affaires, proposé à plusieurs milliers d'euros. Et je fais toujours
la comparaison entre le prix du billet de train et le prix de
certains billets d'avion : beaucoup de Français ne comprennent pas
pourquoi le premier est plus cher que le second dans le cas d'un
certain nombre de compagnies low-costs. Ce surcoût de 9,50 euros
restera absorbable par rapport au prix du billet. En
est-il de même pour les jets d'affaires, où les montants peuvent
aller jusqu'à 3.000 euros par passager ? J'ai encore
d'ultimes discussions sur l'aviation d'affaires afin de conforter le
modèle.
Y a-t-il encore des possibilités d'évolution ou la cible du
milliard d'euros généré avec le renforcement de cette taxe est
gravée dans le marbre ? Il y a une proposition qui est
sur la table et je fais confiance au Parlement pour éventuellement
l'amender dans le cadre que nous avons défini. Le Premier ministre a
demandé à chacun de fournir des efforts et de respecter le cadrage
budgétaire. Nous avons ensuite pu faire évoluer le cadre sur les
modalités d'application. Tous mes collègues et moi-même avons
discuté avec nos secteurs respectifs pour tenter de trouver le
format le plus adapté. La taxe de solidarité sur les
billets d'avion a été créée pour financer le Fonds de solidarité
pour le développement (FSD) et aider les pays les moins favorisés.
Ce fléchage disparaît avec le PLF 2025. À quoi sera affecté le
produit de cette taxe renforcée ? Et la part dite « d'éco-contribution »,
destinée à financer la régénération du réseau ferroviaire, est-elle
préservée ? Le secteur des transports contribue au
budget de l'État, comme d'autres. C'est normal qu'il finance
l'éducation, la défense et d'autres services publics qui n'ont pas
de recettes. Mais le soutien budgétaire au FSD et les pays les moins
favorisés sera maintenu - il se trouve juste que notre loi organique
ne nous permet plus de flécher des recettes vers des objets qui
n'ont pas de lien avec elles. Ce que je souhaite, c'est veiller à conserver un
équilibre entre les ressources que génèrent les transports et la
mobilisation de l'État sur le financement des infrastructures, sur
l'accompagnement du secteur et sa décarbonation. Au cours des années
passées, l'écart s'est creusé entre les recettes et les dépenses qui
sont assurées par l'État et il faut que nous revenions à terme sur
une trajectoire qui soit assumée par l'ensemble du secteur.
La part d'éco-contribution reste quant à elle fléchée vers l'Agence
de financement des infrastructures de transport de France.
Avez-vous déjà arrêté une position concernant la prochaine
révision de la directive européenne sur la taxation de l'énergie,
qui doit potentiellement aboutir à une taxation du kérosène ?
La France se montre favorable à la taxation du kérosène au
niveau européen dans le cadre de cette directive depuis plusieurs
années. Si cette taxation est adoptée, il faudra bien sûr
réinterroger le reste de la fiscalité pesant sur le transport
aérien. La
privatisation du groupe ADP a été suspendue en raison du Covid.
Est-ce que, dans ce contexte budgétaire, le sujet pourrait être
remis sur la table ? Notamment avec le changement de gouvernance.
Le sujet a été fermé au moment du Covid. Je trouve
légitime qu'on se pose la question des participations de l'État dans
certaines sociétés, mais à ce stade ce sujet n'est pas sur la table.
Aéroports de Paris se prépare à une nouvelle page de son
histoire avec un changement de PDG au début de l'année prochaine.
Nous sommes dans la phase de recueil des candidatures. À ce stade,
je veux saluer le travail d'Augustin de Romanet qui a transformé le
groupe en l'espace de dix ans, et qui l'a fait de façon remarquable.
Il a su surmonter une crise sans précédent avec le Covid, préserver
les emplois et rebondir. ADP a amélioré la qualité des prestations
pour les usagers en France et s'est imposé comme une référence à
l'international. Lors du dernier salon du Bourget, le
président de la République avait promis 300 millions d'euros par an
pour le Conseil pour la recherche aéronautique civile (Corac)
jusqu'en 2027, afin de travailler sur l'avion décarboné. Or, ce
budget a été raboté de 17 millions d'euros en 2024 et
potentiellement 70 millions en 2025... La contribution de
l'État au Corac, qui représente un effort important dans la
situation budgétaire actuelle, doit à la fois donner de la stabilité
à l'action publique et de la visibilité à la filière qui s'est
engagée dans la recherche de solutions décarbonées. Ce qui se joue,
c'est la capacité de la France à continuer d'être leader mondial
dans le domaine de l'aéronautique. Nous finalisons en ce moment les
derniers arbitrages. Il y a beaucoup de programmes de
recherche qui irriguent l'ensemble de la filière et pas seulement
les quatre grands donneurs d'ordres (Airbus, Dassault Aviation,
Safran et Thales). Le maintien du soutien de l'État est nécessaire
pour que l'ensemble de ces programmes se poursuivent jusqu'à leur
terme et que nous soyons au rendez-vous de l'avion décarboné.
