Comment ADP et Air France-KLM comptent attirer plus de passagers à Roissy-CDG

photo François Robardet, ex-Représentant des salariés, Air France-KLM I Lettre de François Robardet


 

L'aérien en France, en Europe, dans le Monde

N°1022, 23 juin 2025
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La lettre hebdomadaire

Sommaire :

Comment ADP et Air France-KLM comptent attirer plus de passagers à Roissy-CDG
Air France grimpe d’un rang au classement mondial des meilleures compagnies aériennes de Skytrax
AFI KLM E&M met l'accent sur le moteur Leap, le best-seller de CFM
Drones, avions militaires, commandes d'Airbus : le bilan très kaki du Salon du Bourget 2025

 


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Comment ADP et Air France-KLM comptent attirer plus de passagers à Roissy-CDG

(source Les Échos) 20 juin 2025

Mon commentaire : Ce nouveau projet pour Roissy-CDG illustre une évolution bienvenue dans la stratégie du groupe ADP : une écoute plus attentive des besoins des compagnies aériennes, et en premier lieu d’Air France-KLM, principal acteur du hub parisien.

Le plan d’action « Connect France » témoigne d’une volonté commune de renforcer la compétitivité de Roissy à l’échelle internationale, en travaillant main dans la main avec le transporteur national.

Les mesures proposées – de l’amélioration des correspondances à la valorisation de l’escale parisienne – répondent directement aux attentes des compagnies, qui ont longtemps souffert de l’inadéquation entre les infrastructures de CDG et les exigences d’un hub moderne.

La prise en compte des contraintes opérationnelles d’Air France-KLM, qu’il s’agisse des temps de transit, de l’accès aux passerelles ou de la clarté des terminaux, marque une rupture avec les approches passées, souvent jugées trop centrées sur la vision de l’exploitant aéroportuaire.

En plaçant Air France-KLM au cœur de la réflexion, ce partenariat s’inscrit en contraste avec l’ancien projet du terminal 4, largement critiqué pour son manque de concertation.

Cette nouvelle démarche collaborative augure d’un développement plus cohérent et plus efficace de Roissy-CDG, au bénéfice de l’ensemble de la plateforme et de son attractivité mondiale.

Remarque : pour plus de détails sur les gros travaux envisagés (un nouveau satellite d'embarquement relié au terminal 2E, une nouvelle gare de fret) vous pouvez vous reporter à ma lettre n°1010.


Lire l'article :

À deux, on est plus fort. Air France-KLM et le groupe ADP l'ont bien compris. Le gestionnaire aéroportuaire et son principal client à Paris ont profité de la venue au Salon du Bourget d'Emmanuel Macron et de son cortège médiatique pour dévoiler, devant les caméras du monde entier, un partenariat destiné à renforcer l'attractivité du hub de Roissy-CDG… Ou plutôt prosaïquement, pour tenter d'enrayer l'érosion des parts de marché du pavillon français.
 
Le directeur général d'Air France-KLM n'a pas caché sa préoccupation. Devant le président de la République, Ben Smith a commencé par rappeler que la part de marché du pavillon tricolore en France recule depuis vingt ans au rythme d'un point par an, et est aujourd'hui tombé à moins de 38 %.
 
« Cette situation semblerait absolument anormale aux autres grandes puissances », a-t-il affirmé, en appelant une fois de plus le gouvernement français à soutenir son transport aérien, plutôt que de continuer à miner sa compétitivité à force de taxes et de réglementations.
 
Pour renforcer la compétitivité de Roissy face aux autres grandes plaques tournantes du trafic aérien international, Air France-KLM et ADP ont élaboré un plan d'action en 10 points, baptisé « Connect France », qui va de l'amélioration du fonctionnement du hub d'Air France à des mesures plus incitatives, pour séduire les passagers en correspondance.
 
