N°990, 11 novembre 2024
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Je fais mienne la raison d'être du groupe Air France-KLM
: À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
Éditorial :
Nouvelle formule !
La lettre du lundi
Sommaire :
Air France-KLM accuse le coup des JO et des futures
augmentations de taxe Lufthansa engrange des revenus
record, mais perd en rentabilité IAG: Le bénéfice
trimestriel dépasse les attentes, optimiste pour le reste de
l'année Aérien, Air France-KLM, IAG : le ciel d'après
Emirates bat de nouveau ses records Ryanair : Le bénéfice
recule de 18% au 1er semestre avec la baisse des tarifs
Au
bord du gouffre, Spirit Aerosystems doute de sa capacité à
survivre Safran va investir plus d'un milliard d'euros dans
son réseau de maintenance dédié au moteur Leap
Air
France-KLM : pour Morgan Stanley, l'action Air France-KLM est
encore trop chère par rapport à ses concurrents
>
Air France-KLM accuse le coup des JO et des futures augmentations de taxe
(source Journal de l'Aviation) 7 novembre 2024
Lire l'article :
Air France-KLM n'a pas tout à fait répondu aux attentes de ses
investisseurs au troisième trimestre. Malgré une augmentation de
3,7 % du chiffre d'affaires (à près de 9 milliards d'euros),
le
groupe a subi l'impact (anticipé) des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris et une forte augmentation des coûts unitaires
de KLM, qui l'ont obligé à lancer un plan de restructuration au sein
de la compagnie néerlandaise. Les prochains mois s'annoncent dans la
même veine, la hausse des coûts étant appelée à se poursuivre et
s'amplifier sous le coup d'augmentation des taxes en France comme
aux Pays-Bas. Le résultat d'exploitation du troisième
trimestre s'élève à 1,2 milliard d'euros. S'il aurait été stable
sans l'effet JO, il a accusé une érosion de 160 millions d'euros
liée à l'événement sportif, qui a entraîné une baisse du trafic
aussi bien international vers la France qu'au départ. En parallèle,
les coûts ont augmenté de 3,4 % au niveau groupe, plus que les 2 %
anticipés avec la prise en compte des effets des négociations
annuelles et de la prime versée aux salariés d'air France pour la
bonne performance opérationnelle durant les Jeux. En effet, les
coûts ont explosé chez KLM (+8,4 %) en raison de conditions
opérationnelles difficiles et d'un besoin d'amélioration
structurelle, qui fait désormais l'objet d'un plan baptisé Back on track. Il vise à améliorer la productivité de 5 % d'ici 2025,
réduire l'impact de la pénurie de pilotes, de techniciens et de
pièces détachées, et augmenter les recettes par l'introduction de
nouveaux services payants et l'optimisation des appareils.
Des surcoûts sont encore anticipés pour le quatrième trimestre, en
raison de capacités plus réduites que prévues et d'augmentations des
coûts de maintenance liées principalement à des pénuries de
composants. Le niveau des réservations pour la période est en
revanche plutôt satisfaisant. Air France-KLM a profité de la
divulgation de ses résultats pour chiffrer l'impact des
augmentations des taxes en France et à Schiphol. La décision de
l'aéroport néerlandais de réévaluer ses tarifs de 41 % à partir
d'avril 2025 devrait ainsi peser entre 65 et 110 millions d'euros de
plus sur le bilan du groupe. En parallèle, l'augmentation étudiée de
la taxe de solidarité sur les billets d'avions en France pourrait se
traduire par une hausse du niveau de taxation d'Air France de 280
millions d'euros. Si la compagnie a déjà mis en œuvre une
augmentation de ses tarifs, elle reconnaît qu'elle ne pourra pas
répercuter l'intégralité du surcoût sur ses billets : elle
s'attend
à ce que la hausse de la TSBA ait un impact négatif de 90 à 170
millions d'euros sur son résultat d'exploitation en 2025.
