Surtaxe de l'aérien : Ryanair pose un ultimatum au gouvernement

photo François Robardet, ex-Représentant des salariés, Air France-KLM I Lettre de François Robardet

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être du groupe Air France-KLM)
 

L'aérien en France, en Europe, dans le Monde

N°992, 25 novembre 2024
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Je fais mienne la raison d'être du groupe Air France-KLM  :
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.


La lettre du lundi

Sommaire :

Surtaxe de l'aérien : Ryanair pose un ultimatum au gouvernement
Ryanair, EasyJet... Lourde amende pour cinq compagnies low-cost en Espagne
La PDG de KLM ne comprend pas la politique de yo-yo du cabinet : « on ne peut pas diriger une entreprise comme ça ».
Air France Industries innove et diversifie ses profils
Les bénéfices de la compagnie aérienne portugaise TAP chutent en raison de pertes de change et de coûts salariaux plus élevés
Les géants mondiaux de l'aviation se préparent à la coopération internationale
Chine : L'aéroport de Shanghaï Pudong lance la construction de son Terminal 3
Les compagnies saoudiennes à la recherche de pilotes
Pourquoi le cours de Bourse d’Air France-KLM dégringole, quand celui d’IAG décolle

 


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Surtaxe de l'aérien : Ryanair pose un ultimatum au gouvernement

(source Les Échos) 20 novembre 2024

Mon commentaire : L'art de se tirer une balle dans chaque pied !

Dans le pied gauche :
Ryanair reconnait que son modèle repose en partie sur des exonérations totales ou partielles de taxes.

À ce sujet, la Cour des Comptes ne cesse de dénoncer les relations entre Ryanair et les collectivités territoriales, sans que cela soit suivi d'effet.

Le dernier exemple en date est relaté dans ma lettre n°984 ; à Beauvais, Ryanair ne fait pas payer aux passagers les taxes gouvernementales. C'est écrit en toutes lettres :

202409_Prix_Ryanair_taxes


Dans le pied droit :
Ryanair indique qu'une hausse de 6 euros sur le prix d'un billet la conduira à fermer des dizaines de lignes.

Avec cette menace, elle donne du crédit à ceux qui prônent l'augmentation des taxes comme moyen de limiter l'utilisation de l'avion.


J'aurai prochainement l'occasion de revenir sur le sujet de la sobriété, en m'appuyant sur des études produites par Académie de l'Air et de l'Espace. Pour les plus impatients, vous les trouverez sur mon site dans l'espace L'Aviation durable Airbus-avion-delta.

Lire l'article :

Ryanair hausse le ton contre le projet d'augmentation de la fiscalité sur les billets d'avion en France. La compagnie low-cost menace d'arrêter de desservir dix aéroports régionaux en France à partir du 1er janvier, si le gouvernement ne renonce pas à l'augmentation prévue au budget 2025 de la taxe dite de solidarité sur les billets d'avion.
 
« Ryanair revoit actuellement ses programmes français et s'attend à réduire la capacité de et vers les aéroports régionaux français jusqu'à 50 % à partir de janvier 2025, si le gouvernement français poursuit son projet à courte vue de tripler les taxes sur les passagers », prévient dans un communiqué, son directeur commercial, Jason McGuinness.
 
Ryanair ne précise pas quels aéroports français, sur les 22 qu'elle dessert aujourd'hui, seraient concernés. Mais l'avertissement n'a rien d'une menace en l'air, compte tenu des antécédents de Ryanair. En mai, la compagnie avait annoncé la fermeture de sa base de Bordeaux et le départ de ses trois avions à la suite d'un différend avec la direction de l'aéroport concernant l'augmentation des redevances.
 
Par le passé, Ryanair avait également plié bagage à Marseille, avant de revenir quelques années plus tard. La compagnie low-cost a également exercé des menaces du même ordre, généralement suivies d'effets, en Belgique, en Irlande, en Italie et en Espagne. En Allemagne, où le gouvernement a également relevé la taxation du transport aérien malgré un trafic encore inférieur à celui d'avant Covid, Ryanair a déjà réduit son offre de 12% pour l'été prochain, en fermant 22 lignes.
(...)
Cet ultimatum a de quoi surprendre, sachant que la hausse prévue vise à porter la TSBA sur les vols moyen-courriers de 2,63 à 9,5 euros sur les destinations européennes (et jusqu'à 15 euros pour le moyen-courrier à l'international). Mais selon Ryanair, la France serait déjà la destination européenne où les billets d'avion sont les plus taxés, avec un prélèvement de 24,09 euros une fois la hausse entérinée, « contre zéro euro en Espagne, en Italie, en Pologne et en Irlande », assure la compagnie. Pour Ryanair, qui manque d'avions du fait des retards de livraisons de Boeing, cette nouvelle ponction est une incitation à placer ses avions ailleurs, sur des marchés plus dynamiques et moins taxés.