Comment la France, justement, peut-elle accélérer cette
décarbonation du secteur ? Il y a en particulier la question des
carburants durables, les SAF, dont les volumes sont pour l'instant
trop faibles et les prix jugés trop chers. Cela va-t-il passer par
un soutien renforcé à la production, voire à l'achat ?
C'est évidemment un sujet qui m'interpelle et sur lequel j'échange
avec Éric Trappier (PDG de Dassault Aviation), Guillaume Faury (président
exécutif d'Airbus) et beaucoup d'acteurs de la filière. Le Premier
ministre évoquait la nécessité d'accélérer sur les biocarburants
dans sa déclaration de politique générale. Et ce n'est pas un sujet
uniquement français, les autres pays de l'Union européenne étant
dans une situation assez comparable. C'est clairement un
dossier auquel je souhaite m'atteler afin de trouver le bon vecteur
pour développer la production de SAF. Les subventions à l'achat font
partie de la gamme de solutions, c'est en tout cas ce qui se fait
aux États-Unis, qui voient leur production se développer à grande
vitesse, mais ce n'est pas la seule. Ce sujet s'inscrit dans un
contexte budgétaire contraint, mais nous devons trouver des
solutions dans l'année qui vient. Il y a aussi des enjeux de
souveraineté sous-jacents... L'objectif, c'est que
l'aviation européenne puisse se fournir en carburants durables
produits en Europe. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. À
l'inverse, les États-Unis ont un temps d'avance grâce à une
mobilisation budgétaire publique, sans commune mesure avec ce qui
est fait en Europe. Il ne faut pas voir la décarbonation de
l'aviation, et des autres secteurs, uniquement sous l'angle de la
contrainte ou de coûts supplémentaires. Aujourd'hui, nous sommes
très dépendants de la production d'énergie de pays étrangers. Ce qui
a un impact sur notre balance commerciale, sur le pouvoir d'achat
des Français avec des crises lorsque les prix s'envolent, et sur
notre souveraineté. Toute la difficulté est de mobiliser du capital
au début. Mais une fois cette étape passée, nous devrons être
capables de produire à des coûts maîtrisés. C'est à la fois bon pour
la planète, pour le pouvoir d'achat et pour la souveraineté.
Vous étiez la semaine dernière à Toulouse pour annoncer
l'obtention d'une subvention européenne de 95 millions par la
start-up Aura Aéro pour son projet d'avion régional hybride
électrique. Est-ce que l'émergence de tels projets peut constituer
un tournant pour la décarbonation de l'aviation ? Nous
savons bien que l'aviation, comme d'autres secteurs industriels,
doit opérer un virage pour réussir la transition écologique.
L'aérien pèse 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Avec la production de la moitié des avions dans le monde, la France
a une capacité d'action particulière dans ce secteur. Si nous
parvenons à le décarboner, nous réduirons davantage les émissions de
gaz à effets que ce qu'émet la France, qui compte pour 1% des
émissions mondiales. Nous avons la chance d'avoir des entreprises très
engagées comme Airbus, Thales ou Safran évidemment, mais l'enjeu est
sur l'ensemble de la filière. C'est pour cela qu'Aura Aero est très
intéressante, avec d'abord un biplace électrique puis, dans quelques
années, un avion régional hybride de 19 places. Cela montre qu'il y
a des acteurs, des entrepreneurs qui se mettent sur ce créneau pour
développer des technologies qui joueront un rôle pour l'ensemble de
la filière aéronautique et qui, de surcroît, apporteront des
solutions d'aménagement du territoire. Faire des trajets Le
Puy-Rennes ou La Roche-sur-Yon-Dijon sera toujours compliqué en
voiture ou en train. Si nous voulons que ces territoires continuent
à trouver leur place dans l'espace national, il est important de
trouver des solutions adaptées.
