N°999, 13 janvier 2025
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Éditorial
copyright Air France
La lettre du lundi
Sommaire :
L’industrie aéronautique ne veut être « ni un bouc
émissaire, ni une vache à lait » Air France déploie ses
ailes dans les voyages à forfait AFI KLM E&M sécurise les
pièces détachées du Leap alors que la production s'accélère Delta Airlines vise un bénéfice annuel record en 100 ans
d'existence
Le loueur d'avions Avolon estime que les
problèmes d'approvisionnement dureront une décennie
Carburants durables : Verso Energy prêt à couvrir 50 % des
besoins de l'aviation
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L’industrie aéronautique ne veut être « ni un bouc émissaire, ni une vache à lait »
(source Journal de l'Aviation) 9 janvier 2025
Lire l'article :
En ce début d’année, le GIFAS (Groupement des industries
françaises aéronautiques et spatiales) n’a pas le cœur à la fête.
Pourtant, 2024 a été une année de croissance, offrant de très belles
opportunités à tout le secteur et lui permettant de quasiment
retrouver son niveau d’avant-crise. Guillaume Faury, son président,
a cependant voulu faire savoir que l’organisme avait de sérieuses
inquiétudes concernant la pérennité du soutien des gouvernements
aussi bien français qu’européen en faveur de l’industrie, et a
formulé plusieurs recommandations du GIFAS aux pouvoirs publics.
Alors qu’un nouveau projet de loi sur les Finances pour 2025
est en cours d’élaboration par le gouvernement de François Bayrou,
le GIFAS appelle ainsi de ses vœux le maintien du soutien annoncé au CORAC (Conseil pour la recherche aéronautique civile)
à hauteur de
300 millions d’euros, qui permet à la filière de préparer son
évolution. Considérant la décarbonation comme la quatrième
révolution de l’aviation, il souhaite également que l’émergence
d’une filière de carburants d’aviation durables soit favorisée. Dans
ce cadre, l’augmentation toujours envisagée de la taxe de solidarité
sur les billets d’avion sera selon lui totalement contre-productive
puisqu’elle empêchera les compagnies aériennes d’investir, y compris
dans ce domaine. Le GIFAS demande également le maintien du CIR
(Crédit d’impôt recherche), qui représente 700 millions d’euros,
jugeant que la compétitivité de la filière repose principalement sur
la technologie et la dynamique d’innovation. Freiner sur la
hausse de la fiscalité pour éviter des délocalisations Le
groupement aspire également à ce que le gouvernement arrête
d’augmenter les charges, pour favoriser le développement des
entreprises en France, visant notamment la hausse envisagée de
l’impôt sur les sociétés. « Ce sont les lois de l’économie :
les
entreprises vont finir par arrêter de se développer ou localiser des
activités ailleurs parce que ce sera plus facile ou plus
économique », craint Guillaume Faury, reconnaissant qu’il est
difficile pour les sociétés de résister à l’attractivité américaine
en particulier. « La désindustrialisation qui est en cours en France
n’est pas tellement le fait de délocalisations mais plutôt de la
localisation de nouveaux investissements là où l’argent est déployé
de façon plus performante et plus certaine », constate-t-il.
(...) Enfin, il appelle à une « simplification
massive des règlements, qu’ils soient européens ou français », qui
peuvent être des monstres de complexité. Ce volet aussi est vital
pour l’industrie et notamment la chaîne d’approvisionnement, qui
pourrait « voir beaucoup d’entreprises s’installer ailleurs parce
que cela devient invivable en Europe ». Éviter à
l’aéronautique un déclin comme celui de l’industrie automobile
française Guillaume Faury affirme sa conviction que le monde est
voué à rester connecté, la mobilité faisant partie des attentes
élémentaires et essentielles des êtres humains. « Ne refaisons pas
dans l’aérien ce qui a été fait dans d’autres secteurs. Nous avons
des filières historiquement championnes, dont certaines n’ont pas
été soutenues comme il l’aurait fallu à l’échelon français et
européen et en paient aujourd’hui le prix. Si on veut que la filière
aéronautique continue à se développer et reste championne, il faut
la soutenir, l’aider, l’encourager, pas lui mettre des bâtons dans
les roues, la taxer, l’empêcher de fonctionner », plaide-t-il.
