N°1027, 4 août 2025
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La lettre hebdomadaire
Sommaire :
Air France-KLM dépasse les attentes mais se détourne
d’Air Europa KLM reste le petit frère aux mauvais résultats
au sein d'Air France-KLM Lufthansa : Bénéfice supérieur aux
prévisions au T2, perspectives annuelles confirmées IAG : Le
bénéfice dépasse les attentes au T2 avec la demande
transatlantique
Lufthansa en "difficiles" discussions sur
une participation dans Air Europa Ryanair, furieux contre les
taxes françaises, va déserter Bergerac, Brive et Strasbourg
Boeing une nouvelle fois contraint de reporter les
certifications des 737 MAX 7 et MAX 10 L’aviation aura besoin
de près de 2,4 millions de pilotes, PNC et mécaniciens sur 20
ans
Droits de douane : ces secteurs qui rient, ceux qui
pleurent et les autres qui attendent
L'action AIR FRANCE
-KLM chute de 3,93%
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Air France-KLM dépasse les attentes mais se détourne d’Air Europa
(source Journal de l'Aviation) 31 juillet 2025
Lire l'article :
Malgré un environnement incertain et la succession de
perturbations, Air France-KLM a réussi à publier de bons résultats
pour le deuxième trimestre. Le groupe a enregistré un chiffre
d’affaires de 8,44 milliards d’euros, en hausse de 6,2 %, et a
amélioré son résultat d’exploitation de 43,5 % (à 736 millions
d’euros) et quadruplé son résultat net (à 649 millions d’euros) sur
la période. Il confirme donc ses objectifs annuels. Le
groupe a profité d’une bonne tenue des yields, y compris sur
l’Amérique du Nord malgré les incertitudes, et de la baisse du prix
du carburant par rapport à l’année dernière. Il souligne également
que toutes les activités ont contribué à la hausse du chiffre
d’affaires. Transavia a elle aussi réussi à augmenter son
chiffre d’affaires de 12,2 % mais son résultat d’exploitation s’est
rétracté sous le coup d’une augmentation de la concurrence aux
Pays-Bas et de l’augmentation des tarifs de Schiphol, qui s’ajoute à
celle de la taxe sur les billets. En France, la performance a été
affectée par une grève. L’activité maintenance se maintient
dans sa tendance à la croissance, avec une hausse du chiffre
d’affaires de 14,6 %, portée par le dynamisme des contrats externes
et la forte reprise sur le segment moteur. A l’occasion de
la présentation de ces résultats, Benjamin Smith, le directeur
général d’Air France-KLM, a par ailleurs confirmé que le groupe
s’était retiré du processus de reprise de la compagnie espagnole Air
Europa.
>
KLM reste le petit frère aux mauvais résultats au sein d'Air France-KLM
(source De Volkskrant, traduit avec DeepL) 31 juillet 2025
Lire l'article :
Les employés de KLM n'ont jamais eu à se sentir inférieurs depuis
la fusion de leur entreprise avec Air France en 2004. Ce qui était
appelé une fusion sur le papier était en réalité une acquisition, et
KLM était clairement la partie subordonnée. Les Français étaient
dominants, Air France avait plus d'employés et une flotte plus
importante.
Si, au cours des années qui ont suivi, un
équilibre des pouvoirs s'est tout de même installé, c'est simplement
parce que les Néerlandais ont obtenu de meilleurs résultats. Mais
cette dynamique est en train de changer au sein du groupe aérien
franco-néerlandais. C'est ce que soulignent les résultats
semestriels présentés jeudi par la société mère Air France-KLM. (...) KLM
déficitaire Air France, la société sœur française de KLM, a
réalisé un bénéfice d'exploitation de 308 millions d'euros au cours
du dernier semestre. KLM, en revanche, a enregistré une perte de 2
millions d'euros. Au cours de cette période, elle a réalisé un
chiffre d'affaires de 6,3 milliards d'euros et transporté 21,2
millions de passagers. Le reste du résultat est à mettre au crédit
d'autres divisions d'Air France-KLM, telles que la division
maintenance.
KLM est confrontée à
« des vents contraires importants », selon son PDG Marjan Rintel.
L'entreprise dépense trop d'argent en salaires. De plus, elle est
confrontée à des problèmes avec sa flotte, ce qui a réduit le nombre
d'appareils Boeing 787 dont dispose KLM. Depuis avril, elle doit
également payer 41 % de plus pour les services de Schiphol.
