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 Blog de François Robardet à destination des salariés et anciens salariés actionnaires  Groupe Air France-KLM

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Dernière mise à jour le lundi 26 février 2024 21:55
L'AVIATION DURABLE

 


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Dossier spécial : Aviation durable, liens utiles (lettre 933)
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> Aviation durable : Dossier octobre 2023, liens utiles

Publié dans la lettre n°933

L'article de Damien Gaudin (qui collabore étroitement avec moi) :
Transition écologique et transport aérien français : une équation (actuellement) difficile à résoudre

Proposition de feuille de route décarbonation transport aérien

Avis du Comité scientifique - feuille de route de décarbonation du secteur aérien


Toutes les feuilles de route déjà rédigées, sur le site ecologie.gouv.fr

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Dossier spécial : L'aviation durable de demain (lettre 932)
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> nn Rolls-Royce progresse vers la propulsion du futur

(source Journal de l'Aviation) 28 septembre - Rolls-Royce mène des recherches sur plusieurs fronts pour pouvoir proposer des systèmes à faibles émissions pour propulser les futurs aéronefs. Deux avancées viennent d'être réalisées par le motoriste, l'une dans la propulsion à l'hydrogène (en partenariat avec easyJet) et l'autre dans les systèmes hybrides électriques.
 
En ce qui concerne ces derniers, une turbine compacte spécifiquement conçue pour des vols hybrides électriques a réussi sa première combustion. Elle est vouée à être intégrée dans un système de turbogénérateur léger, à destination du marché de la mobilité urbaine voire d'applications sur des hélicoptères ou des générateurs auxiliaires de puissance.
 
Avant d'en arriver là, les équipes de Rolls-Royce vont devoir tirer les enseignements des essais pour développer leurs connaissances sur le système, analyser les données et vérifier les choix techniques, afin d'adapter le design pour les prochains essais et le faire gagner en maturité.
 
Rolls-Royce se félicite toutefois d'être parvenu à ce résultat dans un délai restreint. « La première combustion de carburant de notre toute nouvelle petite turbine à gaz constitue une avancée significative, avec des étapes réussies tout au long de l'essai, depuis l'allumage jusqu'à l'arrêt du système. Cette réalisation importante fait suite au développement rapide de la nouvelle turbine, qui est passée du gel du design à l'essai en moins de deux ans », souligne Matheu Parr, directeur Clients de la division Electrical chez Rolls-Royce.
 
L'hybridation des systèmes de propulsion est une étape clef pour la décarbonation de l'aviation, mais elle ne fait pas perdre de vue un autre défi à relever : celui de développer un moteur fonctionnant à l'hydrogène. C'est l'objet d'un autre volet de recherches, menées en partenariat avec easyJet et le soutien de l'université de Loughborough au Royaume-Uni et du centre aérospatial allemand DLR.
 
Là, des essais ont été réussis sur une chambre de combustion annulaire complète d'un moteur Pearl 700 avec 100 % d'hydrogène, montrant que le carburant peut être brûlé dans des conditions correspondant à la poussée maximale au décollage d'un appareil. Après la mise en route d'un moteur AE2100 avec de l'hydrogène vert l'année dernière, Rolls-Royce estime « que l'élément combustion du programme hydrogène est désormais bien compris ». Mais le plus gros reste à venir avec la conception des systèmes d'alimentation du moteur en carburant et leur intégration.
 
En attendant, pour ces essais sur la chambre de combustion du Pearl, le motoriste a conçu de nouvelles buses de pulvérisation de carburant destinées à contrôler le processus de combustion de l'hydrogène - qui brûle plus vite et à plus forte température que le kérosène. En mélangeant progressivement l'air à l'hydrogène, elles permettent de gérer la réactivité du carburant.
(...)

Mon commentaire : Le diable est dans le détail.

Cette formule s'applique bien aux deux annonces faites ici.

Les vols hybrides électriques ne concernent que de très petits trajets ; une solution qu'ADP teste également (lire la lettre n°930), pour des trajets sanitaires et d'urgence.

Les experts espèrent la mise en service d'un avion avec cette motorisation à partir de 2040, pour des liaisons inférieures à 500 km ; des liaisons non exploitées aujourd'hui par la plupart des compagnies aériennes.

En clair, cette solution ne facilitera en rien la décarbonation de l'aérien d'ci 2050.


Quant à la seconde annonce, l'hydrogène, il ne s'agit ici que de la mise au point des moteurs. Il n'est pas question des conséquences sur la structure des avions.

Pour être transportée sous forme liquide (un impératif, l'hydrogène gazeux prenant trop de place) l’hydrogène doit être refroidi à -253°C et maintenu à cette température dans une citerne cryogénique. Cette solution équipe les fusées Ariane (passées les deux premières minutes nécessaires pour quitter l’atmosphère, durant lesquelles le carburant est du propergol solide).

Mais il s'agit d'un défi colossal pour les constructeurs d'avions que ce soit :
  . en termes de sécurité (la moindre fuite est fatale),
  . de durée (le besoin pour une fusée se compte en minutes, bien loin de la dizaine d'heures pour un avion).

