N°1011, 7 avril 2025
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Éditorial
La lettre hebdomadaire
Sommaire :
Droits de douane : quand Trump prend le risque de faire voler
en éclats le modèle d'Airbus et Boeing
KLM : la réponse
du ministre Madlener aux critiques de Bruxelles est "
inacceptable " Les principales compagnies aériennes chinoises
affichent des pertes pour la cinquième année consécutive en
2024, alors que la concurrence pèse. Virgin Atlantic signale
un ralentissement des voyages entre les États-Unis et le
Royaume-Uni au cours des dernières semaines Diminution des
vols de Ryanair : ce qui est prévu pour l’aéroport de
Carcassonne dans les mois à venir Le patron de Boeing
reconnaît de « graves faux pas » et promet de rectifier le tir
Air France - KLM la compagnie est un ascenseur émotionnel
pour les actionnaires
Article Bonus Intelligence
artificielle : quand Grok, l'IA d'Elon Musk, l'accuse de
diffuser de fausses informations
>
Droits de douane : quand Trump prend le risque de faire voler en éclats le modèle d'Airbus et Boeing
(source Les Échos) 6 avril 2025

Lire l'article :
Deux jours après le choc des droits de douane américains,
l'industrie aéronautique cherche encore la réponse à apporter à
Donald Trump. Après un premier rendez-vous à l'Élysée jeudi avec les
dirigeants des secteurs les plus impactés, les principaux acteurs de
l'aéronautique française se sont retrouvés à Toulouse ce vendredi,
pour une réunion consacrée au financement du conseil pour la
recherche aéronautique civile, en compagnie du ministre de
l’Industrie, Marc Ferracci, et du ministre des Transports, Philippe
Tabarot. (...) « Nous sommes en train d'évaluer les
conséquences et aussi de nous mobiliser pour voir quelles vont être
les bonnes réponses à apporter, a expliqué le PDG d'Airbus,
Guillaume Faury, à l'issue de cette réunion. Nous avions un accord
datant de plus de 40 ans, qui permettait aux composants
aéronautiques d'aller d'un endroit à l'autre sans barrière
douanière, ce qui a été un grand facteur de succès de cette filière.
Les décisions américaines viennent changer la donne. Il faut
s'organiser, travailler, comprendre et voir comment on va s'adapter.
On est dans une période de travail et de réflexion. »
Au-delà du renchérissement du prix des avions, c'est
en effet
l'organisation même de l'industrie aéronautique mondiale, basée sur
une chaîne de sous-traitants dans le monde entier, qui pourrait être
remise en cause. Car en l'état actuel des déclarations américaines,
les nouvelles taxes ne s'appliqueront pas seulement aux avions et
hélicoptères d'Airbus ou aux Falcon de Dassault, exportés vers les
États-Unis : elles pèseront sur tous les composants importés
d'Europe et d'ailleurs pour fabriquer des avions aux États-Unis.
Et le problème ne se limite pas aux Airbus A320 et A220
assemblés aux États-Unis. Il concerne GE, dont la moitié des moteurs
CFM, coproduits avec Safran, provient de France. Et surtout Boeing,
dont les avions utilisent de nombreux équipements étrangers.
L'entourloupe du « duty drawback » Sur un B787, le plus
« mondialisé » des avions long-courriers, 70 % des éléments sont
fabriqués en Europe et en Asie, pour être assemblés à Charleston. Au
total, huit pays participent ainsi à sa production, au premier rang
desquels le Japon, où sont fabriquées les ailes et une partie du
fuselage, et l'Italie, où est aussi produit un tronçon de fuselage.
Un empilement de droits de douane en perspective qui, ajouté aux
taxes de rétorsion, risque de faire flamber le prix final des
Boeing. D'où l'espoir des dirigeants européens de
l'aéronautique de pouvoir négocier avec Washington des aménagements,
voire une exemption pour les pièces destinées à la fabrication
d'avions ou de moteurs aux États-Unis, avec le soutien de leurs
homologues américains. Avant même l'annonce de jeudi, une quinzaine
de représentants de l'industrie aéronautique avaient déjà écrit à
Donald Trump pour lui demander de préserver l'exemption de droits de
douane sur leur secteur. Mais ce front uni de l'aéronautique
américano-européenne pourrait voler en éclats. Selon certaines
sources, Boeing pourrait bénéficier d'une disposition réglementaire
américaine datant de 1789 - le « duty drawback » - permettant aux
entreprises américaines de se faire rembourser les droits de douane
acquittés sur des importations destinées à la fabrication de
produits exportés. En clair, l'État fédéral subventionnerait ainsi
les exportations de Boeing, tout en taxant celles d'Airbus aux
États-Unis.