« Tous les grands hubs internationaux bien placés dans les classements mondiaux, avec lesquels nous sommes en compétition, font équipe avec leur compagnie nationale et leur gouvernement, souligne Philippe Pascal, le nouveau PDG d'ADP. Nous avons voulu faire de même avec Air France-KLM, en réfléchissant ensemble aux moyens d'améliorer l'attractivité et le fonctionnement du hub. »
 
Parmi ces mesures, la possibilité pour les passagers d'Air France en correspondance à Roissy-CDG de faire une escale de quelques heures ou quelques jours à Paris, en profitant d'offres touristiques adaptées à la durée de l'escale, de l'excursion en bateau-mouche jusqu'aux séjours de trois jours. Une façon, déjà éprouvée par d'autres, d'inciter les voyageurs internationaux à transiter par Paris, plutôt que par Londres, Istanbul ou Dubaï, en misant sur l'attrait de Paris.
 
Le partenariat comporte aussi des mesures pour remédier aux faiblesses traditionnelles de Roissy-CDG, tel que la mise en place, dès cet été, d'un circuit de correspondance express (en moins d'une heure) pour les passagers d'Air France. Le temps de correspondance est un critère de choix majeur sur les systèmes de correspondance. Et dans ce domaine, l'aéroport de Roissy, avec ses multiples terminaux poussés au fil de son histoire, n'est pas le mieux placé.
 
ADP s'est aussi engagé à augmenter le taux des avions au contact direct de l'aéroport, afin d'éviter les transferts en bus, qui déplaisent aux passagers. Si le taux de contact moyen atteint 95 % en moyenne, il n'est pas à la hauteur des autres grands hubs européens et du Moyen-Orient durant la pointe de trafic du matin. « Roissy n'a pas été conçu pour fonctionner sur le modèle du hub, avec une forte pointe de trafic le matin », reconnaît Philippe Pascal.
 
Simplification oblige, ADP veut également changer la dénomination des différentes aérogares et salles d'embarquement, pour la rendre plus compréhensible au commun des mortels. Aujourd'hui, Roissy-CDG se décompose en trois terminaux - CDG1, CDG2 et le terminal 3 - et sept sous-ensembles à CDG 2 (CDG2A, CDG2B, CDG2C, CDG2D, CDG2E, CDG2F, CDG2G), ainsi que trois satellites d'embarquement (hall K, L et L). De quoi désorienter plus d'un voyageur !
 
Demain, les terminaux de CDG seront désignés par des numéros, comme à Orly. Les choix définitifs ne sont pas encore arrêtés, mais il devrait y avoir six ou neuf terminaux à Roissy, selon que certains seront regroupés ou non sous le même numéro. Un changement de toponymie qui ne se fera pas en un jour. « C'est un gros boulot, poursuit le patron d'ADP. Il faudra modifier toute la signalétique, mais aussi les noms de quelque 30.000 caméras. »

 


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Air France grimpe d’un rang au classement mondial des meilleures compagnies aériennes de Skytrax

(source Huffingtonpost) 17 juin 2025

Mon commentaire : La stratégie de montée en gamme d'Air France et la vitrine que représente sa première classe font de la compagnie aérienne française la meilleure compagnie aérienne européenne.

À noter qu'Ethiopian Airlines a été désignée pour la 8e année consécutive meilleure compagnie aérienne d’Afrique.

Elle a aussi remporté d'autres distinctions majeures :

  • Meilleure classe économique en Afrique,

  • Meilleure classe affaires en Afrique,

  • Meilleur service de restauration en classe affaires en Afrique.


Membre de Star Alliance, Ethiopian Airlines vise, via son plan « Vision 2035 », à rejoindre le top 20 mondial des groupes aériens.


Lire l'article :

Ce mardi 17 juin, l’organisme de consultation indique qu’Air France, 9e de ce classement des meilleures compagnies mondiales en 2024 grimpe d’une place en 2025, après avoir connu une chute de deux places l’an dernier. Dans ce top 10, Air France devance seulement Japan Airlines et la compagnie chinoise Hainan Airlines.
 
Devant la compagnie française, Qatar Airways conserve son monopole du titre de meilleure compagnie du monde, pour la neuvième année consécutive, comme le souligne BFMTV. Sur la deuxième et troisième marche du podium, on retrouve ensuite Singapore Airlines et Cathay Pacific, compagnie aérienne basée à Hong Kong. De la quatrième à la septième place, Emirates, All Nippon Airways, Turkish Airlines et Korean Air complètent ce classement.
 