 


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Ryanair, EasyJet... Lourde amende pour cinq compagnies low-cost en Espagne

(source La Tribune) 22 novembre 2024

Mon commentaire : Le non respect des réglementations est une pratique courante chez les compagnies à bas coûts européennes.

Ici, il s'agit du non respect de la tarification des bagages cabines.

Dans l'article précédent il était question de l'absence de paiement des taxes gouvernementales.

Par le passé, Ryanair a été condamnée à plusieurs reprises à rembourser des subventions versées à tort par les collectivités françaises.

L'absence d'affichage du détail des taxes par les compagnies à bas coûts est également régulièrement mise en avant.

Le manque de contrôle et la lenteur des procédures incitent ces compagnies aériennes à poursuivre ce qui s'apparente à des fraudes.

Lire l'article :

La décision de l'Espagne inspirera-t-elle d'autres pays ? Pour lutter contre certaines pratiques commerciales des compagnies aériennes low-cost, le ministre de la Consommation, Pablo Bustinduy, a annoncé des sanctions contre cinq entreprises, pour pratiques abusives. Sont concernés Ryanair, Vueling, EasyJet, Norwegian et Volotea. Le montant total de ces amendes s'élève à 178.933.631,99 euros, pointe un communiqué du ministère dédié, ce vendredi.
 
« L'engagement du ministère de la Consommation est clair : il ne peut y avoir de modèles économiques basés sur la violation des droits de citoyenneté », assène le ministre sur le réseau social X.
 
Plus concrètement, il est reproché à ces compagnies de facturer des suppléments pour les bagages à main ou pour le choix d'un siège dans l'avion lorsqu'un des passagers doit accompagner une personne dépendante (handicapés, enfants, par exemple).
 
Les amendes interviennent au terme d'une enquête ouverte par la Direction Générale de la Consommation en 2023, précise le ministère espagnol. Le 31 mai, l'association de consommateurs Facua avait indiqué avoir porté plainte contre ces pratiques jugées abusives et fait état d'une amende de plus de 150 millions d'euros contre quatre compagnies aériennes. Saisi d'un recours de la part des sociétés concernées, le ministère de la Consommation « a rejeté les appels déposés par ces compagnies aériennes ».
 
Dans le détail, Ryanair écope de l'amende la plus élevée, à 107 millions d'euros, suivie de Vueling avec 39 millions euros, EasyJet (29 millions euros), Norwegian (1,6 million d'euros), et enfin, Volotea (1,1 million d'euros). Les amendes ont été attribuées sur « la base des bénéfices obtenus par les compagnies » grâce à ces pratiques abusives, justifie le ministère.
 
Dans un communiqué, l'association Facua a salué une décision « historique ». « Ces sanctions sont les plus élevées jamais appliquées par une autorité de protection des consommateurs », a-t-elle souligné, en précisant que « les utilisateurs » pouvaient désormais « réclamer le remboursement de ces frais ».
 
« Ces amendes illégales et sans fondement ont été décidées (...) pour des raisons politiques et sont clairement contraires au droit européen », a réagi de son côté le patron de Ryanair Michael O'Leary, en annonçant faire appel.
 
Elles « seront annulées par les tribunaux européens, qui ont défendu à plusieurs reprises le droit des compagnies aériennes européennes d'établir leurs prix et leurs politiques sans ingérence gouvernementale », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.
 
Ces sanctions financières sont assorties de nouvelles interdictions. Outre les suppléments facturés cités plus haut qui vont être proscrits, les compagnies se voient aussi interdire le droit d'imposer un supplément pour les passagers qui impriment leur carte d'embarquement à l'aéroport. En outre, les entreprises doivent faire preuve de clarté concernant les prix affichés sur leur site et ne peuvent plus interdire le paiement en espèces dans les aéroports.
 
Les compagnies disposent désormais d'un délai de deux mois pour déposer un recours devant la Chambre contentieuse administrative du Tribunal national. Passé ce délai, « l'ordonnance sera effective », précise le gouvernement espagnol. De son côté, l'Association espagnole des compagnies aériennes (ALA) a qualifié d'« absurde » et d'« illégales » les sanctions imposées aux compagnies, rapporte le quotidien La Vanguardia. L'Espagne deviendrait le seul pays de l'Union européenne ou la facturation des bagages cabine deviendrait interdite, pointe l'ALA, toujours selon le média espagnol.

 


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La PDG de KLM ne comprend pas la politique de yo-yo du cabinet : « on ne peut pas diriger une entreprise comme ça ».