Quant au stockage, les réservoirs d'hydrogène liquide doivent être cylindriques, ce qui implique de changer fondamentalement la structure des avions. Le réservoir doit alors ou bien résister à de hautes pressions, ou disposer de systèmes secondaires maintenant l’hydrogène à basse température, et à une pression au moins légèrement supérieure à la pression atmosphérique. En outre, la liquéfaction de l’hydrogène et son maintien en température ont un coût énergétique élevé

Voici à quoi pourrait ressembler un avion à hydrogène :

Airbus-avion-delta

> nn Lufthansa estime qu’il devra consommer la moitié de l’électricité allemande pour voler vert

((source Novethic) 28 septembre - La grande désillusion (ou pas). Lors d’une conférence nationale sur l’aviation à Hambourg, lundi 25 septembre, Carsten Spohr, le patron de Lufthansa, premier transporteur européen, a estimé que la compagnie "aurait besoin d'environ la moitié de l'électricité allemande pour convertir en carburant synthétique toute sa flotte actuelle". De quoi mettre à mal le mythe de l’avion vert, sur lequel se repose le secteur pour atteindre la neutralité carbone.
 
Les carburants de synthèse, également appelés e-fuels, combinent de l'hydrogène et du CO2 capté dans l'air ou dans les fumées industrielles. Pour être considéré comme verts, ils doivent être produits à partir de sources décarbonées comme les énergies renouvelables. Ces carburants de synthèse font partie de la famille des carburants aériens durables (ou "sustainable aviation fuels", SAF en anglais), aux côtés des biocarburants, les seuls utilisés aujourd’hui, et de l’hydrogène vert encore au stade de prototype.
 
Et cette quantité astronomique d’électrique, l'agence fédérale des réseaux et le ministre fédéral de Économie Robert Habeck (Verts) "ne me la donneront pas", reconnaît, lucide, Carsten Spohr, qui ne baisse pas pour autant les bras. Selon lui, la solution "réaliste" passe par l'achat de ce combustible synthétique "à l'étranger, là où l'énergie éolienne ou solaire est disponible en quantités pratiquement illimitées", a-t-il ajouté, sans citer de pays précis. Ce chemin sera "long, mais c'est le bon", s'est dit convaincu Carsten Spohr.
 
"Le constat qu'il dresse est correct, la conclusion qu'il en tire ne l'est pas", commente sur Linkedin l’ingénieur Maxence Cordiez. Selon ce spécialiste de l’énergie, "la priorité est de décarboner l'électricité pour ses usages actuels, avant de la convertir en carburants de synthèse". Il souligne également que la plupart des pays qui se positionnent sur la production d'hydrogène pour l'exportation sont "des pays dont le bouquet électrique a une intensité carbone très élevée et/ou où l'ensemble de la population n'a pas accès à l'électricité et/ou où il y a des contraintes d'accès à l'eau (nécessaire pour produire de l'hydrogène".
 
Il semble de fait assez peu réaliste que ces pays parviennent à répondre à cette triple exigence : décarboner leur électricité, offrir l'accès à l'électricité pour tous, et produire assez d'électricité pour produire des carburants de synthèse destinés à l'exportation, dans un délai relativement court. "Finalement, la conclusion - difficilement acceptable - que le PDG de la Lufthansa aurait dû tirer est que la décarbonation du trafic aérien passera aussi et surtout par une forte réduction d'usage", conclut Maxence Cordiez.
 
Mais cette question de la réduction du trafic reste taboue. Pour arriver à zéro émission nette d’ici 2050, le principal levier envisagé est la compensation, au travers du mécanisme Corsia. Ce système, adopté en 2016, doit permettre au secteur de compenser la hausse de ses émissions afin de les maintenir à leur niveau moyen de 2019-2020, sur une base volontaire à partir de 2024 puis obligatoire à partir de 2027. Seulement, le système a une nouvelle fois été revu à la baisse lors de la réunion de l’OACI. Si bien que selon les calculs de Transport & Environment (T&E), seulement 22% des émissions internationales totales seraient compensées d'ici 2030.
 
L’autre levier repose sur les carburants aériens durables, dont on voit les limites (auxquelles il faut ajouter une envolée des coûts). L’Union européenne va ainsi imposer à partir de 2025 d'incorporer en moyenne 2% de SAF dans le kérosène des vols en Europe et au départ de l'Europe. En 2030, ce pourcentage passera à 6 %, puis progressivement à 20 % en 2035, 34 % en 2040, 42 % en 2045, pour monter à 70 % d'ici à 2050, date à laquelle le transport aérien s'est engagé à attendre la neutralité carbone.
 
Ce volume de SAF sera essentiellement composé de biocarburants. Mais à partir de 2030, il devra aussi comprendre une partie de carburants synthétiques. Elle sera de 1,2% en 2030, puis 5% en 2035, et 35% en 2050. Si cette trajectoire est respectée, ces carburants synthétiques représenteront alors la moitié des carburants durables en Europe. Reste à produire assez d’électricité décarbonée pour que nos avions volent vraiment vert…

Mon commentaire : J'ai beaucoup à redire concernant les propos du PDG de Lufthansa.

Le continent africain est aujourd’hui le continent où l’on consomme le moins d’électricité : en 2019, la consommation moyenne d'électricité par habitant était de 560 kWh en Afrique, soit seulement 17,2 % de la moyenne mondiale de 3 265 kWh (7 043 kWh en France, 12 744 kWh aux États-Unis, 5 119 kWh en Chine). La quantité d’électricité consommée en 2019 sur le continent, 732 TWh, est à peine supérieure à celle de l’Allemagne : 644 TWh.  

Comment le PDG de Lufthansa peut-il prétendre produire du e-fuel dans des pays (en Afrique a priori) qui sont en manque d'eau et d'électricité ?

Comment peut-il demander à ces pays de produire pour Lufthansa une quantité d'électricité verte qui permettrait de subvenir aux besoins de plus de la moitié de la population africaine ?

Derrière ce type de discours transparait l'idée que la science permettra de résoudre tous les problèmes. On appelle cela le scientisme.

