N°998, 6 janvier 2025
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Éditorial
copyright Air France
La lettre du lundi
Sommaire :
Transport aérien : en 2025, ça va taxer ! Wizz Air
annonce que 40 avions resteront cloués au sol jusqu'à l'exercice
2026 en raison de problèmes de moteur Boeing : la FAA
maintient une surveillance renforcée 765 avions livrés :
Airbus manque de peu sa cible Crash en Corée du Sud :
l'inspection des Boeing 737-800 se focalisera sur les trains
d'atterrissage Une usine d'e-carburants doit voir le jour à
Fos-sur-Mer
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Transport aérien : en 2025, ça va taxer !
(source TourMaG) 6 janvier 2025
Lire l'article :
Envisagée, décriée, anticipée, révisée, votée, contestée,
évacuée, remboursée, l’augmentation de la Taxe de Solidarité sur les
Billets d’Avion (TSBA) n’est plus d’actualité puisque le budget
n’est pas voté. (...) Mais d’augmentation de taxe en ce début
d’année, il n’en ait plus question et le calendrier politique s'est
opportunément conjugué avec la trêve des confiseurs qui s’observe
entre Noël et le jour de l’an. Cependant, le mur de la dette
est toujours là, l’impérieuse nécessité de se doter d’un nouveau
budget aussi, et la chasse aux milliards devrait reprendre assez
vite. Dans ce contexte et lors de la reprise des travaux
parlementaires sur le budget dans quelques jours, on devrait à coup
sûr reparler assez vite de l’augmentation de la TSBA et les deux
organisations représentant les intérêts du pavillon français
affichent toujours leur opposition à cette augmentation. Le
Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes (SCARA) s’est encore
fendu d’un communiqué le 19 décembre dernier pour réitérer son
opposition à une hausse de la taxe sur les billets d’avion
« discriminatoire… et injuste pour les populations ultramarines et
corses… » Même son de cloche pour la FNAM qui elle aussi
dans un communiqué du 18 décembre appelait le nouveau gouvernement
« à abandonner ce projet au caractère récessif compte tenu du rôle
catalytique que joue le transport aérien, secteur d’excellence, pour
l’économie française. » Néanmoins le Président de la FNAM ne
se fait pas beaucoup d’illusions « le sujet sera remis sur la
table » déclarait-il dans un entretien il y a quelques jours au
micro de Radio Classique. (...) Éric Lombard, le nouveau
ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté
industrielle et numérique va inviter tous les partis politiques
représentés au Parlement pour dialoguer et favoriser l’adoption d’un
budget. « Il faut trouver un compromis, c’est
indispensable » a-t-il déclaré. Homme de gauche, il pourrait être
enclin à satisfaire les écologistes, d’autant qu’il avait déclaré en
2022 lors de la sortie de son livre « Au cœur de la finance utile »
(Éditions de l’Observatoire) que la transition écologique
« nécessiterait de payer plus cher certains services de base ».
Au ministère des Transports, c’est différent. Le nouveau ministre
Philippe Tabarot sénateur de droite « Les Républicains » a une
mauvaise réputation auprès des écologistes, notoirement depuis une
prise de bec avec les scientifiques du GIEC lors d’une audition
sénatoriale en 2021 ou il avait évoqué « le danger de décroissance
et de privations de liberté », lors d’un échange sur les enjeux de
réduction des gaz a effet de serre. Pèsera-t-il sur les
débats pour modérer voire enterrer les hausses prévues ?
Enfin, la position du Premier ministre François Bayrou, à qui
reviendra l’arbitrage final sera intéressante. Privés de sa liaison
vers Paris Orly, les habitants de sa bonne ville de Pau comptent
beaucoup sur lui pour faire pression sur le groupe Air France - KLM
afin que la liaison, interrompue par Transavia parce qu’elle n’était
pas rentable, soit rétablie. (...) Avec ou
sans les taxes régaliennes, les années qui viennent verront
probablement les prix des billets croître en raison des législations
environnementales en vigueur entrainant des coûts en constante
augmentation. Entre autres, le Système d’échange de Quotas
d’Émissions de CO2 (SEQE-UE), mais également le Régime de
compensation et de réduction du carbone pour l'aviation
internationale (CORSIA) vont se durcir. (...)