« Nous ne sommes pas prêt à jouer le rôle de bouc émissaire [dans le
cadre des problématiques environnementales, ndlr] et nous ne voulons
pas non plus jouer le rôle de vache à lait, auprès de laquelle on va
se servir en se disant que cela permet de résoudre les problèmes
budgétaires à court terme et en prenant le risque de détruire une
filière à long terme. » Il rappelle que l’aéronautique crée
de la valeur dans tous les territoires français et de l’emploi.
L’objectif de 25.000 embauches en 2024 a été atteint, après 28.000
recrutements en 2023, ce qui fait que la filière entretient 176 500
emplois. Toujours premier contributeur à la balance commerciale
française à hauteur de 30 milliards d’euros, le secteur a réalisé 70
milliards de chiffre d’affaires en 2023. (...)
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Air France déploie ses ailes dans les voyages à forfait
(source Les Échos) 8 janvier 2025
Lire l'article :
Les téléspectateurs de « Quotidien » auront peut-être remarqué,
depuis quelques jours, l'arrivée d'Air France Holidays comme nouveau
sponsor de l'émission. À grand renfort de communication, Air France
cherche en effet à faire connaître du grand public ses « packages
dynamiques » incluant un vol et un séjour à l'hôtel. Elle sera
valable pour « plus de 400 destinations à des tarifs très
attractifs, accessibles toute l'année », indique un communiqué.
L'offre, testée depuis l'été, et qui prend la suite des ventes
privées de la « Collection Air France » lancée en 2017, doit
répondre à plusieurs objectifs. « D'une part, nous constatons une
augmentation de la demande des Français pour les voyages sur mesure.
D'autre part, il s'agit de développer un produit sur un segment
complémentaire de notre cœur de business », résume Bouchra Kaabouz,
en charge de la stratégie commerciale chez Air France-KLM.
Une offre déjà proposée par Transavia Une manière pour
l'entreprise d'élargir son terrain de jeu, et de muscler son offre
sur un marché du voyage ultra-concurrentiel. Face aux plateformes
comme Kayak, Liligo ou Opodo, voire les géants Booking et Expedia,
les compagnies aériennes sont en effet enclines à ne plus seulement
proposer la vente de billets d'avion. Emirates, Turkish Airlines ou
Qatar Airways, pour ne citer qu'elles, proposent déjà des
combinaisons vols + hôtels. Contrairement à Ryanair, qui a
abandonné l'idée, l'offre de voyages à forfait lancée en 2022 par
easyJet connaît un franc succès et représente près d'un tiers de ses
bénéfices. Transavia, filiale à bas coûts d'Air France-KLM, s'est
elle aussi lancée dès 2021, et a triplé son chiffre d'affaires sur
ce segment l'an dernier, selon Bouchra Kaabouz. Air France
espère connaître le même sort, et s'est fixé comme objectif de multiplier
ses ventes par deux en 2025, et par six en 2029. Air France
« n'est pas une agence de voyages » Malgré les apparences, « nous
ne sommes pas une agence de voyages, nous n'en avons pas le
statut », assure la dirigeante. Comme Transavia, Air France s'est
associé à PerfectStay, un tour-opérateur travaillant en marque
blanche avec plusieurs compagnies. Lui-même a pour partenaire HBX,
qui met à sa disposition un inventaire d'hôtels premium (du 3 au 5
étoiles) aux meilleurs tarifs. Malgré tout, ce lancement en
grande pompe n'est pas sans provoquer quelques crispations du côté
des agences de voyages. « Chacun son métier », grince un cadre de la
profession. (...)
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AFI KLM E&M sécurise les pièces détachées du Leap alors que la production s'accélère
(source Aviationweek, traduit avec Deepl) 10 janvier 2025
Lire l'article :
AFI KLM E&M se réjouit d'avoir obtenu 10 moteurs CFM Leap 1A et
1B de rechange, alors que les chaînes d'approvisionnement et les
délais de mise en service sont sous pression. S'exprimant à
la fin de l'année dernière dans le cadre de l'Aviation Week
Network's Engine Yearbook, le président du loueur de moteurs ELFC,
Richard Hough, a fait remarquer que la demande de moteurs de
rechange Leap et Pratt & Whitney geared turbofan (GTF)
était si
élevée que les loueurs d'avions pouvaient gagner presque autant en
enlevant et en louant les moteurs des Airbus A320neo et Boeing 737
MAX qu'en louant l'avion dans son ensemble. « Les taux de
location des moteurs Pratt & Whitney GTF et CFM Leap s'élèvent à
plus de 200.000 dollars par mois, soit plus du double des taux
appliqués à la génération précédente de moteurs, mais il faut tenir
compte du fait que ces moteurs coûtent bien plus de 20 millions de
dollars à l'achat en tant que pièces détachées », a-t-il déclaré.