(Le terme scientisme est utilisé pour désigner l'approche selon laquelle les problèmes concernant l'humanité et le monde pourraient être réglés au mieux, si ce n'est parfaitement, suivant le paradigme de la méthode scientifique.)

On peut néanmoins envisager que les problèmes de décarbonation de l'aérien trouveront une réponse dans la science. Mais pas dans le délai imparti, à savoir d'ici 2050.

D'ici 2050, il n'y aura pas d'avion électrique long-courrier, ni même d'avion électrique court-courrier.

D'ici 2050, il n'y aura pas d'avion à hydrogène : les spécialistes ne l’envisagent que pour la seconde moitié du siècle.

D'ici 2050, il n'y aura pas d'e-fuel (des carburants fabriqués à partir de CO2 capté dans l'atmosphère, d'hydrogène extrait de l'eau, d'électricité verte). La quantité d'énergie verte nécessaire pour les produire ne sera pas disponible (pour Air France-KLM il serait question de six réacteurs nucléaires). Cette option évoquée par le PDG de Lufthansa est une vue de l’esprit, du greenwashing sans fondement.

Alors, quelles sont les solutions qui s'offrent aux compagnies aériennes ?

Elles sont multiples. Elles passent par le renouvellement des flottes, l'amélioration des conditions de vol (trajectoires plus directes, approches en descente continue, ..., ces options étant pour la plupart décrites dans ma lettre n°835). Les compagnies aériennes devront également mettre en place des solutions de captation de CO2.

Et si cela ne suffit pas, elles devront faire preuve de sobriété, un mot encore tabou. Surtout pour les compagnies aériennes asiatiques et africaines, qui ont prévues de décuplé leur activité d'ici 2050 (lire ma lettre n°930)

Rappel : Il convient de ne pas oublier les termes de l’Accord de Paris : la neutralité carbone est entendue comme l’atteinte de l’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et le puits de carbone, c’est-à-dire les absorptions par les écosystèmes tels que les forêts, les prairies, les sols agricoles et les zones humides, et par certains procédés industriels, tels que la capture et le stockage du carbone.


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Dossier Le transport aérien en 2050 (lettre 930)
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> nn Vers un trafic aérien intra-africain multiplié par 4

(source CercleFinance) 13 septembre - Boeing fait savoir que selon ses prévisions, le trafic intra-africain de passagers aérien devrait plus que quadrupler au cours des vingt prochaines années. L'avionneur estime que 1025 nouveaux avions seront nécessaires pour accompagner cette croissance au cours des deux prochaines décennies.
 
Toujours selon Boeing, la croissance globale du trafic aérien africain devrait atteindre 7,4%, soit la troisième plus élevée parmi les régions du monde et surpassant la croissance moyenne mondiale de 6,1 %.
 
' Les transporteurs africains sont bien placés pour soutenir la croissance du trafic intra-régional et conquérir des parts de marché développant les services passagers mais aussi le commerce au sein du continent ', a déclaré en substance Randy Heisey, directeur général du marketing commercial de Boeing pour le Moyen-Orient et l'Afrique.
(...)

Mon commentaire : L'évolution du trafic aérien en Afrique semble impressionnante, mais il convient de relativiser car le trafic actuel y est relativement bas.

Voici un tableau intitulé "Projected international air transport demand by world region, 2015-50"  extrait d'un rapport publié en 2019 par l'OCDE.

Evolution_TA_2050

Sur la période 2015-2050, il était envisagé par l'OCDE un quadruplement du trafic aérien, avec des disparités très importantes selon les zones géographiques.

En voici le détail :
  . Afrique : trafic multiplié par 9,5
  . Asie : trafic multiplié par 8
  . Chine+Inde : trafic multiplié par 6,8

  . Europe+Turquie : trafic multiplié par 1,7
  . Amérique Latine : trafic multiplié par 4,4
  . Moyen-Orient : trafic multiplié par 3,2
  . Amérique du Nord : trafic multiplié par 2
  . Pacifique : trafic multiplié par 2,3

Les parts de trafic quant à elles seront fondamentalement modifiées :
  . Afrique : passera de 3% en 2015 à 8% en 2050
  . Asie : passera de 10% en 2015 à 21% en 2050
  . Chine+Inde : passera de 14% en 2015 à 25% en 2050

  . Europe+Turquie : passera de 30% en 2015 à 14% en 2050
  . Amérique Latine : passera de 6% en 2015 à 7% en 2050
  . Moyen-Orient : passera de 6% en 2015 à 5% en 2050
  . Amérique du Nord : passera de 21% en 2015 à 11% en 2050
  . Pacifique : passera de 9% en 2015 à 6% en 2050

Ces prévisions, si elles se confirment, viennent étayer le sentiment que c'est en Asie qu'il sera le plus difficile d'atteindre les objectifs de décarbonation de l'aviation.

>  Conférence "Énergie versus matières premières : La transition est-elle réellement possible ?" d'Olivier Vidal, chercheur au CNRS de Grenoble

30 avril 2023
Vous trouverez cette conférence ici

Résumé :
La transition énergétique nécessite de bâtir de nouvelles infrastructures de production, stockage, transport et utilisation d’énergie qui consomment de nombreuses matières premières « de base » et des substances plus rares. La production de ces matières premières demandent des quantités importantes d’énergie. Les enjeux matières premières-énergie sont donc indissociables.

L’évolution vers les énergies bas-carbone doit de plus se faire dans un contexte de forte croissante de la demande (émergence rapide de pays en voie de développement, urbanisation croissante et nouvelles technologies). Dans ce contexte tendu dans lequel se posent les enjeux de l’approvisionnement en matières premières et en énergie, deux visions opposées s’affrontent aujourd’hui : certains anticipent une pénurie dans le courant du siècle alors que d’autres affirment que l’évolution technologique et l’exploitation de ressources profondes ou en mer ainsi que le recyclage permettra de maintenir l’augmentation de production observée depuis un siècle (3-5%/an).