Quatre prix pour la compagnie française
Si la compagnie aérienne française reste loin des meilleures places, il faut toutefois noter qu’Air France a su tirer son épingle du jeu en 2025. Avec quatre récompenses mineures décernées dans des catégories plus spécifiques. Comme celle de meilleure compagnie aérienne d’Europe occidentale. Celle de meilleure première classe européenne et meilleur service de restauration à bord d’une première classe en Europe. Et enfin meilleurs équipements de confort en première classe.
 
Il faut dire que les premières compagnies européennes sont loin derrière la France. Que ce soient les Suisses de Swiss International Air Lines, en onzième position ou l’allemande Lufthansa, en 15e place. Les deux compagnies britanniques les plus hautes dans ce classement sont British Airways et Virgin Atlantic, qui occupent respectivement les 13e et 16e positions.

 


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AFI KLM E&M met l'accent sur le moteur Leap, le best-seller de CFM

(source La Tribune) 19 juin 2025

Mon commentaire : Le moteur Leap de CFM propulse aussi bien les Airbus A320 (version Leap-1A), les Boeing 737 Max (Leap-1B) que les avions chinois de Comac (Leap-1C).

Cela souligne l'enjeu stratégique que représente le marché de sa maintenance.


Lire l'article :

L'intérêt d'Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) pour le Leap n'est pas nouveau. La société de maintenance du groupe Air France-KLM avait déjà fait de 2024 sa « Leap Year » avec le renforcement de ses capacités afin de s'imposer comme un acteur de référence sur le moteur de CFM International. Un effort qu'elle poursuit aujourd'hui avec plusieurs annonces à l'occasion du Salon du Bourget.
 
« C'est le premier marché pour les moteurs pour les 20 ans qui viennent », résume simplement Anne Brachet, directrice générale d'AFI KLM E&M, à La Tribune. Elle veut pour preuve de cet intérêt tout particulier le fait d'avoir développé des capacités de maintenance à Paris et à Amsterdam pour le Leap-1A, qui équipe une partie des Airbus A320 NEO, et pour le Leap-1B, qui motorise l'ensemble des Boeing 737 MAX.
 
« Normalement, nous spécialisons les ateliers. Mais là, vu les volumes, nous avons voulu avoir un maximum de flexibilité et de capacités pour ce moteur », déclare la patronne d'AFI KLM E&M.
De fait, Safran et GE Aerospace (co-actionnaires de CFM) revendiquent environ 9.000 exemplaires en service, et visent à doubler ce nombre d'ici 2030.
 
La société de maintenance s'apprête ainsi à disposer de bancs d'essais à Paris comme à Amsterdam pour le Leap-1A, et un peu plus tard cet été pour le Leap-1B. En comptant les capacités de ces deux ateliers, ainsi que celles développées par sa filiale CRMA à Elancourt, AFI KLM E&M a 650 réparations de Leap en vue. Cela permettra bien sûr de servir la flotte d'A320neo du groupe, qui en a commandé 100 exemplaires pour KLM, Transavia Holland et Transavia France, mais surtout les marchés tiers, comme le confirme Anne Brachet.
 
Pour servir ses clients, AFI KLM E&M investit aussi dans les moteurs de rechange, avec l'acquisition de trois exemplaires en début d'année et la possibilité d'aller jusqu'à 10. Mais, Anne Brachet veut aller « beaucoup plus loin » avec l'annonce d'un partenariat avec le loueur AerCap à l'occasion du Salon du Bourget. Les deux sociétés ont indiqué être entrées en négociations exclusives pour la création d'une coentreprise de location de moteurs. L'objectif est de disposer d'une flotte de Leap-1A et 1B à fournir aux compagnies clientes dans l'attente de la réparation de leur moteur.
(...)

 


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Drones, avions militaires, commandes d'Airbus : le bilan très kaki du Salon du Bourget 2025

(source Les Échos) 20 juin 2025

Mon commentaire : Le Salon du Bourget 2025 a été marqué par deux événements majeurs :

  • l’accident du Boeing 787 d’Air India, qui a conduit les dirigeants de Boeing à rester aux États-Unis,

  • et les affrontements entre l’Iran et Israël.