(...)
La compagnie aurait en fait enregistré des chiffres très négatifs si
elle n'avait pas eu la chance de bénéficier de la baisse du prix du
kérosène. Cela lui a permis de dépenser 156 millions d'euros de
moins que prévu. Se serrer la ceinture Depuis l'année
dernière, KLM s'efforce de se serrer la ceinture. Elle souhaite
économiser 450 millions d'euros cette année, dont 188 millions ont
déjà été réalisés à ce jour. Il sera difficile de réaliser davantage
d'économies : KLM est en conflit depuis des mois avec les syndicats
au sujet de la convention collective, ceux-ci réclamant une
augmentation salariale. Ils prévoient déjà des grèves pour
septembre. La compagnie demande aux syndicats de faire preuve de
« réalisme ». Depuis 2018, les performances de l'entreprise
se détériorent légèrement chaque année. Le point de basculement a
été atteint en 2023 : à partir de cette année-là, KLM affiche une
marge bénéficiaire opérationnelle inférieure à celle des Français.
Cela menace l'autonomie du conseil d'administration de KLM. Moins
l'entreprise est indépendante, plus Paris peut s'immiscer dans sa
gestion. (...) Selon Ben Smith, PDG de la
société mère Air France-KLM, le fait
que les gouvernements rendent les vols plus chers n'aide pas. Le
gouvernement français a augmenté sa taxe sur les billets d'avion
depuis mars, dans le but de générer plus de 800 millions d'euros de
recettes supplémentaires. Le gouvernement néerlandais souhaite
également modifier la taxe sur les billets d'avion à partir de 2027,
afin que les vols long-courriers soient plus lourdement taxés.
Ceux-ci sont en effet beaucoup plus polluants que les vols
court-courriers. Cette mesure devrait rapporter 257 millions d'euros
supplémentaires par an au Trésor public.blic. C'est une
« mauvaise politique », estime M. Smith. Il craint un effet
d'aubaine et s'attend à ce que les voyageurs se tournent vers la
Belgique ou l'Allemagne. Selon lui, l'augmentation de la taxe
aérienne néerlandaise n'est donc qu'une victoire pour les aéroports
situés de l'autre côté de la frontière. « Cela n'a aucune influence
sur l'empreinte écologique mondiale. » Une
étude réalisée par CE Delft pour le compte du ministère des Finances
et publiée le mois dernier brosse un tableau différent. Les
scientifiques s'attendent à ce que les voyageurs ne se tournent que
« très peu » vers d'autres destinations. De plus, une taxe aérienne
adaptée est bel et bien bonne pour le climat, car davantage de
voyageurs opteront pour des vols courts. Mais M. Smith voit
les choses différemment. Lors de la conférence de presse, il a
souligné qu'il ne comprenait pas que les Pays-Bas mènent une
politique préjudiciable à son secteur aérien. Le gouvernement a
ainsi décidé que Schiphol réduirait son nombre de vols de 500.000 à
478.000 au maximum par an à la fin de cette année. « Je travaille
dans ce secteur depuis 35 ans, et jusqu'en 2019, Schiphol faisait
l'envie du monde entier. Puis, pendant la crise du coronavirus, il a
fait un virage à 180 degrés. C'est une victoire pour toutes les
compagnies aériennes en dehors des Pays-Bas. C'est
incompréhensible. » La société a récemment pris une
participation plus importante dans la compagnie aérienne scandinave
SAS. Le projet consiste à faire de Copenhague une troisième plaque
tournante, un « hub » où les passagers du monde entier se rendront
pour prendre leur correspondance. Et puis Smith fait ce qu'il a
souvent fait : il laisse entendre que les Pays-Bas pourraient perdre
leur aéroport de correspondance. « Nous construisons actuellement un
hub à Copenhague. Vous comprenez ce qui pourrait être menacé. »
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Lufthansa : Bénéfice supérieur aux prévisions au T2, perspectives annuelles confirmées
(source Reuters) 31 juillet 2025
Lire l'article :
Lufthansa a publié jeudi des résultats meilleurs que prévu pour
le deuxième trimestre, grâce aux prix du pétrole plus faibles et aux
effets de change, et a confirmé ses prévisions pour l'ensemble de
l'année. La compagnie aérienne allemande a fait état d'un
bénéfice d'exploitation de 871 millions d'euros, alors que les
analystes tablaient sur 805 millions d'euros, selon un consensus
fourni par le groupe. Ce chiffre est en hausse de 27% par
rapport aux 686 millions d'euros enregistrés au cours du même
trimestre de l'année dernière. Le groupe a déclaré que la
progression de son bénéfice est principalement due à l'extension de
son programme de vols dans son activité de transport de passagers,
aux effets positifs de son investissement dans la compagnie
italienne ITA Airways et au doublement du résultat opérationnel de
sa division logistique. Lufthansa a également signalé que la
demande aux États-Unis restait forte malgré la faiblesse du dollar
américain. (...) Plusieurs groupes américains, dont Delta, ont revu leurs
prévisions à la baisse ce printemps en raison de la baisse de la
demande de voyages après l'annonce par le président américain Donald
Trump de l'imposition de droits de douane aux principaux partenaires
commerciaux de Washington, ce qui a miné la confiance des
entreprises et des consommateurs. Les compagnies aériennes
européennes sont toutefois restées assez optimistes jusqu'à présent.