(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 19 novembre 2024

Mon commentaire : Bien que je risque de me répéter, l'attitude du gouvernement néerlandais, deuxième actionnaire du groupe Air France-KLM, demeure difficile à interpréter.

Il est toutefois important de noter que la pression environnementale est plus intense aux Pays-Bas qu'en France.

Les décisions que ce gouvernement pourrait prendre mériteront une attention particulière, car elles pourraient annoncer une stratégie orientée vers la sobriété, voire vers une réduction progressive du transport aérien intra-européen.

Lire l'article :

Marjan Rintel, PDG de KLM, ne comprend rien aux projets du cabinet néerlandais en matière d'aviation. Schiphol pourrait devoir se réduire à un maximum de 466.000 mouvements de vol par an. Selon Marjan Rintel, cela affecte des millions de Néerlandais qui partent chaque année en vacances ou en voyage d'affaires par avion.
 
« Depuis plus d'un siècle, KLM dessert de nombreux endroits pour relier les Néerlandais au reste du monde et vice versa. C'est une promesse que nous sommes fiers de tenir chaque jour. Mais si l'on en croit les signaux concernant les projets du cabinet, nous ne serons bientôt plus en mesure de tenir cette promesse », s'inquiète Mme Rintel dans un message publié sur LinkedIn.
 
« Le ministre a eu raison de dire que la décroissance n'est pas une fin en soi. Il a également eu raison de nous demander de nous engager à investir pour voler plus proprement, plus silencieusement et plus économiquement. Aujourd'hui, le gouvernement nous dit : c'est bien que vous investissiez dans ces avions, mais nous n'en comptons pas les bénéfices. Personne ne peut gérer une entreprise de cette manière.
 
Elle poursuit : « Nous atteignons les objectifs en matière de réduction du bruit en investissant des milliards dans de nouveaux avions, entre autres. Dans le même temps, Schiphol et KLM sont mis dans une position impossible pour faire leur travail : Relier les Pays-Bas au reste du monde en tant que pays commerçant international ».
 
Si le ministère mise sur 466.000 mouvements d'avions, M. Rintel estime que c'est très inquiétant. « Cela va à l'encontre des accords internationaux. Le risque de représailles de la part d'autres pays est réel. D'abord plus, puis moins, puis encore moins de mouvements d'avions. L'économie néerlandaise et les millions de Néerlandais qui voyagent chaque année avec KLM et Transavia souffriront de cette politique de yoyo. Des Pays-Bas prospères ont besoin de l'aviation.

 


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Air France Industries innove et diversifie ses profils

(source Journal de l'Aviation) 22 novembre 2024

Mon commentaire : Air France Industries, et plus globalement AFI KLM E&M (la division maintenance du Groupe Air France-KLM) rencontre les mêmes difficultés que ses concurrents pour le recrutement de ses personnels.

La crise du Covid a non seulement entraîné un gel des recrutements, mais également de nombreux licenciements chez les sous-traitants.

Ces entreprises peinent à combler le retard accumulé pendant cette période, notamment en raison de la durée importante des formations nécessaires.

Lire l'article :

Le retour du trafic aérien à son niveau pré-Covid, l'introduction d'avions de nouvelle génération plus économes en carburant et plus silencieux, et les problèmes de supply chain touchant l'ensemble des compagnies aériennes entraînent depuis plusieurs mois une forte croissance du secteur de la maintenance aéronautique. Le secteur doit à la fois s'adapter aux dernières technologies et se doter des moyens humains pour répondre au besoin d'entretien d'appareils. Air France Industries, comme les autres acteurs du secteur, est portée par ces tendances. En forte croissance, la division technique d'Air France est également amenée à augmenter ses effectifs dans tous les domaines de son activité, notamment dans les profils de mécaniciens mais pas uniquement, alors que le secteur de l'emploi est en tension.
 
AFI KLM E&M (la division maintenance du Groupe Air France-KLM) compte actuellement 13.000 salariés, dont 8.000 en France - chez Air France Industries (AFI) et CRMA. En 2024, AFI avait évalué ses besoins en recrutement à entre 450 et 500 personnes, dont 150 profils cadres. Bénéficiant toujours d'une belle attractivité, elle devrait conclure l'année avec 460 nouveaux CDI, un nombre qui sera enrichi des mobilités internes. Géry Mortreux, directeur général adjoint Maintenance Air France, précise que la moitié des recrutements vise à remplacer des personnes partant en retraite, et que la seconde moitié alimentera la croissance de l'activité, qui est en train de dépasser son niveau pré-Covid en volume et devrait générer cette année un chiffre d'affaires d'environ 3 milliards d'euros.
 