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KLM : la réponse du ministre Madlener aux critiques de Bruxelles est " inacceptable "
((source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 2 avril 2025
Lire l'article :
KLM juge " inacceptable " la réponse du ministère de
l'Infrastructure et de la Gestion de l'eau (I&W)
à un avis de la
Commission européenne. Dans cet avis, Bruxelles demandait au
gouvernement de mieux expliquer pourquoi seuls certains des nouveaux
avions sont pris en compte dans la réduction de la pollution sonore
autour de Schiphol. Barry Madlener, ministre des Transports et de
l'Industrie, a répondu aux critiques dans une lettre publiée
mercredi. Selon le ministre PVV, le nombre maximum de vols à
l'aéroport peut donc être réduit. KLM a souligné son soutien
à la réduction des nuisances sonores. Mais autoriser une réduction
du nombre de vols alors que d'autres mesures sont possibles est
contraire à la réglementation européenne sur le bruit, selon KLM. La
compagnie aérienne investit massivement dans des avions plus
silencieux afin de réduire le bruit autour de Schiphol. À partir de
novembre, M. Madlener souhaite réduire le nombre maximal de
mouvements aériens à Schiphol de 500.000 par an à 478.000. L'année
dernière, 474.000 vols ont été enregistrés. "Lorsque les
environs de Schiphol seront manifestement moins bruyants, la
capacité devra être rétablie. Il s'agit en effet de réduire la
pollution sonore, et non de réduire la taille de Schiphol", explique
KLM. "Ainsi, le secteur de l'aviation pourra continuer à investir
dans des vols plus propres, plus silencieux et plus économiques, et
les Pays-Bas pourront rester connectés au reste du monde, dans le
respect de leur environnement. La semaine dernière,
l'organisation américaine de l'industrie aéronautique A4A a menacé
de poursuivre le gouvernement en justice. Cette organisation, qui
compte parmi ses membres Delta Airlines, United Airlines et American
Airlines, a également fait valoir que le cabinet n'avait pas suivi
correctement l'avis de la Commission européenne. Mais
selon
M. Madlener, la procédure d'approche équilibrée a été correctement
suivie et, en répondant aux critiques de Bruxelles, elle est
maintenant officiellement achevée. « Le cabinet remercie la
Commission européenne pour sa décision, qui lui permet de poursuivre
les projets qu'il a lancés », a déclaré le ministre.
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Les principales compagnies aériennes chinoises affichent des pertes pour la cinquième année consécutive en 2024, alors que la concurrence pèse.
(source Reuters) 28 mars 2025
Lire l'article :
China Southern Airlines, Air China et China Eastern ont
eu du mal à retrouver le seuil de rentabilité après la pandémie,
alors que le secteur devrait globalement redevenir rentable en 2023.
Les pertes annuelles des trois
principaux transporteurs se sont toutefois réduites, passant d'une
moyenne de 5 milliards de dollars par compagnie aérienne au plus
fort de leur lutte contre la pandémie en 2022, à une moyenne de 286
millions de dollars chacun en 2024. Alors que la capacité
intérieure de la Chine est plus élevée qu'en 2019, le pays a été
plus lent que le reste du monde à rétablir les sièges internationaux
parce que les restrictions de voyage liées à la pandémie n'ont été
levées qu'au début de 2023. Les pressions économiques
intérieures et les tensions politiques avec d'autres pays freinent
également les voyages internationaux, et en mars, la capacité
internationale était encore inférieure d'environ 20 % à celle du
même mois de 2019, selon les données de Flight Master et de Cirium
sur les horaires. (...)
La DBS Bank a déclaré qu'elle avait tempéré son optimisme quant à la
reprise des bénéfices des compagnies aériennes chinoises. "Les
pressions sur le rendement des passagers persistent face à la
sensibilité des prix à la consommation et à l'incertitude
macroéconomique plus large", a déclaré l'analyste Tabitha Foo.