La modélisation dynamique montre qu’il n’existe pas de solution unique, mais elle permet de mieux comprendre les couplages entre réserves-production primaire et recyclage-économie-énergie et de comparer les impacts des différents scénarios énergétiques mondiaux.

> nn Conférence "Énergie versus matières premières : La transition est-elle réellement possible ?" d'Olivier Vidal, chercheur au CNRS de Grenoble

30 avril 2023
Vous trouverez cette conférence ici

Résumé :
La transition énergétique nécessite de bâtir de nouvelles infrastructures de production, stockage, transport et utilisation d’énergie qui consomment de nombreuses matières premières « de base » et des substances plus rares. La production de ces matières premières demandent des quantités importantes d’énergie. Les enjeux matières premières-énergie sont donc indissociables.

L’évolution vers les énergies bas-carbone doit de plus se faire dans un contexte de forte croissante de la demande (émergence rapide de pays en voie de développement, urbanisation croissante et nouvelles technologies). Dans ce contexte tendu dans lequel se posent les enjeux de l’approvisionnement en matières premières et en énergie, deux visions opposées s’affrontent aujourd’hui : certains anticipent une pénurie dans le courant du siècle alors que d’autres affirment que l’évolution technologique et l’exploitation de ressources profondes ou en mer ainsi que le recyclage permettra de maintenir l’augmentation de production observée depuis un siècle (3-5%/an).

La modélisation dynamique montre qu’il n’existe pas de solution unique, mais elle permet de mieux comprendre les couplages entre réserves-production primaire et recyclage-économie-énergie et de comparer les impacts des différents scénarios énergétiques mondiaux.

> Observatoire de l'Aviation Durable (OAD) : c'est parti

25 avril 2023
Pour rappel, le projet d'Observatoire de l'Aviation Durable a été élaboré pendant la pandémie de Covid par un groupe de travail composé de membres d'OMNES Air France (que je copréside avec Julien Abidhoussen et Gilles Favey), par des personnalités du monde de l'aéronautique et d'ONG.

Le ministre des transports M Djebbari avait annoncé sa création en décembre 2021 (lire ma lettre n°838)

Le lancement officiel a été annoncé le mois dernier par M Cazé, Directeur général de l'aviation civile.

Annonce de création de l'observatoire de l'aviation durable par Damien Cazé, Directeur général de l'aviation civile.

Le site internet de l’OAD se trouve ici : https://www.ecologie.gouv.fr/observatoire-aviation-durable

La feuille de route de décarbonation du transport aérien se trouve ici :
https://www.aeroport.fr/uploads/documents/telecharger-la-feuille-de-route-de-decarbonation.pdf?v12.2

Elle s’accompagne d’une synthèse :
https://www.aeroport.fr/uploads/documents/telecharger-la-synthese-de-la-feuille-de-route.pdf?v12.2



Pour rappel, OMNES avait inité le processus en publiant une douzaine d'infographies.

20211122 Infographies #aviationdurable
Sur le thème de l'Aviation Durable, douze infographies ont été publiées sur différents supports (LinkedIn, Twitter) par les membres d'un groupe de travail auquel je participe, ainsi que dans mes lettres n°808 à 817
En français elles sont ici
Les six premières ont été publiées en anglais ICI

Au sommaire :
> Les émissions de CO2 nécessaires au transport d'un passager ont été divisées par deux ces trente dernières années
> 2,2% des vols génèrent 80% de l’effet radiatif des trainées de condensation
> Les carburants alternatifs durables diminuent de 80% les émissions de CO2
> Optimiser les trajectoires permettra de réduire de 10% les émissions de CO2 de l'aérien en Europe
> Le pilotage éco-responsable
> Le tractage électrique des avions permet de réduire de 5% les émissions des CO2
> La réduction du poids des avions permettra de réduire leur consommation de 3%
> Les aéroports sont constitués à plus de 70% de prairies et d’espaces naturels
> Les oiseaux migrateurs minimisent leurs efforts en volant en formation
> Augmenter le diamètre des moteurs peut diminuer la consommation
> Les carburants alternatifs durables ne sont pas en concurrence avec la nourriture ni avec la nature
> Plus de 100 pays participent volontairement au programme Corsia

> Taxonomie verte européenne : qu’est-ce que c’est ?

20 mars 2023
En lien avec un article de la lettre n°904 : Taxonomie : l'aviation pourrait intégrer la liste des activités vertes

La taxonomie européenne est au cœur des innovations de Bruxelles. Elle est une classification standardisée des activités économiques contribuant substantiellement à la réalisation d’objectifs environnementaux selon des critères scientifiques. Elle permet l’évaluation de la durabilité de 90 activités économiques, représentant plus de 93 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’Union européenne, selon différents niveaux.

Vous trouverez via le lien ci-dessous l'article publié sur le site eco-act.com un très bon exposé sur la taxonomie :

Taxonomie verte européenne : qu’est-ce que c’est ?

> Aviation durable : Dossier août/septembre 2022, liens utiles

Publié dans la lettre n°879

À l'issue des États de l'Air 2022, de nombreux articles ont été publiés. J'en ai retenu deux, issue de la revue Air & Cosmos.

Comment accélérer le développement d'une filière SAF en Europe ?

Comment organiser l'intermodalité du futur ?