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Wizz Air annonce que 40 avions resteront cloués au sol jusqu'à l'exercice 2026 en raison de problèmes de moteur
(source Reuters, traduit avec Deepl) 31 décembre 2024
Lire l'article :
Wizz Air a annoncé mardi avoir signé un nouvel accord de soutien
avec Pratt & Whitney, une société de défense et d'aérospatiale
appartenant à RTX, en raison de problèmes de moteur, ajoutant
qu'elle s'attendait à ce que 40 de ses avions restent cloués au sol
jusqu'à l'exercice 2026. La compagnie aérienne hongroise à
bas prix a déclaré que Pratt & Whitney fournira un soutien
commercial, y compris une assistance opérationnelle et un ensemble
de compensations pour les coûts directs liés aux avions cloués au
sol, jusqu'à la fin de l'année 2026. Wizz Air, dont le siège
social se trouve à Budapest et qui exploite une flotte entièrement
composée d'Airbus, a dû relever des défis supplémentaires après que
Pratt & Whitney a déclaré, en 2023, que plus de 1 000 moteurs
devaient être retirés des avions Airbus et vérifiés pour détecter
des fissures microscopiques. En septembre 2023, Wizz Air
avait estimé une réduction potentielle de capacité de 10 % au cours
du second semestre de l'exercice 2024, en raison de l'inspection des
turbopropulseurs de Pratt & Whitney. En novembre de cette
année, elle a affiché une baisse plus importante que prévu de ses
bénéfices au premier semestre, citant les problèmes persistants liés
aux inspections des moteurs qui ont cloué au sol ses avions Airbus
et l'impact du conflit au Moyen-Orient. Wizz Air a également
déclaré qu'elle comptait renouer avec la croissance en réceptionnant
50 nouveaux Airbus A321NEO et en augmentant sa capacité d'environ
20 % au cours de l'année 2026.
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Boeing : la FAA maintient une surveillance renforcée
(source La Tribune) 3 janvier 2025
Lire l'article :
Un an après l'incident d'Alaska Airlines, l'autorité américaine
de l'aviation civile (FAA) va maintenir de façon prolongée sa
surveillance renforcée de Boeing, a déclaré ce vendredi 3 janvier le
chef sortant de l'agence, Mike Whitaker, dans un communiqué. « Nous
avons mené un nombre sans précédent d'audits inopinés ; et nous
effectuons des contrôles mensuels avec les dirigeants de Boeing afin
de suivre les progrès accomplis. Notre surveillance renforcée est là
pour durer », a averti Mike Whitaker. « Il ne s'agit pas
d'un projet d'un an. Ce qu'il faut, c'est un changement culturel
fondamental chez Boeing, axé sur la sécurité et la qualité avant les
profits, a ajouté le patron de la FAA. Cela nécessitera des efforts
et un engagement soutenus de la part de Boeing, ainsi qu'une
surveillance sans faille de notre part. » En parallèle, le
constructeur américain a publié ce vendredi un état des lieux des
actions qu'il a mises en place depuis un an pour améliorer la
qualité dans ses usines. Le groupe a notamment réduit
« significativement les défauts dans l'assemblage du fuselage du 737
chez Spirit AeroSystems en augmentant les points d'inspection sur
les sites de construction », fait-il valoir. L'avionneur explique
aussi avoir renforcé la formation de ses mécaniciens et de ses
inspecteurs qualité. (...) Mike Whitaker a reconnu que la
surveillance antérieure était trop passive. La FAA a
également plafonné la production de l'avion 737 à 38 exemplaires
mensuels, rythme que le constructeur n'a en réalité pas atteint en
2024 à cause du ralentissement de sa chaîne d'assemblage pour mettre
en place les nouvelles mesures de sécurité et de conformité.
L'incident et la crise qui ont suivi pour Boeing a provoqué le
départ de son PDG de l'époque, Dave Calhoun. Outre des
problèmes de qualité de production, le constructeur aéronautique a
subi en 2024 une grève de plus de 50 jours ayant paralysé deux
usines cruciales. Dans la foulée, il a annoncé mi-octobre son
intention de réduire ses effectifs mondiaux de 10%. A fin 2023, il
employait près de 171.000 personnes. Pour rappel,
Mike Whitaker a annoncé le mois dernier qu'il comptait quitter ses
fonctions le 20 janvier, date de l'investiture du président élu
Donald Trump. Candidat de Donald Trump à la tête du département des
Transports, Sean Duffy a déclaré à Reuters qu'il souhaitait
s'assurer que « nous ayons des avions sûrs qui sortent de Boeing ».