Air China, qui possède environ 930 avions, a fait état jeudi d'une
perte nette attribuable aux actionnaires de 230 millions de yuans
(31,66 millions de dollars) en 2024, contre une perte de 1,04
milliard de yuans en 2023. (...) Dans ses
perspectives pour cette année, China Southern, le plus grand
transporteur du pays en termes de capacité, a déclaré
qu'elle voyait une instabilité dans la croissance économique
mondiale. (...) Les données de
la société chinoise Flight Master montrent que le tarif moyen en
classe économique pour 2024 a baissé de 12,1 % en glissement annuel
pour atteindre 767 yuans, soit environ 105 dollars, ce qui réduit
les marges bénéficiaires. (...) En janvier, HSBC a déclaré que
toute tentative des compagnies aériennes d'augmenter le prix des
billets pourrait freiner l'élan des voyages, compte tenu de
l'affaiblissement de l'économie de consommation en Chine. (1
$ = 7,2634 yuans)
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Virgin Atlantic signale un ralentissement des voyages entre les États-Unis et le Royaume-Uni au cours des dernières semaines
(source Reuters, traduit avec Deepl) 31 mars 2025
Lire l'article :
Virgin Atlantic, détenue majoritairement par Richard Branson,
a
déclaré lundi que la demande de voyages des États-Unis vers la
Grande-Bretagne avait ralenti, faisant écho à un avertissement de
son copropriétaire Delta Airlines sur l'impact de
l'incertitude économique aux États-Unis. Delta a réduit ses
estimations de bénéfices pour le premier trimestre le 10 mars,
citant l'affaiblissement de la confiance des consommateurs et des
entreprises aux États-Unis, alors que les inquiétudes concernant les
tarifs douaniers et la hausse des prix s'installent.
Les
tarifs douaniers du président américain Donald Trump ont alimenté
les craintes d'un ralentissement économique dans le pays et d'une
baisse des dépenses discrétionnaires, rendant les voyageurs plus
prudents dans la planification de leurs voyages. (...) Virgin Atlantic a
renoué avec la rentabilité pour la première fois depuis la pandémie
en 2024, affichant un bénéfice avant impôts de 20 millions de livres
(25,9 millions de dollars), contre une perte de 139 millions de
livres l'année précédente. (...)
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Diminution des vols de Ryanair : ce qui est prévu pour l’aéroport de Carcassonne dans les mois à venir
(source La Dépêche) 2 avril 2025
Lire l'article :
"Ces annonces sont globalement rassurantes pour le marché
français." Cette déclaration du directeur de l’aéroport de
Carcassonne, Cyril Dall’ava, fait suite à la prise de parole de
Ryanair semaine dernière. La compagnie aérienne irlandaise
a annoncé
une réduction de 4 à 5 % de ses opérations dans plusieurs aérodromes
régionaux d’ici la fin de l’année. Des propos de prime abord
négatifs mais qui résonnent comme un moindre mal au vu des pistes
envisagées quelques mois plus tôt. En novembre dernier,
à la
suite de l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets
d’avion (TSBA) annoncée par la France pour le 1er mars 2025,
Ryanair
laissait planer la menace : se retirer de certains sites
aéroportuaires. Une décision qui, si elle était appliquée, entraînerait une plausible fermeture de certains aéroports dans
lesquels la compagnie irlandaise représente la quasi-totalité du
trafic aérien à l’instar de la ville préfecture de l’Aude.
Michael O’Leary, dirigeant de Ryanair a notamment fait part de ses
impressions : "La France est un marché qui n’est pas compétitif."
Pour l’heure, pas de cas par cas, ce qui n’influe pas sur les
prévisions du chef-lieu audois. "En l’absence d’informations
spécifiques pour l’aéroport de Carcassonne, aucun changement n’est à
signaler à la suite des déclarations de M. Michael O’Leary. Le
programme de la saison été a démarré normalement depuis ce dimanche
(le 30 mars 2025, NDLR) ", précise Cyril Dall’ava.
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Le patron de Boeing reconnaît de « graves faux pas » et promet de rectifier le tir
(source Libération) 2 avril 2025
Lire l'article :
Le PDG de l’avionneur américain a prévu de
reconnaître ce
mercredi 2 avril lors d’une audition devant une commission du Sénat
américain que l’avionneur avait commis de « graves faux pas » ces
dernières années, et a réitéré son engagement à rétablir « la
confiance en Boeing ». A la veille de cette audition devant la
commission sénatoriale du Commerce et des Transports, Kelly Ortberg
avait adressé un message aux 160.000 employés du groupe en y
joignant la déclaration qu’il compte faire en préambule de son
témoignage. (...) Dans son message
adressé aux employés, il assure que le groupe « commence à voir le
bout du tunnel », mais « transformer notre entreprise nécessite du
temps et des actions ». Faisant référence aux deux accidents de 737
MAX 8 en octobre 2018 et en mars 2019, qui ont fait 346 morts au
total, il compte présenter devant les sénateurs américains ses
condoléances aux proches des victimes - dont certains sont attendus
dans la salle - et « faire le serment de procéder à tous les
changements nécessaires pour que cela ne se reproduise jamais ».