« Les remises qui s'appliquent à l'achat d'avions ne
s'appliquent pas aux moteurs de rechange et, compte tenu du niveau
actuel de la demande, il n'y a que peu ou pas de remises par rapport
au prix catalogue indiqué », a ajouté M. Hough. (...) Dans le cadre du nouveau contrat
d'achat d'AFI KLM E&M, annoncé le 9 janvier, CFM livrera cette année
le premier moteur de rechange destiné aux compagnies aériennes
clientes de Leap Premier MRO. Grâce à cette extension de la
fourniture de moteurs, nous pouvons offrir encore plus de
flexibilité et de fiabilité pour répondre aux besoins des compagnies
aériennes qui exploitent des avions équipés de moteurs CFM dans le
monde entier », a déclaré Anne Brachet, vice-présidente exécutive d'AFI
KLM E&M. » Nos clients peuvent compter sur nous pour les aider à
atteindre leurs objectifs. « Nos clients peuvent compter sur nous
pour leur offrir ce qu'il y a de mieux en termes d'expertise de
maintenance des moteurs et de soutien logistique.
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Delta Airlines vise un bénéfice annuel record en 100 ans d'existence
(source Reuters) 10 janvier 2025
Lire l'article :
Delta Airlines a déclaré vendredi s'attendre à ce que 2025 soit
l'année la plus rentable de ses 100 ans d'existence, grâce à la
forte demande pour ses billets "premium" et à l'amélioration du
pouvoir de fixation des prix du secteur. (...)
Sur l'année, Delta Airlines s'attend à afficher un bénéfice
supérieur à 7,35 dollars par action alors que les analystes
tablaient sur 7,22 dollars par action, selon les données de LSEG. Le
groupe a fait état d'un bénéfice ajusté de 6,16 dollars par action
pour 2024. "Alors que nous entrons dans l'année 2025, nous
nous attendons à ce que la forte demande de voyages se maintienne,
les consommateurs recherchant de plus en plus les produits et les
expériences haut de gamme proposés par Delta", a déclaré le
directeur général Ed Bastian. Les recettes des billets dits
"Premium", la classe économique améliorée de la compagnie, ont
augmenté plus rapidement que celles des billets de classe économique
classique et devraient les dépasser d'ici à 2027. (...) La
forte réduction du nombre de sièges sur le marché intérieur, qui a
affecté les transporteurs l'été dernier, a fait grimper le prix des
billets et a renforcé les perspectives de bénéfice du secteur.
(...)
Les analystes du secteur sont optimistes à l'égard des compagnies
aériennes américaines en raison de leur discipline en matière de
capacité. Ceux de JP Morgan évoquent un "nouvel âge d'or" pour le
secteur. (...)
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Le loueur d'avions Avolon estime que les problèmes d'approvisionnement dureront une décennie
(source Reuters) 10 janvier 2025
Lire l'article :
Le déficit de production des fabricants d'avions, qui dure depuis
longtemps, soutiendra la dynamique de l'offre et de la demande qui
stimule les bénéfices des compagnies aériennes et des loueurs
pendant au moins une autre décennie, a déclaré vendredi le directeur
de la deuxième société de location d'avions au monde, Avolon.
Les constructeurs et les fournisseurs d'avions ont eu du mal à
suivre la reprise post-pandémique des voyages en raison de la hausse
des coûts et des pénuries de main-d'œuvre et de pièces, problèmes
qui ont été exacerbés par les problèmes de sécurité de Boeing et la
grève de son personnel l'année dernière. Le rapport annuel
d'Avolon sur les perspectives prévoit que le bénéfice net des
compagnies aériennes augmentera de 16 % pour atteindre plus de 36
milliards de dollars en 2025, grâce aux faibles prix du carburant,
aux revenus élevés et au fait que la pénurie d'avions leur a permis
de donner la priorité aux itinéraires les plus rentables.