Un besoin élevé de mécaniciens et techniciens
 
Sur les quelque 350 postes non-cadres proposés cette année, 80 % concernent des mécaniciens et techniciens - les 20 % restants ont trait à la logistique, autre secteur qui concentre les efforts d'AFI. « Nous recherchons tous types de mécaniciens et techniciens de maintenance aéronautique : mécaniciens avion, mécaniciens moteur, mécaniciens équipements, mécaniciens structure... », énumère Géry Mortreux. Il précise qu'une attention particulière est portée à certains domaines, comme « les compétences autour des matériaux composites » mais aussi les « profils de type électrotechnicien, électricien » et des « spécialistes tels que des soudeurs, des usineurs, des techniciens pour les outillages » etc.
 
« La difficulté que nous rencontrons aujourd'hui, c'est que cette croissance touche l'industrie au sens large et les besoins sont très importants. Toute l'industrie est sous capacitaire et recrute beaucoup », constate Géry Mortreux. Il décèle toutefois un point très positif : « Il y a encore beaucoup d'attractivité pour ces métiers. Les gens sont toujours intéressés par les sujets techniques mais veulent que les activités soient responsables. Nous mettons donc beaucoup en avant les ambitions de décarbonation du groupe Air France. »
(...) 
Mais pour cela, il faut trouver des candidats. AFI a longtemps misé sur l'alternance pour satisfaire une partie de ses besoins de mécaniciens et va encore accueillir 360 alternants en 2025. Cependant, sur les quelque 350 non-cadres intégrés cette année, près de 280 ont été recrutés en externe et une soixantaine par le système de l'alternance. « L'une des difficultés que nous rencontrons aujourd'hui, c'est que nous intégrons beaucoup d'alternants en apprentissage mais nombre d'entre eux décident de poursuivre leurs études quand ils arrivent au terme de leur bac pro. Nous fournissons donc un effort intense de formation mais nous n'arrivons pas à recruter ensuite. Nous avons décidé de continuer à faire beaucoup pour l'apprentissage mais nos réflexions nous amènent à élargir nos capacités d'accueil des équipes car, seul, il ne suffit pas à répondre à nos besoins », explique Géry Mortreux. « Nous affinons donc notre stratégie de sourcing. »
 
Dans certains types de métiers, comme les ajusteurs ou les soudeurs, les écoles ne fournissent pas suffisamment de profils. AFI se tourne donc vers d'autres industries, notamment l'industrie automobile, qui requiert les mêmes qualités de dextérité, d'habileté. « Nous pouvons proposer aux mécaniciens de ces industries de passer un certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM) après une formation en interne, qui leur permet d'intervenir sur des moteurs ou des équipements avion. »
 
AFI travaille également avec France Travail sur la nouvelle méthode de recrutement par simulation. Il s'agit de proposer à des candidats des ateliers permettant aux recruteurs d'apprécier leur dextérité sur des gestes mécaniques. À l'issue de ces ateliers, les recruteurs s'intéresseront à l'expérience professionnelle des candidats qui ont les qualités requises pour déterminer s'ils peuvent être recrutés en atelier ou s'il faut leur proposer un CQPM. La durée de formation dépend ensuite du niveau d'expérience du candidat et du domaine dans lequel il va travailler - elle sera plus longue pour un mécanicien avion que pour un mécanicien équipements par exemple.
 
« Ce sont des concepts que nous avions commencé à tester en 2023 mais nous avons vraiment pris le virage de la diversification accrue du sourcing en 2024 », précise Géry Mortreux.
 
Une nouveauté sera également introduite en 2025 : les écoles des métiers. Elles sont destinées à accompagner les nouveaux entrants chez AFI, qui ont une expérience professionnelle ou aéronautique réduite. « Nous avons créé trois écoles : l'école des moteurs, l'école des équipements et l'école de l'avion. Ce sont des moyens internes », annonce Géry Mortreux, qui précise que ces écoles se trouvent au cœur des installations d'AFI. Jusqu'à présent, un maître d'apprentissage était accompagné d'un apprenti lors de sa vacation de maintenance : il devait alors à la fois réaliser ses tâches d'entretien sur avion et s'occuper de son apprenti pour l'accompagner, développer ses compétences, etc. « Compte tenu du volume important d'apprentis que nous recevons, ce n'est plus le meilleur moyen pour former. Nous préférons leur dispenser une formation spécialisée pendant quelques mois, dans laquelle ils apprennent les gestes de base et l'environnement, avant d'intervenir sur avion, moteur ou équipement. »
(...) 
AFI tient rappelle également que ses métiers ne sont pas tous techniques et qu'il n'est pas forcément nécessaire d'être mécanicien pour intégrer les équipes. D'autres profils sont essentiels à l'entreprise, notamment dans le secteur de la logistique.
(...) 
Un autre type différent de profil est recherché, cette fois davantage dans les bureaux techniques : des personnes capables d'écrire les procédures, de faire de la méthode pour les opérations, d'écrire les prescriptions d'entretien pour les moteurs, équipements, et l'avion lui-même, en se basant sur la documentation des constructeurs.
 