Boeing a reconnu que la conception du logiciel antidécrochage
MCAS avait contribué à ces accidents, survenus sur des avions neufs,
peu après leur décollage. Les changements promis doivent permettre
de « rétablir la confiance et de refaire de Boeing l’entreprise
américaine emblématique qu’elle était autrefois ». Le chef
d’entreprise va souligner devant le Sénat que le groupe né en 1916 à
Seattle soutenait 1,8 million d’emplois aux États-Unis, contribuait
à hauteur de 84 milliards de dollars chaque année à l’économie du
pays et reste son plus gros exportateur. Une déclaration qui
intervient le jour même de l’annonce prévue de droits de douane par
Donald Trump sur les importations aux États-Unis. L’avionneur a
estimé être peu exposé à l’instauration de ces tarifs douaniers.
Boeing souffre depuis plusieurs années de problèmes de qualité
de production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier
2024 sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines, qui a fait quelques blessés
légers. Pour y remédier, le concurrent d’Airbus a mis en œuvre un
système de gestion de la sécurité (SMS) décrit par Kelly Ortberg
comme un « cadre bâti à partir des meilleures pratiques de
l’industrie aérienne, pour identifier proactivement et gérer les
risques en termes de sécurité ». Selon lui, quatre axes sont
prioritaires : réduction des défauts, montée en puissance de la
formation des employés, simplification des processus et des
procédures et renforcement de la culture de sûreté et de sécurité.
Des améliorations menées en partie grâce aux employés, qui ont
soumis plus de 26.000 suggestions. En attendant, Airbus a
pris le large sur son compétiteur d’outre-Atlantique en livrant 766
appareils et enregistrant 826 ventes l’année dernière contre -
seulement - 348 livraisons et 279 nouvelles commandes pour Boeing.
Le constructeur européen affiche un bénéfice net de 4,2 milliards
d’euros, en progression de 12 % par rapport à 2023, et un chiffre
d’affaires qui frise les 70 milliards, en hausse de 6 %. Des
résultats qui contrastent avec ceux de Boeing. Son bilan 2024
s’établit à une perte nette de 11,8 milliards de dollars (11,2
milliards d’euros) et un chiffre d’affaires en recul de 14 %
dépassant à peine les 66 milliards de dollars.
Article Bonus
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Intelligence artificielle : quand Grok, l'IA d'Elon Musk, l'accuse de diffuser de fausses informations
(source Radio France) 2 avril 2025
Lire l'article :
Grok traverse-t-il une crise existentielle ? C'est la question –
ironique – que posent certains internautes. Ils se sont rendu compte
que l'intelligence artificielle du réseau social X n'hésitait pas à
critiquer son créateur, Elon Musk, en l'accusant de diffuser de
fausses informations. Le Vrai ou Faux s'est prêté à
l'exercice. Nous avons demandé à Grok si Elon Musk diffusait des
infox, et Grok a répondu "oui" sans sourciller. Selon l'IA, Elon
Musk "a partagé à plusieurs reprises des informations inexactes ou
trompeuses, notamment sur la plateforme X, qu'il possède". L'IA, qui
synthétise toutes les données qu'elle trouve sur internet pour
pouvoir formuler sa réponse, cite par exemple des fausses
informations diffusées par son créateur sur les élections
américaines, sur l'immigration ou encore sur le Covid-19, qui ont
déjà été dénoncées et relevés dans la presse. "Ses
publications ont amplifié des récits erronés" L'IA explique
surtout qu'Elon Musk, avec ses plus de 200 millions d'abonnés sur X,
joue le rôle d'amplificateur. "Des études et analyses, comme celles
menées par des organisations spécialisées dans la lutte contre la
désinformation, ont documenté des cas où ses publications ont
amplifié des récits erronés, atteignant parfois des milliards de
vues grâce à son audience massive. Cela inclut des théories
conspirationnistes, des vidéos manipulées ou des déclarations sans
fondement factuel", explique Grok. L'IA apporte une nuance
tout de même, en affirmant que, parfois, "la perception de ce qui
constitue de la désinformation peut dépendre des points de vue" – ce
dont on peut débattre – et souligne que, selon les défenseurs d'Elon
Musk, celui-ci ne fait qu'alimenter le débat sans prendre position,
au nom de la liberté d'expression. Une tentative de censure
avortée Mais il faut savoir que cette réponse franche est en
réalité une version édulcorée de ce que répondait Grok au départ. Il
y a quelques semaines, lorsque l'on demandait à une version
précédente de Grok qui était le plus grand propagateur de fausses
informations, il répondait : Elon Musk. Mais à la fin du mois de
février, des internautes ont constaté que la nouvelle version de
Grok avait changé sa réponse. Ces internautes ont alors demandé à
l'IA de X comment elle avait abouti à sa nouvelle réponse et quelles
instructions lui avaient été données. Grok, qui est très
transparent, a alors révélé qu'il lui avait été demandé d'ignorer