"Ce déficit de production sous-tend l'équilibre entre l'offre et la
demande, non seulement pour les trois ou quatre prochaines années,
mais aussi pour au moins une autre décennie", a déclaré Andy Cronin,
directeur général d'Avolon, à Reuters. (...) Le loueur basé à Dublin a
déclaré que Boeing et son principal rival Airbus continueront à
avoir du mal à atteindre leurs objectifs d'augmentation de la
production malgré l'augmentation de leurs livraisons.
Avolon,
qui est une filiale de la société chinoise Bohai Leasing Co Ltd, a
également prédit que les commandes des entreprises chinoises
augmenteraient fortement pour atteindre 800 appareils en 2025, en
raison de la croissance de la demande de voyages et de la nécessité
de remplacer une flotte vieillissante. Si le rapport d'Avolon
décrit les perspectives de l'aviation pour 2025 comme robustes,
il
note également que les cycles économiques durent généralement de
quatre à six ans et que le cycle actuel en est déjà à sa quatrième
ou cinquième année, avec un ralentissement de la croissance en
Europe. (...)
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Carburants durables : Verso Energy prêt à couvrir 50 % des besoins de l'aviation
(source La Tribune) 9 janvier 2025
Lire l'article :
En 2030, les compagnies aériennes desservant l'Europe devront
incorporer 1,2% de carburant e-saf dans leurs réservoirs. Ce taux
atteindra 35% en 2050.
Le compte à rebours est lancé pour
l'application du nouveau règlement européen ReFuelUE Aviation qui
donne quelques cheveux blancs aux compagnies aériennes. Depuis ce
1er janvier, celles qui desservent le Vieux continent sont
contraintes d'incorporer au moins 2% de carburant d'aviation durable
(les fameux Saf ou Sustainable Aviation Fuels) dans les réservoirs
de leurs avions. En 2030, ce ratio montera à 6% et devra
obligatoirement inclure une petite part (1,2% précisément) de e-Saf.
Autrement dit : un carburant synthétique de nouvelle génération
dérivé de sources d'énergie renouvelables. Problème, ce e-kerosène
« vert » fabriqué à partir de la combinaison d'hydrogène et de CO2
n'est pas encore disponible sur le sol européen. Sur la grosse
vingtaine de projets industriels répertoriée dans l'UE, seule une
petite poignée a franchi le cap de la décision finale
d'investissement mais aucun dans l'Hexagone. C'est dans ce
contexte tendu que le groupe parisien Verso Energy vient d'annoncer
son intention d'investir 1,3 milliard d'euros (dont un tiers sur
fonds propres) pour construire près de Rouen une unité de production
de e-Saf dont la capacité devrait atteindre 81.000 tonnes par an. De
quoi satisfaire « la moitié des besoins français à horizon 2030 »,
affirme Antoine Huard, son directeur général et co-fondateur.
Un site qui « coche toutes les cases » S'il arrive à son terme,
le projet pourrait « être le premier à voir le jour en France »,
veut croire l'intéressé. Sur le plan pratique, le complexe
industriel imaginé par Verso Energy se divisera en deux entités
distantes d'une quinzaine de kilomètres. La première installation
prendra place au débouché de la chaudière biomasse de la papeterie/cartonnerie
VPK située à Alizay dans l'Eure sous la forme d'une unité de captage
du CO2. Le gaz carbonique collecté à raison de 350
kilotonnes par an sera ensuite acheminé par une canalisation sur le
site de l'ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne
(Seine-Maritime) où sera construite une double installation de
production d'hydrogène par électrolyse et d'e-Kérosène de synthèse.