>
Amsterdam-Schiphol va augmenter ses redevances de 37 % sur trois ans pour financer sa modernisation
(source Air Journal) 3 novembre 2024 - L’aéroport
Amsterdam-Schiphol, hub de la compagnie aérienne néerlandaise KLM,
augmentera ses redevances aéroportuaires de 37 % au total sur trois
ans pour financer en partie les travaux de modernisation prévus.
En conséquence, les compagnies aériennes opérant à
Amsterdam-Schiphol paieront à son exploitant Royal Schiphol Group en
moyenne 15 euros (16,31 dollars) de plus pour un passager en
partance en 2027 par rapport à aujourd’hui, a confirmé l’aéroport
dans un communiqué. La hausse des redevances fera un bond de 41%
l’année prochaine, de 5% en 2026 et diminuera de 7,5% en 2027.
En août, l’aéroport Amsterdam-Schiphol a déclaré qu’il va investir 6
milliards d’euros d’ici 2029 dans ce qu’il a alors appelé le plus
grand plan de modernisation et d’agrandissement de son histoire.
L’augmentation des redevances contribuera à financer certains des
travaux. “Grâce à ces redevances, Schiphol rend possibles les
investissements nécessaires dans de bonnes infrastructures, de
meilleurs services pour les passagers et les compagnies aériennes et
de meilleures conditions de travail“, a expliqué Royal Schiphol
Group. L’exploitant a également indiqué qu’il utiliserait le
budget récolté pour réduire les nuisances sonores et que les vols de
nuit seraient soumis à des redevances supplémentaires. “Les
redevances pour les avions plus silencieux seront moins chères,
tandis que les avions plus anciens et plus bruyants coûteront plus
cher aux compagnies aériennes (…) Il y a une catégorie d’avions qui
font tellement de bruit qu’ils seront interdits à partir de 2025“.
>
Lufthansa Technik va investir plus d'un milliard d'euros pour conquérir de nouvelles parts de marché
(source Journal de l'Aviation) 30 octobre 2024 - Lufthansa
Technik, la division MRO du groupe Lufthansa, a décidé d'investir
plus d'un milliard d'euros dans les prochaines années pour conquérir
de nouvelles parts de marché au niveau mondial. Ces dépenses seront
affectées aux Amériques, en Asie-Pacifique (APAC) et dans la région
EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique). Le numéro 1 mondial
des « Airline MRO », concurrent direct d'AFI KLM E&M, a cependant
été avare de détails sur le sujet, confirmant toutefois son
intention de croître en Amérique du Nord et en Asie dans le cadre de
son plan stratégique Ambition 2030. Lufthansa Technik
indique aussi miser sur une croissance inorganique pour atteindre
ses objectifs, à l'image de la récente acquisition d'une
participation de 80 % dans ETP Thermal Dynamics à Tulsa (Oklahoma).
(...)
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de
Lufthansa Technik a progressé de 13,9% pour atteindre 5,5 milliards
d'euros. Il devrait ainsi pour la première fois franchir la barre
des 7 milliards d'euros cette année. La société de maintenance
allemande a par ailleurs signé 523 nouveaux contrats depuis le début
de l'année (587 à la même période l'année dernière). Depuis
quelques semaines, Carsten Spohr, le PDG du groupe Lufthansa,
annonce vouloir investir dans de nouvelles capacités de maintenance
et de réparations en Europe du Sud, au Portugal ou en Espagne, une
stratégie visant à soulager son centre de Hambourg tout en venant
acquérir des compétences qualifiées devenues difficiles à trouver en
Allemagne. LHT s'intéresse particulièrement aux besoins croissants
en MRO dans le domaine des moteurs de monocouloirs.
> Boeing : accord conclu pour la fin de la grève, les salariés obtiennent une hausse de salaire de 38 % en quatre ans
(source Libération) 5 novembre 2024 - Les sept semaines de grève
auront payé. Les ouvriers grévistes de Boeing ont accepté lundi 4
novembre dans la soirée un nouveau projet d’accord social,
comportant une hausse salariale de 38 % sur les quatre ans de
l’accord social. Après avoir rejeté deux offres, l’IAM-District 751,
branche du syndicat des machinistes (IAM), a déclaré avoir approuvé
à 59 % l’accord prévoyant une hausse salariale très proche de ses
revendications. Il s’agit de la quatrième offre de Boeing
depuis début septembre, mais la troisième soumise au vote des
membres. La première, rejetée le 12 septembre par près de 95 % des
syndiqués qui ont aussi voté une grève immédiate, prévoyait une
hausse de 25 %, alors que le syndicat réclamait 40 % d’augmentation.