(...)
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IAG : Le bénéfice dépasse les attentes au T2 avec la demande transatlantique
(source Reuters) 1er août 2025
Lire l'article :
IAG, propriétaire de British Airways, a publié vendredi des
résultats supérieurs aux attentes pour le deuxième trimestre, porté
par une forte demande pour ses liaisons transatlantiques, malgré les
craintes des retombées de la guerre douanière menée par le président
américain Donald Trump. Les compagnies aériennes européennes
ont globalement réussi à éviter les turbulences liées aux droits de
douane, Air France-KLM et Lufthansa ayant annoncé de bons deuxièmes
trimestres et confirmé leurs prévisions annuelles en début de
semaine. IAG a déclaré un bénéfice d'exploitation de 1,68
milliard d'euros pour le trimestre, au-dessus des attentes des
analystes qui tablaient sur 1,4 milliard d'euros selon les données LSEG, et en hausse de 35% sur un an. "Nous continuons à
bénéficier de la tendance d'un changement structurel des dépenses de
consommation en faveur des voyages. Nous restons concentrés sur nos
marques leaders sur le marché et sur nos principales zones
géographiques, où nous continuons à enregistrer de solides
performances", a déclaré le directeur général, Luis Gallego, dans un
communiqué. (...)
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Lufthansa en "difficiles" discussions sur une participation dans Air Europa
(source Reuters) 31 juillet 2025
Lire l'article :
Lufthansa est en pourparlers avec la compagnie aérienne espagnole
Air Europa en vue de l'acquisition d'une participation. Les
négociations à ce sujet sont laborieuses, a déclaré jeudi le PDG de
Lufthansa, Carsten Spohr, confirmant ainsi pour la première fois
officiellement l'existence de discussions sur une possible entrée au
capital. "Je peux confirmer qu'il est très difficile de les mener à
bien."
Auparavant, le concurrent de Lufthansa, Air
France-KLM, avait annoncé s'être retiré des négociations avec
l'actionnaire majoritaire d'Air Europa, Globalia. Spohr a
également réaffirmé l'intérêt de Lufthansa pour la compagnie
aérienne portugaise TAP. Le gouvernement portugais a récemment relancé un
processus de privatisation de la compagnie nationale.
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Ryanair, furieux contre les taxes françaises, va déserter Bergerac, Brive et Strasbourg
(source Les Échos) 30 juillet 2025
Lire l'article :
Ryanair, la première compagnie aérienne d'Europe avec plus de 200
millions de passagers transportés, met ses menaces à exécution. La
compagnie, qui avait vivement protesté contre la décision du
gouvernement français d'augmenter de 180 % la taxe aérienne, une
mesure entrée en vigueur en mars, va supprimer cet hiver 13 % de sa
capacité en France. Implantée dans 25 villes en France, dont
22 aéroports régionaux de villes moyennes, la compagnie supprime
même cet hiver ses vols au départ de Bergerac, de Brive et de
Strasbourg. Sur le reste des lignes, elle va baisser ses fréquences
d'environ 33 % et de 10 % sur ses trois grands hubs :
Paris-Beauvais, Toulouse et Marseille. Le transporteur low-cost, qui est en plein
développement et compte passer à 300 millions de passagers
transportés en 2034, évoque un total de suppression de 750.000
sièges, avec l'annulation de 25 lignes et l'arrêt de ses opérations
aux aéroports de Bergerac, Brive et Strasbourg. « Cette décision
intervient après de nombreuses mises en garde des compagnies
aériennes et des aéroports français, selon lesquelles cette nouvelle
taxe rendrait de nombreuses liaisons vers la France non rentables,
en particulier dans les aéroports régionaux et pendant la saison
hivernale », explique la compagnie. (...) Selon
le directeur commercial de Ryanair, Jason McGuinness, la surtaxe décidée dans
le budget 2025 représente 25 euros par passager et rend impossibles
certains vols d'hiver, saison déjà peu rentable. Le prix du ticket
moyen chez Ryanair atteint 45 euros. Il ajoute qu'il est désormais
moins cher pour Ryanair de voler depuis Milan ou Madrid que de
Bergerac en Dordogne. Peu importe la présence à l'année d'une
population britannique bien installée, qui compte sur la compagnie
pour ses allers et retour entre la France et l'Angleterre.