>
Lufthansa engrange des revenus record, mais perd en rentabilité
(source La Tribune) 29 octobre 2024
Lire l'article :
Les résultats du troisième trimestre de Lufthansa sont de ceux
qui laissent un sentiment mitigé. Le groupe allemand sort d'un été
record en termes de chiffre d'affaires. Avec 10,7 milliards d'euros,
c'est tout simplement le meilleur trimestre de son histoire, alors
même qu'il n'a toujours pas retrouvé ni son trafic, ni ses capacités
d'avant la crise. Le chiffre d'affaires progresse ainsi de 5% par
rapport à la même période l'an dernier. Il est porté par la
croissance du nombre de passagers - avec un moindre recul des
revenus unitaires, grâce à de bons remplissages des avions après un
début d'année compliqué - et la bonne performance de sa filiale de
maintenance, Lufthansa Technik. (...) Pourtant, Lufthansa a perdu en rentabilité, à
l'image de son début d'année. Le groupe a presque perdu deux points
de marge opérationnelle ajustée par rapport à l'été 2023, touché par
la hausse des coûts, notamment les dépenses de personnels et de
maintenance. Les coûts unitaires ont ainsi crû de 4,5% tandis que
les recettes unitaires reculaient encore de 2,7%. « Les retards de
livraison d'avions, les problèmes de ponctualité dans nos hubs en
Allemagne et les désavantages réglementaires ont un impact sur notre
marque principale. Lufthansa Airlines a donc lancé le programme « Turnaround »
pour relever ces défis internes et structurels », a précisé Carsten
Spohr. Le
géant allemand reste néanmoins largement profitable avec une marge
de 12,5% pour un bénéfice opérationnel ajusté de 1,3 milliard
d'euros (-9% par rapport à 2023). Le résultat net recule dans des
proportions équivalentes. Toutefois, il reste là
aussi largement positif avec près de 1,1 milliard d'euros
engrangés. De quoi très
probablement creuser encore l'écart avec son éternel rival Air
France-KLM. (...) Pour la fin de l'année, Lufthansa confirme son
ambition de dégager un résultat opérationnel ajusté compris entre
1,4 et 1,8 milliard d'euros. Ce qui signifie qu'il vise un quatrième
trimestre, traditionnellement compliqué, dans le vert. « La demande
mondiale reste intacte et les réservations pour le quatrième
trimestre sont également à un niveau élevé par rapport à l'année
précédente, en particulier dans les classes supérieures », a
commenté Carsten Spohr. Lufthansa ne réalisera néanmoins pas
l'année record de l'an dernier, à laquelle il rêvait encore
en début d'année. Pour rappel, après un premier semestre décevant,
le groupe avait revu ses prévisions à la baisse en juillet. Il
visait à l'origine un bénéfice opérationnel ajusté de 2,2 milliards
d'euros. (...)
>
IAG: Le bénéfice trimestriel dépasse les attentes, optimiste pour le reste de l'année
(source Reuters) 8 novembre 2024
Lire l'article :
International Airlines Group (IAG) a fait état vendredi d'un
bénéfice d'exploitation en hausse de 15% au troisième trimestre,
dépassant les attentes des analystes, le groupe s'étant montré
optimiste quant à la demande de voyages, tout en prévoyant de bonnes
performances financières pendant le reste de l'année. Le
propriétaire de British Airways a enregistré un bénéfice
d'exploitation de 2 milliards d'euros, dépassant largement les
attentes des analystes, qui tablaient sur 1,78 milliard d'euros dans
un consensus fourni par le groupe. Grâce à l'augmentation du
prix des billets et à la baisse du prix des carburants, le groupe a
pu réaliser des économies qui ont compensé l'augmentation de la
masse salariale. IAG, qui possède également Iberia, Vueling
et Aer Lingus, a également annoncé vendredi un rachat d'actions de
350 millions d'euros. "La demande reste forte sur l'ensemble
de nos compagnies aériennes et nous prévoyons un bon dernier
trimestre 2024 sur le plan financier", a déclaré le directeur
général Luis Gallego dans un communiqué. La surperformance
d'IAG contraste avec celles de ses concurrents, tels qu'Air
France-KLM et Lufthansa, qui ont connu des difficultés au cours de
l'été en raison de la hausse de leurs coûts. (...)
>
Aérien, Air France-KLM, IAG : le ciel d'après
(source Les Échos) 11 novembre 2024
Lire l'article :
Tous les anniversaires ne méritent pas de souffler une bougie.
