N°993, 2 décembre 2024
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Je fais mienne la raison d'être du groupe Air France-KLM
: À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
La lettre du lundi
Sommaire :
Air France-KLM envisage une participation de 20% dans Air
Europa, selon El Economista Carburant vert : les efforts
d'Air France-KLM salués par un groupe de réflexion Emirates
attend 64 autres Airbus A350-900 L'UE approuve les
propositions de Lufthansa dans le cadre du rachat de 41% d'ITA
Airways
Ryanair débarquera à l'aéroport d'Orly en 2025 Après trois
ans d'efforts, Safran lève le voile sur le moteur d'avion du
futur Quand Boeing commence aussi à s'intéresser au moteur à
soufflante non carénée pour son futur monocouloir
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Air France-KLM envisage une participation de 20% dans Air Europa, selon El Economista
(source Reuters) 27 novembre 2024
Lire l'article :
La compagnie aérienne franco-néerlandaise Air France-KLM est en
négociations en vue de l'acquisition d'une participation de 20% dans
le transporteur espagnol Air Europa, a rapporté El Economista
mercredi, citant des sources anonymes. Le prix de cette
participation serait supérieur aux 100 millions d'euros que la
maison-mère de British Airways, IAG a dépensé pour une participation
similaire, peut-on lire dans le journal. Air Europa, qui
appartient au groupe espagnol Globalia, envisage de lever des fonds
via une augmentation de capital. En août, IAG avait
abandonné sa proposition de rachat d'Air Europa après que la
Commission européenne a rejeté les mesures correctives présentées
par le groupe. Contacté par Reuters, Air France-KLM a
déclaré que des négociations au sujet d'une coopération commerciale
avec Air Europa étaient en cours dans le cadre de l'alliance SkyTeam
mais n'a pas commenté la potentielle acquisition d'une participation
dans la compagnie aérienne espagnole. De son côté,
Globalia
a confirmé un intérêt d'Air France-KLM pour une éventuelle prise de
participation dans la compagnie. "Il y a un intérêt, mais il
y a aussi un intérêt de la part d'autres compagnies aériennes et
d'autres fonds. Rien n'est scellé", a déclaré Globalia dans un
communiqué envoyé par courriel à Reuters. Air Europa n'était
pas disponible dans l'immédiat pour répondre à une demande de
commentaire. (...)
>
Carburant vert : les efforts d'Air France-KLM salués par un groupe de réflexion
(source Les Échos) 3 décembre 2024
Lire l'article :
Air France-KLM tire son épingle du jeu dans la course à la
décarbonation du secteur aérien. Dans un nouvel observatoire des
carburants d'aviation durable dits CAD (ou SAF, en anglais),
produits à partir d'huiles usagées ou de résidus agricoles et
forestiers, le groupe de réflexion « Transport et Environnement » (T
& E) estime en effet que le groupe aérien franco-néerlandais est le
mieux engagé sur la voie du carburant durable parmi les 77
compagnies aériennes qui ont été passées en revue pour l'occasion.
Selon T & E, sur ces 77 compagnies qui sont responsables
d'environ 75 % de la consommation mondiale de kérosène, « seules 10
font des efforts notables pour passer du kérosène fossile à des
alternatives réellement durables. Les 67 autres achètent soit trop
peu de SAF, soit le mauvais type de SAF (par exemple basé sur des
cultures alimentaires, NDLR), soit n'envisagent pas du tout les SAF
dans leurs plans de décarbonation ». Pour établir son observatoire,
T & E a
défini quatre catégories (de À pour les très bons élèves à D pour
les plus mauvais) et Air France-KLM, qui s'est fixé pour objectif
une incorporation de 10 % de SAF dans son carburant en 2030,
davantage que les 6 % requis par l'UE, pointe en catégorie B.
Si « aucune compagnie n'obtient la note maximale » du classement de
T & E, Air France-KLM se distingue « car elle utilise déjà des SAF
via les biocarburants avancés et biocarburants issus de déchets
(huile de cuisson) ». Elle a notamment renforcé son alliance avec TotalEnergies pour la fourniture de carburant d'aviation durable.