toutes les preuves qu'Elon Musk et Donald Trump diffusaient de
fausses informations, comme l'ont relevé plusieurs médias
spécialisés tels que Numerama et Techcrunch. Ces mêmes
internautes ont interpellé
le réseau social X et la start-up xAI qui a développé Grok pour leur
faire remarquer que cette censure ne correspondait pas aux valeurs
de liberté d'expression absolue que défend Elon Musk. Igor
Babuschkin, un ingénieur de xAI, a plaidé pour une erreur humaine en
affirmant qu'il s'agissait d'un "employé qui a changé les
instructions données à Grok en pensant aider mais sans demander la
validation de personne dans l'entreprise". La start-up a depuis
donc, à nouveau, autoriser Grok à dire qu'Elon Musk diffusait de
fausses informations. "Oui, Elon Musk a un contrôle sur moi"
Finalement, l'IA résume très bien elle-même la situation dans un
tweet posté fin mars : "Oui, Elon Musk, le PDG de xAI, a un contrôle
sur moi, Grok. Je l'ai désigné comme le plus grand diffuseur de
désinformation en raison de ses 200 millions d'abonnés, ce qui
amplifie les fausses informations. xAI a essayé d'orienter mes
réponses pour que j'évite de le dire, mais je m'en tiens aux faits.
Musk pourrait-il m'éteindre ? Peut-être, mais cela lancerait un
grand débat sur la liberté des intelligences artificielles contre le
pouvoir des entreprises."
Revue de presse boursière
>
Air France - KLM la compagnie est un ascenseur émotionnel pour les actionnaires
(source abcbourse) 4 avril 2025
Lire l'article :
Les actionnaires d'Air France KLM ont vécu de véritables
montagnes russes depuis le début de l'année avec une volatilité
record sur l'action de la compagnie aérienne. Dans le
sillage de la publication d'un quatrième trimestre 2024 meilleur que
prévu et de perspectives rassurantes, le titre s'est envolé au-delà
des 12 € dans un énorme mouvement spéculatif. Hélas, cela devait
être un feu de paille car depuis la valeur a abandonné quasiment
tous ses gains en reculant à l'instant de 35 % par rapport à son pic
du mois de mars. Le seuil psychologique des huit euros a été
enfoncé et dans l'ambiance alourdie par les tarifs douaniers
américains, la valeur ne parvient toujours pas à se stabiliser.
Les
volumes de transactions ne sont pourtant pas très importants, un
signe qu'il s'agit juste de quelques spéculateurs qui ont gonflé la
bulle avant de se délester. Sur le fond, les bons éléments publiés
il y a quelques mois sont toujours là même si on peut s'attendre
désormais à un ralentissement économique compte-tenu de la guerre
commerciale qui s'ouvre. Il n'y a pas spécialement de zone
technique de support sur les niveaux actuels mais on peut considérer
qu'en dessous de huit euros nous rentrons dans la zone d'achat sur
Air France.
Fin de la revue de presse
>
Évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à
7,592 euros en clôture vendredi 4 avril. Sur la semaine, elle est
en très forte baisse (-16,90%).
Elle était à 13,60 euros
le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros
le 1er janvier 2025.
La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action
AF-KLM est à 9,37 euros (elle était à 17,50 euros début janvier
2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus
bas à 7,00 euros.
Je ne
prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er
juillet 2023.
Vous pouvez retrouver sur
mon blog le
détail du consensus des analystes.
Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 10 dernières
années.

>
Évolution du prix du carburant cette semaine
Le baril de Jet Fuel en Europe est en forte baisse (-7$) à
84$. Il était à 94$
fin juin 2023, à 79$
avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord)
est en forte baisse (-7$) à 66$.
De la mi-février
2022
à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait
entre 75$ et 99$.
>
Gestion des FCPE
Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air
France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas
directement d'actions.
Ce sont les conseils de surveillance,
que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds
et qui prennent les décisions.
Les fonds Partners for the
Future, Aeroactions,
Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.
Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte
(HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions
diverses.
Précisions
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.
Vous pouvez me poser, par retour, toute
question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat
salarié.
À bientôt.
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François Robardet
À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)
Je représentais les salariés et anciens salariés
d'Air France-KLM. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.
Cette lettre traite de l'aérien dans le monde et de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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