N°1020, 9 juin 2025
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Éditorial
La lettre hebdomadaire
Sommaire :
La mise en garde du patron d'Air France-KLM contre la France
et l'Europe Pourquoi Air France-KLM a choisi l’ex-ministre
Florence Parly comme présidente Amsterdam-Schiphol va
augmenter ses taxes aéroportuaires de 37% sur trois ans Air
France lance sa nouvelle campagne cadets Air France-KLM signe
un protocole d'accord pour établir une coopération stratégique
avec Riyadh Air Le prix des biocarburants toujours à la
hausse, dénoncent les compagnies aériennes
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La mise en garde du patron d'Air France-KLM contre la France et l'Europe
(source Les Échos) 2 juin 2025
Lire l'article :
À chaque assemblée générale de l'Association du transport aérien
international, le même constat est dressé. Alors que les compagnies
aériennes des marchés émergents affichent une croissance à deux
chiffres et multiplient les commandes d'avions, les compagnies
européennes donnent le sentiment d'essayer de rester dans la course,
avec des boulets aux pieds. Un sentiment que le directeur général
d'Air France-KLM a étayé ce lundi. « Nous n'avons pas de
problème avec la croissance des autres compagnies, à condition que
les mêmes contraintes s'appliquent à tous et pas seulement à nous,
explique Benjamin Smith. Mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Au lieu de s'aligner sur nos intérêts, comme le font les
gouvernements des compagnies aériennes en forte croissance, les
politiques de la France et l'Union européenne défavorisent les
compagnies européennes au profit de nos concurrents. »
Dans le collimateur du patron
d'Air France-KLM, les lourdes contraintes fiscales et
environnementales imposées aux compagnies européennes, sans
équivalent chez leurs principaux concurrents. « Pour un
voyage de Nice à Tokyo avec une correspondance, nous sommes soumis
aux taxes environnementales sur le Nice-Paris et le Paris-Tokyo,
tandis que Turkish Airlines ne paiera que sur le vol Nice-Istanbul,
explique-t-il. Il faut que l'Europe trouve un moyen de corriger ce
déséquilibre. » (...) Autre grief du directeur
général d'Air France-KLM, à l'intention des autorités françaises
cette fois : les droits de trafic concédés aux compagnies
étrangères, plutôt situées dans le Golfe, contre des commandes
d'Airbus. « Quand Air France commande des Airbus, cela fait
des emplois en France, non seulement pour les fabriquer, mais aussi
pour les exploiter, souligne-t-il. Mais quand c'est une compagnie
étrangère qui achète des Airbus et qui obtient des droits de trafic
supplémentaires, cela risque de se traduire par un transfert
d'activité, au détriment d'une partie de l'emploi en France. »
(...) Si le trafic d'Air France-KLM
continue malgré tout à croître, avec la hausse de la demande
mondiale, la croissance de ses principaux concurrents est
considérablement plus forte. Entre 2005 et 2024, l'offre de
sièges d'Air France-KLM en long-courrier a ainsi augmenté de 14 %.
Mais sur la même période, l'offre de Turkish Airlines a progressé de
756 %, celle d'Emirates de 357 % et celle de Qatar Airways de 914 %,
d'après les données collectées par Air France-KLM.
À cela s'ajoute la
progression encore plus forte des compagnies low-cost en Europe, que
Benjamin Smith estime aussi injustement favorisées par la Commission
européenne. De 2005 à 2024, l'offre de Ryanair a augmenté de 570 %
et celle d'easyJet de 349 %, quand l'offre moyen-courrier d'Air
France-KLM diminuait de 6 %. « Cela n'empêche pas Ryanair
d'aller réclamer à Bruxelles, au nom de la concurrence, des
compensations pour chaque opération de consolidation que nous
voudrions réaliser, s'insurge le patron d'Air France-KLM. Les
concessions demandées peuvent être si coûteuses qu'elles peuvent
faire échouer l'opération, comme ce fut le cas pour IAG et Air
Europa. » « Il est frustrant de constater qu'il manque en
Europe le leadership pour nous permettre de nous battre à armes
égales avec la concurrence, poursuit le patron d'Air France-KLM.