Air France Industries souligne donc qu'il n'est pas indispensable d'être issu de la filière aéronautique pour intégrer ses équipes. Si la recherche de mécaniciens expérimentés est pour elle particulièrement importante, elle n'exclut pas les talents d'autres secteurs industriels, qui peuvent être rapidement opérationnels et apporter une nouvelle richesse à l'activité en élargissant ses horizons, tout comme elle est prête à former les plus jeunes. Et les opérations de maintenance pure ne pourraient fonctionner de façon optimale sans le soutien d'autres métiers variés, qui oeuvrent en coulisses pour orchestrer toute l'activité.

 


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Les bénéfices de la compagnie aérienne portugaise TAP chutent en raison de pertes de change et de coûts salariaux plus élevés

(source Reuters) 18 novembre 2024

Mon commentaire : La tendance est à la baisse pour TAP comme pour la plupart des compagnies européennes.

Lire l'article :

La compagnie aérienne portugaise TAP a annoncé lundi une chute de 35% de son bénéfice net au troisième trimestre, à 118 millions d'euros, en raison de pertes de change et d'une forte augmentation des coûts salariaux.
 
Les coûts d'exploitation ont augmenté de 6,5 % à 1,05 milliard d'euros pour la compagnie aérienne, qui est sur le point d'être privatisée. Cette hausse est due à une augmentation de 26 % des coûts salariaux après l'annulation des réductions de salaires imposées dans le cadre d'un plan de restructuration sévère à la suite d'un renflouement dû à une pandémie.
 
Le revenu d'exploitation de la compagnie aérienne a augmenté de 2 % pour atteindre 1,284 milliard d'euros, grâce à une augmentation de 0,5 % des revenus des passagers. Le nombre de passagers a augmenté de 1,3 % pour atteindre environ 4,6 millions au cours du trimestre et TAP a déclaré que les réservations pour le quatrième trimestre étaient légèrement supérieures à celles de l'année précédente.
 
Le directeur général Luis Rodrigues a déclaré que la direction était satisfaite de la performance, "malgré les deux principaux défis auxquels nous avons été confrontés : la situation difficile de la gestion de l'espace aérien européen et les dévaluations significatives des devises".
(...) 
Le nouveau gouvernement portugais de centre-droit prévoit de reprendre la privatisation de la TAP en 2025 et a déclaré avoir reçu l'intérêt de plus d'une douzaine d'acheteurs potentiels, dont Lufthansa, Air France-KLM et IAG, propriétaire de British Airways.

 


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Les géants mondiaux de l'aviation se préparent à la coopération internationale

(source ChinaNews, traduit avec Deepl) 19 novembre 2024

Mon commentaire : Les partenaires des compagnies aériennes ne se trompent pas en investissant en Chine.

D'ici 2050, le trafic pourrait y être multiplié par 7 (source OCDE, présentée dans ma lettre n°969).

Comment concilier la croissance du transport aérien et sa décarbonation ? 

C'est l'équation difficile à laquelle la Chine est confrontée.

Le recours aux carburants d'aviation durables est la piste privilégiée. Mais leur fabrication nécessitera beaucoup d'énergie.

Si la Chine est le pays qui installe le plus de panneaux solaires, c'est aussi le pays qui construit le plus de centrales à charbon.

En 2022, elle a validé un plan qui prévoit la création de deux grandes centrales au charbon par semaine.

Elle en a tiré les conséquences en annonçant repousser la cible neutralité carbone à 2060, cible fixée à 2050 par les accords de Paris. 

Lire l'article :

Honeywell, une société Fortune 500 dont le siège se trouve aux États-Unis, a signé de nombreux accords de coopération avec plusieurs entreprises chinoises de maintenance, de réparation et de révision d'aéronefs lors du 15e salon aéronautique de Chine qui s'est tenu récemment.
 
Les signataires espèrent travailler ensemble pour fournir des services de réparation et de maintenance plus efficaces afin de soutenir l'avenir durable de l'aviation.
 
À l'instar d'Honeywell, de nombreuses entreprises internationales ont signé de nouveaux partenariats lors du salon aéronautique qui vient de s'achever, avec la participation de 1.022 entreprises de 47 pays et régions.
(...) 
Au cours du salon, le géant français de l'aviation Thales a renouvelé son accord de partenariat de maintenance avec China Eastern Technics pour cinq années supplémentaires. Cet accord permet à Thales de fournir des services de maintenance, de réparation et de révision pour l'avionique de la flotte A320, A330 et B737 de China Eastern Airlines.
 