Et d'expliquer que dans un contexte de reprise forte de la
croissance aérienne et de livraisons contraintes de nouveaux avions,
la France va laisser passer de multiples occasions de développement,
alors que de nombreuses régions européennes font le mouvement
inverse, en diminuant, voire en supprimant leurs taxes aériennes,
afin d'attirer plus de touristes mais aussi d'aider la population à
vivre dans des régions éloignées des centres urbains.
Il
cite l'exemple de trois régions italiennes, les Abruzzes, la Calabre
et le Frioul-Vénétie, qui viennent de supprimer leurs taxes et où
Ryanair a créé de nouvelles lignes. Même la Suède, pays d'où est
partie la campagne « flygskam » (la honte de prendre l'avion) vient
de supprimer ses taxes aériennes, insiste Jason McGuinness, face à
la stagnation du trafic et pour stimuler le tourisme, l'emploi et
l'économie. (...) La compagnie Ryanair est
coutumière des coups de pression, mais cette fois-ci, elle est
soutenue par la profession, qui réclame au minimum un moratoire
fiscal. Air France-KLM a par exemple averti que la taxe allait lui coûter cette année entre 90 et 170 millions d'euros, une partie du
surcoût ne pouvant être transférée aux clients. Lors du
Salon du Bourget, le 20 juin dernier, le président Emmanuel Macron
avait souhaité que le gouvernement redonne « compétitivité et
lisibilité au transport aérien ». Un souhait interprété au minimum
comme une promesse de pause fiscale pour le secteur aérien, qui a dû
encaisser pour 1,3 milliard d'euros de prélèvements supplémentaires
pour le budget 2025 sur un montant total de taxes sur le transport
aérien en franc estimé à 4 milliards d'euros. Mais pour le budget
2026, rien n'est encore clair. L'Union des aéroports de
France (UAF) a envoyé à la suite de l'annonce de Ryanair une
nouvelle demande de réduction de la fiscalité sur le transport
aérien. « Il en va de la pérennité de nos aéroports régionaux, de la
cohésion territoriale, et de l'attractivité touristique de la
France », déclare l'UAF, qui ironise sur le réalisme du plan en
faveur du tourisme tout juste lancé par François Bayrou. L'UAF
rappelle que les compagnies low-cost représentent plus de 50 % du
trafic passagers dans les aéroports français, jouant ainsi un rôle
clé dans la desserte des régions et que 40% des revenus du tourisme
arrivent par avion.