À la clef, la promesse de la création de 250 emplois directs et
indirects (800 en phase de chantier). L'emplacement n'a pas
été choisi au hasard. Bordé par la Seine et desservi par le réseau
grand trafic de RTE, il est en capacité de fournir - moyennant
quelques renforcements - l'eau et les électrons nécessaires à la
production d'hydrogène. Pas exactement un point de détail pour
Victor Levy Frebault, directeur du développement du groupe. « Il
faut parfois dix ans pour mener à bien un nouveau raccordement
électrique de cette puissance, rappelle-t-il. Ici, on peut aller
vite ». Mais ce ne sont pas les seuls atouts de l'ex
Petroplus. L'endroit voisine aussi avec plusieurs sites de stockage
de carburant (ceux de Rubis et de l'alliance Bolloré/TotalEnergies
notamment). Et surtout avec le pipe-line de la société Trapil qui
achemine le kérosène aux aéroports parisiens. « Le site coche toutes
les cases d'un projet du 21ème siècle comme le nôtre », résume
Camille Petit, cheffe de projet. Un feu vert espéré mi 2026
Reste pour le groupe à passer l'étape de la concertation publique
qui sera lancée la semaine prochaine, puis celle de l'obtention du
permis de construire, espérée mi-2026, pour une mise à feu de
l'usine fin 2029. Côté financement, Antoine Huard se montre
confiant. À l'entendre, le groupe a les moyens de ses ambitions.
(...)
Revue de presse boursière
>
Air France - KLM enfonce ses plus bas historiques, opportunité d'achat ou encore trop tôt ?
(source abcbourse) 13 janvier 2025
Lire l'article :
L'action Air France vient d'enfoncer son plus bas niveau
absolu de valorisation qui était situé à 7,17 euros et qui
subissait des coups de boutoir depuis quelques semaines. Le
titre s'enfonce désormais vers l'inconnu alors que plusieurs
courtiers ont abaissé leur objectif de cours sur la compagnie
aérienne française. Du côté de chez Oddo BHF l'objectif est passé de
10 à 9 euros pendant que les analystes de Citi dégradaient
le titre dans les mêmes proportions de 10 € à 9,50 euros. Des
objectifs qui sont pourtant encore largement au-dessus du cours
actuel mais c'est la dynamique de fond qui compte et elle est
vendeuse sans beaucoup de contreparties à l'achat. Le titre
descend très facilement et n'est pas beaucoup défendu, c'est un
signe que les acheteurs ne se précipitent pas encore sur le dossier
malgré la baisse assez marquée. Le contexte pour le groupe n'est
pourtant pas si alarmiste mais le marché en a décidé autrement.
À court terme l'ambiance est lourde et nous ne
sommes pas encore entrés en zone de survente sur l'indicateur RSI.
Il reste donc un peu de marge pour une exagération baissière qui
nous permettrait de prendre un petit ticket spéculatif aux alentours
des sept euros et profiter d'une situation décotée par rapport à ses
comparables. Forces de la société Air France Air France bénéficie d’une forte
reconnaissance de marque sur le marché mondial du transport aérien,
particulièrement en Europe et en Asie, ce qui renforce sa capacité à
attirer une clientèle internationale. En tant que membre de
l’alliance SkyTeam, la société profite de synergies importantes,
notamment en matière de codeshare, d’accès aux hubs stratégiques et
de programmes de fidélisation, ce qui améliore sa compétitivité.
Sa flotte modernisée, intégrant des avions plus économes en
carburant, lui permet de réduire ses coûts opérationnels à long
terme tout en répondant aux attentes croissantes des consommateurs
en matière d’impact environnemental.
Faiblesses de la société
Air France La forte dépendance d’Air France aux coûts fixes, comme
les charges salariales élevées et les dépenses liées aux
infrastructures, limite sa flexibilité financière en cas de
ralentissement économique ou de baisse de la demande. La
sensibilité de ses activités aux fluctuations des prix du carburant
et des devises expose l’entreprise à une volatilité accrue des
marges opérationnelles, malgré les stratégies de couverture
utilisées. Une concurrence intense de la part des compagnies
low-cost sur le marché européen et des compagnies du Golfe sur les
liaisons long-courriers continue de peser sur ses parts de marché et
ses tarifs.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
7,274 euros en clôture vendredi 10 janvier. Sur la semaine, elle est en
forte baisse (-4,34%).
Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024.
La moyenne (le consensus) des analystes
à 12 mois pour l'action AF-KLM
est à 10,07 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 17,50 euros, le plus
bas à 7,10 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+4$) à 96$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est
en hausse (+3$) à 80$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscille
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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