Au
fur et à mesure que se rapproche celui des cinq ans de la Covid-19,
le « monde d'après » du secteur aérien en Europe ressemble de plus
en plus à celui d'avant. Le britannique IAG et l'irlandais
Ryanair forment toujours les deux pôles inversés - ex-monopole et
low-cost - d'un pouvoir d'attraction non démenti auprès des
voyageurs, qui se voit aussi en Bourse (respectivement +51 % en
livre et +20 % en euro depuis le 1er janvier).
L'autre
compagnie à bas coût, EasyJet, semble prolonger une éternelle
convalescence (+6 % depuis le début de l'année), tandis que les
tickets boursiers d'Air France-KLM (-43 %), Wizz Air (-31 %) et
Lufthansa (-22 %) continuent de ressembler plus que jamais à ceux
d'une loterie rarement gagnante. Air France plus rentable
que KLM Le marché a évidemment beaucoup changé, marqué par des
hausses à deux chiffres du prix des billets, tout comme les
compagnies qui ont revu de fond en comble destinations et sources de
profits. Fer de lance du voyage d'affaires, British Airways
n'a récupéré que les deux tiers de son résultat opérationnel de
2019. Air France est devenu plus rentable que KLM qui ne peut plus
s'appuyer sur l'efficacité de sa plateforme aéroportuaire Schiphol.
Mais le vieux problème de la dérive des coûts (hors carburants)
est de nouveau moins soluble dans une croissance bridée par les
difficultés des avionneurs à livrer les flottes.
>
Emirates bat de nouveau ses records
(source Journal de l’Aviation) 7 novembre 2024
Lire l'article :
Emirates a publié ses résultats pour le premier semestre 2024. Le
groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 19,3 milliards de
dollars (+ 5 %), porté par une forte demande dans les secteurs
passagers et cargo. Son bénéfice net avant impôts a quant à lui
battu son record historique de 2023, avec 2,8 milliards de dollars.
Après impôts (l'impôt sur le revenu des sociétés des Emirats est
comptabilisé pour la première fois cette année), il est de 2,5
milliards de dollars. Le groupe indique avoir transporté 26,9
millions de passagers sur la période et 1,2 million de tonnes de
fret.
>
Ryanair : Le bénéfice recule de 18% au 1er semestre avec la baisse des tarifs
(source Reuters) 4 novembre 2024
Lire l'article :
Ryanair a annoncé lundi un bénéfice après impôts juste en dessous
des prévisions des analystes pour les six mois allant jusqu'à
septembre, pénalisé par un recul de 10% des prix des billets au
cours de la période où la principale compagnie aérienne à bas prix
d'Europe réalise habituellement la plus grande partie de ses
bénéfices. Le groupe irlandais, le numéro un en Europe par
le nombre de passagers transportés, a toutefois déclaré que la
baisse des prix des billets est en train de se modérer et que les
tarifs moyens pour le trimestre en cours ne seraient que "légèrement
inférieurs" à ceux de la même période de l'année dernière.
Le bénéfice après impôts de Ryanair s'est élevé à 1,79 milliard
d'euros pour le premier semestre de son année fiscale, soit un peu
moins que le chiffre de 1,8 milliard d'euros prévu dans le consensus
fourni par le groupe, mais 18% en dessous de la même période de
2023. "Les réservations à venir suggèrent que la demande au
troisième trimestre est forte et que la baisse des prix semble
s'atténuer", a déclaré le directeur général Michael O'Leary dans un
communiqué, faisant référence aux trois derniers mois de l'année.
Michael O'Leary a également indiqué que Ryanair réduirait son
objectif de croissance du trafic pour son prochain exercice, qui
s'achèvera le 31 mars 2026, à 210 millions de passagers au lieu des
215 millions prévus précédemment, pour tenir compte des retards dans
la livraison de Boeing. (...) Le cours de l'action de la compagnie aérienne a
reculé de 5,5% depuis le début de l'année. (...)