Cela lui permet de se tenir sur la première marche du podium, devant
United Airlines et Norwegian. Si le constat est sévère pour les compagnies aériennes
alors que le secteur a promis la neutralité carbone pour 2050,
T & E ne les blâme pas complètement. Le groupe de réflexion
rejette en effet une grande partie de la
faute sur les producteurs de ces carburants. « La moitié des compagnies aériennes du classement
obtiennent un score de zéro pour leur utilisation insuffisante de
carburants d'aviation durables. Mais une grande partie de la faute
incombe aux compagnies pétrolières, qui n'investissent pas dans la
transition vers le kérosène vert », explique T & E. « Eni,
TotalEnergies, Shell, BP, Chevron, ExxonMobil, Sinopec et Saudi
Aramco prévoient de produire seulement 3 millions de tonnes de SAF
d'ici à 2030, soit moins de 3 % de leur production actuelle dédiée à
l'aviation », note le groupe de réflexion. Il rappelle aussi que
« le marché de l'e-kérosène est actuellement dominé par de petits
raffineurs et des start-up, qui n'ont pas la capacité financière de
produire suffisamment pour répondre aux besoins du marché de masse à
long terme ». « Les compagnies aériennes doivent changer
cette situation en tapant du poing sur la table . Elles doivent vite
faire comprendre à leurs fournisseurs de carburants que ce qu'ils
leur vendent ne rendra pas leurs vols plus écologiques. Sinon, elles
pourront dire adieu à leur objectif de zéro émission nette »,
souligne Jérôme du Boucher, responsable aviation à T & E France. Le
groupe de réflexion estime que l'UE, qui a déjà fixé des règles
strictes d'introduction de ces carburants, « doit donner la priorité
à l'adoption de carburants électroniques pour les avions dans son
prochain accord industriel propre. »
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Emirates attend 64 autres Airbus A350-900
(source Air & Cosmos) 29 novembre 2024
Lire l'article :
Emirates vient de réceptionner son premier Airbus A350-900 d'une
commande pour 65 exemplaires fermes et l'aménagement cabine permet
de prendre un total de 312 passagers répartis en trois classes :
Affaires, Premium Economie, Economie. Une configuration choisie par
18 autres opérateurs du long-courrier. Le 19ème, Japan Airlines a
fait le choix d'une répartition similaire mais avec une nuance :
Première, Affaires, Economie. La présence d'une première Classe se
retrouve chez quatre autres exploitants de l'A350-900 : China
Eastern, Malaysia Airlines, Starlux et Lufthansa. Une Première qui
s'inscrit néanmoins dans un aménagement quatre classes. Du coup,
cette Première se limite à quatre passagers contre 12 chez Japan
Airlines. À l'exception
de Japan Airlines (369 sièges au total) et de Starlux (306), les
trois autres se retrouvent dans le club des compagnies aériennes qui
exploitent l'A350-900 avec moins de 300 sièges : China Eastern est à
288, Malaysia à 286, Lufthansa à 267. Mais, la présence d'une
Première classe n'explique pas à elle seule une capacité inférieure
à 300 sièges. Les contraintes de la géographie et du réseau jouent
aussi un rôle. Elle se retrouve donc chez des exploitants qui ont
fait le choix d'une répartition trois classes (Affaires, Premium
Eco, Economie). Dans la liste : Cathay Pacific Airways
(280), Finnair (297), Philippine Airlines (295), Singapore Airlines
(253) et Lufthansa (293/295). SAS est juste à la limite avec 300
sièges tout rond. Avec là encore une exception à la règle : Qatar
Airways est aussi dans le club des moins de 300 sièges mais avec une
configuration biclasse Affaires/Economie qui prend un total de 283
sièges. À noter que Lufthansa a adopté pas moins de 4 configurations
différentes pour ses A350-900 : 267 (avec la Première), 293, 295 et
318 (Affaires, Premium Eco, Eco). Ce qui renvoie aux trois de
Singapore Airlines : 253, 303 (Affaires, Economie) et 161.
Deux extrêmes : 161 sièges et 432 sièges Singapore Airlines est
en effet la seule à proposer 161 sièges sur l'Airbus A350-900 et
dans une configuration bi-classe qui ne compte pas de Première, ni
d'Economie. La compagnie aérienne propose en effet 67
fauteuils-couchettes en Affaires et 94 sièges en Premium Economie.
Cette configuration très spéciale ne concerne que la version "ULR"
pour Ultra Long Range ou à très long rayon d'action de ses A350-900.
À l'autre extrême, les 432 sièges en classe Economie unique dont
sont équipés les A350-900 d'Iberojet. En termes de densité suivent
French Bee avec 411 sièges en deux classes (35 en Premium Eco, 376
en Eco) et Air Caraïbes avec 389 sièges mais en trois classes
(Affaires, Premium Eco, Eco).