Boeing a ensuite proposé 30 %, puis 35 % et, finalement, 38 %. Les
dirigeants syndicaux avaient recommandé la ratification de la
première offre, arguant n’avoir aucune garantie d’obtenir davantage
avec le maintien du débrayage. Le groupe a également rétabli
une prime annuelle (4 % du salaire annuel), augmenté la prime de
ratification (de 3.000 à 12.000 dollars) et accru la contribution au
plan de retraite par capitalisation. Il a maintenu son engagement à
fabriquer son prochain avion - attendu pour 2035 - dans la région de
Seattle, berceau de Boeing, ce qui représente une garantie de
dizaines de milliers d’emplois pour plusieurs décennies. En
revanche, de nombreux employés espéraient aussi le rétablissement du
dispositif avec pension de retraite à montant garanti - 42 % des
syndiqués actuels en disposaient -, supprimé par un accord social en
2014 au profit d’un dispositif par capitalisation. Mais pour Boeing,
ce rétropédalage est inconcevable car «excessivement cher».
Les grévistes, sans assurance santé depuis fin septembre,
percevaient 250 dollars par semaine du syndicat, depuis la quatrième
semaine de grève, et certains dépendaient des banques alimentaires
pour tenir le coup. (...) Kelly
Ortberg, patron du groupe depuis août, s’est dit «heureux» qu’un
accord ait été trouvé. «Les mois écoulés ont été difficiles pour
nous tous, mais nous faisons partie de la même équipe», a-t-il
déclaré dans un message adressé aux employés. «Il y a beaucoup de
travail à accomplir pour retrouver l’excellence qui a fait de Boeing
une entreprise emblématique», a-t-il ajouté. D’après le
cabinet Anderson Economic Group, il s’agit de la plus
coûteuse grève de ce siècle aux États-Unis avec plus de 11,56
milliards de dollars d’impact direct depuis le 13 septembre, dont
6,50 milliards de manque à gagner pour Boeing et 2,87 milliards pour
ses fournisseurs. La fin de la grève est cruciale
pour Boeing, en grandes difficultés financières car le débrayage
paralyse les deux usines produisant le 737 - son avion vedette -, le
777, le 767 et plusieurs programmes militaires. Les clients de
Boeing attendaient aussi la résolution du conflit social. (...)
>
Airbus dans la difficulté : plusieurs A220 qui effectuent des moyens courrier cloués au sol
(source Capital) 1er novembre 2024 - Depuis février 2024, des
défauts constatés sur des moteurs Pratt & Whitney ont conduit à
l’immobilisation de cinq Airbus A220 d’Air France à l’aéroport de
Toulouse Francazal. Ces appareils, sont restés sur place, leurs
moteurs ayant été démontés pour inspection. Selon le média
spécialisé Flight Global, dont les conclusions sont reprises par
France 3, près de 2 167 avions équipés de moteurs GTF (Geared
Turbofan) sont affectés dans le monde, dont 687 appareils ont été
cloués au sol en octobre 2024, soit 30 % de la flotte. Cette crise
affecte principalement les 584 Airbus A320neo, 79 Airbus A220 et 24
E-Jet, ce qui perturbe significativement les opérations de plusieurs
compagnies aériennes. Le problème se situe au niveau de la
durabilité des moteurs, dont certains composants s’usent bien plus
rapidement que prévu. «Le cœur du problème réside dans une usure
accélérée des moteurs. Ils ont un potentiel de 4.000 à 5.000 heures
de vol au lieu des 20.000 pour lesquelles ils sont conçus. Il n’y a
aucun problème de sécurité, mais une détérioration fortement
accélérée», explique un commandant de bord interrogé par France 3.
Les délais d’immobilisation se prolongent, aggravés par des pénuries
de moteurs de rechange et de pièces détachées. La situation est d'autant
plus compliquée que les réparations sont difficiles du fait de
nombreux obstacles techniques et du manque de main-d’œuvre qualifiée
nécessaire pour modifier les moteurs. La solution consiste à
remplacer les chambres de combustion dégradées, ce qui implique de
démonter et remonter intégralement les moteurs, un travail long et
minutieux. (...) Le fabricant Pratt & Whitney
prévoit de résoudre ces problèmes via un rétrofit – c'est-à-dire le
remplacement des pièces anciennes par des composants plus
performants – mais cela n’est prévu qu’en 2027.