>
Au bord du gouffre, Spirit Aerosystems doute de sa capacité à survivre
(source Journal de l'Aviation) 8 novembre 2024
Lire l'article :
Spirit Aerosystems se trouve dans la même spirale infernale que
Boeing. Après avoir publié de nouvelles pertes importantes au
troisième trimestre, l'équipementier américain ne voit aucune
lumière au bout du tunnel de ses difficultés et annonce qu'il
« existe un doute substantiel quant à la capacité de l'entreprise à
poursuivre son activité ». La réduction des cadences de production
chez Boeing depuis le début de l'année plombe son activité mais elle
ne fait qu'amplifier un manque de rentabilité générale constaté dans
plusieurs programmes. Spirit Aerosystems explique en effet
que ses pertes nettes sur les neuf premiers mois de l'année
dépassent le 1,5 milliard de dollars. Or cela fait suite à trois
autres exercices de pertes en 2021, 2022 et 2023 - entre 540 et 616
millions de dollars de déficit chaque année. Actuellement, la dette
de l'industriel atteint 4,4 milliards de dollars. En parallèle, la
trésorerie s'est creusée : elle est de 217 millions de dollars au 26
septembre, contre 823 millions de dollars au 31 décembre 2023. « La
société aura besoin de liquidités supplémentaires pour poursuivre
ses activités au cours des 12 prochains mois », constate-t-elle
donc. La réduction des cadences de production sur le
programme 737 et la nouvelle politique de Boeing en matière de
qualité sont les premières causes évoquées pour expliquer cette
situation alarmante. La décision de l'avionneur « de ne plus
accepter les livraisons de produits nécessitant un assemblage hors
séquence ou un travail de qualité supplémentaire » depuis le mois de
mars a provoqué une hausse considérable des stocks, qui augmentent
les coûts, et des recettes plus faibles. Par ailleurs, Spirit avait
préparé ses lignes de production à une augmentation des cadences en
2024 et au-delà. Or celle-ci n'a pas eu lieu, les cadences sur le
programme 737 sont gelées par la FAA. La grève des machinistes chez
Boeing a également entraîné une suspension de la production sur les
programmes 767 et 777, donc une suspension des livraisons
d'équipements, et Spirit a atteint la limite de ses capacités de
stockage sur ces deux programmes. Si elle vient de s'achever, il
faudra plusieurs semaines pour que les livraisons retrouvent un
rythme normal. Mais les contrats avec Boeing ne sont pas
seuls en cause. Spirit Aerosystems était également en négociations
avec Airbus depuis 2023 au sujet d'ajustements de prix sur les
programmes A220 et A350, qu'il ne parvenait pas à rentabiliser. Avec
la perspective de l'acquisition de ses activités sur ces deux
programmes, parallèlement à l'acquisition par Boeing de l'essentiel
de ses activités, les discussions stratégiques ont évolué vers
d'autres problématiques. Ainsi, l'industriel explique qu'il
« a continué à subir des retards et a réalisé des coûts plus élevés
que prévu en ce qui concerne ces processus de production et de
livraison au troisième trimestre, et qu'il prévoit qu'un certain
niveau de coûts plus élevés se maintiendra à l'avenir ».
Dans ce contexte, Spirit Aerosystems a élaboré un plan pour
améliorer ses liquidités. Il discute avec Boeing pour obtenir une
troisième avance de fonds pour soutenir l'activité (les deux
premières ont totalisé 465 millions de dollars), tente de modifier
les calendriers de remboursement de certaines avances, d'en obtenir
de nouvelles, prévoit des cessions, des licenciements...
« Toutefois, rien ne garantit que ces plans ou stratégies
amélioreront suffisamment nos besoins en liquidités ou que nous
obtiendrons les avantages escomptés. »
>
Safran va investir plus d'un milliard d'euros dans son réseau de maintenance dédié au moteur Leap
(source AGEFI) 29 octobre 2024
Lire l'article :
Le motoriste et équipementier aéronautique Safran a annoncé mardi
le lancement d'un plan d'investissement de plus d'un milliard
d'euros visant à développer son réseau mondial de maintenance et
réparation (MRO) de moteurs Leap. "Ce plan massif vise à
augmenter la capacité globale du réseau MRO de Safran pour
accompagner la montée en cadence des activités de services du Leap
au cours des prochaines années", a indiqué le groupe dans un
communiqué. Ce plan d'investissement se traduira par la
construction de 120.000 mètres carrés de surfaces industrielles
supplémentaires et s'accompagnera du recrutement de plus de 4.000
personnes dans le monde. Dans l'Hexagone, Safran procèdera à
l'extension des sites de maintenance de Villaroche et de
Saint-Quentin-en-Yvelines, respectivement en 2025 et 2026. La
société entend également créer un site de réparation d'aubes de
turbine à Rennes. Le moteur Leap est produit par CFM
International, une coentreprise détenue à parité par le français
Safran et l'américain GE Aerospace. Entré en service en 2016, ce
moteur équipe aujourd'hui "la majorité des familles d'avions
monocouloirs de nouvelle génération Airbus A320neo, Boeing 737 Max
et Comac C919, soit près de 4.000 avions en service", a précisé
Safran. (...)