Thales a également présenté son simulateur de vol de niveau D, certifié par l'Administration de l'aviation civile de Chine (CAAC). Capable de reproduire fidèlement des scénarios de missions réelles difficiles dans des conditions météorologiques variées, le simulateur offre aux pilotes d'hélicoptères chinois le niveau d'expérience de formation le plus élevé au monde.
(...) 
Selon les prévisions de marché d'Airbus publiées lors de l'événement, la
Chine aura besoin de plus de 9.500 nouveaux avions passagers et cargos au cours des deux prochaines décennies, en raison de la forte croissance de la demande en matière de transport aérien et de fret. Le nombre de vols par personne en Chine devrait passer de 0,5 en 2023 à 1,7 en 2043.
 
La Chine est devenue le plus grand marché d'Airbus dans un seul pays, avec 2.233 avions Airbus en service auprès des compagnies aériennes de la Chine continentale à partir d'octobre 2024. En juillet, Airbus a célébré la livraison de son 700e appareil de la famille A320 assemblé sur sa ligne d'assemblage final Asie (FALA) dans la municipalité de Tianjin, dans le nord de la Chine.
 
La construction de la deuxième chaîne d'assemblage final d'Airbus à Tianjin, lancée en septembre 2023, progresse rapidement et devrait être opérationnelle début 2026, selon Xu Gang, CEO d'Airbus China, lors d'une conférence de presse au salon aéronautique.
 
Au cours du salon, la société d'aviation brésilienne Embraer a présenté ses perspectives sur le marché chinois de l'aviation. Son rapport prévoit que la région Asie-Pacifique dominera l'industrie aéronautique mondiale d'ici 2043, représentant 38 % du marché mondial, soit l'équivalent de la part combinée des marchés européen et nord-américain.
(...)

 


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Chine : L'aéroport de Shanghaï Pudong lance la construction de son Terminal 3

(source Journal de l'Aviation) 20 novembre 2024

Mon commentaire : Comment concilier la croissance du transport aérien et sa décarbonation (bis) ?

L'équation semble insoluble.

Un constat s'impose ; depuis plusieurs années, les projets d'extension ou de construction d'aéroports dans les démocraties échouent (France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, ...), mais aboutissent dans les dictatures (Turquie, Pays du Golfe, Chine, ...).

Lire l'article :

L'aéroport international de Shanghaï Pudong va bientôt pouvoir accueillir jusqu'à 50 millions de passagers supplémentaires. Les travaux de construction du nouveau terminal ont officiellement commencé aujourd'hui 20 novembre, marquant une étape importante dans le plan d'expansion de la phase IV de la principale plateforme aéroportuaire shanghaïenne. Son achèvement est prévu pour fin 2027.
 
Le Terminal 3 comprendra deux bâtiments terminaux jumeaux dédiés aux vols internationaux et domestiques pour une surface totale de quelque 1,19 million de mètres carrés, soit le plus important de la plateforme.
 
Le nouveau terminal comprendra notamment 90 postes de stationnement avion au contact. Il se situera au sud des terminaux existants, à savoir les Terminaux 1 (ouvert en 1999) et 2 (2008) ainsi que du terminal satellite (2019).
 
Le Terminal 3 sera également accompagné d'un bâtiment dédié aux transports, que ce soient vers les deux autres terminaux, vers les lignes de métro ou vers la future gare de Shanghai-Est, futur pôle majeur de transport intermodal de passagers.
 
L'aéroport atteindra ainsi une capacité maximale de 130 millions de passagers par an à horizon 2028, renforcera le statut de Shanghai comme l'un des principaux hubs aéroportuaires mondiaux.

 


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Les compagnies saoudiennes à la recherche de pilotes

(source Corriere della sera, traduit avec Deepl) 20 novembre 2024

Mon commentaire : Le recrutement de pilotes chevronnés par les compagnies du Golfe n'est pas une nouveauté, d'autant plus pour les compagnies qui se lancent.

Le plus intéressant dans cet article concerne les projets d'extension de l'aéroport « King Khalid » de Riyad. D'après mes sources, il dispose aujourd'hui de deux pistes, mais prévoit de passer progressivement à six pistes.

Cet agrandissement vise à accueillir près de 200 millions de passagers par an, ce qui équivaut à un Boeing 777 plein toutes les minutes !

Mais est-ce que le contrôle aérien pourra gérer autant d'avions ?