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765 avions livrés : Airbus manque de peu sa cible
(source La Tribune) 3 janvier 2025
Lire l'article :
Airbus a manqué de peu son objectif de livraison en 2024, en
livrant provisoirement plus de 765 avions aux compagnies aériennes
et aux bailleurs, ont indiqué des sources industrielles citant des
données préliminaires. Le constructeur européen avait prévu « autour
de 770 » livraisons en 2024. Mais certaines livraisons ont dû être
reportées dans le cadre de négociations complexes entre compagnies
aériennes, constructeurs d'avions et fournisseurs de sièges,
laissant l'objectif des 770 livraisons hors de portée, ont déclaré
les sources. Airbus s'est refusé à tout commentaire avant
l'annonce officielle le 9 janvier. D'autant que les données, qui
font l'objet d'un audit de routine, peuvent être modifiées à la
dernière minute. L'avionneur a
théoriquement livré plus de 122 avions en décembre, portant le total
pour l'année à un peu plus de 765, ont ajouté les sources. Mais il
aurait dû livrer pas moins de 127 appareils en un mois pour
atteindre son objectif. Déjà fin novembre, il comptait 643 avions
livrés depuis janvier, soit 20 de plus que l'année précédente. Il
avait déjà enregistré en novembre sa meilleure performance de
l'année avec 84 avions. Une performance détrônée désormais en
décembre. Airbus avait néanmoins préparé le terrain pour le
manquement de son objectif de livraison, indiquant aux analystes
qu'un déficit inférieur à 20 avions ne serait pas considéré comme
significatif, et donc pas assez grave pour justifier un nouvel
avertissement sur bénéfice. Pour rappel, Airbus tire l'essentiel de
ses bénéfices d'exploitation et de sa trésorerie des livraisons
d'avions commerciaux. D'autant que ces résultats viennent confirmer
la remontée du groupe depuis la rentrée, après un creux en août et
septembre avec une cinquantaine d'avions par mois. Par ailleurs,
Airbus présentera ses prévisions pour 2025 et ses résultats complets
le 20 février. Malgré tout, Airbus reste loin de ses niveaux
d'avant Covid. A commencer par 2019, exercice record, où il avait
produit plus de 860 avions. D'autant que pour 2024, le constructeur
a revu à la baisse son objectif en juillet en raison de problèmes
d'approvisionnement et évité un deuxième avertissement sur résultats
après avoir conclu un accord sur des livraisons supplémentaires de
moteurs en novembre avec CFM, co-entreprise détenue par GE Aerospace
et Safran.
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Crash en Corée du Sud : l'inspection des Boeing 737-800 se focalisera sur les trains d'atterrissage
(source AFP) 1er janvier 2025
Lire l'article :
La Corée du Sud a annoncé ce mercredi 1er janvier que
l'inspection complète de tous les avions Boeing 737-800 exploités
par des compagnies aériennes du pays se focalisait "principalement"
sur les trains d'atterrissage, après l'accident d'un appareil de ce
même modèle qui a fait 179 morts à Muan le 29 décembre. Les
examens en cours "se focalisent principalement sur le train
d'atterrissage, qui ne s'est pas déployé correctement dans ce cas",
a déclaré le directeur général en charge de la politique de la
sécurité aérienne, Yoo Kyeong-soo. La
Corée du Sud avait annoncé le 30 décembre une "inspection complète"
de tous les Boeing 737-800 utilisés par des compagnies du pays. Ce
mercredi, le pays a également annoncé qu'il allait envoyer aux
États-Unis l'une des boîtes noires du Boeing 737-800 qui s'est
écrasé. Étant impossible d'extraire sur le sol
sud-coréen les informations contenues dans "l'enregistreur des
données de vol endommagé, il a été décidé aujourd'hui
de le transporter aux États-Unis pour analyse en collaboration" avec
les enquêteurs américains, a expliqué Joo Jong-wan, vice-ministre en charge de
l'aviation, lors d'un briefing. Dimanche matin, ce Boeing du
transporteur à bas coût sud-coréen Jeju Air, en provenance de
Bangkok, a touché terre sur le ventre à Muan (sud-ouest), percutant
un mur de béton en bout de piste. Sous le poids du choc, l'avion
s'est plié en deux et a pris feu. Au total, 179 des 181 passagers
sont morts, seuls une hôtesse et un stewart ayant survécu à cette
catastrophe, pire accident aérien que la Corée du Sud ait connu sur
son territoire.
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Une usine d'e-carburants doit voir le jour à Fos-sur-Mer
(source Les Échos) 31 décembre 2024
Lire l'article :
C'est une concertation publique jugée « sereine »
qui se déroule
à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et dans les communes limitrophes
pour décider l'avenir du projet NeoCarb sur la zone
industrialo-portuaire. « Cette usine va contribuer à décarboner
localement le transport maritime et aéronautique. Les populations
adhèrent globalement », assure son directeur délégué Jérôme Giraud.
La dynamique est telle que son porteur, Elyse Energy, jeune
pionnière dans la production de molécules bas-carbone, vient
d'annoncer une levée de fonds de 120 millions d'euros destinée à
lancer l'instruction administrative de ce dossier supervisée par une
équipe de 80 personnes. L'opération a été conduite auprès de
ses deux partenaires historiques, Hy24, principal gestionnaire
d'actifs privés centré sur l'économie de l'hydrogène, et Mirova, un
affilié de Natixis Investment Managers consacré à l'investissement
durable, qui ont déjà apporté 30 millions d'euros à l'occasion d'un
premier tour en 2023. Ils sont rejoints par deux nouveaux
investisseurs : le fonds de pension néerlandais PGGM et Bpifrance.