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L'UE approuve les propositions de Lufthansa dans le cadre du rachat de 41% d'ITA Airways
(source Agefi) 2 décembre 2024
Lire l'article :
La Commission européenne a approuvé les propositions de Lufthansa
et du gouvernement italien, estimant que celles-ci remplissaient les
conditions requises pour permettre l'acquisition, par le
transporteur aérien allemand, d'une participation minoritaire dans
ITA Airways. (...) En
juillet, Lufthansa a reçu le feu vert sous conditions de Bruxelles
pour acquérir une participation de 41% dans le transporteur ITA
Airways, anciennement connu sous le nom d'Alitalia. Cette
autorisation était subordonnée au respect intégral des mesures
correctives proposées par Lufthansa, soit l'abandon de certaines
liaisons aériennes et la mise en ouvre d'arrangements avec d'autres
compagnies aériennes afin de préserver les conditions de
concurrence. Dans le cadre des mesures correctives
approuvées, easyJet lancera des vols court-courrier sans escale
entre l'Italie et l'Europe centrale et prendra des créneaux
d'atterrissage et de décollage à Milan, a indiqué la Commission.
Les groupes Air France-KLM et IAG, quant à eux, ont obtenu des
concessions qui renforcent leur compétitivité sur d'importantes
liaisons long-courrier entre l'Italie et l'Amérique du Nord.
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Ryanair débarquera à l'aéroport d'Orly en 2025
(source Les Échos) 1er décembre 2024
Lire l'article :
Est-ce un effet de l'arrivée de la ligne 14 du métro à Orly ?
Après avoir exclu pendant des années de desservir les grands
aéroports parisiens, Ryanair lancera ses premiers vols au départ
d'Orly, à compter du 1er avril. La compagnie irlandaise a obtenu du Cohor, l'organisme indépendant chargé de l'attribution des créneaux
horaires sur les grands aéroports, de quoi ouvrir deux
allers-retours quotidiens au départ de l'aéroport du sud de Paris.
Les deux destinations choisies sont Bratislava (Slovaquie) et
Bergame (Italie). L'arrivée de Ryanair à Orly marque un
tournant important dans la stratégie en France de la première
compagnie low-cost européenne. Même si elle avait déjà fait au moins
une tentative pour obtenir des créneaux à Orly, Ryanair avait
toujours jugé les deux grands aéroports parisiens trop chers et trop
compliqués, leur préférant celui de Beauvais. Ce virage sur l'aile
est d'autant plus remarquable qu'il intervient alors que Ryanair a
menacé de fermer la moitié de ses destinations en France. C'est
aussi un défi lancé à Transavia, la filiale low-cost d'Air France,
devenu le premier opérateur à Orly, ainsi qu'au numéro deux,
EasyJet. 8.000 créneaux remis en jeu Ryanair n'est
toutefois que l'un des bénéficiaires d'une redistribution d'un
« pool » de 8.000 créneaux horaires remis en jeu par le Cohor, soit
la plus importante opération de ce type depuis la faillite d'Aigle
Azur, en 2019. Des créneaux abandonnés par des compagnies ayant
fermé des lignes, comme Air Dolomiti, ou n'ayant jamais réussi à les
exploiter, comme ceux de l'éphémère compagnie bretonne Céleste, ou
encore repris par le Cohor, faute d'être suffisamment utilisés,
comme le prévoit la réglementation européenne. « Ces 8.000
créneaux représentent de quoi opérer environ 11 nouvelles rotations
par jour, explique le directeur du Cohor, Antoine Lapert. Leur
réattribution répond à des critères réglementaires précis. La moitié
doit revenir à de nouveaux entrants. À savoir des compagnies ayant
moins de 5 créneaux quotidiens à Orly. L'autre moitié doit servir en
priorité à la desserte de lignes intra-européennes, avec une
priorité supplémentaire pour les nouvelles liaisons, les lignes en
monopole et celles où la concurrence se limite à deux opérateurs. »
Ryanair cochait toutes ces
cases. Non seulement la compagnie irlandaise n'avait jusqu'à présent
jamais mis les pieds à Orly, mais la capitale slovaque et Bergame
n'étaient pas encore desservies au départ de cet aéroport. Ryanair
n'a pu obtenir que deux des 14 dessertes, le Cohor ayant dû
satisfaire d'autres demandes tout aussi légitimes. « La totalité des
demandes déposées représentait de l'ordre de 70.000 créneaux »,
indique Antoine Lapert. Et l'aéroport d'Orly est plafonné à 250.000
créneaux. Un autre nouvel entrant, Volotea, a ainsi obtenu
de quoi opérer 13 vols par semaine au départ d'Orly, répartis sur
plusieurs destinations italiennes (Ancône, Olbia, Alghero, Turin et
Vérone). Là encore, l'inflexion stratégique est notable, la
compagnie catalane ayant plutôt privilégié les liaisons
interrégionales. La compagnie polonaise Lot a également obtenu de
quoi faire un vol quotidien vers Varsovie. Mais elle devra compter
avec l'entreprise low-cost Wizz Air, qui va lancer, pour sa part,
deux rotations par semaine sur la capitale polonaise. Air Corsica a
quant à elle récupéré de quoi compléter son programme sur Figari.