Ce plan d'investissement d'envergure intervient dans un contexte
toujours marqué par des tensions persistantes sur la chaîne
d'approvisionnement du secteur aéronautique. (...)
Revue de presse boursière
>
Air France-KLM : pour Morgan Stanley, l'action Air France-KLM est encore trop chère par rapport à ses concurrents
(source BFM Bourse) 5 novembre 2024
Lire l'article :
La banque américaine a abaissé son opinion sur la valeur
à "sous-pondération" contre "pondération en ligne"
précédemment, jugeant que l'action est encore trop élevée
sur la base du résultat opérationnel attendu.
L'établissement s'attend par ailleurs à ce que la société brûle plus
de 1 milliard d'euros de trésorerie sur les deux prochains
exercices. Air France-KLM souffre une nouvelle fois en
Bourse cette année, pénalisé par des pressions sur les prix, des
problèmes logistiques, et l'effet repoussoir que les Jeux olympiques
ont eu sur Paris comme destination touristique. L'action est tombée
à des plus bas historiques, et perd 35% depuis le début de l'année.
Pour Morgan Stanley, le titre risque encore de chuter. La
banque américaine a abaissé ce mardi son conseil à "sous
-pondération" sur la valeur, ce mardi, équivalent de vendre dans sa
nomenclature, contre "pondération en ligne" auparavant.
L'établissement a également ajusté son objectif de cours à 7,10
euros contre 9,40 euros auparavant. Au cours de clôture de lundi
(8,894 euros) cette cible sous-entend une baisse du titre de plus de
20% au cours des douze prochains mois. (...) Morgan
Stanley explique que le positionnement de la société
franco-néerlandaise lui est défavorable. "Air France-KLM
est l'un des transporteurs les plus exposés dans notre couverture à
l'Asie-Pacifique-Caraïbes (APAC), à la région Moyen-Orient-Afrique
et à la demande de voyages d'affaires, qui restent toutes
stagnantes. Il y a des points positifs pour le voyage
d'affaires dans des régions telles que l'Atlantique, mais nous
pensons qu'IAG est un meilleur moyen de jouer cette reprise,
et les commentaires des équipes de direction dans d'autres régions
continuent de mettre en évidence les défis", développe Morgan
Stanley. (...) Avec la baisse de 35% de son action sur 2024,
Air France-KLM n'est certes, pas cher en Bourse, au regard de son
historique. Morgan Stanley calcule un multiple de 8,5 fois le
résultat opérationnel attendu en 2025 contre une médiane historique
de 9,6. Mais le groupe dirigé par Ben Smith reste bien plus cher que
ses concurrents, qui, sur ces mêmes bases, s'échangent 7 fois le
résultat opérationnel attendu pour Lufthansa, et 4,7 fois pour IAG.
"Nous notons que des différences de méthodes comptables peuvent
peser sur la comparaison de la marge d'Air France-KLM par rapport à
IAG, mais même l'ajustement le plus conservateur pour cela implique
qu'Air France-KLM se négocie à 6,2 fois, soit encore 33% de
plus qu'IAG en 2025. Nous ne pensons pas que cette prime soit
justifiée, étant donné que les deux transporteurs offrent une
croissance similaire, mais qu'Air France-KLM a des marges beaucoup
plus faibles", explique Morgan Stanley. (...)
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
7,78 euros en clôture
vendredi 8 novembre. Sur la semaine, elle est en très forte baisse (-11,69%).
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 10,66 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus
bas à 7,10 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-3$) à 89$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse (+1$) à 74$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
Je représentais les salariés et anciens salariés
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Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
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