Ces circonstances ont fortement pesé sur l’ambiance du salon, entraînant une faible moisson de commandes d’avions civils, tandis que le secteur militaire concentrait toute l’attention.

Côté innovations, les contours du successeur de l’A320 restent flous.

Le choix du moteur – entre le concept à hélice non carénée RISE de Safran et une solution plus conventionnelle – n'est pas tranché.

En revanche, des précisions émergent concernant la voilure : celle-ci pourrait être plus longue et plus fine, permettant une réduction de consommation de carburant estimée entre 5 % et 10 %.

Pour faciliter son exploitation dans les aéroports existants sans nécessiter d’infrastructures spécifiques, ces ailes devraient être repliables.

Airbus_ailes_pliables


Lire l'article :

Sans vouloir faire la fine bouche, la 55e édition du Salon du Bourget ne restera pas dans les annales comme un grand cru en matière de commandes d'avions commerciaux. La décision de Boeing de ne pas faire d'annonces durant le Salon après le crash d'Air India, a privé le Paris Air Show du traditionnel match des commandes avec Airbus.
 
Avec une actualité dominée par la guerre et la course au réarmement, ce contexte a donné à l'événement une coloration plus kaki que d'ordinaire, avec un foisonnement de projets de drones et de missiles décuplés par rapport à l'édition précédente.
 
Airbus a néanmoins tenu son rôle, en égrenant les annonces durant les quatre journées professionnelles, pour finir avec 143 commandes fermes et 102 engagements d'achat, d'une valeur totale d'environ 20 milliards de dollars, selon notre estimation. Mais on reste loin des quelque 800 commandes engrangées lors de la précédente édition de 2023 et à peu près au même niveau que les 139 commandes du Salon de Farnborough en 2024.
 
Le Salon de Bourget a permis à Airbus de doubler les commandes de son gros-porteur long-courrier, l'A350, avec 53 commandes et engagements d'achat supplémentaires, contre 47 depuis le début de l'année. Il lui a également permis de relancer les commandes de l'A220, son plus petit modèle, qui étaient à zéro à fin mai et passent à 40. Avec en prime, l'enrôlement de la compagnie polonaise LOT, qui n'avait jusqu'à présent jamais commandé d'Airbus, et de deux nouveaux clients, le loueur saoudien AviLease et la compagnie turque MNG pour l'A350.
(...) 
L'énormité du carnet de commandes d'Airbus, qui reconnaît lui-même ne plus avoir de créneaux de livraison disponibles avant le début de la prochaine décennie pour ses A320 et ses A350, peut expliquer ce relatif ralentissement. Airbus doit réussir sa montée en cadence, en passant notamment de 60 à 75 A320 par mois d'ici à 2027, pour pouvoir répondre à la demande.
(...) 
Du côté de l'aviation militaire, les grands gagnants semblent être Embraer avec son avion de transport militaire KC-390 et Saab avec son projet d'avion GlobalEye.
 
Le constructeur aéronautique brésilien a engrangé au Bourget de nouvelles commandes de la part du Portugal et de la Lituanie pour le KC-390, qui est en passe de devenir l'avion de transport le plus prisé d'Europe, avec sept clients : Hongrie, Pays-Bas, Autriche, République tchèque, Suède, auxquels s'ajoutent donc le Portugal et la Lituanie.
 
Moins puissant et moins militarisé que l'A400M d'Airbus Defense and Space avec une capacité de transport moitié moindre, le KC-390 semble mieux convenir aux soucis logistiques des armées moyennes européennes. L'A400M, l'avion développé par les grands pays européens (Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni), reste donc pour l'instant toujours en attente de contrats à l'exportation marquants.
 
Le groupe suédois Saab se rapproche de son côté d'une commande française significative pour son avion radar GlobalEye, concurrent du Boeing E-7A Wedgetail, la nouvelle génération d'avions de surveillance et de conduite des opérations qui doit remplacer les vieux Awacs. A l'occasion du Salon, le ministre de la Défense français, Sébastien Lecornu, a signé une lettre d'intention avec son homologue suédois pour acheter ces avions radars. Un temps, Dassault plaidait pour que la solution Saab soit adaptée à son avion Falcon 10X, mais il semble qu'au nom de la coopération européenne, la Direction générale de l'armement ait écarté cette solution.
 