Voici ce que j'écrivais en 2021 :

Les trois principales compagnies du golfe  (Emirates, Etihad et Qatar Airways) ont leurs hubs dans un rayon de 200km.   La croissance prévue à moyen terme du trafic aérien dans cette région est telle que les experts prévoient une saturation de l'espace aérien avant que les trois aéroports de Dubaï, Abou Dhabi et Doha ne soient saturés.  

L'aéroport de Riyad, pas évoqué par les experts, est proche des trois hubs cités. Il est à peine à 200 km à l'ouest.

Lire l'article :

Les plans d'expansion de Saudia et le démarrage de Riyadh Air en 2025 impactent le « marché » des commandants et des premiers officiers avec des offres sans précédent. C'est ainsi que les pilotes quittent les compagnies occidentales (et autres)
(...)
Saudia Airlines, la compagnie historique du royaume, et Riyadh Air, qui effectuera ses premiers vols l'an prochain après des mois d'annonces et de commandes, se montrent particulièrement « agressives » sur le marché des pilotes. Au point de renverser une dynamique qui voyait depuis des années les compagnies du Golfe - comme Emirates, Qatar Airways, Etihad - drainer des professionnels d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Australie et d'une partie de l'Asie. « Il y a maintenant des commandants et des premiers officiers qui quittent Doha, Dubaï et Abu Dhabi pour travailler à Djeddah et Riyad », expliquent les responsables.
 
Ces derniers temps, l'Arabie saoudite a attiré l'attention pour ses investissements de plusieurs milliards de dollars dans le cadre de « Vision 2030 », le programme économique qui vise à faire du pays une plaque tournante mondiale de l'aviation, en triplant le nombre de passagers pour atteindre 330 millions d'ici à 2030. Le paquet « aviation » s'élève à 100 milliards de dollars (bien qu'il ait été revu à la baisse récemment) et comprend également l'agrandissement de l'aéroport « King Khalid » de Riyad, qui s'appellera « King Salman », aura six pistes parallèles et prévoit 120 millions de passagers en transit dans un peu plus de cinq ans et 185 millions en 2050.
(...)
Riyadh Air et Saudia n'ont pas répondu aux sollicitations du Corriere lors de la publication de l'article. Dans quelques semaines, l'Arabie Saoudite se retrouvera avec plusieurs compagnies. Les « traditionnelles » : Saudia (basée à Jeddah) et Riyadh Air (Riyadh). Les compagnies locales à bas prix : Flynas (opérant principalement sur Riyad) et Flyadeal (à Jeddah, c'est une division de Saudia). La révision du budget, avec des coupes partout, a conduit à la mise en veilleuse de Neom Airlines, une autre compagnie saoudienne qui devait démarrer ses activités cette année et qui est liée au projet maxi-urbain de la ville de Neom.
 
Les projets
Riyadh Air appartient au Public Investment Fund (Pif), l'un des fonds souverains les plus riches au monde, dont le gouverneur Yasir Al-Rumayyan est également le président du transporteur. Le directeur général est Tony Douglas, ancien numéro un d'Etihad Airways, tandis que le directeur des opérations est Peter Bellew, ancien directeur général de Malaysia Airlines et ancien directeur des opérations de Ryanair et easyJet. Selon les données fournies au Corriere par la plateforme spécialisée ch-aviation, Riyadh Air a actuellement commandé 60 Airbus A321neo et 39 Boeing 787-9 Dreamliner. Le groupe Saudia (qui comprend également Flyadeal) a commandé 12 A320neo et 93 A321neo en mai dernier.

 


Revue de presse boursière


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Pourquoi le cours de Bourse d’Air France-KLM dégringole, quand celui d’IAG décolle

(source Challenges) 26 novembre 2024

Mon commentaire : Le cours de l'action Air France-KLM n'a jamais été aussi bas. Mais croisons les doigts, selon les analystes le plus dur est passé.

Lire l'article :

Moins de 2 milliards d’euros. Voilà ce que vaut en Bourse, à l’heure où nous écrivons ces lignes, Air France-KLM, le quatrième acteur européen, ses 76.000 collaborateurs, ses 506 avions et ses 94 millions de passagers transportés l’an dernier. La capitalisation totale est déjà tombée plus bas encore, en juin 2012, sous la barre du milliard. C’était juste avant que le nouveau PDG d’alors, Alexandre de Juniac, lance son plan de redressement « Transform 2015 ». La situation est de nouveau critique. Sur un an, Air France KLM a vu sa capitalisation fondre de 40 %. Et depuis l’arrivée du directeur général Benjamin Smith aux commandes en septembre 2018, elle a été divisée par presque deux.
 