D’ici là, les
compagnies doivent composer avec des flottes réduites et des pertes
financières importantes. Pour Air France, qui a misé sur l’A220 pour
moderniser sa flotte moyen-courrier et remplacer les A318 et A319
vieillissants, ces retards affectent ses plans de vol. La flotte
d’Air France compte actuellement 39 A220 sur un total de 68
commandes fermes auprès d’Airbus, mais plusieurs appareils sont
temporairement inutilisables. (...)
>
Embellie pour Airbus qui maintient son cap pour 2024
(source Les Échos) 30 octobre 2024 - Par un heureux hasard,
Airbus avait deux bonnes nouvelles à annoncer ce mercredi, juste
avant la publication de ses résultats trimestriels. La première
était la livraison à Iberia du premier A321 XLR, le dernier-né de la
famille des A320, capable d'opérer aussi bien des liaisons
long-courriers que des vols moyen-courriers. Un appareil hybride
très attendu, qui pourrait bousculer le marché transatlantique.
La deuxième bonne nouvelle était l'annonce d'une commande de 60 A321
par Riyadh Air . Un contrat d'une valeur de plusieurs milliards de
dollars qui constitue aussi la première commande de la nouvelle
compagnie saoudienne, elle aussi très attendue. De quoi conforter
encore un peu plus l'écrasante domination de la famille A320 sur le
marché des monocouloirs. Mais
l'information la plus importante pour les actionnaires d'Airbus
comme pour ses clients compagnies aériennes, est probablement la
confirmation par Airbus de son objectif de livraison pour 2024. Et
ce, en dépit de doutes persistants sur la capacité de l'avionneur à
atteindre son objectif, révisé à la baisse en juin, de 770
appareils. À fin septembre, Airbus n'avait encore livré que 497
avions, du fait des retards de livraison de ses fournisseurs.
« Cela reste tendu, compte tenu des difficultés persistantes dans la
chaîne de fournisseurs », a reconnu le PDG du groupe Guillaume Faury,
en mentionnant notamment le manque de moteurs CFM de Safran et GE.
« Nous ne fabriquons pas encore de planeurs et j'espère que nous ne
commencerons pas en fin d'année, mais les moteurs sont rares, a-t-il
souligné ». (...)
Dans ce contexte, le troisième trimestre se traduit par une nette
embellie, avec un chiffre d'affaires en progression de 5 % pour
l'ensemble du groupe, à 15,69 milliards d'euros, et un résultat
d'exploitation en hausse de 50 %, à 1,23 milliard. Le bénéfice net
grossit également de 22 % à 983 millions d'euros. Les gains d'Airbus
Avions (904 millions, en hausse de 15 %) et d'Airbus Helicopters
(190 millions, +33 %) compensent largement les pertes d'Airbus DS
(90 millions). Cela permet donc à Airbus de confirmer ses
deux objectifs financiers pour l'exercice 2024, soit un excédent
brut d'exploitation ajusté de 5,5 milliards d'euros et une
génération de trésorerie positive de 3,5 milliards. Ces objectifs
restent toutefois légèrement inférieurs à ceux de 2023, en dépit de
l'augmentation attendue des livraisons. Si le groupe parait en
mesure de tenir ses engagements, c'est manifestement encore au prix
de surcoûts de production, qui continuent de peser sur la
rentabilité. Ce qui explique les plans d'économies lancés chez
Airbus avions et chez Airbus DS.
Article Bonus
>
À la Commission européenne, le haut fonctionnaire Henrik Hololei gâté par le Qatar mais pas inquiété par la justice
(source Libération) 29 octobre 2024 - Selon l’Office antifraude
de l’Union européenne (Olaf), l’Estonien Henrik Hololei, l’un des
plus hauts fonctionnaires de la Commission, alors directeur général
(DG) chargé des transports, aurait livré des informations
confidentielles au Qatar en échange de vacances de luxe et de
cadeaux divers pour lui et sa famille. Les renseignements fournis
portaient sur la position de l’Union européenne lors de la
négociation de l’accord dit de «ciel ouvert», dont il avait la
responsabilité. Un deal qui permet à Qatar Airways, la compagnie de
l’Emirat, d’avoir accès à l’ensemble du territoire de l’Union depuis
2021.