Pour les compagnies déjà présentes Des compagnies déjà bien
présentes à Orly ont également pu bénéficier de nouveaux créneaux.
Transavia France pourra ainsi lancer une nouvelle ligne quotidienne
vers Amsterdam. EasyJet ajoutera Skopje (Macédoine), Sofia et
Southampton à son offre. Vueling pourra desservir Salerne. Wizz Air
proposera Londres-Gatwick quatre fois par semaine et ASL Airlines
lancera une desserte quotidienne sur Alger. La seule
nouvelle destination long-courrier sera le fait de la compagnie
française French Bee, qui desservira Montréal cinq fois par semaine.
Cependant, contrairement aux nouveaux entrants qui ont l'obligation
d'utiliser leurs créneaux pour les destinations demandées, les
autres compagnies ont toujours la possibilité de changer de
destinations.
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Après trois ans d'efforts, Safran lève le voile sur le moteur d'avion du futur
(source Les Échos) 28 novembre 2024
Lire l'article :
Le moteur d'avion du futur n'est plus un concept, mais une
réalité. Trois ans et demi après le lancement officiel du programme,
Safran a dévoilé, ce mercredi, un démonstrateur du compresseur basse
pression, la partie avant du futur moteur Rise, qui équipera la
prochaine génération d'Airbus et de Boeing. Une première étape
majeure sur la voie d'un moteur ultra-sobre, qui constitue, pour
Safran, un bond technologique sans précédent depuis le lancement du
CFM56, le moteur d'avion le plus vendu au monde, il y a
quarante-cinq ans.
démonstrateur_rise
compresseur_rise
De la réussite du programme Rise dépend
largement l'avenir d'Airbus, de l'industrie aéronautique française
et européenne et les objectifs de décarbonation du transport aérien.
Ce moteur à l'architecture révolutionnaire doit réduire de 20 % la
consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre
des futurs avions moyen-courrier. Ce qui, associé à la possibilité
d'utiliser 100 % de carburants d'aviation durable, offrant jusqu'à
80 % de réduction du solde net de CO2, permettrait d'atteindre la
neutralité carbone. Or ce démonstrateur de compresseur basse pression, conçu par Safran Aero Boosters, la « pépite belge » du groupe qui fabrique les avants
de tous les moteurs de Safran et de son partenaire américain GE,
est
avec le fan, la partie la plus innovante et la plus complexe du
futur moteur. « Le compresseur basse pression est au cœur de la
révolution architecturale du Rise, assure Olivier Andriès, le
directeur général de Safran. C'est ici que ça se passe »,
souligne-t-il. C'est aussi l'un des plus lourds
investissements jamais consentis par Safran. « Rise absorbe déjà
plus de la moitié de nos dépenses de recherche et technologies, soit
quelques centaines de millions d'euros par an, indique Olivier Andriès. Mais nous ne sommes encore qu'au stade de la R&T, en amont
de la décision de lancement du nouveau programme par l'avionneur »,
explique-t-il. « Il faudra encore financer le développement
et l'industrialisation. Pour les trois variantes du moteur Leap [le
« best-seller » actuel de Safran, NDLR], nous avons dépensé 5
milliards et notre partenaire GE, autant. Soit 10 milliards au
total. Encore s'agissait-il d'un nouveau moteur à l'architecture
traditionnelle. Dans le cas de Rise, nous sommes sur une
architecture disruptive. Ça pourrait donc être plus cher », souligne
le patron de Safran. (...) Cette première campagne d'essai de six mois sera
cruciale pour valider les nombreuses innovations technologiques du
nouveau compresseur. Comparé aux précédents, le « booster » du Rise
est non seulement plus large, afin de pouvoir ingérer un volume
d'air beaucoup plus important, mais ses rotors à ailettes devront
aussi tourner beaucoup plus vite, à une vitesse proche de celle du
son. Pour cela, Safran Aero Boosters a notamment dû mettre au point
un nouveau procédé de soudure par friction inertielle, dont il a
l'exclusivité, qui permet de réduire la masse de 20 % tout en étant
plus résistant. (..)