Nous étions en avance dans le transport aérien et maintenant, nous
sommes en train de mettre en péril ce que nous avions construit. Si
on ne change pas de politique, la France et l'Europe risquent de
tomber à un point de non-retour », a encore estimé Benjamin Smith.
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Pourquoi Air France-KLM a choisi l’ex-ministre Florence Parly comme présidente
(source Le Figaro) 3 juin 2025

Lire l'article :
Le scénario est écrit depuis plus d’un mois. Florence Parly va
succéder à Anne-Marie Couderc comme présidente non exécutive d’Air
France KLM. Elle fera équipe avec le directeur général du groupe,
Ben Smith. « Cette nomination prendra effet à l’issue de l’assemblée
générale 2025 statuant sur les comptes de l’année 2024, qui se
tiendra le 4 juin », indiquait le groupe dans un communiqué le 29
avril. Une gouvernance à deux têtes qui n’a pas toujours existé chez
Air France-KLM. Jean-Cyril Spinetta (2011-2013), Alexandre de Juniac
(2013-2016) et Jean-Marc Janaillac (2016-2018) concentraient tous
les pouvoirs quand ils dirigeaient la société. Ils étaient tout
simplement PDG. Si un modèle alternatif s’est imposé depuis,
c’est qu’il fallait tenter autre chose après une époque marquée
entre 2015 et 2018 par le chaos : des grèves à répétition des
pilotes, la chemise arrachée du DRH d’Air France par des
syndicalistes et la démission de Jean-Marc Janaillac après son
référendum perdu. (...) Anne-Marie Couderc, qui était
administratrice indépendante du groupe, en est devenue mi-2018
présidente par intérim », raconte un proche du dossier. Finalement,
elle aura occupé le poste pendant sept ans. Et à l’heure de lui trouver un ou une
successeur, personne n’a envisagé d’avoir à nouveau un seul PDG qui
décide de tout chez Air France-KLM. Surtout avec un directeur
général, Ben Smith, qui est un grand professionnel du transport
aérien mais n’a pas la connaissance fine des arcanes du pouvoir
français car il est canadien. « La répartition des tâches est très
claire dans le binôme, explique Arnaud Aymé, spécialiste du
transport au sein du cabinet de conseil Sia. Le directeur général
met en application la stratégie du groupe. La présidente fait le
lien avec les actionnaires, notamment avec l’État français, qui est
le premier d’entre eux, avec 28 % du capital. » Une mission qui
demande du doigté : Air France, la principale compagnie du groupe,
est plus qu’une banale société dans laquelle les pouvoirs publics
auraient investi de façon transitoire. C’est un objet de fierté pour
les Français attachés à leur compagnie nationale. Mais aussi un
outil de souveraineté économique qui permet de relier l’Hexagone au
monde entier. Pas étonnant qu’avec cette feuille de route
Anne-Marie Couderc et Florence Parly aient un profil similaire : les
deux ont été ministres, même si ce n’était pas dans le même camp ni
avec le même poids. Anne-Marie Couderc a été ministre déléguée de
l’Emploi dans des gouvernements Juppé entre 1995 et 1997. Florence Parly a eu des fonctions gouvernementales à deux époques : de 2000 à
2002 comme secrétaire d’État au Budget, avec Jospin comme premier
ministre ; puis de 2017 à 2022, quand elle était ministre de la
Défense lors du premier mandat de Macron. Les deux dirigeantes se
sont aussi frottées au monde de l’entreprise. Florence Parly à Air
France déjà et à la SNCF, où elle a eu des fonctions de direction.