Cette affaire de corruption supposée, sans précédent à ce
niveau de pouvoir, a été mise au jour par l’Olaf dans un rapport
confidentiel que Libération a pu consulter. Mais ni le parquet
européen ni la justice pénale belge, compétente pour traiter ce
genre d’affaires, n’ont été saisis par la Commission. Ce document
potentiellement accablant est pourtant depuis juillet sur le bureau
d’Ursula von der Leyen, la patronne de l’exécutif européen.
Manifestement, la peur que ce scandale n’ébranle la confiance des
États à l’égard de cette institution centrale de l’UE pousserait à
étouffer l’affaire. Tout commence en février 2023 lorsque
Politico révèle que Henrik Hololei s’est fait offrir, entre 2015 et
2021, neuf voyages en classe affaires par Qatar Airways et l’Arab
Air Carriers Organization (AACO), groupe dirigé depuis Beyrouth qui
chapeaute 37 compagnies aériennes d’États de la Ligue arabe. Ces
cadeaux ont été déclarés sur un registre de la Commission auquel
chacun peut avoir accès en application de la législation sur la
transparence. Pour l’exécutif européen, rien d’anormal à ce stade :
il est en effet prévu qu’une puissance invitante puisse payer les
frais de voyage à condition que le directeur général approuve la
mission. En l’occurrence, comme Hololei était invité, il
s’est
légalement autorisé à bénéficier des largesses du Qatar… Néanmoins,
comme ces vols ont été offerts durant la négociation de l’accord de
«ciel ouvert», entre 2016 et 2019, l’Olaf a ouvert une enquête en
avril 2023. Car, comme l’a fait remarquer la médiatrice européenne,
l’Irlandaise Emily O’Reilly, dans une lettre ouverte publiée un mois
plus tôt, ces voyages soulèvent «des questions légitimes quant à une
éventuelle influence indue sur le processus décisionnel de l’UE».
La révélation tombe mal. Le
Parlement européen est alors empêtré depuis plusieurs mois dans
l’affaire dite du «Qatargate» – d’importantes sommes d’argent,
provenant, semble-t-il, du Qatar, du Maroc et de Mauritanie, ont été
retrouvées chez une vice-présidente du Parlement et un ancien
eurodéputé. Ursula von der Leyen débarque donc Hololei, début avril
2023. Dans l’attente des conclusions de l’Office anticorruption, le
haut fonctionnaire est nommé «conseiller politique» auprès du DG
chargé des partenariats avec les pays tiers (DG INTA, en novlangue
bruxelloise). Il n’a sous sa responsabilité qu’une assistante et,
depuis cette date, voyage à travers le monde pour représenter la
Commission dans des conférences internationales. Une sinécure pour
laquelle il continue à être payé, selon nos informations, 23.000
euros net par mois, au grade AD 16, 3e échelon : le plus élevé
possible. L’affaire est jugée d’autant plus sensible que
l’accord avec le Qatar, qui s’applique provisoirement depuis 2021,
rencontre toujours une forte opposition des compagnies aériennes
européennes et des syndicats de personnels. Et il n’a toujours pas
été ratifié par le Parlement européen à la suite du «Qatargate». On
peut le comprendre. Voulu par la Commission alors dirigée par le
Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et par les États membres qui ont
voté à l’unanimité le mandat de négociation, il offre à la compagnie
qatarie un sésame pour l’espace européen, libre d’atterrir là où
elle le veut et faire du cabotage. Autrement dit, la possibilité de
prendre des passagers à Athènes pour les convoyer à Paris, par
exemple. Si l’on voit bien l’intérêt du Qatar à avoir accès
aux 450 millions de potentiels voyageurs de l’UE, il est légitime de
s’interroger sur l’avantage qu’en tirent les compagnies européennes,
qui n’auront accès qu’au seul hub du Qatar et ses 3 millions
d’habitants… D’autant que Qatar Airways est subventionnée par le
gouvernement de l’émirat pétrogazier, ce qui n’est plus le cas des
compagnies européennes, soumises à de fortes contraintes en cas
d’aides d’État. Autant dire qu’un éventuel conflit d’intérêts entre
Henrik Hololei et le Qatar pourrait faire définitivement capoter cet
accord. Hôtels cinq étoiles, «sessions shopping», chauffeur…
Or les enquêteurs de l’Olaf, après un an d’investigations, ont
trouvé bien plus que les neuf vols déclarés par Hololei sur le
registre de la Commission. En effet, le DG, qui a effectué 237
missions à l’étranger durant son mandat, a voyagé, la plupart du
temps sans le déclarer, à au moins 25 reprises aux frais du Qatar.