Comment expliquer cette dégringolade ? La question se pose d’autant plus qu’au même moment, le groupe hispano-britannique IAG, numéro trois en Europe, connaît une trajectoire diamétralement opposée : sur douze mois, son action a bondi de 53 %. Au troisième trimestre, le groupe à la tête des compagnies espagnoles Vueling et Iberia, britannique British Airways et irlandaise Aer Lingus, a même réussi à doubler Air France KLM en termes de chiffre d’affaires.

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Air France KLM impacté par les Jeux Olympiques
La principale explication à cet effet miroir inversé tient à un écart significatif en termes de coût unitaire hors carburant, un indicateur scruté de près dans le secteur. Il augmente de 3,4 % sur le trimestre, alors que les analystes paraient sur 2 % de hausse et qu’il n’évolue justement que de 2 % chez IAG. Un résultat décevant malgré la reprise post-Covid du trafic aérien, la baisse du cours du pétrole et les promesses de Benjamin Smith d’atteindre une marge de 8 % en 2026-2028.
 
Les causes de ce coût unitaire en hausse sont multiples. Les jeux Olympiques ont amputé le résultat de 160 millions d’euros, en raison d’une baisse du trafic touristique et de la prime versée aux salariés, et de manière plus générale, justement, des coûts de personnels élevés. Depuis son arrivée, Benjamin Smith a privilégié la paix sociale, augmentant à plusieurs reprises les pilotes. À cela s’ajoutent le poids de la dette et les difficultés de la compagnie néerlandaise KLM, pénalisée depuis la fin de la pandémie par des problèmes de maintenance, de formation des pilotes, de recrutement et de sous-capacité. Elle vient d’annoncer un plan d’économies.
 
Et voilà qu’en 2025, la taxe de solidarité sur les billets d’avion devrait augmenter, plombant de 90 à 170 millions d’euros le résultat d’exploitation. Sans compter qu’au Pays Bas aussi, la fiscalité se durcit.
 
En face, les planètes sont alignées pour IAG : le groupe a dévoilé un coût unitaire meilleur que prévu ce trimestre et un plan de rachat d’actions pour doper son cours de Bourse. Toutes ses compagnies aériennes se portent bien et affichent un taux de marge autour de 20 %. Luis Gallego, PDG depuis 2020, récolte les fruits d’un travail de fond sur les coûts et d’une forte présence sur l’axe transatlantique, en plein boom. Le tout avec une fiscalité favorable en Espagne.
 
Ces constats doivent cependant être mis en perspective. Paul Chiambaretto, économiste à l’école de commerce Montpellier Business School, qui dirige la Chaire Pégase spécialisée dans le transport aérien, nuance le tableau : « Ce n’est pas Air France le mauvais élève du secteur, mais plutôt IAG l’exception qui surperforme, et surperformait déjà avant la pandémie avec un meilleur taux de marge. »
 
La preuve ? Le groupe allemand Lufthansa, numéro deux en Europe, voit lui aussi son cours de Bourse s’effondrer, à cause de la hausse de ses coûts (de personnel, de maintenance…) et de l’augmentation de la taxe sur le trafic aérien en Allemagne. À l’image de KLM, sa compagnie principale Lufthansa Airlines a lancé un programme de redressement.
 
Yan Derocles, analyste pour Oddo BHF, va plus loin : « Air France-KLM a passé le plus dur. Une inflexion du coût unitaire est en cours, amorcée dans un premier temps par des mesures court-termistes : une attention aux dépenses, des non-remplacements de cadres… En 2024, il y a eu de nombreux éléments spécifiques, tels que les jeux Olympiques, ou des problématiques avec les fournisseurs IT ou de pièces détachées qui ont généré un surcoût de 500 millions et normalement ne doivent plus être visibles en 2025. »
 
Signe de son optimisme, l’analyste vient de changer sa recommandation sur le titre Air France-KLM, passant de « à vendre » à « neutre ».

 


Fin de la revue de presse

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,358 euros en clôture vendredi 22 novembre. Sur la semaine, elle est en forte baisse (-4,44%).

Elle était à 12,53 euros le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.

La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est à 10,66 euros
(elle était à 15,0 euros début janvier 2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus bas à 7,10 euros.

Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er juillet 2023.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Mon commentaire : Le cours de l'action Air France-KLM n'a jamais été aussi bas. Mais croisons les doigts, selon les analystes le plus dur est passé.

> Évolution du prix du carburant cette semaine

Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-3$) à 89$. Il était à 94$ fin juin 2023, à 79$ avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en hausse (+1$) à 74$.

De la mi-février 2022 à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille entre 75$ et 99$.

Mon commentaire : Depuis un mois, le cours du  pétrole varie peu.

> Gestion des FCPE

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Partners for the Future, Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


Précisions

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| François Robardet

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