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Publié dans la lettre n°878

Communiqué de presse des Etats de l'Air avec les liens pour visionner les débats

Initiative Science Based Targets
L’initiative Science Based Targets (SBTI – objectifs fondés sur la science) se fixe pour but de piloter une « action climatique ambitieuse » dans le monde de l’entreprise, en faisant de ses objectifs un moyen pour ces dernières de faire de la transition vers une économie bas carbone un avantage compétitif. Air France se réfère à ce SBTI pour valider ces actions.
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Publié dans la lettre n°877
Format Diaporama: La présentation climat du Dr Valérie Masson-Delmotte au séminaire gouvernemental de rentrée, le 31 août 2022.

Format texte: Les commentaires du Dr Valérie Masson-Delmotte adressés aux membres du gouvernement sur le document ci-dessus

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Publié dans la lettre n°876
Site Airfranceacts recensant les actions d'Air France

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Publié dans la lettre n°874
Drawdown project : Site qui présente les efforts demandés à 80 secteurs d'activité pour 2050, l'aérien en 40ème position seulement
 
Scénario +2°C
la version excel du tableau figurant sur le site du Drawdown project
la version pdf du tableau figurant sur le site du Drawdown project

Scénario +1,5°C
Scénario +1,5°C, la version excel du tableau figurant sur le site du Drawdown project
Scénario +1,5°C, la version pdf du tableau figurant sur le site du Drawdown project
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Publié dans la lettre n°873
20220815 Synthèse du rapport sur la décarbonation du secteur aérien

20220815 Rapport sur la décarbonation du secteur aérien

Le rapport : « Pouvoir voler en 2050 : quelle aviation dans un monde contraint ? a été élaboré par le Shift Project et le collectif Décarbo en mars 2021. Il contient un scénario « ICEMAN » qui prend des hypothèses raisonnablement optimistes sur le potentiel de décarbonation par la technologie.
 
La conclusion est douloureuse pour le transport aérien : le scénario ICEMAN implique à terme une réduction de la taille des flottes.

Est-ce inéluctable ?

Pas sûr. L'année dernière je vous avais proposé une douzaine infographies (lire la lettre n°835). Elles apportaient des réponses contradictoires à certaines hypothèses figurant dans le rapport.

Y figurait notamment les carburants alternatifs de troisième génération, ceux élaborés à partir d'énergie verte et du CO2 prélevé dans l'atmosphère. À ce jour cela me parait être la seule solution pour parvenir à décarboner réellement le transport aérien.

Présentation FR du 6 juillet 2022


> Aviation durable : d'autres éléments de réflexion

 


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20220815 Synthèse du rapport sur la décarbonation du secteur aérien

20220815 Rapport sur la décarbonation du secteur aérien

Le rapport : « Pouvoir voler en 2050 : quelle aviation dans un monde contraint ? a été élaboré par le Shift Project et le collectif Décarbo en mars 2021. Il contient un scénario « ICEMAN » qui prend des hypothèses raisonnablement optimistes sur le potentiel de décarbonation par la technologie.
 
La conclusion est douloureuse pour le transport aérien : le scénario ICEMAN implique à terme une réduction de la taille des flottes.

Est-ce inéluctable ?

Pas sûr. L'année dernière je vous avais proposé une douzaine infographies (lire la lettre n°835). Elles apportaient des réponses contradictoires à certaines hypothèses figurant dans le rapport.

Y figurait notamment les carburants alternatifs de troisième génération, ceux élaborés à partir d'énergie verte et du CO2 prélevé dans l'atmosphère. À ce jour cela me parait être la seule solution pour parvenir à décarboner réellement le transport aérien.


20211122 Infographies #aviationdurable
Sur le thème de l'Aviation Durable, douze infographies ont été publiées sur différents supports (LinkedIn, Twitter) par les membres d'un groupe de travail auquel je participe, ainsi que dans mes lettres n°808 à 817
En français elles sont ici
Les six premières ont été publiées en anglais ICI

Au sommaire :
> Les émissions de CO2 nécessaires au transport d'un passager ont été divisées par deux ces trente dernières années
> 2,2% des vols génèrent 80% de l’effet radiatif des trainées de condensation
> Les carburants alternatifs durables diminuent de 80% les émissions de CO2
> Optimiser les trajectoires permettra de réduire de 10% les émissions de CO2 de l'aérien en Europe
> Le pilotage éco-responsable
> Le tractage électrique des avions permet de réduire de 5% les émissions des CO2
> La réduction du poids des avions permettra de réduire leur consommation de 3%
> Les aéroports sont constitués à plus de 70% de prairies et d’espaces naturels
> Les oiseaux migrateurs minimisent leurs efforts en volant en formation
> Augmenter le diamètre des moteurs peut diminuer la consommation
> Les carburants alternatifs durables ne sont pas en concurrence avec la nourriture ni avec la nature
> Plus de 100 pays participent volontairement au programme Corsia


Les deux premiers documents font l'objet de commentaires dans ma lettre n°798

20210303 Pouvoir-voler-en-2050_Shift-Project_Synthese
Peu de secteurs occupent dans le paysage de la transition énergétique une place aussi singulière que l’aviation. Industrie de pointe à l’impact climatique négligeable pour ses défenseurs, lubie des ultra-riches rompus à l’exercice de minimiser leurs émissions pour ses détracteurs, elle génère des avis clivants et des oppositions parfois stériles. Les auteurs du présent rapport soutiennent l’idée que par-delà ces positions extrêmes, une autre voix doit se faire entendre.
Le rapport complet est ICI

20210303 Greenpeace brief-avion-vert
Greenpeace France - Climat : verdir les avions ne suffira pas - mars 2021
Pour l'ONG, la perspective d’un avion “vert” reste lointaine, hypothétique et insuffisante pour permettre au transport aérien de rester sur une trajectoire compatible avec les objectifs de l’accord de Paris.