Paris et Stockholm se sont engagés mutuellement à ce que chacun achète à l'autre ce qu'il sait faire de mieux. Dans la feuille de route signée par les deux ministres, les perspectives sont ainsi ouvertes sur l'achat par la Suède de missiles antiaériens Aster, et la porte s'ouvre pour examiner la nouvelle frégate de défense et d'intervention (FDI) produite par Naval Group.
 
Indéniablement, l'édition 2025 a fait aussi la part belle aux drones d'attaque et aux armements.
(...)
La liste des fabricants de drones ne cesse de s'allonger.
(...) 
Lors des éditions précédentes, les missiles et bombes étaient soigneusement cachés, mais cette fois-ci au Bourget, tout l'arsenal des armements était bien exposé. Chez Dassault, pas de fausses pudeurs, cette année, toute la gamme des armements était disposée sous le chasseur Rafale, sur lequel ont grimpé un nombre record de ministres et d'hommes politiques. Le stand de MBDA n'a pas non plus désempli. De quoi alimenter les récriminations des entreprises israéliennes interdites à la dernière minute d'exposer leurs systèmes antimissiles.
 
Du côté des motoristes, Safran en a profité pour annoncer le lancement du moteur M88 T-REX, la nouvelle version du moteur M88, qui équipe actuellement les Rafale. Ce nouveau moteur vise une poussée de 9 tonnes, 20 % supérieure aux performances actuelles, afin d'équiper le standard 5 du Rafale qui volera en combinaison avec un drone de combat.

 


Fin de la revue de presse

> Évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,920 euros en clôture vendredi 20 juin. Sur la semaine, elle est en baisse (-3,88%). Elle était à 13,60 euros le 1er janvier 2024, à 8,23 euros le 1er juillet 2024, à 7,604 euros le 1er janvier 2025.

La moyenne (le consensus) des analystes à 12 mois pour l'action AF-KLM est à 8,88 euros
(elle était à 17,50 euros début janvier 2024). L'objectif de cours le plus élevé est à 12,50 euros, le plus bas à 7,00 euros.

Je ne prends en compte que les opinions d'analystes postérieures au 1er juillet 2023.

Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.

Ci-dessous l'évolution du cours de bourse sur les 5 dernières années.

Cours_AF_5ans_20250602

Mon commentaire : Suite aux frappes israéliennes sur l'Iran, le cours de l'action Air France-KLM a perdu 15% en deux semaines.

> Évolution du prix du carburant cette semaine

Le baril de Jet Fuel en Europe est en hausse (+7$) à 101$. Il était à 94$ fin juin 2023, à 79$ avant le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en hausse (+3$) à 77$.

De la mi-février 2022 à fin juillet 2022, il faisait le yoyo entre 100 et 120$. Depuis, il oscillait entre 75$ et 99$.

Mon commentaire : À l'inverse des compagnies aériennes, le pétrole a vu son cours grimper de 15% en deux semaines.

> Gestion des FCPE

Lorsque vous placez de l'argent dans un des fonds FCPE d'Air France, vous obtenez des parts dans ces fonds. Vous ne détenez pas directement d'actions.

Ce sont les conseils de surveillance, que vous avez élus en juillet 2021 pour cinq ans, qui gèrent les fonds et qui prennent les décisions.

Les fonds Partners for the Future, Aeroactions, Majoractions et Concorde ne détiennent que des actions Air France.

Les fonds Horizon Épargne Actions (HEA), Horizon Épargne Mixte (HEM), Horizon Épargne Taux (HET) gèrent des portefeuilles d'actions diverses.

Mon commentaire : Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la gestion des différents FCPE Air France, je vous invite à consulter mon site navigaction, rubrique L'actionnariat salarié Air France-KLM.


Précisions

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux vous informer.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié.

À bientôt.

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| François Robardet

À la pointe d'une aviation européenne plus responsable, nous rapprochons les peuples pour construire le monde de demain.
(Raison d'être d'Air France-KLM)

Je représentais les salariés et anciens salariés d'Air France-KLM.
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet ainsi que sur LinkedIn.

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