Comme dans les Pays de la Loire où l'entreprise mène un projet
similaire, la décision finale d'investissement, pour un montant
autour de 1,5 milliard d'euros, sera prise en 2027 à l'issue de la
nouvelle phase d'études. Si elle est positive, elle devrait créer
600 emplois sur un terrain de 51 hectares doté de quais maritimes.
Décarboner les ports L'usine NeoCarb doit s'attaquer au
marché des carburants durables. Selon son business plan, elle
comprendra une électrolyse puissante (350 MW) capable de produire
40.000 tonnes par an d'hydrogène. Mélangée à du carbone tiré des
procédés industriels du territoire, cette matière première servira à
fabriquer environ 200.000 tonnes de e-méthanol.
Un quart
pourra couvrir les besoins locaux d'une dizaine de ferries.
Difficile d'aller au-delà en raison du coût de ce carburant qui sera
sans doute trois fois plus élevé qu'un carburant classique. « Nous
le destinons aux manœuvres d'entrées et de sorties de ports »,
projette Jérôme Giraud. Le reste sera raffiné pour produire
du e-kérosène par voie dite « alcohol-to-jet » destiné au transport
aérien. Une autre usine d'Elyse Energy, installée près de Lyon dans
la « vallée de la chimie », fournira un complément pour délivrer
entre 75.000 et 100.000 tonnes par an de carburant synthétique. « Ce
sera suffisant pour couvrir les besoins locaux en 2030 », poursuit
le manager. Il a déjà noué des contacts avec plusieurs compagnies,
dont Air France, qui seront contraintes par la réglementation
européenne d'utiliser ce type de combustible durable, d'abord en
mélange avec du kérosène fossile. Pas moins de 45 projets de
production de e-carburants pour les avions ont été recensés dans
l'espace économique européen, selon une étude de Transport &
Environnement. S'ils étaient confirmés, ils permettraient au
secteur aérien de disposer de suffisamment de carburant de synthèse
pour répondre au premier mandat fixé par l'UE pour ce type de
combustible en 2030, soit 1,2 % du carburant fourni aux aéroports de l'Union.
Cette part devrait ensuite augmenter progressivement jusqu'à 35 % en
2050, programme la directive ReFuelEU Aviation.
Revue de presse boursière
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2024 a été une année mitigée pour les investisseurs européens dans le secteur de l'aviation
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 31 décembre 2024 janvier 2025
Lire l'article :
L'année 2024 n'a pas été la meilleure pour ceux qui investissent
dans les compagnies aériennes européennes, mais les différences
entre elles étaient importantes. Les investisseurs dans Air
France-KLM (-39 %) et Lufthansa Group (-20 %) ont subi de lourdes
pertes. En revanche, les actions d'IAG, la société mère de British
Airways et d'Iberia, entre autres, ont presque doublé de valeur
(+93 %). Air France-KLM et le groupe
Lufthansa sont tous deux confrontés à des coûts élevés, à des
pénuries de personnel et à l'impossibilité de voler à pleine
capacité, en partie à cause de cela. IAG a moins souffert de cette
situation et est connue pour être structurellement plus rentable et
efficace, aidée en cela par les marchés nationaux sur lesquels elle
opère. Londres Heathrow est traditionnellement une mine d'or en
raison de ses nombreux vols haut de gamme, et Madrid se développe
rapidement en tant que plaque tournante de l'aviation. En outre, IAG
vole beaucoup moins vers l'Asie et souffre donc moins de devoir
faire des détours en raison de la fermeture de l'espace aérien
russe. Parmi les compagnies aériennes européennes à bas
prix, il y a également eu de grandes différences dans l'évolution
des prix des actions l'année dernière. Alors que les actions
d'easyJet ont augmenté de 11 %, celles de Ryanair (-18 %) et de Wizz
Air (-35 %) ont chuté. Ryanair a toujours été un favori du marché
boursier, mais la compagnie n'a pas pu croître autant cette année en
raison de sa dépendance totale envers Boeing, qui a dû réduire
considérablement la production du 737 MAX. De son côté, Wizz Air a
dû immobiliser de nombreux appareils en raison d'un défaut de
production des moteurs Pratt&Whitney de sa flotte d'Airbus A320neo.
Les moteurs doivent retourner à l'usine pour inspection et
réparation. EasyJet utilise des sources de propulsion d'un autre
fabricant pour ces Airbus. (...)
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
7,604 euros en clôture vendredi 3 janvier. Sur la semaine, elle est en
forte baisse (-6,05%).
Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 10,07 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus
bas à 7,10 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
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Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+3$) à 92$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse (+3$) à 77$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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