Mais aussi d’autres organismes, comme l’AACO, ou de compagnies
arabes à destination du Maroc, de l’Egypte, du Qatar, du Koweït, des
Emirats arabes unis, du Liban. Et également de l’Australie, du
Canada, des États-Unis, de l’Irlande… Toujours en classe affaires.
Au moins à neuf reprises, il était accompagné de sa femme et,
parfois, de leur fille, aux frais du Qatar. Pire, Hololei,
et sa famille le cas échéant, se faisait offrir des séjours en cinq
étoiles, avec des dépenses annexes (spa, musée, parc à thème…) et
des dîners dans des restaurants de luxe. Mais aussi des cadeaux
divers – dits «sessions shopping» – et une voiture avec chauffeur.
Toutes choses qu’il aurait dû refuser. Ou, à tout le moins,
déclarer. Comme il aurait dû signaler que sa femme l’accompagnait
lorsque ses voyages étaient payés par la Commission, ce qui a été le
cas à au moins six reprises. L’Olaf démontre que Hololei
entretenait depuis longtemps des relations étroites avec l’un des
dirigeants de Qatar Airways de l’époque, l’Allemand Raphaël von
Heereman. En 2011, alors chef de cabinet du commissaire européen aux
transports – son compatriote estonien Siim Kallas –, Hololei avait
déjà demandé à se faire offrir des vacances en famille à Doha. En
décembre 2018, devenu DG des transports, rebelote. Un échange de
mails datés de cette époque, provenant de la boîte privée de Hololei
qu’il a fait suivre sur son adresse professionnelle, semble indiquer
qu’il y a eu bien d’autres voyages entre-temps. Le DG s’enquérant de
savoir si la réservation avait été faite à l’hôtel Four Seasons
«comme d’habitude» et si son chauffeur serait «Dominic, comme
d’habitude». «Cela semble indiquer un certain degré de régularité»,
notent les enquêteurs. Autre exemple. Du 10 au 15 juillet
2019, Hololei et sa famille veulent se rendre à Beyrouth. Il demande
alors au patron de l’AACO, central dans les négociations des accords
de «ciel ouvert», de l’inviter officiellement «pour raisons
administratives». Tous les frais du voyage, que l’Olaf qualifiera de
«touristique», ont été couverts par l’AACO, billets émis par la
Middle East Airlines. Hololei se rendra dans les mêmes conditions au
Maroc, au Koweït ou encore en Australie, sans que l’Office
anticorruption puisse affirmer qu’il s’agisse d’une liste
exhaustive. Bout à bout, l’ensemble de ces voyages représenteraient
une somme de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
«Documents internes sensibles» De quoi nager dans le pur conflit
d’intérêts. Mais l’affaire prend un tour pénal, puisque, selon
l’Olaf, Hololei aurait renvoyé l’ascenseur à ses amis arabes : un
potentiel lien corruptif. L’Office a ainsi mis la main sur un mail
troublant envoyé à Akbar Al Baker, alors patron de Qatar Airways, en
mars 2015, en pleine préparation de l’accord de «ciel ouvert». Il
contient des documents confidentiels, dont la position
franco-allemande sur l’accord, un document sur les priorités
politiques de l’Union et les étapes des tractations à venir. Hololei
précise lui-même qu’il s’agit «de documents internes sensibles» à ne
pas diffuser. Il indique aussi à son interlocuteur que le
lobby des transporteurs américains (A4A) est remonté contre le
projet, d’autant que Qatar Airways bénéficie de subventions d’État,
qui faussent la concurrence. «Les États-Unis sont plus radicaux que
les Européens», prévient-il. Pourtant, selon le négociateur de la
Commission, l’Espagnol Carlos Bermejo Acosta, alors sous les ordres
directs de Hololei, il n’y avait à l’époque aucune relation
officielle entre l’UE et Qatar Airways, puisque la négociation
n’avait pas commencé. En septembre 2016, le DG envoie même par mail
à un représentant de la compagnie qatarie, Atti Fathi, le projet
d’accord «ciel ouvert» préparé par les Européens, un autre document
interne. L’Olaf souligne néanmoins que, même si Hololei
n’avait pas à partager ces documents, ses enquêteurs n’ont pas
trouvé de preuves qu’il ait pesé en faveur de l’Emirat, en dépit de
ses liens d’amitié avec les dirigeants de la compagnie qatarie ou de
l’AACO. Reste que Doha disposait d’un avantage, puisqu’il