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Boeing une nouvelle fois contraint de reporter les certifications des 737 MAX 7 et MAX 10
(source Journal de l'Aviation) 30 juillet 2025
Lire l'article :
Les clients des deux nouvelles versions de la famille de
monocouloirs 737 MAX de Boeing devront encore attendre. Kelly Ortberg, le PDG de l’avionneur américain, a officiellement confirmé
que les certifications des 737 MAX 7 et 737 MAX 10 étaient
finalement reportées à l’année prochaine. Les deux
appareils, respectivement les moins et plus capacitaires de la
famille de monocouloirs de Boeing, devaient être certifiés par la
Federal Aviation Administration (FAA) avant la fin de l’année selon
les précédentes déclarations de l’avionneur. Le nouveau
report a été révélé par Kelly Ortberg le 29 juillet lors d’un
entretien accordé à CNBC, en marge de la présentation des résultats
financiers de Boeing pour le deuxième trimestre. Le report
de la certification des deux appareils est principalement lié à la
refonte du système d’antigivrage des moteurs (EAI), une modification
réglementaire qui s’avère « un peu plus délicate » que prévue. Les
actuels 737-8 et 737-9 continuent pour leur part à opérer avec un
système d’antigivrage moteurs qui présente un risque potentiel dans
certaines conditions et qui sont donc soumis à des restrictions
opérationnelles à titre provisoire, notamment en termes de durée de
fonctionnement. Les principales compagnies aériennes
clientes de deux nouvelles versions du 737 MAX vont donc devoir
prendre encore une fois leur mal en patience. La compagnie low-cost
américaine Southwest Airlines, compagnie de lancement du 737-7 (et
de très loin son principal client, avec 305 exemplaires fermes
attendus) anticipe désormais une certification à la fin du premier
trimestre ou au début du deuxième trimestre 2026 et ne prévoit pas
une mise en service des appareils avant la fin de l’année prochaine
au plus tôt. Pour le 737-10, les compagnies United et Alaska
Airlines table désormais sur des premières livraisons entre la fin
2026 et le début 2027. Ryanair n’attend pour sa part ses 15 premiers
exemplaires qu’à partir du printemps 2027. À titre
d’indication, les 737-7 et 737-10 ont été commandés respectivement à
près de 350 et 880 exemplaires fermes (en comptabilisant les
annulations et transformations de commandes), à comparer aux quelque
4860 appareils de la famille 737 MAX qui restent à livrer selon le
carnet de commandes de Boeing (au 30 juin).
>
L’aviation aura besoin de près de 2,4 millions de pilotes, PNC et mécaniciens sur 20 ans
(source Journal de l'Aviation) 25 juillet 2025
Lire l'article :
Boeing a mis à jour ses prévisions concernant les besoins du
secteur aéronautique en recrutement de pilotes, PNC et mécaniciens
sur les vingt prochaines années. Selon l’avionneur, l’industrie
devra recruter et former 2,37 millions de personnes pour soutenir sa
croissance sur la période. Ceux-ci se répartissent entre 660.000
pilotes, 710.000 techniciens MRO et un million de membres du
personnel navigant commercial. En ce qui concerne les
pilotes, Boeing souligne que si certaines régions sont en tension
pour le recrutement de pilotes, la situation est généralement plutôt
équilibrée au niveau mondial. Il considère également que des
aspirants débutant aujourd’hui leur formation seront bien
positionnés pour saisir de nouvelles opportunités lorsqu’ils seront
qualifiés. D’ici 2044, le nombre de pilotes devrait quasiment
doubler (+ 94 %) par rapport à aujourd’hui, pour atteindre 610.000
pilotes. Le secteur de la maintenance aura également besoin
de recruter afin d’augmenter les effectifs de 73 % d’ici 2044
(atteignant 320.000 mécaniciens). Cependant, le domaine est moins
attractif et a tendance à perdre ses collaborateurs expérimentés
(départ à la retraite, attrition naturelle). Des efforts
particuliers sont donc nécessaires pour attirer les nouveaux talents
et pour transférer les compétences. Enfin, les carrières de PNC restent très attractives, ce qui devrait permettre de répondre
plus facilement à une demande en très forte croissance, emmenée par
les régulations, l’attrition, le remplacement des départs et la
volonté de différenciation des compagnies aériennes. Les effectifs
mondiaux d’hôtesses et stewards sont ainsi appelés à doubler sur
vingt ans, atteignant 665.000 personnes.