Anne-Marie Couderc chez Hachette Filipacchi et Presstalis, la
société chargée de distribuer la presse chez les marchands de
journaux. Ce bagage est
essentiel car la présidente doit toujours discuter de dossiers
sensibles avec l’État : « La première priorité de Florence Parly
sera de s’assurer que l’État n’alourdisse pas encore la fiscalité
sur le transport aérien, estime Arnaud Aymé. Le secteur a déjà payé
un lourd tribut avec la hausse de la TSBA (taxe sur les billets
d’avion, NDLR) cette année et la création de la taxe d’exploitation
sur les infrastructures de transport en 2024. Il ne faudrait pas que
la conférence Ambition France Transport chargée d’ici l’été de
trouver de nouvelles sources de financement pénalise encore le
secteur. » Un travail main dans la main avec l’État dans
lequel Anne-Marie Couderc s’est illustrée notamment pendant le
Covid. « Elle a eu un rôle décisif à cette occasion, raconte au
Figaro l’ex-ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Très vite, nous
avons fait le même constat : soit l’État garantissait des prêts de
plusieurs milliards d’euros, soit c’était la fin pour Air France. Et
elle m’a convaincu que la stratégie de montée en gamme mise en œuvre
par Ben Smith permettrait de rembourser ces prêts. » De fait, dès le
24 avril 2020, Air France a bénéficié d’un prêt de 3 milliards
d’euros et de prêts bancaires garantis par l’État de 4 milliards.
Son repositionnement sur un segment plus premium a permis au groupe
de renouer avec les profits dès 2022 (+ 728 millions) et à la
compagnie tricolore d’avoir remboursé tous ses prêts dès mars 2023.
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Amsterdam-Schiphol va augmenter ses taxes aéroportuaires de 37% sur trois ans
(source Air Journal) 7 juin 2025
Lire l'article :
Pour refléter l’impact de l’inflation et des taux d’intérêt
élevés, les compagnies aériennes paieront à Amsterdam-Schiphol en
moyenne 15 euros de plus pour un passager au départ en 2027 par
rapport à aujourd’hui, selon un communiqué du gestionnaire de
l’aéroport, Royal Schiphol Group. Concrètement, les frais
augmenteront de 41% l’année prochaine, de 5% en 2026 puis
diminueront de 7,5% en 2027. Au final donc, de 37 % sur trois ans !
Royal Schiphol Group a également indiqué qu’il utiliserait le
budget récolté pour réduire les nuisances sonores et que les vols de
nuit seraient soumis à des redevances supplémentaires. « Les tarifs
pour les avions plus silencieux vont être moins chers, tandis que
les avions plus anciens et plus bruyants vont coûter plus cher aux
compagnies aériennes (…) Il existe une catégorie d’avions qui font
tellement de bruit qu’ils seront interdits à partir de 2025 », a
précisé Royal Schiphol Group. En plus de compenser
l’inflation, l’augmentation des taxes aéroportuaires contribuera à
financer certains travaux d’agrandissement et de modernisation.
L’aéroport de la capitale des Pays-Bas prévoit investir 6 milliards
d’euros d’ici 2029 dans ce qu’il appelait alors le plus grand plan
d’investissement de son histoire. « Avec ces frais, Schiphol rend
possibles les investissements nécessaires dans de bonnes
infrastructures, de meilleurs services pour les passagers et les
compagnies aériennes et de meilleures conditions de travail », a
déclaré Robert Carsouw, directeur financier (CFO) de Royal Schiphol
Group. Amsterdam-Schiphol est la base de la compagnie
aérienne KLM, partenaire stratégique d’Air France. Marjan Rintel,
présidente de KLM, s’est insurgée contre une telle hausse :
« Schiphol reporte en grande partie les coûts supplémentaires liés
aux contretemps et aux dépassements budgétaires sur le voyageur. Des
billets plus chers sont inévitables si l’on augmente les taxes
aéroportuaires de manière aussi drastique. C’est déraisonnable et
imprudent. Déraisonnable, parce que Schiphol fait peser les coûts de
tous les contretemps et dépassements sur les compagnies aériennes.
Imprudent, parce qu’en agissant de la sorte, l’aéroport compromet sa
position concurrentielle en tant que plaque tournante
internationale. Cela présente des risques pour la fonction de plaque
tournante, la connectivité des Pays-Bas et notre économie ».