connaissait les lignes rouges de ses interlocuteurs. Sollicité par
Libération, Henrik Hololei n’a pas donné suite. Autre
problème dans le rapport de l’Olaf : il ne porte que sur la boîte
mail professionnelle de Hololei. L’Office n’a, en effet, pas accès à
son domicile privé, à son ordinateur et à son téléphone personnel,
seule la justice disposant de tels moyens d’enquête. Ce n’est que
parce qu’il a commis l’erreur d’utiliser parfois sa boîte mail
professionnelle que Hololei, apparemment sûr de son impunité, a été
pris la main dans le sac. On se demande dès lors pourquoi, à la
lumière de ces premiers éléments de potentiel conflit d’intérêts,
voire de corruption, l’Olaf n’a pas saisi le parquet européen, sis à
Luxembourg, ni la justice belge. Car en dix-huit mois,
Hololei a eu le temps de faire le ménage. Sans doute faut-il y voir
le refus des institutions communautaires de laisser le parquet
européen mettre son nez dans leurs affaires, bien qu’il soit chargé
de veiller aux intérêts financiers de l’Union. Ainsi, la Cour des
comptes européenne, dont les membres ont fraudé le budget de
l’Union, comme l’avait révélé Libération en 2021, refuse les levées
d’immunité demandées depuis 2023 par le parquet européen. Bien
qu’indépendant, l’Olaf reste rattaché à la Commission, et son
directeur, le Finlandais Ville Itälä, est lui-même un ancien membre
de la Cour des comptes européenne, avec le rang de directeur général
de l’exécutif européen. Ce qui pourrait décourager une surveillance
pointilleuse de ses pairs. La «filière estonienne»
Si
Hololei a pu agir comme il l’a fait, c’est aussi parce qu’il s’agit
de l’un des personnages les plus puissants de la Commission, membre
de ce qu’on appelle à Bruxelles la «filière estonienne», composée
d’hommes formés du temps de l’ex-URSS. Sa carrière au sein de
l’exécutif européen est impressionnante : ministre de l’Economie en
Estonie entre 2001 et 2002, il est devenu le chef de cabinet de
l’ex-Premier ministre estonien Siim Kallas, nommé commissaire
européen lors de l’adhésion de son pays à l’UE en 2004. Proche de
Martin Selmayr, le tout-puissant chef de cabinet de Jean-Claude
Juncker durant la présidence du Luxembourgeois entre 2014 et 2019,
Hololei est nommé secrétaire général adjoint de la Commission fin
2013, l’un des plus hauts postes de l’exécutif communautaire, avant
d’être bombardé directeur général aux transports en 2015. Il est
resté huit ans en poste, un record dans l’histoire récente, puisque
les DG sont censés tourner tous les quatre ou cinq ans. À ses côtés,
un autre Estonien, Margus Rahuoja, son ancien chef adjoint de
cabinet, promu directeur dans sa DG, et reconnu coupable par la
justice belge d’avoir violé l’une de ses subordonnées en septembre
2015. Lui aussi se sentait hors d’atteinte : il a fallu attendre
novembre 2022, à la suite d’une enquête de Libération, pour qu’il
soit enfin révoqué. Ursula von der Leyen osera-t-elle en
finir avec cette «filière estonienne» ? Pas sûr. Si la Commission
consent à reconnaître que l’Olaf a terminé son travail, l’un de ses
porte-parole affirme que l’exécutif communautaire «ne peut pas
commenter des questions individuelles concernant le personnel» et
que «les services compétents de la Commission suivent la procédure
prescrite par le statut du personnel et des dispositions
d’application, dans le respect des droits des personnes concernées».
Autrement dit, tout sera discrètement traité en interne, en dépit de
la gravité de l’affaire. Manifestement, il n’est pas question de
donner des arguments aux opposants à l’accord de «ciel ouvert» avec
le Qatar.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
8,81 euros en clôture
vendredi 1er novembre. Sur la semaine, elle est en baisse (-3,53%).
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 10,77 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus
bas à 8 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-1$) à 92$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse (-3$) à 73$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
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