>
Droits de douane : ces secteurs qui rient, ceux qui pleurent et les autres qui attendent
(source Les Échos) 28 juillet 2025
Lire l'article :
Un soulagement pour certaines filières et beaucoup d'incertitudes
pour d'autres. L'accord conclu ce week-end par Bruxelles et
Washington est loin de faire l'unanimité. Le Premier
ministre français François Bayrou a réagi aux 15 % obtenus de haute
lutte par l'Europe en parlant de « soumission ». Les entreprises et
le gouvernement feront un premier bilan ce mercredi au ministère de
l'Économie. Éric Lombard va réunir les organisations patronales et
les filières pour parler des impacts de ces droits et les
négociations qui demeurent. Premier tour d'horizon des réactions des
secteurs économiques. · L'aéronautique, grand gagnant
Le
secteur aéronautique est soulagé. Le Gifas (groupement des
industries françaises de l'aéronautique et du spatial) salue une
« décision d'exemption, fruit d'un important travail de dialogue
transatlantique à tous les niveaux, qui sera bonne pour une
industrie équilibrée entre la France et les États-Unis ». De
fait dans une industrie aéronautique civile dominée par deux grands
acteurs des deux côtés de l'Atlantique, Boeing et Airbus, les
acteurs industriels français et américains avaient plaidé à
l'unisson auprès de l'administration américaine de s'en tenir à
l'accord d'exonération des droits de douane qui existe depuis 1979,
dans le cadre des aéronefs civils à l'OMC. Des accords qui
ont façonné un « écosystème transatlantique interdépendant avec des
flux équilibrés dans les deux sens. L'objectif de la filière est de
revenir à l'exonération, qui a bien réussi à l'aéronautique en
Europe comme aux États-Unis », soulignait Guillaume Faury, PDG
d'Airbus, lors d'une conférence de presse en mai dernier, pour qui
« mettre des droits de douane en représailles n'a pas de sens et ne
ferait, à court terme au moins, que des perdants des deux côtés ».
Et de fait, l'ancien patron du Gifas, qui a cédé son siège en
juin dernier au directeur général de Safran, Olivier Andriès, avait
davantage fustigé les taxes et surtaxes sur le secteur aérien du
gouvernement que les droits de douane américains. « En vingt
ans, l'industrie a perdu 30 milliards d'euros du fait du poids des
taxes. Nous sommes aujourd'hui le deuxième secteur le plus taxé en
pourcentage et le plus taxé en absolu », dénonçait-il.
L'industrie aéronautique française a exporté 82 % de son chiffre
d'affaires (51,2 milliards d'euros) en 2024 et l'application de
droits de douane aurait été un cauchemar pour une industrie très
intégrée comme en témoigne le moteur Leap de CFM International,
filiale à parité de Safran en France et de General Electric aux
États-Unis, qui équipe autant les Airbus A320 que les Boeing 737.
Outre les montants en jeu, les industriels redoutaient un
casse-tête administratif infernal, dans un secteur où plus personne
ne calculait de droits de douane depuis plus de quarante ans, alors
que le besoin d'avions neufs est plus élevé que jamais. ·
L'industrie laitière prend acte d'un accord « nécessaire » (...)
· Incertitudes pour les vins et spiritueux (...) · Le secteur
de la beauté alerte sur sa compétitivité, le luxe soulagé (...)
· Les laboratoires pharmaceutiques toujours dans le flou (...)
· La sidérurgie craint l'effet double (...) · L'automobile
française peu concernée (...) · Energie, le mystère plane sur
les 750 milliards… (...) · Défense, des promesses
contradictoires avec l'objectif d'indépendance européenne (...)
· Transport-logistique, une clarification bienvenue (...) ·
Les semi-conducteurs en suspens (...)
Revue de presse boursière
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L'action AIR FRANCE-KLM chute de 3,93%
(source Ideal-investisseur) 1er août 2025
Lire l'article :
L'action AIR FRANCE-KLM a terminé la séance de ce vendredi à
11,12 €, marquant une baisse de 3,93% comparée au cours de clôture
de la veille à 11,58 €.
Cette diminution significative
intervient dans un contexte global de recul sur les marchés
boursiers, le CAC 40 ayant lui-même perdu 2,91% pour terminer à
7546,16 points.
Le volume de transactions sur AIR FRANCE-KLM a atteint 1.283.364 titres échangés, ce qui représente environ
0,49% de sa capitalisation boursière, un chiffre notable indiquant
un intérêt certain des investisseurs pour l'action.
En dépit
de cette contre-performance journalière, il est pertinent de
souligner que sur les trois derniers mois, l'action a enregistré une
progression notable de 45,13%. Par ailleurs, la performance sur
l'année écoulée reste robuste avec une hausse de 35,28%, surpassant
largement une variation pratiquement nulle du CAC 40 sur la même
période.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
11,266 euros en clôture vendredi 1er août. Sur la semaine, elle est
en légère baisse (-1,24%) après une hausse de +40% le mois précédent. Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros
le 1er janvier 2025.
La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action
AF-KLM est à 8,59 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus
bas à 5,40 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières
années.

>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en baisse (-3$) à
90$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en légère
hausse (+2$) à 70$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié.
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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