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Air France lance sa nouvelle campagne cadets
(source Journal de l'Aviation) 2 juin 2025
Lire l'article :
Le coup d’envoi est donné pour la nouvelle campagne cadets d’Air
France. À compter du 2 juin et jusqu’au 15 juillet, les candidats au
poste d’officier pilote de ligne peuvent postuler pour emprunter la
voie royale qui mène aux cockpits de la compagnie française.
Le programme cadets s’adresse à des candidats passionnés
d’aéronautique, avec ou sans expérience préalable de pilotage. À
l’issue d’un processus de sélection rigoureux, 80 à 100 d’entre eux
seront retenus et entameront un cursus de formation théorique et
pratique de 24 mois, dispensé par des écoles partenaires et
entièrement financé par la compagnie. S’ils réussissent leur
formation, ils pourront prendre les commandes d’un monocouloir en
tant qu’officier pilote de ligne et seront ainsi intégrés en stage
de qualification sur Airbus A220 ou A320 d’Air France, ou sur Boeing
737 ou A320neo de Transavia. Air France précise que plus de
300 pilotes ont intégré Air France et Transavia France au travers de
la filière cadets depuis sa relance en 2018 – malgré une suspension
durant la crise sanitaire. La compagnie rappelle également
que cette filière est ouverte à tous et qu’elle encourage la
diversité et la féminisation. En 2024, la promotion de pilotes
cadets comptait 25 % de femmes (contre 9 % dans les effectifs
actuels de pilotes). Afin de bien informer les aspirants au
cursus sur les sélections et le déroulement de la formation, Air
France organise deux webinaires les 5 et 11 juin à 18h et 18h30, en
partenariat avec Fédération Française Aéronautique (FFA) et la
Fédération Française de Vol en Planeur (FFVP) respectivement. Des
informations sur les conditions d’admission et de formation peuvent
également être obtenues sur le site d’Air France.
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Air France-KLM signe un protocole d'accord pour établir une coopération stratégique avec Riyadh Air
(source Agefi) 2 juin 2025


Lire l'article :
Air France-KLM a annoncé lundi avoir signé un protocole d'accord
visant à établir une coopération stratégique avec Riyadh Air, la
nouvelle compagnie aérienne nationale d'Arabie saoudite. "Le
partenariat vise à renforcer l'offre de connectivité aérienne pour
les passagers voyageant entre Riyad, Paris, Amsterdam et au-delà", a
indiqué le transporteur aérien dans un communiqué. Le
partenariat couvre également la maintenance aéronautique et le
transport de marchandises, a-t-il ajouté. "L'Arabie saoudite
s'impose rapidement comme un marché clé pour l'aviation. Nos trois
marques, Air France, KLM et Transavia, desservent désormais le pays,
et grâce à ce nouvel accord avec Riyadh Air, nous souhaitons
continuer à renforcer notre présence dans la région", a déclaré
Benjamin Smith, directeur général d'Air France-KLM, cité dans un
communiqué. Aucun élément financier n'a été dévoilé.
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Le prix des biocarburants toujours à la hausse, dénoncent les compagnies aériennes
(source Les Échos) 3 juin 2025


Lire l'article :
Le signal d'alarme est tiré depuis déjà longtemps, mais le train
de la décarbonation du transport aérien continue de rouler à pleine
allure sur une voie sans issue. C'est en tout cas l'impression
laissée par les dernières déclarations de l'Association du transport
aérien international, lors de son assemblée générale à Delhi.
Côté face, la production mondiale de carburants d'aviation durables
(CAD), qui restent à ce jour le principal moyen de réduire le bilan
carbone des compagnies aériennes, devrait encore doubler en 2025,
pour atteindre 2 millions de tonnes (2,5 milliards de litres). Mais
comme l'a souligné le directeur général de l'IATA, Willie Walsh, ces
2 millions de tonnes ne représentent que 0,7 % de la consommation
mondiale de carburant des compagnies aériennes.