20201127 Énergies renouvelables dans l’UE - de la perception aux réalités
Samuel Furfari est professeur à l’Université libre de Bruxelles (ULB) et président de la Société européenne des Ingénieurs et Industriels. Ernest Mund est professeur émérite à l'Université catholique de Louvain (UCL) et directeur de recherche honoraire du FNRS.
Nous assistons aujourd’hui à des conversations interminables sur l’« énergie » sans que ce dont on parle soit dûment précisé. Parle-t-on de l’énergie pour chauffer notre maison ou bien de celle nécessaire pour charger un véhicule électrique ? Ce n’est pas indifférent. Beaucoup ignorent les principes fondamentaux, alors que d’autres les connaissent mais évitent soigneusement d’en tenir compte.
L’un de ces principaux fondamentaux est la distinction entre « énergie primaire » et « énergie finale ». Précisons qu’il ne s’agit pas d’une vaine querelle de mots : une bonne compréhension a un impact fondamental en matière de choix de politique énergétique et d’adoption lucide de cette politique par les citoyens concernés.

20201118 Les Échos Dans l'aérien, 1 % de la population mondiale cause la moitié des émissions de CO2
Une étude montre qu'une minorité de la population mondiale prend l'avion régulièrement. Les Américains sont ceux dont le bilan carbone lié au secteur aérien est le plus élevé. Pour les chercheurs, la pandémie Covid-19, qui a mis un coup d'arrêt à ce secteur, représente une opportunité de « débattre de la gouvernance climatique de l'aviation ».

20200924 Collectif SUPAERO-DECARBO : zeroe-et-le-monde-de-demain
Airbus vient de dévoiler dans la presse l’avant-projet « ZEROe » devant permettre de livrer en 2035 un avion de 100 à 200 places, moyen-courrier sur base de technologie hydrogène.
… Si nous applaudissons et encourageons le lancement de ce programme, si nous sommes persuadés que l’industrie aéronautique parviendra, tôt ou tard, à relever ce défi avec toutes les garanties de performance et de sécurité avion nécessaires, nous demandons donc urgemment, comme nous l’avons fait dans notre lettre ouverte au gouvernement du 19 juin 2020 restée sans réponse concrète à ce jour, qu’il soit inscrit dans une trajectoire globale de transformation du secteur aérien.

20200709 Tout savoir sur l'hydrogène en quatre questions

L'hydrogène utilisé aujourd'hui par l'industrie est issu des énergies fossiles. L'hydrogène « vert », produit à partir d'électricité éolienne ou solaire, permettra de décarboner les transports et l'industrie, et aussi de stocker de l'énergie renouvelable. Un enjeu crucial pour la transition climatique.
1 - L'hydrogène est-il « propre » ?
2 - A quoi peut servir l'hydrogène ?
3 - Pourquoi l'hydrogène est-il l'ami des énergies renouvelables ?
4 - Combien coûte l'hydrogène ?

20200110 Faut-il faire la 5G ?

Cela fait maintenant quelques semaines que le processus d’attribution des fréquences nécessaires aux réseaux 5G est lancé. Comme pour beaucoup d’autres sujets « tech », ce déploiement semble aller de soi, sur la seule base de l’affirmation maintes fois entendue qu’il s’agit d’un enjeu stratégique et un projet industriel majeur.
Mais, ce faisant, ne sommes nous pas en train de confondre, comme un gamin excité à la veille de Noel, ce qui est nouveau et ce qui est utile, ce qui semble urgent avec ce qui est important ? Est-il normal, maintenant que la décarbonation est dans tous les esprits, que la mise en place de la 5G ne s’accompagne en France d’aucune évaluation mettant en balance le supplément de service rendu avec les inconvénients environnementaux additionnels – car il y en a ? Et, alors que les effets négatifs de la « prolifération numérique » sur le bien-être personnel – notamment des enfants – et le bien-vivre collectif commencent à être bien documentés, devons nous en rajouter sans même prendre le temps de savoir dans quoi nous nous lançons ?
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/faut-il-faire-la-5g/

20140701 Pourrait-on alimenter la France en électricité uniquement avec de l’éolien ?

Le propre des calculs de coin de table, c’est qu’ils aident à fixer des ordres de grandeur, même quand ils n’ont pas vocation à s’appliquer à la réalité. Le calcul qui suit est évidemment réalisé dans cet esprit, puisque personne ou presque n’envisage de recourir uniquement à l’éolien pour alimenter un réseau électrique. Mais comme ce mode de production électrique est souvent présenté comme idéal, à tel point qu’il n’y a quasiment pas une publication sur le « développement durable » qui ne comporte une éolienne en page de couverture, il m’a paru intéressant de faire quelques additions et multiplications liées au potentiel de cette source de production électrique (laquelle électricité représente 40% de la consommation d’énergie primaire dans le monde, donc il reste quelques bricoles à côté !). Et l’exercice auquel je me suis livré ici est de voir ce que cela signifie de « pousser cette production à son maximum ».

20190708 Voiture, industrie, viande… Quelles sont les causes du réchauffement climatique en France -.docx
« Arrêtez de taper sur l’avion », stop au « matraquage des automobilistes », halte au « viande bashing »… A chaque fois qu’une mesure est proposée pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES), responsables du changement climatique, la levée de boucliers est immédiate, avec toujours le même argument : la « vraie » pollution viendrait d’ailleurs.  
Mais quelles activités émettent le plus de gaz à effet de serre en France et dans quelles proportions ?
Pour nourrir ce débat, nous nous sommes penchés sur les contributions des principaux secteurs.