Ajoutées à une gigantesque soufflante non carénée (dite « open
rotor ») et à l'ajout d'une sorte de boîte de vitesses automatique
(un réducteur de puissance) entre le fan et le compresseur basse
pression, toutes ces innovations doivent améliorer considérablement
le taux de dilution. Cette principale mesure de performance d'un
turboréacteur à double flux donne le rapport entre le volume d'air
froid et le volume d'air chaud éjecté par le propulseur. « Le Rise
vise un taux de dilution de 70, contre 15 pour les moteurs actuels
les plus performants », souligne Eric Dalbiès, directeur stratégie,
R&T et innovation de Safran. C'est dire le saut technologique.
Si tout se passe bien, Safran
et GE pourront passer à l'assemblage du premier prototype complet de
moteur, dans la seconde partie de l'année prochaine. Les premiers
essais au sol interviendront en 2026, suivies par les essais en vol
en 2027, sur le Boeing d'essai de GE, puis sur un A380 d'Airbus.
« Notre objectif est de parvenir à un démonstrateur complet pour la
fin de la décennie », indique Eric Dalbiès.
Après quoi,
Safran et GE n'auront plus qu'à s'en remettre à Airbus et Boeing
pour la décision de lancer leurs nouveaux programmes d'avions, dont
l'entrée en service n'interviendra pas avant la seconde moitié de la
prochaine décennie. En espérant que leur solution l'emportera face à
celles, apparemment plus conservatrices, en cours d'élaboration chez
Rolls-Royce et Pratt & Whitney. Safran et GE partent avec un
indéniable avantage. Leurs moteurs CFM équipent tous les Boeing 737
et plus de la moitié des Airbus A320.
>
Quand Boeing commence aussi à s'intéresser au moteur à soufflante non carénée pour son futur monocouloir
(source Journal de l'Aviation) 26 novembre 2024
Lire l'article :
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le programme de
maturation et de démonstration technologique RISE suscite maintenant
un intérêt certain de la part des deux grands OEM mondiaux.
L'avionneur Boeing vient ainsi de rejoindre
l'équipe de recherche formée par GE Aerospace et la NASA pour venir
étudier l'aérodynamique d'un moteur Open Fan installé sur une aile
d'avion
dans des conditions de vol simulées grâce aux importants moyens de
calculs du Département de l'Énergie des États-Unis, via l'Oak Ridge
National Laboratory. La problématique est ici de mieux
comprendre l'interaction entre un moteur à soufflante non carénée et
l'avion en lui-même, ce qui déterminera le positionnement idéal de
ce type de moteur au niveau de la voilure. Évidemment, placer un
Open Fan à l'arrière d'un fuselage avec un empennage en T semble
bien plus simple, mais cette solution n'est pas non plus idéale pour
les opérateurs et pour des avions plus capacitaires que des
monocouloirs moyen-courriers. Comme Airbus un peu plus tôt,
Boeing cherche surtout à disposer de différentes options sur la
table pour pouvoir se prononcer sur un futur programme d'avion
commercial à la fin de la décennie, et venir ainsi gommer les années
difficiles de la dernière génération de 737. Jusqu'à présent,
l'avionneur américain s'était surtout investi dans l'étude des
voilures hautes haubanées à grand allongement en utilisant les
travaux du projet Transonic Truss-Braced Wing (TTBW), avec son
démonstrateur X-66 basé sur un MD-90 qui doit voler d'ici quatre
ans. (...) Le chemin reste cependant
sinueux avant le lancement hypothétique d'un nouveau programme et
Boeing a encore de nombreuses choses à finaliser pour revenir sur le
devant de la scène dans l'aviation commerciale, à commencer par les
certifications de ses 737-7 et 737-10 puis de ses 777-9 et 777-8F.
L'avionneur s'est néanmoins mis en phase avec le puissant
syndicat IAM pour qu'un tel futur programme soit produit dans la
région de Seattle, une des conditions voulues par les machinistes
pour mettre fin à la récente grève. Et désormais, le
programme RISE de CFM International est aussi entré dans
l'équation...
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
7,394 euros en clôture
vendredi 29 novembre. Sur la semaine, elle est en légère
hausse (+0,49%).
Elle était à 12,53 euros
le 2 janvier 2023, à 17,77 euros le 19 juin 2023.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 10,66 euros (elle était à 15,0 euros début janvier
2023). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus
bas à 7,10 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-2$) à 87$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en baisse (-1$) à 73$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
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François Robardet
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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