Le transport aérien est donc encore très
loin de l'objectif, non contraignant, de 5 % de carburants
d'aviation durables pour les vols internationaux fixé en 2023 par
les 193 États membres de l'Organisation de l'aviation civile
internationale (Oaci) pour 2030. Mais aussi assez loin des 2 % de
CAD rendus obligatoires par la réglementation européenne depuis
cette année sur tous les vols au départ des aéroports européens et
des 6 % visés pour 2030. Plus préoccupant encore, le
doublement de la production de CAD ne s'est pas accompagné d'une
baisse des prix de ces biocarburants, comme on pouvait l'espérer.
Bien au contraire : en Europe, les coûts des carburants d'aviation
durables restent plus élevés qu'ailleurs, alourdissant ainsi un surcoût global estimé à 4,4 milliards de dollars pour seulement
0,7 % de CAD. « La grande arnaque verte de l'Union
européenne » Un paradoxe vigoureusement dénoncé par le directeur
général de l'IATA, qui s'expliquerait par l'intégration au prix des
CAD en Europe des pénalités financières dues par les pétroliers en
cas de non-respect du taux obligatoire. Selon l'IATA, ces « coûts de
conformité » représenteraient un coût additionnel de 1,7 milliard de
dollars, pour un surcoût initialement estimé à 1,2 milliard de
dollars pour 2 % de CAD au prix du marché. « Au lieu de
promouvoir l'utilisation des CAD, les obligations européennes les
ont rendus cinq fois plus chers que le kérosène conventionnel »,
s'insurge Willie Walsh. « C'est une manne financière de 1 milliard
de dollars pour les fournisseurs de carburant. C'est la grande
arnaque verte de l'Union européenne », affirme-t-il. Les efforts ne font
toutefois que commencer pour les compagnies aériennes. D'ici à 2050,
date à laquelle le transport aérien s'est engagé à atteindre la
neutralité carbone, le coût total de la transition énergétique,
régulièrement revu à la hausse, est estimé à 4.700 milliards de
dollars. Soit l'équivalent des bénéfices annuels des compagnies
aériennes (quand elles en font) pendant 130 ans ! Cette
facture se répercutera nécessairement sur le prix des billets
d'avion. Selon l'IATA, le poste « carburant », qui représente
aujourd'hui 25 % des coûts des compagnies en moyenne, pourrait
monter à 36 %. Avec un impact potentiel, non chiffré à ce jour, sur
la demande. Malgré l'ampleur du défi, les 350 compagnies
membres de l'IATA n'ont pas voulu réviser l'engagement de neutralité
carbone en 2050, comme cela avait été envisagé. « Nos membres
veulent que nous poursuivions nos efforts en matière de durabilité,
souligne le directeur de l'IATA. L'objectif n'est pas remis en
cause, mais seulement la méthode pour y parvenir. »
« Nous ne pouvons plus tolérer l'écoblanchiment
gouvernemental, ni les hausses de coûts inutiles, insiste Willie
Walsh. Nous avons besoin d'actions urgentes des gouvernements pour
accélérer la production de carburants, en redirigeant par exemple
les 1.000 milliards de dollars de subventions chaque année à la
production d'énergies fossiles. Mais aussi, en prenant les mesures
nécessaires pour assurer le succès de Corsia, seul mécanisme fondé
sur le marché pour la réduction des émissions de CO2 de l'aviation
internationale. » Créé en 2016 au sein de l'Oaci, ce système
permet aux compagnies d'acheter des crédits carbone pour compenser
leurs émissions de CO2. Plus de 130 pays, dont la France, ont adhéré
à ce mécanisme. « Mais à ce jour, le Guyana est le seul État qui a
rendu ses crédits carbone accessibles aux compagnies aériennes en
vertu des obligations du système Corsia, déplore Willie Walsh.
Beaucoup de représentants des États que nous rencontrons, ne
connaissent même pas leurs obligations à ce sujet. »
Fin de la revue de presse
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Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
9,236 euros en clôture vendredi 6 juin. Sur la semaine, elle est
en baisse (-4,61%). Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros
le 1er janvier 2025.
La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action
AF-KLM est à 8,88 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus
bas à 7,00 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières
années.

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Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+4$) à
85$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en hausse (+3$) à 67$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 75$ et 99$.
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Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié.
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
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Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
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