2019-06-18 Le vrai - faux sur la pollution générée par le transport aérien.docx
Les avions polluent-ils vraiment ? La réponse est affirmative mais beaucoup de doxas (ensemble des opinions reçues sans discussion, comme évidentes, dans une civilisation donnée) sont émises sur le sujet.
Voici donc une analyse montrant une approche factuelle de la problématique et qui évitera à beaucoup de dire bien des inepties…

Mon préféré
2019-05-31 Aux-député.e.s pour éclairer le débat sur l'aérien (pdf)
Le sujet du transport aérien est complexe : les effets de l’aérien sur le climat ne dépendant pas exclusivement du CO2 émis mais s’additionnent à d’autres effets « réchauffants » ; les enjeux sont imbriqués et multiples : nationaux, européens, inter-nationaux, économiques, sociaux, climatiques, territoriaux, etc.
Reste que le débat politique ne peut faire l’économie d’une information de qualité – information qui est difficile d’accès. C’est à cette difficulté que vise à répondre la présente note, dans le contexte de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) et des débats sur l’aérien.
Mai 2019

Impact du transport aérien sur le climat, pourquoi il faut refaire les calculs.docx
L’impact du transport aérien sur le changement climatique a fait ces derniers mois l’objet d’une polémique croissante. Au-delà du débat sur la fiscalité se pose la question de la durabilité de ce mode de déplacement. On questionne la pertinence de maintenir les lignes aériennes en Europe, voire la responsabilité des voyageurs, dans le sillage des Suédois qui se détournent de plus en plus de l’avion sous l’effet de la taxation des billets et de l’émergence de la « honte de voler ». Cette situation mérite qu’on regarde les chiffres de plus près : quel est l’impact d’un trajet en avion, et plus généralement du transport aérien au niveau mondial ? Quelles perspectives d’évolution du trafic ? La technologie permettra-t-elle de limiter les émissions de manière suffisante ?
Aurélien Bigo 8 mai 2019

2019_05_Tax_report_briefing_web_0.pdf
Un rapport qui a fait l'objet d'une fuite, achevé l'année dernière pour la Commission européenne mais qui n'a pas encore été rendu public, constate que le secteur européen de l'aviation est chroniquement sous-équipé par rapport aux autres marchés de l'aviation, que le droit international n'empêche pas l'introduction d'une taxation accrue du transport aérien en Europe et que la taxation du carburant aviation entraînerait une baisse des émissions d'au moins 10% et des recettes sans impact sur le PIB global et l'emploi. Ce rapport devrait être publié immédiatement, car ses conclusions justifient l'introduction de mesures telles que la taxe sur les carburants dans l'aviation, qui font actuellement l'objet de discussions en Europe et dans les États membres, notamment lors d'une réunion ministérielle de haut niveau sur la taxation de l'aviation le mois prochain, à La Haye.
Mai 2019

internalisation-study-exec-summary.pdf
Mai 2019

Etude Commission européenne coûts des différents modes de transport.docx
La Commission européenne a sorti une grosse étude comparant les coûts des différents modes de transport : coûts d'infrastructures et externes (accidents, pollutions, bruit...). Premier constat : l'aérien couvre 82% de ses coûts, contre 16% à 28% pour les trains, 27% pour l'auto

DéveloppementDurable/Transport et CO2 - quelle part des émissions.docx
Avion, route, bateau... Le secteur du transport est l'un des plus contributeurs au réchauffement, d'autant plus que la mondialisation a entraîné une multiplication des trajets.
Avec 13,41 gigatonnes de CO2 émis en 2016 dans le monde, le transport est le deuxième contributeur de gaz à effet de serre derrière la production d'énergie et d'électricité. Et encore, ne sont pas prises en compte les émissions dues aux infrastructures (béton pour la construction de ponts, déforestation...). Les émissions de CO2 des transports dépendent de plusieurs facteurs : la distance totale parcourue, le nombre de passagers par véhicule, le carburant utilisé ou encore le type de trajet. Or, les statistiques montrent un nombre toujours plus important de voitures en circulation dans le monde, ainsi qu'une explosion du trafic aérien et du commerce mondial de marchandises.

Paul-Chiambaretto-Si-taxe-adoptee-doit-letre-mondialement-2019-04-05-1201013670.pdf
Réchauffement climatique, faut il taxer le transport aérien ? La réponse de Paul Chiambaretto, professeur à la Montpellier Business School et chercheur associé à Polytechnique, spécialiste du transport aérien.
Recueilli par Marie Hirtzberger, le 05/04/2019

Meike-Fink-pollueurs-sont-pas-ceux-paient-plus-2019-04-05-1201013669.pdf
Réchauffement climatique, faut-il taxer le transport aérien ? La réponse de Meike Fink, responsable « transition climatique juste » au sein du Réseau action climat.
Recueilli par Pascal Charrier, le 05/04/2019

Planter des arbres pour mieux polluer.docx
Face à l'urgence climatique, l’arbre ne doit pas devenir une caution verte, à prix cassé, pour des entreprises qui refusent de s’engager à réduire leur pollution.
Par Sylvain Angerand, président de l'association Canopée et Jonathan Guyot, président d’all4trees — 3 avril 2019

La fin du monde justifie-t-elle les moyens.docx
Sensibiliser les citoyens ? La méthode ne suffit plus et des voix émergent pour réclamer aux politiques des mesures contraignantes face au changement climatique. Et si ce que les sceptiques dénoncent comme l’ébauche d’une «dictature verte» était la seule réponse efficace face à une urgence climatique qui met en péril l’humanité ?
Par Aurore Coulaud et Margaux Lacroux — 2 avril 2019

la-fin-du-monde-justifie-t-elle-les-moyens_1719002.pdf

accepter-que-la-liberte-s-arrete-la-ou-commence-la-planete_1718968.pdf
Globale par essence, l’urgence écologique peine à trouver un écho dans un système politique gouverné par le court terme. Peut-on amener les citoyens à abandonner d’euxmêmes un mode de vie suicidaire ? Ou faut-il les y obliger pour la survie de tous ?
Par Charlotte Belaich — 2 avril 2019

pacte_pouvoir_de_vivre.pdf
Les alarmes retentissent. Qu’elles viennent de nos organisations depuis des années ou plus récemment de citoyen.ne.s éloignés de la vie publique, ces alarmes disent la même chose. Un modèle de société qui génère autant d’inégalités et d’injustices et met en péril la vie sur Terre de nos enfants et petits-enfants et de millions d’êtres humains à travers le monde n’est plus un modèle. C’est un non-sens.
L’heure est à la construction d’un nouveau pacte politique, social et écologique. Un pacte du court, du moyen et du long terme. Un pacte de la bienveillance et du commun : un pacte pour l’humain et pour l’humanité. Un pacte pour tous et pour la planète. Un pacte du pouvoir de vivre, aujourd’hui et demain, dans la dignité et le respect, un pacte qui nous engage tous. Telle est la conviction de nos organisations, composées de citoyen.ne.s de tous horizons engagés sur tous les terrains.
Nous avons aussi voulu tirer les leçons de ce qu’il s’est passé ces derniers mois, souvent à l’écart de nos organisations. Parce que nous voulons tracer la voie d’un changement profond, nous avons pris le temps d’écouter, de nous faire bousculer, pour confirmer ou repenser nos revendications. Parce que nous voulons que ces alarmes, ces mouvements sociaux et environnementaux trouvent une issue, nous avons voulu nous rassembler et partir des exigences formulées partout en France pour verser au débat public un agenda de transformation et de justice.
Nicolas Hulot et Laurent Berger 5 mars 2019

COMMENT METTRE FIN AU PARADIS FISCAL DONT BÉNÉFICIE LE TRANSPORT AÉRIEN.docx
Selon une étude réalisée en 2018 pour la Commission européenne mais qu'elle n'a pas rendu publique à ce jour, l’Europe demeure un « paradis fiscal » pour le transport aérien. L'état des lieux met en lumière une fiscalité particulièrement avantageuse pour le transport aérien en Europe et notamment en France, au détriment du climat.

EC_report_Taxes_in_field_of_aviation_and_their_impact_web.pdf
L'aviation a un régime fiscal unique. D'une part, dans de nombreux pays, elle est soumise à des impôts et taxes spécifiques, tels qu'une taxe de départ ou un prélèvement de solidarité. De l'autre d'autre part, le carburant d'aviation est généralement exonéré des droits d'accise et de nombreux pays en sont exonérés. de la TVA ou appliquer un taux zéro de TVA dans le cas de l'aviation internationale . La présente étude a dressé un inventaire des taxes dans l'UE et dans certains pays tiers. Il a également estimé les répercussions économiques et environnementales de ces taxes et exemptions fiscales et fournit un excellent tableau pour simuler certains effets de la fiscalité sur l'économie.

2018 En France, l’huile de palme n’est plus un biocarburant.docx
L’Assemblée nationale a voté contre l’avis du gouvernement, lors d’une rare fronde de cette mandature, pour que l’huile de palme ne soit plus considérée comme un biocarburant.  L’Europe doit  trancher dans les prochaines semaines.
Par : Cécile Barbière | EURACTIV.fr  20 déc. 2018

datalab-42-rapport-comptes-transports-2017-aout2018.pdf
Les comptes des transports en 2017 55e rapport de la Commission des comptes des transports de la Nation
Août 2018

DéveloppementDurable/CO2.jpg
co2

2016 Les biocarburants émettent plus de CO2 que l’essence et le diesel.docx
Les biocarburants émettent plus de CO2 que l’essence et le diesel Selon une étude de la Commission européenne reprise par l’ONG Transport & Environnement, le biodiesel émet plus de gaz à effet de serre que le diesel...
Par Angela Bolis Publié le 28 avril 2016

Cinq-mythes-sur-le-transport-aérien.pdf
1- « Le transport aérien a un impact mineur sur les changements climatiques »
2- « Le transport aérien lutte déjà bien assez contre les changements climatiques »
3- « La croissance du secteur aérien sera neutre en carbone en 2020 »
4- « Le progrès technique va sauver le climat »
5- « L’avion, la seule option pour voyager »
Réseau Action Climat 17/12/2015

Datalab-essentiel-36-les-francais-et-la-mobilite-durable-septembre2016.pdf
Les Français et la mobilité durable : quelle place pour les déplacements alternatifs à la voiture individuelle en 2016 ?
SEPTEMBRE 2016

Quel CO2 de l’aérien.docx

> Aviation durable : Liens utiles

Présentation FR du 6 juillet 2022
 
Site Airfranceacts recensant les actions d'Air France
 
Initiative Science Based Targets
L’initiative Science Based Targets (SBTI) – objectifs fondés sur la science) se fixe pour but de piloter une « action climatique ambitieuse » dans le monde de l’entreprise, en faisant de ses objectifs un moyen pour ces dernières de faire de la transition vers une économie bas carbone un avantage compétitif.
Air France se réfère à ce SBTI pour valider ces actions.
 
Drawdown project : Site qui présente les efforts demandés à 80 secteurs d'activité pour 2050, l'aérien en 40ème position seulement
 
La version excel du tableau figurant sur le site du Drawdown project


   
 

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